Le diabète de type 1 à l’université : Éviter l’épuisement

Evelyn Riddell se souvient très bien de l’année où elle est entrée à l’université comme étudiante heureuse et remplie d’espoir dans cette première étape vers sa carrière future.

S’adapter à la vie universitaire a toutefois été difficile. Evelyn, qui vit avec le diabète de type 1 (DT1), a souffert d’épuisement par suite de la frustration qu’elle ressentait à l’égard de son état et du fait qu’elle n’a pas tenu  compte de ses taux de glycémie.

« Je me suis rendu compte que je ne consacrais pas autant de temps que j’aurais pu à mon autogestion, se souvient-elle. Le DT1 exige beaucoup d’efforts, mais j’ai compris pourquoi. Lorsque j’ai laissé mes taux de glycémie se maintenir hors des limites, tous les autres aspects de ma vie en ont souffert aussi, y compris mes études et ma vie sociale. J’ai manqué des expériences et je ne pouvais pas profiter du moment. »

Evelyn n’a pas dû être hospitalisée, mais elle a su qu’elle devait modifier son mode de vie. Elle a reçu le diagnostic de DT1 à 12 ans et elle connaissait déjà bien la gestion quotidienne de la maladie. Toutefois, la période des examens lui a causé beaucoup d’anxiété et a souvent fait fluctuer ses taux de glycémie. C’est là qu’Evelyn a commencé à observer que ces fluctuations nuisaient à son rendement aux examens.

« J’avais très peur que mon taux de glycémie soit très faible en classe, dit Evelyn. Comme l’horaire quotidien change à l’école, je dois trouver une routine pour l’insuline basale qui fonctionne et manger à des moments précis, vu l’impact sur ma glycémie. »

Progressivement, elle s’est rendu compte que prendre bien soin d’elle était sa meilleure arme pour une vie harmonieuse à l’école.

 

 

« Les universités ont des bureaux d’accessibilité qui offrent de nombreuses ressources aux étudiants; je suis donc allée discuter de ma situation avec le personnel, se souvient Evelyn. Nous avons travaillé ensemble à la création d’un plan personnel pour mon DT1. Je bénéficie de certains accommodements, comme un seul examen par jour. J’ai aussi le droit de prendre des pauses pendant l’examen et je reprends le temps à la fin. Ces mesures m’enlèvent le stress d’un taux faible de glycémie qui me fait perdre du temps de rédaction. Maintenant, je contrôle mieux mon DT1 pendant les examens et je constate que j’obtiens de bien meilleurs résultats scolaires. » 

Selon Evelyn, les personnes qui vivent avec le DT1 peuvent tirer particulièrement profit des mécanismes d’adaptation pour lutter contre le stress.

« Le DT1 est une maladie qui n’offre pas de répit, c’est 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dit-elle honnêtement. J’ai cependant appris que cela en vaut totalement la peine. Lorsqu’on accorde la priorité à sa santé, on crée un effet de domino qui se répercute favorablement sur les autres aspects de notre vie. On obtient de meilleurs résultats scolaires, par exemple. »

Evelyn est l’une des membres fondateurs de la section locale du College Diabetes Network à son université. Ce réseau aide à accroître la sensibilisation aux difficultés liées au DT1 sur les campus.

« Il est extrêmement important de dire à vos pairs que vous avez le DT1 pour qu’ils puissent vous venir en aide, dit-elle. Faites preuve d’ouverture avec vos amis et parlez-leur du DT1. Avoir quelqu’un qui peut observer une baisse de la glycémie ou qui peut être là pour vous écouter est un excellent moyen d’atténuer le stress. »

Evelyn est actuellement en troisième année d’université. Elle attribue au DT1 le fait de mieux se connaître et d’être devenue la femme qu’elle est aujourd’hui.

« Le DT1 m’a fait prendre extrêmement conscience de mon corps, ce qui est très particulier parce que je le comprends profondément, dit-elle. Cette maladie m’a aussi fait acquérir beaucoup de résilience, ainsi que des compétences en gestion du temps et de nombreuses autres qui sont utiles aux études. Reconnaître ce que je vis et me rendre compte que tout le monde a ses propres difficultés à surmonter m’a rendue également plus empathique ».

Au fil des ans, Evelyn s’est engagée à FRDJ : elle participe annuellement à la Marche et au Roulons et elle est porte-parole de l’organisation. Elle a aussi été recrutée comme stagiaire en marketing et en communications à FRDJ l’été dernier.

« C’était mon premier véritable emploi “d’adulte” dans un secteur dans lequel je voulais travailler, raconte-t-elle. Le poste m’a offert des rôles et des responsabilités à la fois exigeants et stimulants et tous avaient trait à la recherche d’une guérison du DT1. J’ai vécu une expérience véritablement enrichissante en collaborant avec des gens qui partagent un même objectif, qui m’est aussi très cher. »

Depuis qu’Evelyn a vécu cet épisode d’épuisement, elle voit différemment la vie avec une maladie chronique.

« La santé est toujours une priorité, dit la jeune femme de 20 ans. Il existe des ressources pour vous aider, mais il faut être son propre défenseur. Et en prenant soin de nous, le DT1 peut devenir notre superpouvoir personnel. »

 

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Programme de prix Fondation Boston Pizza Futurs Espoirs FRDJ

 

Explorer le lien entre le diabète de type 1 et la dépression

 

Clinique européen en cours sur un traitement par cellules souches humaines pour le diabète de type 1​

 

 

 

 

 

 

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Conférence Vous êtes FRDJ : Un hommage à la communauté et à la recherche

 

 

Plus tôt ce mois-ci, FRDJ a célébré une année de remarquables réalisations et a accueilli des scientifiques éminents dans le domaine pour parler de leur travail dans le cadre de sa Conférence Vous êtes FRDJ.

La conférence a eu lieu à l’Académie BMO à Toronto du 30 avril au 1er mai. Cet événement annuel a présenté des percées révolutionnaires dans les recherches sur le diabète de type 1 (DT1) et a rendu hommage aux bénévoles, membres du personnel et partenaires de FRDJ qui ont contribué à ces réussites. De même, des stratégies d’experts ont été présentées sur la façon d’améliorer la capacité à amasser des fonds à l’échelle de l’organisation afin de faire progresser la mission de trouver une guérison.

« Le généreux soutien que nous avons reçu a fait de 2018 une année remarquable pour FRDJ », dit Dave Prowten, président et chef de la direction. « Nous avons financé des recherches de pointe qui ouvrent la voie à des traitements avant-gardistes et nous avons réalisé d’importantes avancées pour améliorer l’accès à des technologies abordables pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens qui vivent avec le DT1. »

Parmi les faits saillants des importantes recherches présentées à la conférence :

 

Quelle est l’influence de votre microbiome intestinal sur le développement ou la progression du DT1?

Dre Kathy McCoy, Université de l’Alberta

Dre Kathy McCoy s’intéresse à l’interaction dynamique du microbiote intestinal et des systèmes immunitaires. Ses travaux visent à comprendre comment l’exposition aux microbes intestinaux, en particulier au début de la vie, forme et régule le système immunitaire et comment elle peut influencer la vulnérabilité à des maladies telles que les allergies, les maladies auto-immunes et l’autisme.

Le laboratoire de Dre McCoy étudie aussi le rôle du microbiome dans la régularisation du système immunitaire tout au long de la vie. L’objectif est de cibler des traitements microbiens pour prévenir ou retarder l’apparition du diabète de type 1 chez les personnes prédisposées.

 

Développement d’une nouvelle technologie pour permettre la transplantation de cellules bêta dérivées de cellules souches humaines sans suppression immunitaire

DrMark Poznansky, Massachusetts General Hospital

Dr Poznansky a fondé le MGH Vaccine and Immunotherapy Center (VIC) il y a 10 ans et lui a

donné pour mission d’accélérer la mise au point de vaccins et d’immunothérapies largement applicables, sûrs et économiques contre le cancer, les maladies infectieuses et le diabète de type 1. L’une des priorités du VIC est  l’utilisation des thérapies cellulaires pour assurer un remplacement dynamique de l’insuline chez les personnes atteintes de DT1.

En tant que membres actifs du Consortium sur le remplacement des cellules bêta de FRDJ, Dr Poznansky et son équipe ont considérablement contribué à la mise au point du traitement par encapsulation. Avec le soutien de FRDJ, ils continuent d’explorer et d’optimiser l’utilisation de CXCL 12, naturellement sécrété par notre système immunitaire pour protéger les cellules bêta transplantées contre l’inflammation et les attaques du système immunitaire, sans recours à des médicaments immunosuppresseurs.

 

Utiliser de nouvelles thérapies et des technologies interactives pour réduire le risque d’hypoglycémie

Dr Rémi Rabasa-Lhoret, l’Institut de recherches cliniques de Montréal 

Dr Rémi Rabasa-Lhoret, endocrinologue reconnu particulièrement pour son travail dans le domaine du pancréas artificiel, collabore au développement d’un registre de personnes atteintes de DT1 à l’échelle de la province du Québec. Le registre permettra de mener des essais cliniques visant à mesurer l’impact de nouvelles thérapies et de technologies abordables pour réduire le risque d’hypoglycémie.

Connu sous le nom de BETTER (Behaviors, Therapies, Technologies and Hypoglycemia Risk in Type 1 Diabetes), le projet fera le suivi de la fréquence des épisodes d’hypoglycémie chez les patients et emploiera des thérapies novatrices, notamment l’utilisation d’une plateforme en ligne qui offre des ressources éducatives et un soutien testés par les participants inscrits. Dr Rabasa-Lhoret et son équipe espèrent établir des mesures concluantes qui peuvent être intégrées aux soins quotidiens des patients afin d’améliorer le contrôle global de la glycémie, réduisant ainsi le risque et le fardeau de l’hypoglycémie. L’un des objectifs sera de mettre à contribution leurs résultats en étendant cette approche à d’autres systèmes de soins de santé.

Pour accéder aux faits saillants de la Conférence Vous êtes FRDJ, rendez-vous sur nos pages Facebook, Twitter et Instagram.

 

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Programme de prix Fondation Boston Pizza Futurs Esporis FRDJ

 

Le diabète de type 1 à l’université : Éviter l’épuisement​

 

Conférence Vous êtes FRDJ : Un hommage à la communauté et à la recherche​

 

 

 

 

 

 

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L’engagement de Rowena Chan, présidente d’honneur de la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ 2019, envers la communauté du DT1

 

Rowena Chan n’occupe son poste de vice-présidente principale, Distribution, Financière Sun Life, que depuis quelques semaines et a déjà décidé d’assumer le rôle de présidente d’honneur de la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ.

Le rôle de nos président d’honneur est crucial pour assurer le succès de notre événement phare de collecte de fonds qu’est la Marche. Ce dirigeant d’entreprise exceptionnel inspirent leur organisation à former des équipes et à participer au plus important événement de collecte de fonds pour le diabète au Canada.

L’engagement de Rowena renforce non seulement le partenariat de la Sun Life déjà en place avec FRDJ, il inspire également les employés de la Sun Life et ses clients à se joindre à la communauté pour vaincre le diabète de type 1. « J’ai été témoin d’une culture au travail axée sur l’offre d’un soutien à nos clients et à la communauté, et je suis honorée de faire équipe avec les Canadiennes et les Canadiens qui vivent avec le diabète de type 1 », explique Rowena.

La Sun Life est un fier partenaire de la Marche depuis six ans, et le commanditaire national en titre de l’événement depuis deux ans. L’engagement de Rowena au poste de présidente d’honneur de la Marche vient renforcer le solide engagement de la  Sun Life envers la mission de FRDJ et la recherche sur le diabète au Canada dans le cadre de sa stratégie globale d’aider les clients à vivre en santé et à atteindre une sécurité financière à toutes les étapes de la vie. « Nous ne pourrions être plus ravis de faire équipe avec la communauté du DT1 et FRDJ de manière aussi concrète », dit Rowena.

Dans son rôle de présidente, Rowena invitera toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, les employés, les conseillers et les clients à aider à sensibiliser au diabète de type 1 et à amasser des fonds essentiels. « Nous avons accompli beaucoup de choses au cours des dernières années, mais nous avons besoin de l’aide de tous pour continuer sur cette lancée. Le moment est idéal pour s’inscrire à la Marche 2019. Je participerai à la Marche à Toronto le 9 juin et j’espère que toutes les personnes au pays se joindront à moi en participant à l’événement de la Marche dans leur région. »

FRDJ a hâte de travailler avec Rowena pour amasser ces fonds cruciaux, et nous espérons vous compter parmi nous.

Pour trouver un événement de la Marche près de chez vous, cliquez ici.

 

 

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La recommandation du Comité consultatif des personnes handicapées pour la CIPH

 

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Explorer le lien entre le diabète de type 1 et la dépression

 

 

Les jeunes personnes qui vivent avec une maladie chronique comme le diabète de type 1 (DT1) souffrent souvent d’anxiété, laquelle, en l’absence de traitement, peut rapidement dégénérer en une dépression. Mais le lien entre le diabète et la dépression demeure mal compris et ne fait pas l’objet de beaucoup de recherches. La dépression est souvent perçue comme un dénouement naturel de la « détresse du diabète », c’est-à-dire, le fardeau émotif de vivre avec la maladie.

Dre Patricia Pelufo Silveira, chercheuse à Montréal à l’Université McGill et au Centre de recherche Douglas, défie cette hypothèse. Sa recherche se penche sur le risque plus élevé de dépression liée au diabète, son impact sur le développement d’une résilience face à la santé mentale parmi les jeunes, et la possibilité d’un antécédent partagé, plus particulièrement, le rôle de la fonction de l’insuline dans le cerveau et le risque accru de dépression.

Dre Silveira tente de cibler les combinaisons de facteurs qui pourraient accroître le risque de développer des maladies chroniques et des maladies mentales, à la fois celles que nous héritons (génétiques) et celles d’origine environnementale (épigénétique) auxquelles nous avons été exposés dans l’utérus et durant l’enfance, en particulier celles qui augmentent l’exposition à des hormones de stress et à des taux de glycémie excessifs, parmi d’autres.

« Les adolescents atteints de DT1 apprennent à gérer leur maladie tout en composant avec la puberté, la pression des pairs, l’autonomie face à leurs parents et le développement de leur propre identité », explique Dre Silveira. « Ceci peut entraîner une détresse psychologique qui a un effet négatif sur les taux de glycémie et la prise en charge autonome des soins. »

En effet, les anomalies métaboliques sont associées à un risque élevé de dépression chez les jeunes atteints de DT1. Par exemple, le DT1 est considéré comme étant un contributeur sous-jacent de dyslipidémie, une maladie selon laquelle des taux anormalement élevés de lipides sont présents dans le sang et lesquels peuvent également être liés à un taux d’incidence de dépression plus élevé.

Pour les personnes qui vivent avec le DT1, la santé mentale doit être prise avec autant de sérieux que la santé physique. La prévalence de symptômes de trouble dépressif majeur chez les personnes atteintes de diabète est d’environ 10 pour cent – le double de la prévalence chez les personnes qui ne souffrent pas de maladie chronique, et ce taux augmente avec le nombre d’années de vie avec le diabète.

Selon Dre Silveira, les jeunes atteints de DT1 devraient passer un examen de dépistage régulièrement pour détecter des problèmes psychologiques de même que des évaluations régulières suivant leur diagnostic. Une détection rapide de symptômes de dépression les inciterait non seulement à maintenir l’autonomie de la prise en charge de leurs soins, mais entraînerait également des économies considérables au secteur de la santé. De même, des visites régulières à des psychologues formés dans le domaine pourraient aider à réduire la probabilité de complications liées au diabète et possiblement prévenir les incidents de suicide à long terme.

 

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Programme de prix Fondation Boston Pizza Futurs Espoirs FRDJ

 

Clinique européen en cours sur un traitement par cellules souches humaines pour le diabète de type 1​

 

L’engagement de Rowena Chan, présidente d’honneur de la Marche, envers la communauté du DT1​​

 

 

 

 

 

 

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Comment amasser des fonds pour la Marche à l’aide des médias sociaux

Par : Justin Kozuch, Spécialiste, Communications marketing et numériques, FRDJ Canada

C’est bien connu, les médias sociaux sont devenus les moyens de partager les petits moments de notre vie. Ces outils ont révolutionné la façon de nous tenir au courant de ce qui se passe dans la vie de nos amis et de notre famille, et ont aussi fondamentalement changé la façon de nous informer sur le monde autour de nous, d’interagir avec le gouvernement et de nous mobiliser pour faire de la planète un meilleur endroit où vivre.

Je milite depuis longtemps pour l’utilisation des médias sociaux au sein d’une organisation et je crois fermement que ces plateformes sont toutes indiquées pour sensibiliser à des enjeux importants, mobiliser les gens en appui à une cause et créer des occasions de provoquer des changements – un élément clé de mon rôle chez FRDJ Canada.

Inspiré en partie par de remarquables contenus sur les médias sociaux qui ont été publiés par nos sympathisants, je voulais partager mes connaissances et vous inspirer à mon tour avec quelques idées faciles à mettre en place, lesquelles, je l’espère, vous aideront à atteindre vos objectifs de collecte de fonds.

Racontez une histoire

Raconter une histoire est une pratique vieille comme le monde. Depuis des milliers d’années, nos ancêtres racontent des histoires et transmettent des connaissances sur les moyens de chasser pour se nourrir, de construire des outils et de confectionner des vêtements. Peu importe l’origine, la langue parlée ou le milieu, les histoires sont des récits que tout le monde comprend. Elles font partie de notre ADN.

Les histoires les plus efficaces sont celles qui éveillent des émotions chez notre auditoire. Des histoires qui racontent un combat personnel, quelque chose qui nous tient à cœur, une cause ou un idéal en lequel nous croyons, ou quelque chose qui nous inspire à agir et à nous exprimer, sont des exemples qui inciteront les autres à se rallier et à soutenir votre mission, comme cette histoire d’Abby :

Pensez à des histoires que vous avez entendues : celles qui vous ont inspiré, qui vous ont ému ou qui vous ont fait réfléchir sur votre impact sur le monde, et composez la vôtre.

Conseil no 1 pour les médias sociaux : Utilisez les histoires sur Instagram pour en partager une sur l’importance de financer la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) et son rôle pour trouver une guérison à la maladie, un peu comme ce que Rina a fait ici.

Nommez un ami

On est tous d’accord que le Défi du seau à glace a remporté un énorme succès. Mais pourquoi? La réponse est simple : il était facile. Il s’agissait d’un acte facile à reproduire, facile à partager et peu dispendieux. Appliquez cela aux médias sociaux et le succès est garanti.

Conseil no 2 pour les médias sociaux : Relevez un défi de 24 heures et lorsqu’il est terminé, lancez un défi à trois amis de participer, comme l’a fait notre directrice régionale du centre du Canada, Shannon Carkner, ici.

Soyez votre propre source d’information

Vous n’avez pas besoin d’être Céline Galipeau (à moins que vous l’êtes) pour interviewer un politicien et lui demander de soutenir des lois visant à accroître le financement pour les personnes atteintes de DT1, ou pour parler de l’importance des dispositifs médicaux comme les SGC :

Ce qui est génial avec les médias sociaux est que nous avons tous un endroit pour nous exprimer et que nos messages individuels sont tous importants, et le vôtre peut faire avancer les choses.

Conseil no 3 pour les médias sociaux : Utilisez Instagram pour répondre à des questions sur des aspects de la vie avec le DT1, comme Max l’a fait lors de la Journée mondiale du diabète.

Incitez les gens à faire un don

Kickstarter a perfectionné ce modèle en donnant aux visionnaires responsables des projets créatifs des outils pour offrir divers incitatifs aux sympathisants en échange d’un soutien financier à leurs projets.

Inspirez les gens à faire un don à la collecte de fonds de votre équipe de la Marche en offrant des incitatifs ou en organisant un concours pour stimuler les dons. Par exemple, vous pourriez demander un don de 100 $ et en échange, vous offrez les services d’une gardienne ou d’un gardien pour les enfants à une date donnée pour faire une sortie en soirée ou aller voir un match de séries éliminatoires de hockey à un restaurant sportif local.

Conseil no 4 pour les médias sociaux : Organisez une collecte de fonds éclair de 48 heures et pour chaque don d’un montant égal ou supérieur à un montant déterminé, vous offrez vos services au donateur, comme couper sa pelouse ou ramasser les feuilles.

Soulignez les étapes marquantes

Les étapes marquantes sont une excellente façon de montrer la progression, de partager vos objectifs ou même de les modifier si vous obtenez de bons résultats. Nous avons vu d’excellents résultats lorsque nous avons parlé des objectifs de collecte de fonds et des succès de notre organisation.

Conseil no 5 pour les médias sociaux : Lorsque vous atteignez votre objectif, dites-le aux gens. S’il reste encore du temps avant le jour de la Marche, jouez « le tout pour le tout » et augmentez votre objectif de collecte de fonds, comme notre amie Alyscia a fait l’été dernier.

Autres conseils utiles :

  • Ajoutez le lien à votre page de collecte de fonds dans vos messages et assurez-vous qu’il soit facile à trouver. Placez-le dans la section de la bio de votre profil de média social et dans votre signature de courriel si vous envoyez des courriels régulièrement.
  • Utilisez des mots-clics pour aider les autres à trouver votre contenu et attirer des adeptes additionnels, et faites partie de la conversation, surtout sur Twitter et Instagram.
  • Agrémentez votre contenu avec des images et des vidéos pour susciter l’intérêt et la participation.
  • Identifiez-nous (FRDJ Quebec sur Facebook et Twitter et @frdjcanada sur Instagram) dans vos messages de collecte de fonds sur les médias sociaux, et ajoutez #MarcheSunLife et #MarcheFRDJ pour que nous puissions voir votre message.
  • N’oubliez pas de remercier vos donateurs!

Vous avez de bonnes idées de collecte de fonds à partager? Comment utilisez-vous les médias sociaux pour amasser des fonds pour la recherche sur le DT1? Racontez-nous sur notre page Facebook, faites-nous parvenir un gazouillis sur Twitter ou un message sur Instagram — nous voulons savoir ce qui a donné de bons résultats pour vous!

Un jeune ambassadeur de FRDJ veut changer l’avenir du diabète de type 1

Il a rencontré des ministres, des sénateurs et des députés pour raconter les circonstances de son diagnostic de diabète de type 1 (DT1). Il a milité en faveur d’un changement de politique pour que l’insuline soit abordable pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens atteints de DT1. Il a été un porte-parole lors d’événements de collecte de fonds et dans des écoles pour discuter des victoires et des combats d’un adolescent qui vit avec le DT1.

Nous vous présentons Noah Silvaggio, 16 ans, un jeune ambassadeur de FRDJ ambitieux qui a été nommé parmi les 40 jeunes à surveiller au Manitoba (Top 40 Young People to Watch) en 2018 dans la catégorie « activisme communautaire et affaires sociales ».

Il y a cinq ans, Noah, qui s’apprêtait à entamer sa première année du secondaire manifestait des symptômes de grippe. Sa respiration devenait plus laborieuse et lorsqu’il est arrivé à l’hôpital, ses reins ne fonctionnaient pratiquement plus. C’est alors que le terrible diagnostic est tombé : Noah était atteint de DT1.

« Je suis resté cinq jours à l’hôpital pour comprendre le DT1 et apprendre à le gérer », se souvient-il. « L’adaptation à cette « nouvelle vie » fut tout un apprentissage pour moi et ma famille. »

Après son diagnostic, Noah fut invité à donner un discours au Children’s Hospital HSC à Winnipeg lors d’un événement organisé par DER-CA (Éducation sur le diabète et ressources pour les enfants et les adolescents). Cet organisme offre des services spécialisés aux enfants et aux jeunes de moins de 18 ans qui sont atteints de diabète de type 1 ou de type 2. C’est à cette période qu’il a commencé à faire du bénévolat pour FRDJ. Il s’est inscrit à la Marche et au Roulons et s’est joint au réseau des jeunes ambassadeurs. Noah fut invité à titre de conférencier au 30e anniversaire du Gala Starry Starry Night de FRDJ, le plus important auditoire auquel il s’est adressé, et a eu la chance de participer à la Journée de mobilisation des enfants pour une guérison (2018) à Ottawa.

« Ce fut une formidable expérience », dit-il. « J’ai rencontré des représentants du gouvernement et j’ai insisté sur le fait qu’au Canada, personne ne devrait avoir à choisir entre acheter de l’insuline ou de la nourriture. »

Noah milite encore aujourd’hui auprès du gouvernement du Manitoba pour une couverture des pompes à insuline pour tous les Manitobains atteints de DT1. Il écrit des lettres, rencontre des fonctionnaires et participe à des initiatives locales de défense d’intérêts et de sensibilisation. Ce jeune activiste a aussi remis 30 000 $ en dons à FRDJ grâce à des collectes de fonds et la vente de ses œuvres (dessins d’animaux) et de bijoux confectionnés par sa sœur.

Noah a reçu le prix du Jeune ambassadeur Boston Pizza de l’année en 2018. Lorsqu’il n’est pas occupé à faire avancer les choses dans sa communauté, il se consacre à aider des jeunes atteints de DT1.

« J’aime aider les autres et je leur dis qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils faisaient avant leur diagnostic, il suffit de planifier, d’être patient et d’avoir du soutien », dit-il.

Noah utilise actuellement une pompe à insuline avec un dispositif de suivi du glucose en continu (SGC). Adolescent actif qui aime s’adonner au hockey, au soccer, à la planche à neige et aux courses Spartan, il est devenu un habitué des vérifications de la glycémie pendant la pratique de sports. Bien que son état soit plus stable maintenant, et que le calcul des glucides fait partie de sa vie, il espère une guérison pour le DT1 dans un prochain avenir.

« Une guérison serait la liberté de vivre sans m’inquiéter constamment et me permettrait de me donner à fond dans mes activités sans avoir à penser d’abord au DT1 », dit Noah avec franchise. « Ma mère pourrait enfin dormir la nuit sans avoir à se lever pour veiller sur moi. »

Implant de cellules souches pluripotentes différenciées pour traiter le diabète

Dr Timothy Kieffer, chercheur financé par FRDJ et professeur au Département des sciences cellulaires et physiologiques et au Département de chirurgie à l’Université de Colombie-Britannique, a reçu une nouvelle subvention de deux ans pour poursuivre sa recherche sur les cellules productrices d’insuline à titre de traitement potentiel pour le diabète de type 1 (DT1). Cette subvention mise sur les remarquables améliorations issues du Protocole d’Edmonton, lequel a permis d’établir une procédure rapide et efficace pour transplanter des îlots producteurs d’insuline chez un receveur, et réduire ou éliminer le besoin d’injections.

De formidables percées réalisées au cours des dernières années ont permis de mieux comprendre le processus par lequel les cellules se développent. Ces avancées ont mené à la reproduction de plusieurs étapes en laboratoire pour amener des cellules souches cultivées à devenir des cellules productrices d’insuline. De plus en plus de données de plusieurs groupes universitaires et d’industries partout dans le monde démontrent que les cellules souches pluripotentes représentent une source prometteuse pour la dérivation de quantités illimitées de cellules productrices d’insuline pour traiter le diabète. À ce jour, Dr Kieffer et son équipe ont réussi à cultiver des cellules des îlots pancréatiques capables de renverser le diabète après avoir été transplantées chez des modèles de souris. Des essais cliniques sont en cours pour tester ces cellules souches cultivées à l’aide de dispositifs encapsulés implantés sous la peau.

L’un des plus grands défis auxquels les chercheurs font face dans ce domaine est la conception d’un dispositif qui permet un approvisionnement suffisant en oxygène et en nutriments pour favoriser la survie et la fonction des cellules. Dr Kieffer évalue la faisabilité de traiter le diabète lorsque les cellules sont implantées directement sous la peau, dans un muscle ou dans le foie, sans utiliser un dispositif, employant la même procédure que celle du Protocole d’Edmonton.

Ce projet sera mené avec deux modèles d’animaux différents afin de cibler une procédure pratique et cliniquement viable pour traiter le diabète avec des cellules productrices d’insuline issues de cellules souches, établissant ainsi les bases d’un nouvel essai clinique pour les personnes atteintes de DT1.

L’impact de la recherche du Dr Kieffer sur la communauté du DT1 sera profond. L’implantation concluante de cellules productrices d’insuline issues de cellules souches chez une personne atteinte de DT1 pourrait mener à un traitement qui éliminera possiblement le besoin d’injections d’insuline et la surveillance constante de l’état du patient.

Les lymphocytes T régulateurs (Treg) et leur fonctionnement en présence de DT1

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Dre Anne Maria Pesenacker, chercheuse financée par FRDJ à l’Université de Colombie-Britannique et maintenant au UCL’s Institute of Immunity and Transplantation, étudie le fonctionnement des lymphocytes T régulateurs (Treg) dans la santé, et le meilleur moyen de suivre l’évolution de leur état.

Les Treg sont un type spécialisé de globules blancs qui empêchent les cellules immunitaires d’attaquer le corps. Les maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 (DT1) peuvent se manifester lorsqu’ils arrêtent de fonctionner. En fait, en présence de DT1, les Treg font défaut et les lymphocytes T effecteurs attaquent et détruisent les cellules bêta productrices d’insuline dans le pancréas, provoquant la perte du contrôle glycémique et entraînant une dépendance à vie à des injections d’insuline.

Dre Pesenacker a utilisé un test lors de sa recherche initiale pour observer l’évolution de la santé des Treg dans le cadre d’un traitement avec l’ustekinumab (un anticorps humain fabriqué pour contrer des protéines naturellement présentes qui affectent le système immunitaire et interviennent dans des troubles inflammatoires à médiation immunologique). Elle a effectué des mesures de la signature génétique des Treg à partir d’échantillons recueillis des essais de phases I et II sur l’ustekinumab et a développé un algorithme pour prédire les patients dont l’état décline rapidement ou lentement en réponse au traitement. Plus récemment, elle a optimisé un moyen d’employer une technologie de modification des gènes, nommée CRISPR, pour la fabrication de cellules primaires humaines afin d’étudier la fonction de protéines intégrales spécifiques qui interviennent dans la signalisation cellulaire dans la santé et le DT1.

Le développement de cette signature génétique de Treg marque une réalisation majeure dans la recherche et pourrait permettre de franchir une étape vers un biomarqueur significatif de l’état immunitaire en présence de DT1. La mise à l’essai de ce biomarqueur lors de multiples études cliniques dans le futur pourrait aussi mener à l’avancement d’algorithmes universels qui peuvent être appliqués pour cibler les déclins rapides ou lents de l’état du patient, effectuer le suivi du DT1 au fil du temps et/ou sélectionner les personnes susceptibles de réagir à l’immunothérapie.

Dre Pesenacker est l’une des deux chercheurs prometteurs ayant reçu une bourse de recherche postdoctorale d’Eli Lilly Canada du Réseau canadien d’essais cliniques (RCEC) de FRDJ en 2017. Dre Pesenacker a appris à établir et à mener des études translationnelles sur l’immunologie sous la supervision de Dre Megan Levings et en travaillant en étroite collaboration avec des membres clés d’essais cliniques au BC Diabetes, au Immune Tolerance Network et au RCEC. Dre Pesenacker a reçu en 2018 une bourse de recherche postdoctorale de perfectionnement professionnel de Versus Arthritis et s’est établie au UCL Institute of Immunity and Transplantation (London, Royaume-Uni) pour élargir sa recherche, développer son propre programme de recherche et approfondir son expertise à faire progresser les résultats de recherche au stade d’essai clinique.  

FRDJ est fière de soutenir le travail d’une jeune chercheuse aussi talentueuse que Dre Pesenacker.

Essais cliniques sur des thérapies par cellules des îlots pancréatiques et cellules souches pour le diabète de type 1

La transplantation clinique d’îlots pancréatiques est reconnue comme étant un traitement viable qui pourrait éliminer la dépendance à vie à l’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). Toutefois, en raison des défis de l’auto-immunité lors de la transplantation d’îlots, de puissants traitements immunosuppresseurs sont nécessaires à l’heure actuelle pour prévenir le rejet aigu et à long terme de la greffe.

Malgré les traitements immunosuppresseurs utilisés dans le programme de transplantation d’îlots du Dr James Shapiro à Edmonton, la majorité des participants à cette recherche ont encore besoin de deux transplantations ou plus d’îlots pour parvenir à l’indépendance à l’insuline. L’immunothérapie actuelle consiste en une combinaison de traitements d’induction, anti-inflammatoires et d’entretien, lesquels ont contribué à des taux de succès plus élevés des transplantations d’îlots; cependant, le développement d’un traitement immunosuppresseur à vie et à dose élevée est encore nécessaire pour limiter les effets secondaires et favoriser la production d’insuline par les cellules bêta.

Avec son nouveau projet de 1,5 million $ financé par FRDJ, le Dr Shapiro entend s’attaquer aux plus importantes lacunes des traitements par remplacement de cellules bêta.

Sa recherche sera axée sur :

  1. L’optimisation de la source de cellules souches : les chercheurs doivent établir le stade de différenciation des cellules souches qui génèrera les cellules bêta les plus fonctionnelles après avoir été greffées chez les humains;
  2. La protection des cellules : Dr Shapiro procèdera à la mise à l’essai de la sécurité et de l’efficacité de perfusions de lymphocytes T régulateurs pour préserver la survie et la fonction des cellules bêta dans le corps humain avec beaucoup moins de médicaments antirejet;
  3. L’accélération de l’application clinique : Tandis que des essais cliniques sur des humains seront développés pour la transplantation d’îlots en utilisant l’immunosuppression standard, ils fourniront de précieuses informations cliniques sur la sécurité et l’efficacité de ces traitements novateurs qui pourront être intégrés à de futurs traitements de remplacement cellulaire.

L’étude du Dr Shapiro pourrait transformer la recherche sur le DT1 au Canada et partout dans le monde. En optimisant la source de cellules souches, en validant des stratégies visant à protéger les cellules du système immunitaire après la transplantation et en accélérant l’application clinique, nous nous rapprocherons très certainement de découvertes prometteuses pour guérir le DT1 et améliorer la vie d’un nombre incalculable de Canadiens.

Premier essai clinique européen en cours sur un traitement par cellules souches humaines pour le diabète de type 1

Le développement de technologies d’encapsulation pour traiter le diabète insulinodépendant est depuis de nombreuses années au premier plan de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) en Amérique du Nord. Ceci en raison de nouvelles méthodes de transplantation de cellules qui pourraient offrir un remède fonctionnel pour les personnes atteintes de DT1 dont le risque de développer de graves complications est élevé.

Le Center for Beta Cell Therapy in Diabetes (en anglais seulement), coordonnateur d’un consortium international en médecine translationnelle dans le domaine du diabète, et ViaCyte Inc. (en anglais seulement), une entreprise privée de médecine régénérative, ont récemment collaboré à leur premier essai clinique européen (en anglais seulement) sur des implants de cellules souches dérivées chez des patients atteints de DT1.

Au cours de ce projet pilote, mené au UZ Brussel, l’Hôpital universitaire de Vrije Universiteit Brussel (VUB), le produit candidat de ViaCyte, PEC‐Direct™ (en anglais seulement) a été administré aux participants. Il s’agit d’un dispositif utilisé pour transplanter des cellules pancréatiques chez des personnes qui souffrent de graves épisodes d’hypoglycémie, de variations extrêmes de leurs taux de glucose ou d’hypoglycémie non perçue. Une fois matures, ces cellules ont pour tâche de sécréter de l’insuline et d’autres hormones pancréatiques en fonction des taux de glycémie. Ce dispositif remplace non seulement la perte de cellules bêta productrices d’insuline, mais rétablit aussi le contrôle glycémique pour les patients atteints de DT1 qui sont admissibles à recevoir un traitement par remplacement de cellules bêta.

Ce travail est un complément de l’évaluation clinique du PEC-Direct™ en cours en Amérique du Nord. La première phase de l’essai clinique européen consistera à évaluer la capacité des implants à former des cellules bêta (productrices d’insuline); la deuxième phase quant à elle examinera leur capacité à produire des niveaux généraux d’insuline pour le contrôle du glucose. La transplantation chez ces premiers patients européens est une étape majeure dans le développement d’une thérapie cellulaire qui pourrait offrir un moyen de guérir le DT1.

Cet essai clinique, de même que les essais précliniques, ont été effectués par le Beta Cell Therapy Consortium avec le soutien d’une subvention Horizon 2020 de la Commission européenne. Le consortium est composé d’équipes cliniques, industrielles et de recherche au VUB, ViaCyte, San Raffaele Hospital Diabetes Research Institute à Milan, Institut des sciences de la santé Nestlé à Lausanne, University Medical Center à Leiden et à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris.

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