Index du DT1

Ce billet de blogue comporte du contenu relatif à la mortalité précoce due au diabète de type 1, ce qui peut être difficile et pénible à lire pour certaines personnes. Veuillez faire preuve de prudence quant à ce contenu. 

Combien de personnes sont atteintes de diabète de type 1 (DT1) dans le monde? 
En quoi le DT1 affecte-t-il l’espérance de vie? 
Combien de vies pourraient être sauvées grâce à un accès universel aux fournitures et appareils pour la gestion du diabète? 

Il y avait jusqu’à présent de grandes lacunes dans les données sur l’incidence, la prévalence et les conséquences du DT1, ce qui limitait les possibilités de prendre des mesures pour alléger le fardeau que représente cette maladie pour les personnes, les familles et les populations. Cette situation est sur le point de changer. FRDJ, en collaboration avec des partenaires et des spécialistes clés* du monde entier, vient de lancer la version 1.0 de l’Index du diabète de type 1 (Index du DT1), un outil permettant d’estimer le fardeau du DT1 dans tous les pays du monde. Cet outil de simulation de données unique en son genre mesure et cartographie les effets du DT1 sur la santé humaine et publique. Les simulations de l’Index s’appuient sur plus de 400 publications à l’échelle internationale et sur une enquête mondiale menée auprès de plus de 500 endocrinologues. L’Index du DT1 et ses données peuvent être consultés via un tableau de bord en ligne accessible au public, et la base de l’Index a récemment é té publiée dans la revue médicale la plus importante au monde sur le diabète et l’endocrinologie, The Lancet Diabetes & Endocrinology

Le DT1 représente un lourd fardeau humain, émotionnel et financier pour les personnes qui en sont atteintes, et sa prévalence augmente rapidement. Les nouvelles données tirées de l’Index ont révélé que : 

Dans le monde : 
  • Depuis 2000, la prévalence du DT1 a augmenté quatre fois plus que le taux de croissance démographique mondial. 
  • En 2022, 8,7 millions de personnes sont atteintes de DT1 dans le monde. 
  • Le nombre prévu de personnes vivant avec le DT1 en 2040 sera de 17,4 millions. 
Au Canada: 
  • En 2022, 285 324 personnes sont atteintes de DT1. 
  • 36 264 personnes devraient être encore en vie aujourd’hui (si elles n’étaient pas mortes prématurément en raison de complications liées à la maladie). 
  • Aujourd’hui, une famille sur 21 est touchée; en 1990, c’était une famille sur 47; en 2040, cela pourrait être une famille sur 16.
  • Au Canada, le nombre de cas de DT1 augmente de 4,4 % chaque année, comparativement à 4,6 % pour le diabète de type 2. Le Canada compte parmi les dix pays du monde où l’incidence de la maladie est la plus élevée (nouveaux cas chaque année par rapport à la densité de population). 
  • Le nombre estimé d’années d’espérance de vie perdues pour une personne au Canada qui a reçu son diagnostic à l’âge de 10 ans est de 10,6 ans. 
  • Le Canadien moyen jouit de 84 années de vie en bonne santé. Si une personne développe un DT1 à l’âge de 10 ans, elle perdra en moyenne 22 années de vie en bonne santé**.

Cette croissance projetée du nombre de personnes atteintes de DT1 partout dans le monde et au Canada imposera un lourd fardeau aux personnes, aux intervenants, aux gouvernements et aux systèmes de santé. Pourtant, trop peu est fait pour alléger ce fardeau et enrayer l’augmentation de la prévalence. L’Index du DT1 a été créé pour aider à mettre en lumière les difficultés auxquelles nous faisons face aujourd’hui et auxquelles nous ferons face à l’avenir, et pour nous permettre d’agir dès maintenant. 
 
L’exploitation des données et des informations de l’Index du DT1 peut permettre de transformer la vie des personnes atteintes de la maladie en déterminant les interventions réalisables, pays par pays, notamment : l’accès aux soins, fournitures et appareils optimaux; le financement de nouvelles recherches pouvant mener à la prévention et à la guérison; et l’accès à un diagnostic rapide et précis dans les pays à faible revenu où le DT1 est encore souvent non diagnostiqué et entraîne la mort peu de temps après son apparition. 

L’Index nous fournit de précieuses informations qui nous aideront à poursuivre notre travail de défense des intérêts et de recherche au Canada. Par exemple, si toutes les personnes atteintes de DT1 au Canada avaient accès à l’insuline, aux bandelettes de test et à une bonne autogestion, nous pourrions restaurer deux années de vie en bonne santé par personne. De plus, si tout le monde au Canada avait accès à des appareils (pompes et systèmes de surveillance continue de la glycémie), nous pourrions restaurer six autres années de vie en bonne santé chez une personne moyenne atteinte de DT1. 

Pouvoir mesurer et cartographier les effets du diabète de type 1 (DT1) sur les êtres humains, la santé publique et l’économie nous permettra finalement d’améliorer la vie des personnes atteintes de la maladie dans le monde et de nous rapprocher de thérapies de guérison. 

Annexe 
* L’Index a été créé en collaboration par FRDJ, Life for a Child, l’International Society for Pediatric and Adolescent Diabetes (ISPAD), l’International Diabetes Foundation (IDF) et Beyond Type 1. 

** « Années de vie en bonne santé perdues à cause du DT1 » : estimation du temps perdu en raison d’une mauvaise santé, d’une invalidité ou d’un décès prématuré pour avoir vécu avec le DT1, ce qui présente un tableau plus complet du fardeau associé au DT1. 

Honorer la vie et l’héritage de Peter Oliver

23 septembre 2022 
 
FRDJ est profondément attristée par la perte d’une formidable personne, Peter Oliver, dont l’impact chez FRDJ fut sans pareil.  
 
« Peter possédait une multitude de qualités qui ont fait de lui un leader visionnaire, crédible, fiable, respectueux, influent et inspirant, pour n’en nommer que quelques-unes », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada. « Ses contributions à FRDJ sont inestimables et elles auront un profond impact dans la communauté du diabète de type 1 (DT1) pour des années à venir. Sur une note plus personnelle, il fut un ami précieux et un confident pour plusieurs d’entre nous et il nous manquera terriblement. »

 
Après avoir immigré au Canada de Cape Town, Afrique du Sud, et une carrière fructueuse d’entrepreneur à titre de cofondateur des restaurants Oliver & Bonacini, Peter s’est concentré sur le fait de redonner à ses collectivités. La communauté du DT1 était en tête de liste. Pendant plus de 35 ans, Peter a fait preuve d’une grande générosité envers FRDJ en tant que bénévole et donateur, tout en aidant à amasser plus de 200 millions de dollars pour trouver une guérison au DT1.   
 
Le jour où la fille de Peter, Vanessa, a reçu le diagnostic de DT1 a changé la vie de la famille pour toujours. Ce fut également le jour où Peter a pris l’engagement de faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider à changer le cours de cette maladie omniprésente, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Peu après avoir commencé à faire du bénévolat chez FRDJ, il a fondé Roulons pour vaincre le diabète de FRDJ en 1986, un événement qui a recueilli plus de 70 millions de dollars et continue d’inspirer des milliers de bénévoles à la grandeur du pays. Il a occupé un poste au sein du Conseil national d’administration de FRDJ de 2004 à 2008 et a coprésidé la campagne De notre vivant en 2015, la première campagne de dons majeurs de FRDJ, laquelle a amassé 55 millions de dollars, de même que l’actuelle Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ. 


Peter fut une force dirigeante au cours des deux dernières années dans son poste de coprésident de la Campagne pour accélérer de 100 millions $. Il a joué un rôle de premier plan pour amasser près de 69 % de notre objectif de 100 millions de dollars en à peine deux ans, inspirant les deux plus importants dons à la campagne à ce jour. Il espérait mener la campagne à son terme et passait jours et nuits à élaborer de nouvelles stratégies pour recueillir la somme restante. Rien n’était plus important pour lui qu’une guérison pour sa fille et les millions de personnes dans le monde qui vivent avec le DT1 – à un point tel qu’il a exprimé avant son décès le seul regret de  ne pas avoir pu mener à terme le travail de collecte de fonds pour la campagne de 100 millions $, ce qui témoigne de sa conviction dans le pouvoir de l’impact de cette campagne.
 
Peter a récemment bouclé la boucle d’un engagement de cœur qu’il a pris il y a 32 ans lorsqu’il s’est installé au sommet d’un mât porte-drapeau au Mel Lastman Square à Toronto pour vendre des billets de tirage au profit de FRDJ. Peter était passionné par l’idée de ramener son défi mât porte-drapeau à l’occasion du 100e anniversaire de la découverte de l’insuline. Au printemps 2022, il a rallié des centaines de personnes d’un bout à l’autre du pays pour soutenir cinq Leaders de l’histoire, dont sa fille Vanessa, qui se sont installés au sommet d’un mât porte-drapeau pour y rester 100 heures, amassant des millions de dollars pour les recherches sur le diabète de type 1. Près de 100 familles partout au pays ont relevé le défi, et ont campé en solidarité avec eux.


” Peter était une force incontournable et demandait toujours que l’on vise plus haut. Il n’y a pas de mot pour exprimer son impact dans la communauté du DT1, parce que Peter a touché toutes les personnes qu’il a rencontrées. Il avait cette habileté unique de rassembler les gens et de les inciter à toujours viser plus haut. Il a eu un impact transformateur chez FRDJ et nous serons éternellement reconnaissants de son leadership, de sa ténacité et de son amitié. “

– Jessica Diniz, agente de développement en chef


Peter illuminait chaque pièce dans laquelle il entrait avec son énergie et sa passion. Avec une présence plus grande que nature, il faisait en sorte que tous ceux qui l’entouraient se sentent uniques. Peter voulait faire avancer les choses, et son dévouement continue d’inspirer les donateurs, les bénévoles et le personnel de FRDJ. Il était infatigable dans sa mission de trouver une guérison, affirmant :  


” Lorsqu’une guérison pour le diabète sera découverte, et elle le sera, elle sera l’une des plus grandes réalisations de l’histoire de l’humanité. Nous ne nous arrêterons pas tant qu’une guérison sera découverte. “

– Peter Oliver 


L’équipe de FRDJ, motivée plus que jamais par l’héritage de Peter, continuera d’amasser des fonds et d’accélérer les recherches à pleine vitesse pour réaliser la vision qu’elle partageait avec Peter d’un monde sans diabète.

Les Sucres Ne Sont Pas Tous Les Mémes : Utiliser le glucose our traiter l’hypoglycémie

Ce qui suit est du contenu parrainé, élaboré en partenariat avec AMG Medical.

Une glycémie basse – aussi appelée hypoglycémie – peut s’avérer l’un des aspects les plus difficiles, stressants et souvent effrayants de la vie avec le diabète. Apprendre à traiter l’hypoglycémie est très important.

Si vous êtes atteint de diabète de type 1 (DT1), vous savez que la préparation à une situation d’hypoglycémie urgente avec au moins 15 grammes de glucides à action rapide représente l’objectif à atteindre, mais il peut arriver qu’on se trouve en situation d’hypoglycémie et qu’on doive utiliser d’autres aliments.

Plusieurs raisons poussent les médecins et les pharmacies à recommander les comprimés de glucose plutôt qu’un bol de crème glacée pour traiter certains types d’hypoglycémie. Alors que les graisses et les protéines contenues dans la crème glacée ralentissent la digestion du sucre, le type de sucre contenu dans toute source de glucides affecte aussi l’absorption.

Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi un bol de framboises a une incidence moindre sur la glycémie que la même quantité de glucides provenant d’un bol de raisins, tout est une question de quantité de glucose, de fructose et de saccharose.

Passons en revue ces sucres et leur fonctionnement :

GLUCOSE / DEXTROSE

Le glucose – également connu sous le nom de dextrose – augmente immédiatement la glycémie car il se trouve déjà sous la forme de sucre que votre cerveau et vos cellules reconnaissent et dont ils ont besoin pour produire de l’énergie, faisant de lui la source de glucides la plus rapidement absorbée en cas d’hypoglycémie.  

Les comprimés de glucose tels que les comprimés Dex4, le gel de glucose et le Liquiblast sont des sources de glucose à 100 %.

FRUCTOSE

Le fructose, ou sucre de fruit, est un sucre simple présent naturellement dans de nombreuses plantes où il est souvent rattaché au glucose pour former le saccharose.

Parmi les sources de fructose figurent les fruits, les jus de fruits, le miel, les pâtes, le pain, les légumes et de nombreux aliments et boissons transformés tels que les sodas sucrés.

Le fructose seul ne se décompose pas en glucose pour augmenter votre taux de glycémie. En revanche, le foie métabolise le fructose, ce qui augmente les taux de cholestérol et de lipides. Si vous mangez une pomme pour traiter une hypoglycémie, seul un pourcentage des glucides contenus dans cette pomme augmentera votre glycémie. Votre corps doit également décomposer la pomme fibreuse afin que le saccharose et le glucose qu’elle contient atteignent votre circulation sanguine.

SUCROSE

Le saccharose est connu sous le nom de « double sucre » ou « disaccharide » car il est composé à parts égales de glucose et de fructose.

Parmi les sources de saccharose, citons le sucre blanc/brun, le sirop d’érable, les bonbons haricots, les bonbons gélifiés et d’autres bonbons et en-cas transformés.

Cela signifie que la moitié des glucides contenus dans un sachet de sucre blanc augmentera rapidement votre glycémie et que l’autre moitié sera métabolisée par votre foie.

L’ESSENTIEL

L’hypoglycémie fait partie intégrante de la vie avec le diabète, surtout si vous prenez de l’insuline. Se préparer à l’hypoglycémie, revient à avoir des glucides à action rapide là où il le faut.


Garder des fruits secs ou d’autres en-cas à portée de main constitue une bonne idée, mais avoir une source de glucose plus directe comme les gels concentrés ou des comprimés Dex4 s’avère un meilleur choix car ils fonctionnent rapidement et sont faciles à ranger dans votre voiture, votre sac à main, votre table de chevet, votre sac de sport, votre bureau et votre manteau d’hiver – et ils ne gèlent pas, ni ne fondent, ni ne pourrissent.


COMMENT BIEN UTILISER LES COMPRIMÉS DE GLUCOSE

Quand votre glycémie tombe en dessous d’une fourchette cible (pour la plupart des personnes, moins de 4 mmol/L), elle est considérée comme basse. La plupart des comprimés de glucose contiennent 4 grammes de glucides chacun et il est généralement recommandé de prendre 4 comprimés (16 glucides) en cas d’hypoglycémie. Les comprimés peuvent soulager les symptômes de l’hypoglycémie en 10 minutes. Vous devriez donc vérifier votre glycémie 10 à 15 minutes après l’ingestion pour vérifier que vos taux augmentent et que vous soyez revenu dans une bonne fourchette.

REMARQUE : Les comprimés et les gels sont excellents pour la sécurité quotidienne des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) mais ils ne devraient pas être utilisés si vous ou votre proche réagissez gravement à une hypoglycémie ou si vous perdez connaissance. Gardez sur vous du glucagon d’urgence et prévenez toujours quelqu’un si vous pensez que vous allez vous évanouir.

Avis de non-responsabilité : Cet article a été préparé en partenariat avec AMG Medical – un distributeur montréalais de matériel et d’équipement médicaux et de produits de soins à domicile de qualité, qui appuie généreusement la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ depuis 20 ans. Apprenez-en plus  sur le glucose à action rapide Dex4.


Il y a beaucoup à retenir quand on est atteint de DT1. FRDJ est là pour vous épauler. Consultez notre site Web pour obtenir plus de renseignements sur la gestion quotidienne et d’autres ressources frdj.ca/gestion-quotidienne/ et entrez en contact avec la communauté du DT1 dans le cadre de notre nouveau groupe Facebook.  www.facebook.com/groups/jdrft1dsupport

FRDJ mandate une étude de rentabilité pour démontrer la véritable valeur de la qualité de vie des dispositifs de traitement du diabète.

La campagne de défense d’intérêts #Accèspourtous de FRDJ vise à rendre les technologies du diabète de type 1 (DT1) abordables et accessibles pour tous les Canadiens et les Canadiennes atteints de cette maladie. Avec l’appui de la communauté du DT1, FRDJ cherche à élargir la couverture publique et privée des dispositifs tels que les glucomètres continus (SGC) et les Flash de surveillance du glucose (FSG). L’objectif consiste à réduire les frais personnels de ces technologies et à améliorer l’accès pour les Canadiens et les Canadiennes atteints de DT1.

Pour appuyer sa défense d’intérêts en faveur d’une couverture publique élargie, FRDJ a mandaté une étude pour examiner les systèmes de surveillance du glucose (flash de surveillance du glucose, glucomètre continu et autosurveillance de la glycémie) ainsi que leur incidence à l’échelle de la population sur les complications associées au diabète, à la mortalité et à la rentabilité de chacune des techniques auprès des adultes atteints de diabète de type 1 (DT1) au Canada.

Environ 300 000 personnes au Canada sont atteintes de diabète de type 1 (DT1). Les personnes atteintes de DT1 doivent gérer la maladie en vérifiant fréquemment leur taux de glycémie, en administrant régulièrement des perfusions d’insuline, soit par injection soit par le biais d’une pompe à insuline, et en ajustant soigneusement chaque dose pour équilibrer la consommation de glucides et le niveau d’activité.

Pendant des années, la seule façon de mesurer la glycémie a été de procéder à des prélèvements fréquents et souvent douloureux par le biais de piqûre au doigt, et l’insuline devait être administrée sous forme de multiples injections quotidiennes.

Plus récemment, cependant, des dispositifs de traitement du diabète tels que les technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, comme les dispositifs SGC et FSG, ainsi que les pompes à insuline ont offert plus de choix pour gérer le diabète et fournir des relevés plus précis.

Récemment, FRDJ a mandaté une étude pour examiner les répercussions à l’échelle de la population sur les complications liées au diabète, la mortalité et la rentabilité de chacune de ces trois techniques de surveillance du glucose chez les adultes atteints de DT1 au Canada. L’étude utilise un modèle de rapport coût-efficacité de Markov (un modèle reposant sur des probabilités où nous modélisons la probabilité ou la chance de basculer d’un état à l’autre et les coûts qui y sont associés) ainsi que des données épidémiologiques et économiques du Canada pour les adultes âgés de 18 à 64 ans atteints de DT1.

L’autosurveillance de la glycémie (SMBG) constitue une approche selon laquelle une personne se pique le doigt et mesure sa glycémie manuellement à l’aide d’un glucomètre.

Coûts annuels moyens par personnel : $2,019

Au bout de 20 ans, si les 180 000 Canadiens et Canadiennes âgés de 18 à 64 ans atteints de DT1 recourent à la méthode traditionnelle de la piqûre au doigt, environ 11 200 personnes ne souffriront d’aucune complication et il y aura environ 89 400 décès, pour un coût total de 12,2 milliards de dollars.

Un glucomètre continu (SGC) fonctionne grâce à un minuscule détecteur inséré sous la peau. Le détecteur mesure le taux de glycémie et offre une lecture continue.

Coûts annuels moyens par personnel : $3,930

La couverture universelle du dispositif SGC ferait augmenter le nombre de personnes vivant sans complications d’environ 7 400 et baisser la mortalité d’environ 11 500.

Un Flash de surveillance du glucose (FSG) mesure le taux de glycémie grâce à des détecteurs et affiche ce taux lorsque l’utilisateur fait glisser le dispositif sur le capteur.

Coûts annuels moyens par personnel : $2,540

La couverture universelle du dispositif FSG permettrait à environ 3 400 personnes de plus de vivre sans complications chroniques du DT1 et d’éviter environ 4 600 décès.

L’usage généralisé des dispositifs SGC et/ou FSG au Canada pour la population atteinte de DT1 réduirait les complications et les décès à un seuil rentable et acceptable de 50 000 $/années de vie ajustées à la qualité. Il s’agit de la mesure standard de la qualité de vie dans les modèles de rentabilité. Une valeur de 1 correspond à une personne vivant un an en parfaite santé, et une valeur de 0 est attribuée lorsqu’une personne est décédée.

Années de vie ajustée à la qualité (QALY)

Usage du SGC et /ou du FSG par rapport à la SMBG pour la communauté du DT1 :
  • Conduit à moins de complications
hypoglycémie
sévère
acidocétose
diabétique
complications micro ou
macrovasculaires
  • Réduit les frais d’hospitalisation sur le long terme
  • Améliore le taux de mortalité
  • Se situent à un seuil de rentabilité beaucoup plus bas que le seuil acceptable de 50 000 $/QALY (35 017 $/QALY et 17 488 $/QALY respectivement).

L’étude démontre que l’adoption universelle des dispositifs SGC et Flash devrait déboucher sur une réduction significative du risque de développer une hypoglycémie sévère (un épisode grave au cours duquel une personne perd souvent connaissance en raison d’un faible taux de glycémie), une acidocétose diabétique (un épisode grave au cours duquel une personne présente des taux élevés de glycémie et de cétones dans le sang. Ces épisodes nécessitent souvent une hospitalisation) et des complications microvasculaires (complications chroniques qui affectent les plus petits vaisseaux sanguins, comme la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie. Elles peuvent également conduire à d’autres complications graves comme les maladies rénales, la cécité, etc.) ou macro-vasculaires. Les complications macro-vasculaires affectent des vaisseaux sanguins plus importants, dont les crises cardiaques, les maladies coronariennes, etc.

Par conséquent, le financement de ces dispositifs se révèle plus rentable que les méthodes traditionnelles de piqûre au doigt, et même si le coût du financement des dispositifs SGC et FSG s’avère plus élevé à court terme, il génère d’importantes économies à long terme grâce aux coûts moindres des complications, des éventuelles hospitalisations et d’autres interventions médicales.

De plus, l’accès à ces dispositifs apporte aux utilisateurs une plus grande tranquillité d’esprit et fournit des mesures de glycémie plus précises. L’autogestion du DT1 est facilitée par ces technologies à travers des relevés en temps réel qui contribuent à améliorer la glycémie générale (HbA1C) et le temps dans la cible (TIR). Une meilleure autogestion et un meilleur contrôle de la glycémie contribuent également à dissiper une partie de l’anxiété qui entoure la maladie. Elle permet aux personnes atteintes de DT1 de mieux prévoir leurs activités physiques, leurs repas et le repos et améliore considérablement la qualité de vie en général.

Les dispositifs SGC et FSG sont extrêmement rentables comparées aux méthodes traditionnelles de piqûre au doigt.

Pour en savoir plus sur l’Accès pour tous et sur la façon de défendre ses intérêts dans votre communauté, veuillez consulter www.frdj.ca/defense-dinterets/accespourtous/