Renforcer les capacités pour l’avenir de la recherche sur le diabète de type 1

La formation de la prochaine génération de chercheurs et de cliniciens dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) est un objectif central de la stratégie de recherche mondiale de FRDJ. Le soutien de ces nouveaux leaders est essentiel pour assurer la poursuite de la recherche sur le DT1 et pour faciliter la transformation des données actuelles en traitements améliorés et en thérapies de guérison de demain. FRDJ cherche à attirer et à retenir les esprits les plus brillants dans le domaine du DT1 tout au long de leur parcours pour devenir des chercheurs indépendants.

Les stagiaires en recherche sont généralement considérés comme des chercheurs qui ne mènent pas encore de travaux de recherche de manière indépendante. Il peut s’agir d’étudiants en maîtrise ou en doctorat, de chercheurs postdoctoraux ou de cliniciens-chercheurs débutants. Les stagiaires sont à bien des égards le moteur de la recherche, car ce sont souvent eux qui mènent les activités de recherche pratique dans le laboratoire ou qui interagissent avec les patients dans la clinique.

Le processus

Le parcours pour devenir un chercheur indépendant peut être long et difficile – et nécessite un financement substantiel. Après un baccalauréat, qui nécessite de trois à quatre ans de cours universitaires de premier cycle, un stagiaire peut s’inscrire à une maîtrise axée sur la recherche. Elle dure généralement de deux à trois ans et comprend des cours, des recherches indépendantes suivies de près par un superviseur (un professeur d’université occupant un poste d’enseignement) et un projet de thèse. Certains programmes permettent à un étudiant en maîtrise de passer au programme de doctorat après un an, sinon l’inscription au doctorat se fait après l’obtention de celle-ci. Au Canada, le programme de doctorat dure de quatre à cinq ans et permet aux étudiants d’approfondir un domaine de recherche spécifique, de mener des recherches originales, de collaborer avec des mentors et des pairs et de présenter leurs résultats lors de conférences. Ils suivent des cours, passent des examens complets et rédigent une thèse qui apporte de nouvelles connaissances dans leur domaine.

FRDJ finance actuellement six étudiants au doctorat par l’entremise du Réseau canadien de formation en recherche sur les îlots de Langerhans (RCFRI). Ces étudiants sont encadrés par des chercheurs renommés dans le domaine du DT1, ce qui renforce la réputation du Canada en matière de recherche sur les îlots de Langerhans et contribue à assurer l’avenir de la recherche.

« FRDJ est depuis longtemps un chef de file en matière de soutien à la recherche sur le diabète et veille également à ce que la prochaine génération ait les compétences nécessaires pour avoir un impact positif sur la recherche, le traitement et la mobilisation des connaissances sur le diabète. Le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC) a la chance de s’associer à FRDJ pour soutenir des possibilités de formation améliorées pour les étudiants diplômés et les boursiers postdoctoraux qui contribuent à la recherche importante sur le diabète par leur travail et représentent les futurs chefs de file de la recherche sur le diabète au Canada. » – Patrick MacDonald, PhD, professeur à l’université de l’Alberta et directeur du Réseau de recherche et formation sur les Îlots du Canada (R2FIC).

Après avoir obtenu leur doctorat, de nombreux chercheurs poursuivent des études postdoctorales afin d’acquérir la formation spécialisée et l’expertise nécessaires pour obtenir un poste de titulaire dans le monde universitaire, un poste de clinicien-chercheur dans un hôpital de recherche ou un poste de scientifique au sein d’une entreprise. Ces bourses peuvent durer d’un à cinq ans. Les postdoctorants travaillent en étroite collaboration avec des chercheurs établis dans un laboratoire ou une institution spécifique, ce qui leur permet de perfectionner leurs compétences en matière de recherche, d’élargir leur réseau scientifique et de produire des publications de recherche à fort impact.

« Les bourses de FRDJ ont transformé ma carrière scientifique, en me permettant de poursuivre mes idées de recherche, d’entrer en contact avec la communauté du DT1 et, ultimement, de me propulser sur le chemin de l’innovation dans le but d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1. » – Heather Denroche, PhD, directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc. et ancienne titulaire d’une bourse postdoctorale avancée de FRDJ

Les stagiaires en recherche peuvent également être sur la voie de devenir cliniciens-scientifiques (c’est-à-dire un médecin pratiquant qui mène également des recherches). Dans ce cas, les stagiaires obtiendront un baccalauréat, suivront des études de médecine, puis, au cours de leur formation en résidence, ils pourront bénéficier de bourses de recherche ou d’un programme de clinicien-chercheur. Ils consacreront leur temps à la formation clinique et la formation à la recherche, souvent en vue d’obtenir une maîtrise ou un doctorat (en plus de leur doctorat en médecine).

La contribution

Non seulement les stagiaires effectuent une grande partie de la recherche pratique menée par un chercheur indépendant, mais ils apportent souvent de nouvelles compétences, de nouveaux points de vue et des idées novatrices au laboratoire. La diversité de leurs origines, de leurs expériences et de leurs points de vue peut conduire à des approches nouvelles et à des solutions créatives aux questions de recherche. Les stagiaires contribuent en effectuant des analyses documentaires complètes pour rester à jour avec les derniers développements dans leur domaine. Ils analysent les recherches existantes afin d’identifier les lacunes, d’affiner les hypothèses et de concevoir des expériences qui s’appuient sur les travaux antérieurs. Les stagiaires gèrent souvent des projets spécifiques au sein du laboratoire et jouent un rôle essentiel dans la publication de la recherche (c’est-à-dire des manuscrits ou des articles de journaux). Au fur et à mesure que les stagiaires progressent dans leur carrière, les stagiaires plus expérimentés peuvent avoir un rôle de mentor auprès des nouveaux membres du laboratoire. Ils offrent des conseils, du soutien et une formation, favorisant ainsi une culture de l’apprentissage et de la croissance.

Les postes de stagiaires sont généralement financés par des subventions de recherche, des bourses et des prix. FRDJ soutient les stagiaires de plusieurs façons – par des bourses spécialement attribuées aux stagiaires pour le salaire et le soutien à la recherche, par des subventions de recherche accordées à des chercheurs établis qui servent souvent à soutenir les stagiaires qui effectuent la recherche subventionnée, et par des partenariats avec des programmes comme le R2FIC afin d’étendre les fonds gouvernementaux aux stagiaires.

En 2022, le financement des donateurs a permis de soutenir plus de 40 subventions de recherche par l’intermédiaire de FRDJ. Ces fonds financent en grande partie les coûts primaires de la recherche, à savoir le personnel.   Au cours des quelque 40 subventions accordées, les fonds de FRDJ ont permis d’apporter un soutien à :
·        33 boursiers postdoctoraux;
·        47 étudiants au doctorat;
·        21 étudiants à la maîtrise; et
·        15 stagiaires professionnels, y compris des techniciens de laboratoire.
 
« Les stagiaires sont l’élément vital de la recherche en laboratoire, car ils stimulent l’innovation et élargissent les horizons de la découverte scientifique. Ayant participé aux collectes de fonds de FRDJ depuis mon diagnostic de DT1 dans mon enfance, et étant maintenant stagiaire dans un laboratoire financé par FRDJ, je comprends totalement l’immense valeur de leur soutien inébranlable. Le financement de la recherche par des organismes comme FRDJ est essentiel non seulement pour soutenir, mais aussi pour former la prochaine génération de scientifiques au cœur du laboratoire. Ce privilège unique, associé à mes liens personnels profonds avec FRDJ, a non seulement enrichi nos efforts scientifiques, mais alimente également la promesse d’un avenir où les percées dans le traitement et la prévention du diabète sont à notre portée ». – Lindsay Pallo, Candidat au doctorat à l’université de la Colombie-Britannique, financé en partie par le Centre d’excellence de FRDJ et par des subventions de recherche accordées à son superviseur, le Dr Bruce Verchere.
Développement de carrière

Si la recherche est au centre des préoccupations des stagiaires, le développement de carrière et le mentorat font partie intégrante de la formation. L’objectif final est de permettre au stagiaire d’occuper un poste de chercheur indépendant, que ce soit en tant que professeur d’université, clinicien scientifique ou au sein de l’industrie et de la recherche privée.

Le passage du statut de stagiaire à celui d’indépendant peut être très difficile. Le financement de la recherche est principalement obtenu par le biais de subventions concurrentielles qui s’appuient sur des antécédents en matière de financement de la recherche – le succès engendre le succès. FRDJ aide à soutenir cette transition en finançant des chercheurs nouvellement indépendants au moyen de bourses de développement de carrière. Ces bourses pluriannuelles soutiennent le nouveau programme de recherche indépendant des chercheurs, avec un soutien pour de nouveaux équipements, des ressources et une aide salariale si nécessaire. Dans le cas des bourses pour cliniciens-chercheurs (BCCE), le financement permet aux chercheurs de consacrer du temps à leurs activités de recherche afin qu’ils puissent consacrer leurs ressources limitées à la recherche plutôt qu’à la pratique clinique pendant qu’ils s’établissent.

Faire progresser la thérapie de remplacement cellulaire – Dr Andrew Pepper
« Grâce au soutien essentiel de FRDJ, mon laboratoire s’efforcera de préserver l’héritage du protocole d’Edmonton tout en inaugurant une nouvelle ère de transplantation cellulaire », explique Andrew Pepper, PhD, professeur adjoint au département de chirurgie de l’université de l’Alberta et récipiendaire d’une bourse de développement de carrière de FRDJ
Examen des obstacles à la technologie du diabète – Dre Alanna Weisman
« Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. » – Alanna Weisman, MD, PhD, endocrinologue et clinicienne-chercheuse, Leadership Sinai Centre for Diabetes; professeure adjointe à l’université de Toronto
Pourquoi consacrer l’argent des donateurs à la formation?

Le financement des stagiaires est l’un des investissements les plus rentables que FRDJ puisse faire!  Les contributions des stagiaires à la recherche en cours sont inestimables, et les stagiaires soigneusement sélectionnés par FRDJ deviennent souvent de futures superstars dans le domaine du DT1, qui deviennent les mentors de leurs propres stagiaires exceptionnels.  En finançant des stagiaires et en les encourageant à rester dans le domaine de la recherche sur le DT1, votre argent nous aide à assurer un avenir radieux à la recherche sur le DT1.

Pour soutenir ces futurs leaders de la recherche sur le DT1, veuillez contacter Jen Bavli à jbavli@jdrf.ca

Pour de plus amples renseignements sur les stagiaires en recherche soutenus par FRDJ Canada, veuillez communiquer avec research@jdrf.ca

Où sont-ils aujourd’hui?
ChercheurBourse de recherche postdoctoralePoste actuel
Dre Heather DenrocheBourse postdoctorale (2014-2017) et bourse postdoctorale avancée (2018-2022)Directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc.
Développement de nouveaux nanomédicaments pour traiter les maladies immunitaires telles que le T1D.
Dre Adriana MiglioriniBourse postdoctorale avancée (2018-2021)Associée de recherche, McEwen Stem Cell Institute (University Health Network)
Développement de cellules souches pluripotentes humaines comme source de cellules productrices d’insuline pour les personnes atteintes de DT1.
Dr Dan LucianiBourse de développement de carrière (2013-2019)Professeur associé, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dre Anne PesenackerBourse postdoctorale (2014-2017), Bourse postdoctorale du RCEC (2017-2018)Bourse de développement de carrière, University College London, Royaume-Uni
Recherche sur la fonction auto-immune dans l’arthrite et le DT1.
Dre Yasaman AghazadehBourse postdoctorale du RCEC (2016-2017)Professeure adjointe, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
Dr Ahmad HaidarBourse postdoctorale (2013-2016)Professeur associé, Université McGill
Recherche sur les technologies du diabète et les thérapies à l’insuline
Dr Francis LynnBourse postdoctorale (2007-2010) et bourse de développement de carrière (2011-2016)Professeur associé, Université de la Colombie-Britannique; chercheur, BC Children’s Hospital; responsable de la recherche, Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Emmeline HeffernanBourse postdoctorale du RCEC (2014-2016)Pédiatre, Royal Belfast Hospital for Sick Children
Dre Kate VerbeetenBourse postdoctorale du RCEC (2018-2019)Endocrinologue pédiatrique, cabinet privé, Toronto
Dr Ashish MarwahaBourse postdoctorale du RCEC (2014-2015)Professeur adjoint, Université de Calgary, généticien spécialisé dans la recherche en immunologie fondamentale et membre de CanScreenT1D : Consortium de recherche sur le dépistage de FRDJ et des IRSC
Dre Jennifer BruinBourse postdoctorale (2011-2015)Professeure associée, Université de Carleton
Facteurs environnementaux affectant le développement du DT1
Dr Pat MacDonaldBourse de développement de carrière (2009-2014)Professeur, Université de l’Alberta; Chaire de recherche du Canada en biologie des îlots; directeur de l’IsletCore de l’Alberta Diabetes Institute; responsable du Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC), qui étudie la production d’insuline à partir des cellules des îlots.
Dr Reza B. JaliliBourse postdoctorale (2011-2014)Directeur des sciences in vivo, Aspect Biosystems
Développement de biomatériaux immunoprotecteurs.
Dr James SurapisitchatBourse postdoctorale (2010-2012)Directeur scientifique médical régional pour l’oncologie chez Merck Pharmaceuticals
Dr Majid MojibianBourse postdoctorale (2010-2012)Responsable de la modélisation in vivo, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique
Dr Pedro GeraldesBourse postdoctorale avancée (2009-2012)Professeur, Université de Sherbrooke; Chaire de recherche du Canada sur le diabète et les complications vasculaires
Dre Sylvie LesageBourse de développement de carrière (2008-2011)Professeure, Université de Montréal, recherche sur la génétique des populations de cellules du système immunitaire
Dr James JohnsonBourse de développement de carrière (2005-2010)Professeur, Université de la Colombie-Britannique; responsable de la recherche sur la biologie des îlots de Langerhans au Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique
Dre Cristina NostroBourse postdoctorale (2008-2010)Scientifique principale au McEwen Stem Cell Institute (University Health Network); professeure agrégée, Université de Toronto.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Lucy MarzbanBourse postdoctorale (2005-2007)Professeur agrégée, Université du Manitoba, recherche sur la mort des cellules bêta
Dr Tim KiefferBourse de développement de carrière (2001-2006)Professeur, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dr Gregory KorbuttBourse de développement de carrière (2000-2005)Professeur, Université de l’Alberta; directeur scientifique, Alberta Cell Therapy Manufacturing Facility; membre de l’équipe initiale du protocole d’Edmonton.
Dre Janette DufourBourse postdoctorale (2001-2003)Professeure, Texas Tech University
Recherche d’options de protection pour les cellules de transplantation d’îlots de Langerhans

Allarta, une jeune entreprise ontarienne en sciences de la vie, reçoit un prix de la part de FRDJ International pour faire avancer ses travaux pour la création d’une thérapie de guérison fonctionnelle du diabète de type 1.

Hamilton (Ontario, Canada) et New York (NY)  – Le 3 octobre 2023, Allarta Life Science, une société de médecine régénérative basée à Hamilton, en Ontario, a annoncé qu’elle avait reçu un prix de FRDJ International (l’organisation mère de FRDJ Canada), qui pourrait s’élever à 800 000 $USD à l’achèvement des étapes de recherche et de développement.

Allarta a été cofondée en 2019 par le professeur de chimie de l’Université McMaster, le Dr Harald Stover et la responsable STEM Maria Antonakos, MBA, et utilise la science des polymères et de nouveaux hydrogels pour faire progresser les thérapies cellulaires pour le diabète de type 1 (DT1).

La thérapie à base de cellules souches constitue un vaste domaine de recherche sur la guérison du DT1. L’objectif de la thérapie cellulaire est de remplacer les cellules bêta détruites chez une personne atteinte de DT1, leur permettant ainsi de produire à nouveau de l’insuline. Cela permettrait de réduire ou d’éliminer la quantité d’insuline externe nécessaire à une personne atteinte de DT1 (par injection, stylo ou pompe) pendant des mois, voire des décennies.

L’un des principaux obstacles qui empêchent les thérapies cellulaires de devenir une réalité pour les personnes atteintes de DT1 est la nécessité d’un traitement immunosuppresseur systémique continu (similaire à une transplantation d’organe comme un rein ou un foie). Pour résoudre ce problème, Allarta a développé une plateforme d’hydrogel qui offre une protection immunitaire aux cellules bêta transplantées. L’avantage concurrentiel d’Allarta réside dans ses hydrogels synthétiques conçus pour permettre une bonne connexion métabolique des cellules transplantées tout en les protégeant du système immunitaire de l’hôte.

La subvention financera directement le travail continu d’Allarta visant à accroître la durabilité et à éviter la nécessité de la suppression immunitaire systémique dans les transplantations actuelles d’îlots et de cellules bêta pour guérir le DT1. Des études précliniques seront menées avec des îlots de porcs et des cellules bêta dérivées de cellules souches afin de déterminer si elles peuvent survivre sans immunosuppression.

« Protéger les cellules transplantées contre le rejet immunitaire sans recourir à une immunosuppression systémique chronique demeure l’une des principales barrières à l’application généralisée des thérapies à base de cellules d’îlots pour guérir le diabète de type 1. S’attaquer à ce problème est une priorité essentielle pour FRDJ afin que ces thérapies puissent être pleinement mises en œuvre », affirme Jaime Giraldo, Ph.D., directeur adjoint de la recherche à FRDJ International. « L’approche d’Allarta est bien alignée avec notre stratégie de recherche, et nous sommes impatients de travailler avec eux pour tester la capacité de ces matériaux uniques à protéger les cellules productrices d’insuline implantées après la transplantation. »

FRDJ Canada est très enthousiaste à l’idée de voir une entreprise canadienne recevoir cette subvention de l’industrie et être à la pointe de la technologie des cellules souches en tant que possible remède pour le diabète de type 1. Nous communiquerons tout résultat des études précliniques dès qu’ils seront disponibles.

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Au sujet de FRDJ Canada

FRDJ Canada est le plus important organisme de bienfaisance qui finance la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) au Canada. Notre mission est d’accélérer les percées révolutionnaires pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications. Notre organisation a vu le jour grâce à l’initiative de personnes impliquées dans leur communauté qui collaborent à l’échelle régionale pour assurer une plus grande efficacité et un impact optimal des collectes de fonds, et qui unissent leurs efforts à l’échelle nationale afin de mobiliser le pouvoir des ressources, de la passion et de l’énergie. Nous collaborons avec des institutions académiques, des gouvernements, des entreprises et des partenaires du secteur afin de développer et de mettre en œuvre une série de thérapies novatrices pour les personnes atteintes de DT1. Notre personnel et nos bénévoles à la grandeur du Canada et cinq sociétés internationales affiliées se dévouent à défendre la cause, à inspirer l’engagement communautaire et à transmettre notre vision commune d’un monde sans DT1. Pour plus d’information, visitez frdj.ca.

Contacts pour les médias 
Ruth Kapelus
Gestionnaire nationale du contenu et des relations avec les médias, FRDJ Canada
Tél. : 647.789.2322
Courriel : rkapelus@jdrf.ca
235 boul. Yorkland, bureau 1201, Toronto (Ontario) M2J 4Y8
frdj.ca

Une étude suggère que le sémaglutide augmente la production d’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 1 nouvellement diagnostiquées

Le sémaglutide, dont les noms de marque sont Ozempic®, Rybelsus® et Wegovy®, fait la une partout. Il est approuvé par Santé Canada pour aider les personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2) à gérer leur glycémie. Il diminue également le risque d’événements cardiovasculaires et aide à la perte de poids. Selon un commentaire récent publié dans le New England Journal of Medicine [abonnement requis] par des chercheurs de la State University of New York à Buffalo, il pourrait également aider les personnes nouvellement diagnostiquées avec le diabète de type 1 (DT1) à produire plus d’insuline.

Qu’est-ce que le sémaglutide?

Le sémaglutide est un peptide similaire au peptide de type glucagon (GLP-1) naturel. Il aide les personnes atteintes de DT2 de diverses manières, notamment en stimulant la production d’insuline. Ces médicaments sont commercialisés depuis le début des années 2000.

Grâce à des décennies de recherches soutenues par FRDJ, nous savons que la plupart des personnes ayant reçu un diagnostic de DT1 ont encore des cellules bêta fonctionnelles. Elles ne produisent plus la quantité d’insuline nécessaire au fonctionnement de l’organisme, mais elles existent.

La préservation de ces cellules bêta, leur maintien en bonne santé et en vie et, éventuellement, l’augmentation de leur nombre et de leur fonction grâce à des thérapies modificatrices de la maladie constituent l’une des principales priorités de FRDJ en matière de financement de la recherche.

 Résultats de l’étude

Les chercheurs de cette étude, qui reçoivent actuellement des fonds de FRDJ (par l’entremise de JDRF International aux États-Unis) pour étudier l’utilisation du sémaglutide à un stade plus avancé de la maladie afin de faciliter le contrôle de la glycémie, ont administré le médicament à 10 personnes. Ces personnes étaient âgées de 21 à 39 ans et se trouvaient au stade 3, soit au stade initial du DT1. Ils ont commencé un traitement au sémaglutide dans les trois mois suivant le diagnostic, dans le but de préserver la fonction des cellules bêta. Neuf personnes ont été testées positives pour le GAD, un anticorps qui peut indiquer la présence d’une auto-immunité pour le DT1; une personne a été testée positive pour l’IA-2, un autre auto-anticorps du DT1. Au bout de plusieurs mois, les dix personnes n’ont plus eu besoin de s’administrer de l’insuline au moment des repas et six des participants n’ont plus eu besoin d’insuline basale au bout de six mois. De plus, les participants ont constaté une augmentation du peptide C, ce qui montre que leur corps produit plus d’insuline après avoir suivi le traitement.

Quelle est la prochaine étape?

Ces résultats sont excitants, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

L’étude soulève d’autres questions pour les chercheurs. Quel est l’effet de l’utilisation du sémaglutide pour augmenter la production d’insuline par les cellules bêta restantes? Il est possible que cela ajoute un stress supplémentaire à ces cellules. Les chercheurs doivent encore déterminer l’effet de ce stress au-delà de la durée de l’étude. Les cellules bêta continueront-elles à produire de l’insuline ou la production d’insuline diminuera-t-elle comme c’est généralement le cas avec le DT1? Tous ces éléments doivent être examinés dans le cadre d’une étude de suivi de plus grande envergure, avec un groupe de contrôle.

Les GLP-1 sont une priorité pour FRDJ

FRDJ joue un rôle central dans la découverte et le développement des GLP-1 depuis des décennies et a financé de nombreuses études visant à mieux comprendre cette hormone, son fonctionnement et la façon dont elle peut être utilisée pour aider les personnes atteintes de DT1. FRDJ estime que le sémaglutide est extrêmement prometteur pour améliorer le contrôle de la glycémie et atténuer les complications cardiaques et rénales chez les personnes atteintes de DT1 au stade 4, ou DT1 établi.

Ce travail se poursuit aujourd’hui. Plusieurs essais cliniques financés par FRDJ visent à déterminer comment les personnes atteintes de DT1 établi peuvent en bénéficier. Cela inclut notamment les recherches menées par le Dr Viral Shah au Barbara Davis Center de l’université du Colorado—et en collaboration avec trois autres grands centres de soins du diabète (Henry Ford Hospital, Iowa Diabetes et Oregon Health & Science University)—qui étudie comment le sémaglutide peut être bénéfique aux personnes atteintes de DT1 et d’obésité qui utilisent des systèmes de pancréas artificiel (PA).

Il n’y a actuellement aucun essai clinique sur le sémaglutide pour le DT1 en cours au Canada.

Ces médicaments sont également étudiés par le Fonds DT1 de FRDJ. i2O Therapeutics, société du portefeuille du Fonds DT1, développe plusieurs produits utilisant les GLP-1, initialement pour le DT2, y compris un dispositif GLP-1 rechargeable et implantable qui délivre l’hormone pendant six mois, une forme orale de GLP-1 à action prolongée, ainsi qu’un GLP-1 oral combiné à l’amyline (une autre hormone pancréatique importante).

De plus, Code Bio, une société du portefeuille du Fonds DT1, a exploré le GLP-1 pour cibler les cellules bêta en vue de l’administration ciblée de médicaments. 

FRDJ Canada continuera de surveiller les résultats des études sur le GLP-1 et d’en partager les mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Nouvelle bourse de clinicien-chercheur émergent (BCCE) de FRDJ Canada décernée à la Dre Alanna Weisman

La bourse de clinicien-chercheur émergent de FRDJ Canada (BCCE) est destinée à offrir un soutien crucial aux chercheurs qui prévoient poursuivre une carrière dans le domaine de la recherche clinique liée au diabète de type 1 (DT1). Les bourses sont attribuées en fin de formation ou en début de carrière pour soutenir le développement du programme de recherche indépendant du boursier. 

Ces bourses sont décernées à des cliniciens qui ont fait preuve d’une grande érudition et montrent un potentiel pour des réalisations futures dans la recherche clinique, en particulier dans les domaines nécessitant la formation unique d’un clinicien-chercheur. L’élaboration d’un programme de recherche axé sur le patient et le mentorat du boursier par un clinicien-scientifique expérimenté constituent des éléments importants de ces bourses.

La Dre Alanna Weisman est clinicienne-chercheuse et endocrinologue au Leadership Sinai Centre for Diabetes à Toronto, en Ontario, et professeure adjointe au département de médecine de l’université de Toronto. Elle a obtenu son doctorat en médecine à l’université Queen’s de Kingston, au Canada, et son doctorat en épidémiologie clinique et en recherche sur les soins de santé à l’université de Toronto.

Les recherches de la Dre Weisman portent sur l’utilisation des technologies du diabète (telles que les pompes à insuline et les systèmes de surveillance du glucose en continu et flash) au Canada. Elle se concentre principalement sur l’examen des taux d’utilisation des technologies du diabète chez les personnes issues de communautés historiquement marginalisées et sur l’identification des obstacles à l’utilisation qui peuvent être surmontés.

La Dre Weisman dirige également des études sur la faisabilité, dans le monde réel, des objectifs glycémiques recommandés dans le diabète de type 1 et examine l’impact des programmes de pompes à insuline financés par le gouvernement sur l’adoption de cette technologie chez les personnes atteintes de diabète de type 1.

À ce jour, la Dre Weisman a publié plus de 40 articles de recherche primaire dans des revues à comité de lecture.

La bourse est d’un montant de 400 000 dollars sur quatre ans et elle soutiendra la Dre Weisman en tant que clinicienne-scientifique. Sa recherche aura également des répercussions sur le programme Accès pour tous de FRDJ, qui milite auprès des gouvernements provinciaux et fédéral pour un meilleur accès aux dispositifs et à la technologie du diabète, ainsi que pour un financement accru de la recherche sur le DT1.

FRDJ a eu la chance de s’entretenir avec la Dre Weisman pour en savoir plus sur ses recherches et leur impact potentiel sur les personnes atteintes de DT1.

Comment avez-vous commencé à vous intéresser au diabète de type 1? 

 C’est l’un de mes mentors, le Dr Bruce Perkins, qui a suscité mon intérêt en premier lieu. Au début de ma formation d’endocrinologue, j’ai travaillé avec le Dr Perkins sur certains de ses projets de recherche sur le diabète de type 1 et ces expériences m’ont convaincu que je voulais poursuivre une carrière d’endocrinologue et de chercheuse. J’ai été particulièrement attirée par le diabète de type 1 en raison de mon expérience en clinique auprès de patients atteints de cette maladie. Les personnes vivant avec le diabète de type 1 étaient et sont toujours confrontées à de nombreux défis qui sont uniques à ceux du diabète de type 2, et j’ai eu le sentiment qu’il y avait de nombreux domaines dans lesquels nous pouvions nous améliorer.  

Pouvez-vous décrire votre domaine actuel de recherche sur le DT1?

Mes recherches se concentrent actuellement sur deux domaines principaux. Le premier domaine concerne la recommandation largement répandue selon laquelle les adultes atteints de diabète de type 1 doivent atteindre un objectif glycémique spécifique (une valeur d’hémoglobine A1c inférieure ou égale à 7,0 %). J’ai analysé les données des soins de santé en Ontario pour un grand nombre d’adultes atteints de diabète de type 1 afin de déterminer les tendances de l’hémoglobine A1c au fil du temps et d’essayer de comprendre les facteurs à l’origine de cet écart entre ce qui est recommandé et ce qui se passe réellement dans le monde réel. Le deuxième domaine vise à comprendre comment les technologies telles que les pompes à insuline ou les systèmes de surveillance du glucose en continu sont utilisés au Canada et comment cela est lié aux différentes politiques de financement de ces dispositifs. 

Quels sont les obstacles à l’utilisation des technologies du diabète dans les communautés marginalisées? 

 Cette question n’a pas encore été étudiée au Canada, et il est important de le faire en raison du caractère unique de notre système de santé. Dans d’autres pays, certains obstacles ont été le coût de ces dispositifs, le manque d’accès en raison du lieu de résidence ou du type d’équipe de soins du diabète qu’ils consultent, ou encore le fait que les dispositifs ne soient pas recommandés en premier lieu en raison d’idées préconçues sur les personnes capables d’utiliser les technologies ou non.  

Quelles nouvelles interventions visant à améliorer les conditions pour les personnes vivant avec le diabète prévoyez-vous voir émerger de cette recherche?
Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. Je m’attends à ce que nous développions de nouveaux outils et de nouvelles stratégies pour les fournisseurs de soins de santé et les patients, que nous pourrons intégrer dans les cliniques afin de les sensibiliser aux avantages des technologies du diabète et de les rendre plus faciles à utiliser.  

Campagne pour accélérer : Un labeur d’amour pour vaincre le monstre du DT1

Voici un billet de blogue de notre invité Ryan MacDonald, coprésident bénévole de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ Canada, une audacieuse campagne de FRDJ pour recueillir 100 millions de dollars d’ici 2025 afin d’accélérer la recherche qui permettra de vaincre le monstre qu’est le diabète de type 1 (DT1). Le soutien généreux des donateurs alimente notre campagne pour nous aider à atteindre notre objectif. Ryan fait le point ci-dessous et explique pourquoi il est bénévole auprès de FRDJ.  

Pourquoi je copréside la Campagne pour accélérer

Je m’appelle Ryan MacDonald et je suis le père d’un fils atteint de diabète de type 1. Luke, aujourd’hui âgé de 13 ans, a été diagnostiqué alors qu’il n’avait que cinq ans. C’est une période de notre vie que nous n’oublierons jamais. Son petit corps ne se comportait pas normalement, et nous ne savions pas pourquoi jusqu’à ce que les médecins nous annoncent une nouvelle dévastatrice. Luke est atteint de DT1, ce qui nous plonge immédiatement dans une nouvelle réalité pleine d’inconnues, d’injections, de surveillance constante et d’inquiétude. Depuis, notre famille s’est engagée auprès de FRDJ et de la communauté du DT1. Ce n’est pas une communauté dont nous avons demandé à faire partie, mais nous sommes très reconnaissants pour le soutien qu’elle nous apporte, pour la résilience qu’elle nous enseigne et pour notre ambition collective de trouver une thérapie de guérison. Luke et les personnes atteintes de DT1 m’inspirent chaque jour par leur courage, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je m’engage à travailler avec FRDJ pour trouver une thérapie de guérison.

La famille Oliver est l’une des incroyables familles impliquées au sein de cette communauté. Peter Oliver était mon coprésident de campagne, mon confident et mon ami. Ce fut un véritable honneur de coprésider la campagne avec Peter pendant plus de deux ans, avant qu’il ne décède malheureusement en 2022. Peter avait une énergie charismatique et sincère qui motivait tout le monde à travailler encore plus fort pour trouver des thérapies de guérison pour cette maladie. Il était lui aussi père d’une personne atteinte de DT1 et était désireux de créer un meilleur avenir pour sa fille, Vanessa, qui est également l’une des principales bénévoles de la campagne. 

Comme les premiers fondateurs de FRDJ dans les années 1970, nous sommes un groupe de familles et de membres de la communauté du DT1 dont les vies sont à jamais changées par cette maladie qui sévit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et qui ne veulent rien de plus que de dépasser notre objectif de 100 millions de dollars et d’accélérer la découverte d’une thérapie de guérison. Peter n’a jamais ralenti ses efforts de collecte de fonds en plus de 30 ans, et nous poursuivrons son précieux héritage. Pour Peter et les 300 000 Canadiennes et Canadiens touchés par le DT1, je m’engage à aider FRDJ et mes collègues bénévoles à dépasser l’objectif de notre campagne. C’est une promesse que nous tiendrons pour Peter et pour tous ceux qui vivent avec le DT1.

Où nous en sommes aujourd’hui

De généreux donateurs nous ont aidés à obtenir un succès incroyable dès le début de la campagne. Les leaders de l’industrie ont pris l’initiative de relever des défis dans les industries de l’immobilier commercial et de la gestion de patrimoine, galvanisant ainsi le monde des affaires canadien. La campagne Écrivons à nouveau l’histoire a permis de sensibiliser le public et de recueillir des dons records pour FRDJ. Le don de 10 millions de dollars de la Fondation Temerty, la plus importante contribution d’un seul donateur à la recherche sur le DT1, nous a permis de franchir le cap des 72 millions de dollars recueillis à ce jour. Cet effort national est un formidable témoignage de la communauté, et nous en sommes très reconnaissants.

Mais aujourd’hui, il est temps de nous remettre au défi. Nous avons besoin du soutien continu de notre communauté. Notre campagne est une campagne de dons majeurs, ce qui signifie que les 100 millions de dollars seront recueillis grâce à des dons de 5 000 dollars ou plus, afin d’atteindre notre objectif audacieux en cinq ans et d’avoir le plus grand impact possible sur la communauté du DT1. Ces dons peuvent être faits par un seul donateur, une famille, une entreprise, une fondation ou un groupe qui donne collectivement le montant total en une seule fois.

Ce que soutient la campagne

Les dons de la campagne sont nécessaires pour alimenter notre mission, en accélérant des initiatives telles que :

Un partenariat de contrepartie avec le gouvernement fédéral par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC dans le cadre duquel les Instituts de recherche en santé du Canada versent une contribution équivalente à tous les investissements des donateurs dans ce partenariat. Ce partenariat soutient 19 projets à fort impact dans les domaines de la recherche sur les cellules souches, de la santé mentale et bien plus encore, ainsi qu’un nouveau consortium national de recherche sur le dépistage au Canada. 

Lorsque je pense au traumatisme qu’a représenté le diagnostic de mon fils par les médecins, je ne peux qu’imaginer à quel point la situation aurait été moins effrayante et moins dangereuse si on lui avait d’abord fait subir un dépistage des auto-anticorps du DT1. Et comme les entreprises développent aujourd’hui des médicaments qui peuvent retarder, voire prévenir la maladie, les enfants et les adultes porteurs d’auto-anticorps du DT1 peuvent vivre des années plus sereines. Les dons majeurs au partenariat entre la FRDJ et les IRSC ont le pouvoir de le faire. 

Nouvelles bourses de recherche et essais cliniques au Canada et dans le monde entier. Le financement de FRDJ aide la recherche à atteindre l’étape des essais cliniques. FRDJ fait également la promotion de tous les essais sur le DT1 au Canada, qu’ils soient financés ou non par FRDJ. La recherche clinique est le meilleur moyen d’accélérer le passage des découvertes scientifiques du laboratoire aux patients. De nombreuses équipes scientifiques d’essais cliniques comprennent de nouveaux chercheurs en diabétologie qui apportent des idées nouvelles et originales ou qui appartiennent à des entreprises en démarrage financées par des donateurs. 

Pensez à la façon dont la pandémie a enflammé le domaine médical et amené de nouveaux chercheurs à accélérer les essais cliniques pour le vaccin de la COVID. Les dons au pilier de la recherche mondiale de FRDJ ou au Fonds DT1 accélèrent l’innovation à l’échelle mondiale afin de trouver plus rapidement des thérapies de guérison et des traitements contre le DT1. 

Le premier Centre d’excellence FRDJ au Canada à l’université de la Colombie-Britannique, qui se concentre sur la recherche de thérapies de guérison. Des chercheurs de renommée mondiale de la Colombie-Britannique collaborent de manière unique pour accélérer les thérapies de guérison. Les donateurs qui soutiennent le Centre par des dons de 25 000 dollars et plus sont présentés sur un magnifique mur permanent des donateurs à l’UBC.

Je me suis rendu à Vancouver l’année dernière pour visiter le Centre et j’ai été époustouflé par l’ampleur et le rythme de la recherche sur la guérison. Cela me donne tellement d’espoir pour Luke de voir son diabète guéri dans le futur!  

Accès pour tous, le programme de FRDJ Canada qui collabore avec la communauté du DT1 pour défendre auprès des gouvernements provinciaux et fédéral une meilleure couverture des dispositifs, un meilleur accès aux traitements et un meilleur financement de la recherche. Depuis le lancement du programme, les donateurs ont aidé nos défenseurs à améliorer la couverture des dispositifs de traitement du diabète (glucomètres avancés et pompes à insuline) dans huit provinces et ont inspiré le financement de la recherche au niveau fédéral. Le soutien continu des donateurs contribuera à éliminer les inégalités en réduisant les frais à la charge du patient, en garantissant le choix du patient et en réduisant ou en éliminant les urgences liées au diabète, allégeant ainsi la pression sur le système de soins de santé.

Je vis actuellement en Alberta avec ma famille, mais j’ai grandi au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Les deux provinces ont leurs propres défis à relever en matière de soins de santé. En Alberta, nous avons la chance que les défenseurs de FRDJ aient fait pression pour que des changements soient apportés à la couverture des pompes à insuline et des glucomètres avancés, ce qui signifie que le dispositif technologique de mon fils sera couvert jusqu’à ce qu’il ait au moins 18 ans. Mais en Nouvelle-Écosse, aucune couverture n’existe pour les glucomètres avancés, et les gens doivent payer de leur poche ces appareils coûteux ou continuer à utiliser la méthode moins fiable de la piqûre au doigt. 

Stratégie pour la santé mentale de FRDJ pour le DT1 afin de combler les lacunes critiques en matière de soutien. Les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et les troubles de l’alimentation, et elles pourraient bénéficier d’interventions visant à prévenir ou à traiter de tels problèmes. Mais les soins de base pour le diabète ne prennent pas toujours en compte les problèmes de santé mentale, et ce, malgré le fait qu’il est démontré qu’ils nuisent à la gestion physique de la maladie. Les donateurs à cette stratégie répondent directement à ce besoin vital et mal desservi dans les soins de santé canadiens en finançant des études de recherche testant différentes interventions en matière de santé mentale, en soutenant des initiatives d’éducation et en investissant dans un Programme de formation bilingue Santé mentale + diabète pour les fournisseurs de soins de santé mentale canadiens qui peuvent ensuite demander à figurer dans notre répertoire national où les personnes vivant avec le DT1 peuvent entrer en contact avec un fournisseur de santé mentale dans leur région.

Au-delà du fardeau écrasant que représente la prise en charge personnelle, le diabète peut être stigmatisé au point de mettre la vie en danger. Mon fils avait l’habitude d’éteindre ses alarmes glycémiques à l’école pour éviter d’attirer l’attention sur lui, ce qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. L’impact du DT1 sur la santé mentale est profond, et je suis très heureux que les Canadiennes et les Canadiens se rallient à ce domaine critique des soins du diabète. 

Nous avons plus que jamais besoin de sympathisants pour nous aider à atteindre notre objectif de 100 millions de dollars et nous rapprocher d’un monde enfin débarrassé de ce monstre qu’est le diabète de type 1. Nous ne pouvons pas y arriver sans vous.

Vous pouvez me contacter à l’adresse ryan@jdrf.ca ou contacter Nicole Robson, vice-présidente de la philanthropie chez FRDJ, à l’adresse nicole@jdrf.ca pour en savoir plus sur la façon dont vous pouvez soutenir la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

Au nom de ma famille et de la famille de FRDJ, je vous remercie!

Vertex Pharmaceuticals annonce l’acquisition de ViaCyte

Vertex Pharmaceuticals a annoncé le lundi 11 juillet 2022 l’acquisition de ViaCyte pour la somme de 320 millions de dollars en espèces dans le but d’aider à accélérer la mise au point de VX-880, la thérapie à base de cellules souches dérivées de Vertex pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Qu’est-ce que cela signifie pour les Canadiennes et les Canadiens atteints de diabète de type 1?

Le DT1 est une maladie auto-immune qui survient lorsque l’organisme détruit les cellules bêta du pancréas qui produisent l’hormone de l’insuline. Les personnes atteintes de DT1 doivent s’administrer de l’insuline de source externe, au moyen d’injections, d’un stylo-injecteur ou d’une pompe, pour survivre.  L’une des voies vers des thérapies de guérison pour le DT1 passe par des traitements de remplacement de cellules bêta qui permettent au corps de recommencer à produire sa propre insuline, limitant ou, idéalement, éliminant entièrement le besoin d’administrer de l’insuline exogène.  

Qu’est-ce que cette acquisition signifie pour la recherche sur le remplacement des cellules bêta pour le diabète de type 1?

Selon le communiqué de presse conjoint (en anglais seulement), cette transaction fournit à Vertex un accès aux éléments suivants de ViaCyte :

  • Des ressources complémentaires
  • Des capacités et des technologies, dont des lignées de cellules souches humaines additionnelles
  • La propriété intellectuelle en ce qui a trait à la différenciation des cellules souches
  • Bonnes pratiques de fabrication (BPF)
  • Accès à des ressources novatrices en matière de cellules souches hypoimmunes par l’entremise de la collaboration entre ViaCyte et CRISPR Therapeutics

Faire progresser la recherche sur les cellules bêta

Cette acquisition réunit deux entreprises hautement avant-gardistes qui travaillent à des thérapies de remplacement cellulaire dans le cadre d’une approche transformatrice et possiblement thérapeutique pour les personnes atteintes de DT1.

Vertex et ViaCyte travaillent chacune de leur côté au développement de thérapies de remplacement cellulaire pour les personnes atteintes de DT1. Cette transaction permettra de combiner les ressources, les technologies et la propriété intellectuelle des deux entreprises, et de positionner Vertex de sorte d’amener plus rapidement des thérapies de guérison sur le marché.

Les deux entreprises mènent actuellement des essais cliniques sur des thérapies à base de cellules souches auprès de sujets humains. Ces essais cliniques requièrent l’implantation de cellules bêta dans le foie pour voir si elles inciteront le corps à produire sa propre insuline de nouveau.

VX-880 est une thérapie cellulaire sans encapsulation qui requiert du receveur de se soumettre à un traitement immunosuppresseur comme lors d’une transplantation d’organe ou de tissu. ViaCyte procède à des tests sur deux thérapies de remplacement à base de cellules souches dérivées et sur une technologie d’édition génomique de CRISPR pour le remplacement cellulaire qui n’exigerait pas d’immunosuppression après l’implantation.

Quel est le rôle de FRDJ?

Le soutien de FRDJ a été crucial pour que les deux entreprises en arrivent au point où les thérapies de remplacement cellulaire font l’objet d’essais cliniques auprès de sujets humains.

FRDJ a fourni un soutien considérable pendant longtemps à ViaCyte sous forme de financement de recherche, notamment en 2014 pour le tout premier essai clinique visant à tester une thérapie de remplacement de cellules issues de cellules souches pour le DT1.

L’essai clinique de phase I/II de Vertex sur le VX-880 a été rendu possible au terme d’années de recherches du Dr Doug Melton qui ont été financées par FRDJ et par un investissement du Fonds DT1 dans Semma Therapeutics, une entreprise de biotechnologie fondée par le Dr Melton pour développer une thérapie à base d’îlots issus de cellules souches pour le DT1, laquelle fut acquise par Vertex Pharmaceuticals.

FRDJ et toutes ses sociétés affiliées ont été des leaders dans la recherche sur les cellules souches et ont ensemble fourni plus de 150 millions de dollars de financement depuis l’an 2000 dans le cadre du programme de thérapies cellulaires de FRDJ.

De plus, le Fonds DT1 (en anglais seulement) a massivement investi dans le domaine du remplacement de cellules bêta avec des sociétés de capital de risque privées.

Dans le cadre du soutien financier de FRDJ pour les recherches axées sur une guérison, l’objectif a été d’accélérer les approches multiples de thérapies cellulaires. Aujourd’hui, plus de 50 entreprises et groupes de recherche, dont Vertex et ViaCyte, font progresser le développement du remplacement cellulaire et de thérapies de guérison avec le soutien de FRDJ et par l’entremise du Consortium de FRDJ sur le remplacement de cellules bêta (en anglais seulement). Idéalement, l’acquisition de ViaCyte par Vertex encouragera d’autres entreprises dans ce domaine à évaluer et à modifier leurs programmes dans l’objectif de trouver des thérapies de guérison plus rapidement.

ViaCyte et Vertex mènent actuellement des essais cliniques au Canada, à l’Université de l’Alberta et à l’Université McGill.

Pour en savoir plus sur les essais cliniques financés par FRDJ qui sont en cours de recrutement au Canada, cliquez ici.

FRDJ continuera de suivre les résultats du VX-880 et donnera un compte rendu à mesure qu’ils seront communiqués.  

Armour Transport Systems atteint le palier marquant de 1 million de dollars pour les recherches sur le diabète de type 1

Souvent, tout commence par une personne et devient une réalité avec le soutien de plusieurs : un pas pour commencer une marche, un camion pour construire un empire du transport et une idée pour créer une organisation caritative mondiale de premier plan.   

Comme FRDJ, Armour Transport Systems a évolué depuis ses débuts modestes dans les années 1940 lorsque M. Gordon Armour utilisait son camion pour transporter du foin et du gravier d’une petite communauté agricole près de Moncton au Nouveau-Brunswick. L’entreprise est maintenant l’un des plus importants spécialistes du transport au Canada et sa clientèle s’étend partout en Amérique du Nord. Armour est également reconnue pour son généreux soutien à des collectivités dans les domaines de la santé, des jeunes et de l’éducation. FRDJ est honorée d’être l’organisme caritatif de choix d’Armour depuis longtemps.  

Armour Transport Systems a eu des retombées remarquables sur les recherches sur le diabète de type 1 (DT1) par l’entremise de programmes de dons mensuels des employés, de tirages spéciaux, d’activités de collecte de fonds et de son association à la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ à Moncton. En effet, Armour a récemment atteint le palier de 1 million $ de dons grâce à son engagement continu à la Marche de Moncton qu’elle soutient depuis 2003.  

« Le diabète touche plusieurs d’entre nous chez Armour, c’est pour cela que nos employés amassent des fonds pour cette importante cause avec autant de passion », affirme Ruby Murphy-Collins, cheffe de l’exploitation chez Armour Transport Systems. 

Pour la communauté du DT1 à Moncton, à laquelle Jasmine LeBlanc, coprésidente de la Marche 2022 à Moncton fait partie, la constance des dons d’Armour offre l’espoir d’un avenir meilleur à toutes les personnes atteintes de DT1. Cet avenir comprend une guérison pour le DT1, mais dans l’immédiat, il comprend aussi de meilleurs traitements et un accès plus équitable aux technologies pour le diabète qui sauvent des vies, comme les pompes à insuline et les glucomètres continus, surtout dans le Canada atlantique où la couverture publique est restreinte.   

« Le soutien d’Armour est incroyable. C’est un élément très important de notre Marche, ici, à Moncton, depuis de nombreuses années », explique Jasmine. « Le financement que l’entreprise apporte aux recherches sur le diabète changera des vies et aidera à trouver une guérison pour les enfants qui viennent de recevoir le diagnostic aujourd’hui. Et il n’est pas trop tard pour moi. »  

Jasmine a reçu le diagnostic de DT1 à l’âge de sept ans. Elle vit avec la maladie depuis un peu plus de 20 ans. Depuis son diagnostic, la Marche lui procure un espace réconfortant pour échanger avec la communauté du DT1 et donner de son temps.

Avec la pandémie qui a empêché la tenue d’événements en personne pendant deux ans, Jasmine et Judy Roy, sa collègue coprésidente, ainsi que près de 70 personnes étaient ravies de se retrouver pour une magnifique journée à la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ 2022 à Moncton.  

Il en fut de même dans une province plus loin à Bedford, Nouvelle-Écosse, où Brad Price, employé d’Armour de longue date et actuellement vice-président des opérations, a participé à un événement régional de la Marche à Halifax. Pour célébrer le soutien légendaire de 1 million $ de l’entreprise, FRDJ a remis à Brad un certificat de reconnaissance en guise de remerciement pour le formidable appui d’Armour.  

Nous remercions Armour Transport Systems et les collectivités à Moncton et dans le Canada atlantique qui soutiennent FRDJ de façon exemplaire depuis toutes ces années. Ensemble, avec leur aide, nous nous rapprochons plus que jamais d’un monde sans diabète de type 1.

De retour ensemble

La Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ 2022 a été un immense succès!

La Marche est le plus important événement de collecte de fonds au Canada pour soutenir les recherches sur le diabète de type 1 (DT1).  En raison de la pandémie, FRDJ a dû prendre un virage virtuel pour l’événement au cours des deux dernières années, et bien que nos sympathisants aient tout de même réussi à faire de la Marche un événement de collecte de fonds amusant et fructueux, rien ne peut égaler un rassemblement en personne pour la communauté du DT1.

C’était merveilleux de pouvoir réunir plusieurs collectivités d’un bout à l’autre du Canada cette année. Nous vous avons demandé de presser le pas pour la guérison du diabète, et vous l’avez fait! Le dévouement et l’engagement de nos participants nous ont complètement éblouis.

Près de 900 équipes se sont inscrites dans plus de 45 collectivités. Chaque province et territoire pouvait également soutenir FRDJ.

En date du 28 juin, plus de 2 millions $ ont été recueillis pour mener les recherches les plus prometteuses sur le diabète, et d’autres événements de la Marche auront lieu.

Nous avons nommé juin le mois de la Marche et deux façons de participer ont été offertes.

Le 12 juin, FRDJ a tenu des événements principaux de la Marche à Vancouver, Edmonton, Regina, Toronto, Montréal et Halifax, et des événements de la Marche, dirigés par des bénévoles, ont rassemblé la communauté du DT1 dans des collectivités partout au pays.  

La Marche est bien plus qu’une activité de collecte de fonds. Elle est l’occasion pour les familles aux prises avec le DT1 de se réunir, de partager leurs expériences et de s’entraider. Plusieurs participants, qui prenaient part à la Marche pour la première fois, étaient des personnes qui avaient reçu le diagnostic de DT1, ou celui de leur enfant, durant la pandémie. Il s’agissait donc de la première occasion de rencontrer d’autres personnes, de manière sécuritaire, qui sont passées par là. Les familles ont parlé de la rentrée scolaire avec le DT1, elles ont partagé des conseils sur l’alimentation et les exercices, et ont réitéré aux personnes qui venaient de recevoir le diagnostic qu’elles ne sont pas seules.

Le fils de Cassie, Connor, a reçu le diagnostic de DT1 en 2020 à l’âge de cinq ans. C’est important pour Cassie que Connor sache qu’il n’est pas seul.

« Il ne s’agit pas seulement d’amasser des fonds ou de sensibiliser les gens à la cause, mais aussi de créer un sentiment de communauté. C’est pour célébrer la résilience de tous les enfants qui vivent avec le DT1 et rencontrer des parents et des familles qui comprennent exactement ce qu’on vit. Ça vaut tout l’or du monde pour moi de voir le visage de Connor s’illuminer quand il voit d’autres enfants porter une pochette avec une pompe et un glucomètre. C’est une chose de voir des enfants comme lui sur les réseaux sociaux, mais c’en est une autre de les voir en personne. »Cassie Donnelly, Medicine Hat, Alberta.

Une tente réservée exclusivement aux nouvelles familles était installée sur les sites de la plupart des événements principaux de la Marche, avec le soutien du personnel de l’engagement communautaire et bénévole de FRDJ qui offrait les dernières informations et des ressources. Des jeux furent organisés pour les enfants et des animateurs ont maintenu le niveau d’énergie à « élevé » avec de la musique. Chaque emplacement de la Marche d’un bout à l’autre du pays a offert sa propre gamme d’activités et de services à la communauté du DT1.

Nous tenons à remercier très sincèrement tous nos commanditaires qui nous ont aidés à accueillir le retour des participants à des événements de la Marche en personne! Grâce à leur soutien, nous avons offert une incroyable journée avec des étirements avant la Marche, de délicieux rafraîchissements et de précieuses ressources pour les familles aux prises avec le DT1.

À la Marche de Toronto, la députée Sonia Sidhu a annoncé le renouvellement du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, un engagement et nouveau financement de 30 millions $ pour les recherches sur le DT1.

La Marche fut une journée remplie de plaisir, de partage, de rires et d’encouragements. Nous sommes reconnaissants de l’aide offerte par toutes les personnes qui ont rendu la Marche possible et nous avons hâte de voir la communauté du DT1 se rassembler aux événements de la Marche à venir. Merci infiniment à nos marcheurs, bénévoles, donateurs et partenaires nationaux. Nous n’aurions pas pu y arriver sans vous! Chacun de vos pas nous rapproche d’un monde sans diabète de type 1.

Partenaires présents à l’événement
Partenaires locaux

A1 Rent Alls

Capital GMC Buick Cadillac

Bedford Lions

Harvard Developments

Capital Ford Lincoln

Pizza Hut

Redhead Equipment

River City Events

Universal Collision Centre

Partenaires communautaires

107,5 KOOLFM ROCK95

AM 1150 Kelowna

99,9 Virgin Radio Kelowna

Armour Transportation

A&W

BC Livestock

Boston Pizza

Dignity Memorial

Castanet Media

Doak Shirreff Lawyers s.r.l.

Concentrix

Elite Auto Centre

Fresh is Best

J.D. Irving/Fermes Cavendish

Friends of Dorothy

Kiwanis Saint John

Gateman-Milloy Inc.

MOVE 101,5 Kelowna

Mucci Farms

Pizza Hut

Oranj Fitness

Rogers Rental

Padgett Business Services

Salisbury House

Save On Foods

Surplus Herby’s

Sobeys- St. Clair Beach

Ville de Riverview

Sœurs de l’Immaculée Conception

Des développements fort prometteurs dans les recherches sur le diabète de type 1 sont présentés à la conférence annuelle de l’Association américaine du diabète

Les 82e séances scientifiques de l’Association américaine du diabète (en anglais seulement) ont eu lieu du 3 au 7 juin en personne et sur une plateforme virtuelle. Cette conférence annuelle rassemble des chercheurs et des scientifiques afin de présenter et d’informer sur les dernières recherches et percées technologiques dans le domaine du diabète de type 1. Plusieurs présentateurs reçoivent du financement de FRDJ International, la société affiliée de FRDJ Canada aux États-Unis.

Les présentations orales et les affiches sont accessibles sur le site Web Diabetes journal  (en anglais seulement).

Comptes rendus des recherches axées sur une guérison :

Thérapie à base de cellules bêta issues de cellules souches

 Vertex, ViaCyte et Sernova font de grands progrès dans les domaines de la thérapie à base de cellules bêta issues de cellules souches. Les trois entreprises ont reçu du financement de FRDJ à un moment ou à un autre pour leur recherche.

Financer des recherches sur des thérapies de remplacement cellulaire fait partie des engagements les plus importants de FRDJ à l’échelle mondiale dans le cadre de ses efforts visant à soutenir les recherches les plus prometteuses pour trouver une guérison au diabète de type 1 (DT1).

Vertex a lancé à l’été 2021 son essai clinique sur VX-880, une thérapie à base de cellules bêta issues de cellules souches pour le DT1, en combinaison avec un traitement immunosuppresseur afin de protéger les cellules contre le rejet. Jusqu’à présent, trois participants ont reçu la thérapie et l’un d’entre eux n’est plus dépendant de l’insuline. ViaCyte, en partenariat avec CRISPR Therapeutics, a amorcé sa première thérapie à base de remplacement de cellules souches génétiquement modifiées, le VCTX210, pour la première fois avec un sujet humain et sans immunosuppression.

Sernova a donné un compte rendu de l’essai clinique de phase I et II sur sa Cell Pouch™—un dispositif implantable conçu pour former un environnement naturel et favoriser la survie et la fonction des cellules des îlots pancréatiques productrices d’insuline. Les trois premières personnes qui ont reçu la thérapie de la Cell Pouch™, avec une dose marginale supplémentaire de cellules des îlots pancréatiques par la veine porte, ne sont plus dépendantes de l’insuline depuis 2 ans, 6 mois et trois mois respectivement. FRDJ continue de soutenir Sernova pour faire de la Cell Pouch une partie du programme de recherches axées sur une guérison.

Des présentations ont également été données sur données cliniques et précliniques de plusieurs études sur l’encapsulation et des stratégies de tolérance immunitaire, dont celle de James Shapiro, M.D., Ph. D. et d’Andrew R. Pepper, Ph. D, financés par FRDJ, à l’Université de l’Alberta, Canada.

Thérapies modificatrices de la maladie

Le DT1 est causé par l’attaque des cellules immunitaires adaptatives qui en viennent à détruire les cellules bêta dans le pancréas qui produisent de l’insuline, mais le stress et le dysfonctionnement des cellules bêta précèdent la perte complète de la fonction des cellules, et les cellules immunitaires en sont responsables. La prohormone du polypeptide amyloïde des îlots pancréatiques (proIAPP)— qui fut l’objet de discussion dans les présentations de C. Bruce Verchere, Ph. D. et de Rebecca Hull-Meichle, Ph. D., — est élevée avant le diagnostic clinique, en plus de la proinsuline — le précurseur de l’insuline. La ProIAPP, en retour, provoque une inflammation et des dommages aux cellules immunitaires innées.

Le Dr Verchere a mis au point un test pour mesurer deux types de proIAPP chez les humains, lesquels fourniront de nouvelles connaissances sur la fonction des cellules bêta et traceront la voie vers de nouvelles thérapies et biomarqueurs du stress des cellules bêta. Qu’est-ce que cela signifie? Des médicaments ou traitements modificateurs de la maladie potentiels pourraient être offerts sur le marché pour ralentir ou stopper la réponse immunitaire responsable de la destruction des cellules bêta.

Le Dr Verchere a reçu une bourse de recherche postdoctorale de FRDJ qui a commencé en 1992 et le Dr Hull-Meichle en a reçu une pour 2001 à 2003.


Le Dr Verchere dirige actuellement le Centre d’excellence FRDJ à l’Université de la Colombie-Britannique et travaille à des traitements immunitaires et à base de cellules bêta, dont des thérapies à base de cellules souches dérivées, avec le Dr Kieffer; James Johnson, Ph. D., qui a reçu un Prix de développement de carrière en 2005 à 2010; Francis Lynn, Ph. D., qui a reçu une bourse de recherche postdoctorale de FRDJ de 2004 à 2006 et de recherche postdoctorale avancée de 2007 à 2009, et lauréat du Prix de développement de carrière Alan-Permutt de 2012 à 2016, et Megan Levings, Ph. D., lauréate de deux subventions de FRDJ depuis 2015 et mentore de deux boursiers de recherches postdoctorales de FRDJ.

Dépistage du diabète de type 1 dans la population générale

Au terme de décennies de recherches financées par FRDJ, il est maintenant possible de déceler le risque plus élevé chez certaines personnes de développer le DT1, notamment, celles où deux ou plus auto-anticorps sont présents.

De nombreux chercheurs financés par FRDJ ont présenté le statut actuel de dépistage des risques génétiques et/ou des auto-anticorps liés au DT1. Chantal Mathieu, M.D., Ph. D., a expliqué la raison pour laquelle le moment est venu de dépister le DT1 dans la population générale. Elle a insisté sur le fait que le DT1 est une maladie grave et sur la nécessité de réduire l’incidence d’acidocétose diabétique, une complication potentiellement mortelle qui est souvent le premier signe de DT1 chez les personnes, lesquels sont des éléments qui justifient le dépistage dans l’ensemble de la population.

Après le dépistage, les médecins praticiens doivent être disposés à faire un suivi auprès des familles et à leur prodiguer des conseils de sorte qu’elles sachent quoi faire avec le statut à l’égard des auto-anticorps, y compris la possibilité de participer à des essais cliniques sur des thérapies modificatrices de la maladie comme celui sur le teplizumab, un médicament qui pourrait ralentir le développement du DT1 avant l’apparition d’une acidocétose diabétique. Le dépistage aidera à cibler des populations qui pourraient bénéficier de telles thérapies.

Le dépistage est maintenant une priorité du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, étant considéré comme une voie vers une guérison par le développement de thérapies modificatrices de la maladie afin d’empêcher la maladie de progresser et un jour, de l’éviter complètement.

Améliorer des vies

Technologies de pancréas artificiel

Plusieurs présentations ont été données sur le pancréas artificiel, ou systèmes automatisés d’administration de l’insuline.  

Certains faits saillants des présentations comprennent les résultats du premier essai clinique randomisé qui évalue une technologie indépendante fabriquée par la communauté elle-même (DIY), de source ouverte, à l’aide de l’algorithme OpenAPS et de la pompe à insuline DANA ou YpsoPump et le glucomètre continu Dexcom G6.

L’étude menée auprès de 100 enfants et adultes en Nouvelle-Zélande qui ont utilisé le système DIY comparativement à celui sans algorithme, a été dirigée par des lauréats de subventions de FRDJ International, Martin de Bock, Ph. D. (qui a aussi donné la présentation, en anglais seulement) et Dana Lewis, fondatrice du mouvement de systèmes de pancréas artificiel DIY (en anglais seulement). Aucune hypoglycémie grave n’a été observée, ni d’acidocétose diabétique, et plus de participants ont atteint l’objectif de passer plus de 70 % dans la cible à l’aide de l’algorithme OpenAPS, surtout la nuit.

De même, les résultats d’un essai clinique randomisé pivot sur un pancréas iLet bionique avec insuline seulement (en anglais seulement) ont été présentés. La présentation a été donnée par Steven Russell, M.D., Ph. D., à la conférence Advanced Technologies & Treatments for Diabetes (ATTD) en avril 2022, mais nous avons maintenant des résultats de participants, qui ont été présentés par Jill Weissberg-Benchell, Ph. D., professeure au Ann & Robert H. Lurie Children’s Hospital de Chicago. L’étude comprenait des participants adultes qui ont déclaré une diminution de la détresse et de l’épuisement professionnel parce qu’ils ont passé plus de temps dans leur cible et qu’ils n’avaient pas à calculer les glucides (en anglais seulement), et les jeunes ont déclaré avoir eu des expériences positives, dont un A1c amélioré, plus d’indépendance et moins de temps consacré à la gestion du diabète (en anglais seulement).


Rétinopathie diabétique

Sobha Sivaprasad, M.D., a donné un compte rendu de The Restoring Vision Moonshot (en anglais seulement), une approche visant à mettre fin à la maladie diabétique des yeux. L’étude ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study) a été mise au point dans les années 1950, mais se limitait à perception visuelle à un moment donné dans le temps.

La Dre Sivaprasad fait partie de 50 spécialistes dans le monde qui réviseront la documentation sur la maladie diabétique des yeux au cours de la prochaine année afin de développer une échelle actualisée d’évaluation de la rétinopathie fondée sur des preuves, et de formuler des recommandations qui intégreront des décennies de progrès dans l’imagerie fonctionnelle, d’autres biomarqueurs et des paramètres de qualité de vie. Une fois terminée, cette échelle mènera au développement de thérapies de prévention précoces visant à réduire la progression de la rétinopathie qui menace la vision, et au bout du compte, à une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes de DT1.

Les recherches sur le diabète de type 1 sont très prometteuses. FRDJ continuera de suivre ces études et de fournir d’autres comptes rendus à mesure qu’ils seront communiqués.


Dépistage du diabète de type 1

FRDJ Canada a récemment annoncé, en collaboration avec les IRSC, une importante possibilité de financement dans le domaine du dépistage du risque de DT1. Nous expliquons ici les raisons pour lesquelles le dépistage du risque de DT1 est un élément central dans notre quête de thérapies de guérison.  

Les chercheurs utilisent le terme « thérapies de guérison » délibérément, car plusieurs voies peuvent mener à un monde sans DT1. L’une de ces voies est le dépistage et la prévention; détecter la maladie avant l’apparition des symptômes cliniques. Le DT1 est une maladie auto-immune déclenchée par l’attaque du corps sur les cellules bêta dans le pancréas qui produisent de l’insuline. L’élément clé pour protéger les cellules bêta est de découvrir cette réponse auto-immune suffisamment tôt pour la ralentir ou la stopper entièrement.  

Un dépistage universel offre la possibilité de déceler le risque chez certaines personnes de développer le DT1. Le Canada affiche l’un des taux de croissance les plus rapides au monde du nombre de diagnostics de DT1, et nous ne savons pas pourquoi. Plus le nombre de personnes dépistées est grand, plus les probabilités de découvrir les mécanismes responsables du développement de la maladie sont grandes.  

Les recherches financées par FRDJ ont précédemment découvert que la présence de deux marqueurs spécifiques et plus, indicatifs d’une réponse auto-immune au pancréas – des auto-anticorps – signale une probabilité de presque 100 % qu’une personne développe le DT1 au cours de sa vie. Le dépistage est également l’occasion d’instruire les personnes à risque sur les signes et les symptômes de DT1 et de fournir un suivi afin de prévenir l’acidocétose diabétique, une complication grave, au moment du diagnostic. Enfin, nous savons que les membres de la famille au premier degré d’une personne atteinte de DT1 courent un risque plus élevé de développer le DT1, mais environ 85 % à 90 % des cas nouvellement diagnostiqués n’ont pas de lien familial direct.  

Il ne s’agit pas seulement de prévenir l’acidocétose diabétique.  

Le savoir médical dominant était que le DT1 se développe rapidement avec l’apparition soudaine de symptômes dont la soif, la faim, un besoin plus fréquent d’uriner, une perte de poids et la fatigue. Grâce aux percées dans le dépistage et à une meilleure compréhension du système immunitaire humain, nous savons maintenant que le DT1 ne se développe pas subitement : en fait, le processus de la maladie s’amorce habituellement longtemps avant qu’une personne ait besoin d’insuline.  

Lorsque le système immunitaire commence à attaquer les cellules productrices d’insuline dans le pancréas, nous pouvons détecter des marqueurs dans le sang (auto-anticorps), lesquels indiquent qu’une personne présente un risque plus élevé de développer la maladie. Cela s’explique par le fait que la maladie est asymptomatique ou silencieuse avant.  

Le DT1 se manifeste en trois stades :  

Puisque la plupart des gens n’ont pas d’antécédents familiaux de DT1, les symptômes et le diagnostic semblent souvent venir de nulle part. Dans 25 % à 45 % des diagnostics chez les enfants au Canada, ce diagnostic inattendu est accompagné d’une acidocétose diabétique, une grave complication potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée promptement. Les personnes atteintes de DT1 savent quoi faire pour minimiser le risque d’acidocétose diabétique, et qu’elles doivent consulter un médecin si elle survient. Mais les personnes qui n’ont pas encore reçu le diagnostic de DT1 ne le savent pas. C’est pour cela que, malheureusement, un pourcentage important de personnes présentent une acidocétose diabétique au moment du diagnostic et doivent être hospitalisées. 

Pour éviter ce risque, toute personne qui le souhaite devrait avoir la possibilité de passer un test pour les auto-anticorps de DT1. Si le résultat est positif, les familles peuvent élaborer un plan pour un suivi ultérieur avec leur médecin afin d’éviter de graves complications et de réduire le risque d’une acidocétose diabétique dangereuse pour leur vie au moment du diagnostic. Il est espéré que dans le futur, des thérapies seront offertes pour permettre aux professionnels de la santé d’intervenir et de retarder, ou même de prévenir, l’apparition du DT1.  

Comment passer un test de dépistage 

À l’heure actuelle, seuls les membres de familles dont des personnes sont atteintes de DT1 peuvent passer un test de dépistage du risque de DT1 par l’entremise de TrialNet. TrialNet est un réseau international d’experts en recherche sur le DT1 et soins cliniques comprenant des centres aux États-Unis et à l’international. Un objectif prédominant de la stratégie de recherche de FRDJ à l’échelle mondiale est de soutenir les travaux qui permettent l’introduction d’un dépistage dans la population générale. Un tel dépistage permettrait d’assurer la détection précoce des personnes qui présentent un risque élevé de la maladie, de réduire l’acidocétose diabétique au moment du diagnostic et d’accélérer l’évaluation de traitements modificateurs de la maladie qui pourraient retarder ou prévenir la maladie.  

Quelle est la suite pour le dépistage au Canada? 

Environ 300 000 personnes sont atteintes de DT1 au Canada, et l’incidence du DT1 chez les enfants au pays est l’une des plus élevées au monde. Au Canada, on estime qu’entre 25 % à 45 % des enfants ayant récemment reçu un diagnostic de DT1 présentent une acidocétose diabétique. Les recherches ont démontré que le dépistage du DT1 combiné à un suivi de contrôle peut réduire l’incidence d’acidocétose diabétique au moment du diagnostic de 4 % à 6 %, une diminution considérable qui se traduira par de meilleurs résultats à long terme pour les enfants dont le diagnostic de DT1 est récent. De plus, dépister les personnes à risque peut fournir des possibilités de participer à des essais cliniques sur des thérapies de prévention, comme l’essai clinique sur le teplizumab auprès d’enfants et d’adultes qui présentent un risque de DT1, lequel a retardé l’apparition de la maladie clinique de presque trois ans. Si le teplizumab, actuellement à l’étude par la FDA américaine, est approuvé, il sera le premier traitement modificateur de la maladie sur le marché pour le DT1, et procurera une possibilité de traiter les personnes qui présentent un risque de contracter la maladie.  

FRDJ Canada est maintenant ravie d’annoncer une nouvelle possibilité de financement dans le domaine du dépistage du DT1 en partenariat avec l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC. L’objectif du Consortium de recherche IRSC-FRDJ sur le dépistage du diabète de type 1 est de mettre en place un réseau de recherche unique et coordonné à l’échelle nationale afin d’explorer les questions de recherche clés sur la faisabilité et l’acceptabilité d’un programme de dépistage du DT1 dans la population générale du Canada en se fondant sur les expériences des autres pays.   

La plupart des études sur le dépistage du DT1 ont été jusqu’à maintenant axées uniquement sur les membres des familles. Or, puisque 90 % des personnes ayant reçu un diagnostic de DT1 ne présentent aucun antécédent familial, le dépistage fondé sur la famille ne permet donc pas de repérer la majorité des personnes à risque. Cette nouvelle possibilité de financement vise à s’attaquer à cette lacune et à nous aider à mieux comprendre pourquoi le DT1 se manifeste chez les Canadiennes et les Canadiens, et ses bienfaits potentiels pourraient s’étendre à l’échelle mondiale. De même, elle aidera à faire progresser la recherche vers des traitements potentiellement modificateurs de la maladie qui pourraient être appliqués au moment où un risque élevé est détecté chez une personne.  

Stopper le DT1 avant qu’il n’apparaisse est l’objectif ultime, et un programme de dépistage universel sera essentiel pour prévenir les nouveaux diagnostics de cette maladie dans le futur.  

Nous vous encourageons fortement à consulter votre médecin ou celui de votre enfant pour obtenir son opinion lorsque vous envisagez le dépistage du risque de DT1. La prise en compte de diverses sources de conseils d’experts et de ceux de son propre médecin est la meilleure façon de faire des choix personnels en matière de santé.  

Une thérapie combinée s’annonce prometteuse pour améliorer les taux de glucose chez les personnes atteintes de diabète de type 1

L’un des objectifs des recherches de FRDJ pour améliorer des vies est le perfectionnement du contrôle du glucose et l’allègement du fardeau de l’autogestion en faisant progresser le développement de nouveaux médicaments et d’appareils pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).  

L’étude : Est-ce que l’ajout d’un médicament approuvé pour réduire le glucose à un traitement à l’aide d’un système d’administration de l’insuline en boucle fermée peut améliorer le contrôle du glucose en présence de DT1?  

Une équipe de collaborateurs de l’Hôpital Mont-Sinaï et de l’Université McGill, financée par FRDJ, a récemment publié des résultats dans le Nature Medicine (en anglais seulement) sur la manière dont un traitement d’appoint à l’insuline pourrait améliorer le contrôle du glucose chez les adultes atteints de DT1. L’empagliflozine est un médicament déjà approuvé qui est utilisé pour améliorer les taux de glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Les docteurs Bruce Perkins et Ahmad Haidar, et leurs équipes à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum à Toronto, ont examiné l’efficacité individuelle et combinée de l’empagliflozine, un inhibiteur de SGLT2 – un médicament oral qui agit sur les reins pour éliminer l’excès de glucose dans le corps – sur le temps passé dans la cible des taux de glucose (3,9 à 10,0 mmol/L) sur une période de quatre semaines chez les personnes atteintes de DT1. Les participants à l’étude ont pris de l’empagliflozine à l’aide d’un système en boucle fermée ou d’une pompe à insuline munie d’un capteur. L’étude était contrôlée par placebo, ce qui signifie que certains participants n’ont pas reçu le médicament et qu’aucun d’entre eux ne savait lequel du médicament ou du placebo était administré.  

Les résultats de l’étude

L’empagliflozine a amélioré le temps passé dans la cible chez les participants qui ont utilisé le système en boucle fermée (de 7,2 %) et chez les participants qui ont utilisé la pompe à insuline munie d’un capteur (11,4 %), tout en réduisant les quantités d’insuline quotidiennes. Comparativement aux participants qui ont utilisé seulement une pompe à insuline, les participants qui ont utilisé un système en boucle fermée avec l’empagliflozine ont passé 17,5 % plus de temps dans la cible chaque jour (c’est-à-dire plus de quatre heures). Selon un consensus international sur les lignes directrices, une augmentation de plus de 5 % du temps passé dans la cible de glucose est jugée cliniquement significative. L’équipe a également surveillé de près les niveaux de cétones puisque l’empagliflozine peut accroître le risque d’acidocétose chez les personnes atteintes de DT1. Malgré le fait que les niveaux de cétones étaient plus élevés chez certains participants, les chercheurs n’ont observé aucun épisode d’acidocétose diabétique (un épisode d’hyperglycémie qui requiert des soins médicaux immédiats) avec l’empagliflozine lors de cette étude. Il n’y a eu également aucun épisode d’hypoglycémie grave.

Qu’est-ce que cela signifie pour les personnes atteintes de DT1?

L’ajout d’une thérapie d’appoint à la gestion du DT1, surtout aux systèmes en boucle fermée, est porteur de grandes promesses. Des médicaments comme l’empagliflozine pourraient aussi comporter des effets protecteurs pour le cœur et les reins chez les personnes atteintes de DT1, des études précédentes ayant démontré que le médicament peut améliorer le HbA1c, le contrôle du poids et la tension artérielle sans accroître les risques d’hypoglycémie.  

Quelle est la suite?

D’autres recherches sont nécessaires sur ce médicament et sur d’autres thérapies d’appoint pour les personnes atteintes de DT1, car l’insuline à elle seule est souvent insuffisante pour aider ces personnes à atteindre leurs cibles de glycémie et que de nouvelles thérapies offrent la possibilité d’alléger le fardeau de la gestion. FRDJ continuera de financer les recherches les plus prometteuses sur les traitements médicamenteux, et s’associera aux organismes de réglementation pour accélérer les approbations, dans le but d’amener les produits les plus prometteurs sur le marché le plus rapidement possible.