Adoption du projet de loi C-237: Loi établissant un cadre national pour le diabète

Jusqu’à présent, le Canada ne disposait pas d’une stratégie nationale sur le diabète. Mais grâce au travail de défenseurs infatigables et d’organisations de lutte contre le diabète, le 21 juin 2021, le projet de loi C-237, Loi établissant un cadre national pour le diabète, a été adopté par le Sénat.  

L’adoption de ce projet de loi signifie que le gouvernement fédéral est prêt à entreprendre le travail proposé par la députée libérale Sonia Sidhu, qui était la marraine de ce projet de loi d’intérêt privé C-237, Loi sur le cadre national pour le diabète.  

Le projet de loi C-237 s’inspire d’une initiative Diabète 360° proposée par Diabète Canada avec le soutien et la contribution de FRDJ Canada et d’autres organisations de lutte contre le diabète. 

Diabète 360° vise à élaborer des objectifs significatifs destinés à freiner la vague croissante de diabète, sur la base d’un modèle innovant qui a été utilisé dans le monde entier pour lutter contre le VIH/sida. 

La nécessité d’une stratégie globale en matière de diabète devient de plus en plus importante compte tenu de l’augmentation des coûts des complications liées au diabète et de l’augmentation rapide de son incidence au cours de la dernière décennie.    

La première lecture du projet de loi a eu lieu en février 2020 et il a fallu un peu plus d’un an pour passer de la proposition à l’assentiment. 

La sénatrice Nancy Hartling, qui a ajouté sa voix à l’appui du projet de loi C-237, s’est exprimée avec passion lorsqu’elle a dit : 


« Nous n’avons pas besoin de partir de zéro, chers collègues ; il y a beaucoup d’expertise ici même au Parlement, y compris le cadre Diabète 360° de Diabète Canada. De plus, nous avons déjà deux groupes parlementaires multipartites sur le diabète qui favorisent le dialogue, les politiques, les meilleures pratiques et la sensibilisation au diabète. 

Diabète 360° a été élaboré après une vaste consultation des parties prenantes, notamment des experts, des prestataires de soins de santé, des gouvernements, des chercheurs et la communauté des diabétiques. Il est basé sur le modèle de l’ONU en matière de lutte contre le sida, qui a combiné une stratégie de ciblage réussi 90-90-90 avec le modèle de traitement en tant que prévention pour réaliser des avancées ambitieuses contre les épidémies de VIH/sida. 

Diabète Canada a vu l’occasion d’adapter la stratégie au diabète et a élaboré les objectifs du 360 qui se composent des quatre 90 : un, la prévention et l’élimination des inégalités en matière de santé ; deux, la sensibilisation et le dépistage ; trois, l’obtention de résultats en matière de santé grâce au traitement et à la technologie ; et quatre, l’adoption d’une approche axée sur le patient pour réduire les taux de diabète et améliorer le bien-être général. 

Les quatre 90 sont réalisables. Ils nécessitent une approche cohérente et coordonnée et la coopération de tous les niveaux de gouvernement. Le projet de loi C-237 vise à faciliter ce processus et fournit tous les outils dont notre gouvernement a besoin pour le faire. »


Que signifie l’adoption du projet de loi ? 

(1) Que le ministre de la Santé doit, en consultation avec les représentants des gouvernements provinciaux responsables de la santé, les groupes autochtones et les autres intervenants concernés, élaborer un cadre national conçu pour favoriser un meilleur accès à la prévention et au traitement du diabète afin d’assurer de meilleurs résultats pour la santé des Canadiens. 

(2) Le cadre national doit comprendre des mesures visant à 

(a) expliquer ce qu’est le diabète et le prédiabète 

(b) identifier les besoins en matière de formation, d’éducation et d’orientation des professionnels de la santé et des autres professionnels en ce qui concerne la prévention et le traitement du diabète, y compris les directives de pratique clinique ; 

(c) promouvoir la recherche et améliorer la collecte de données sur la prévention et le traitement du diabète ; 

(d) promouvoir l’information et le partage des connaissances en matière de prévention et de traitement du diabète ; et 

(e) prendre en considération les cadres, stratégies et meilleures pratiques existants en matière de prévention et de traitement du diabète, y compris ceux qui visent à lutter contre les inégalités en matière de santé. 

Et que le ministre doit tenir au moins une conférence avec les personnes visées au paragraphe (1) aux fins de l’élaboration du cadre. 

FRDJ félicite et remercie la députée Sonia Sidhu, Diabète Canada, ainsi que les autres défenseurs du diabète qui ont uni leurs efforts pour défendre le projet Diabète 360°, une stratégie et un cadre visant à faire progresser la recherche pour traiter, prévenir et guérir le diabète. 

L’adoption du projet de loi témoigne du pouvoir de la collaboration, et nous rendons hommage à Diabète Canada pour avoir mené la charge. 

Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement pour améliorer la vie des Canadiens vivant avec le diabète. 

Pour en savoir plus sur Diabète 360°, cliquez ici : www.frdj.ca/defense-dinterets/diabete-360

Pensez à nous rejoindre pour défendre l’accès pour tous

D’importants progrès ont été réalisés récemment en vue d’un meilleur accès aux dispositifs de traitement du diabète et d’engagements fédéraux en faveur du financement et de l’intégration d’une stratégie nationale sur le diabète. Ces objectifs n’ont pu être atteints que grâce à la collaboration avec nos partenaires et d’autres organisations de lutte contre le diabète et grâce à la force de nos bénévoles.

Nous nous appuyons sur un réseau de défenseurs bénévoles passionnés pour aider les décideurs canadiens à comprendre l’impact et la gravité du diabète de type 1 (DT1) et ce qui doit être fait pour améliorer la vie des personnes vivant avec cette maladie.

Nous avons une variété de possibilités de bénévolat et sommes toujours ouverts aux suggestions. Visitez notre site web pour voir comment nos bénévoles nous aident et pensez à nous rejoindre. www.frdj.ca/participez/defense-dinterets

Deux victoires pour les systèmes de surveillance du glucose en continu (SGC) au Québec et en Colombie-Britannique

Le lancement de l’accès pour tous a eu lieu en 2019 et ce dernier à déjà mener a des changements majeurs. Nous avons la chance d’avoir certaines des jeunes voix les plus puissantes du pays à la défense de notre mission. Ces personnes dévouées ont rallié des communautés dans tout le pays, et maintenant plusieurs provinces et territoires sont en train de revoir leur couverture et d’envisager un accès élargi. 

Les dispositifs pour les personnes atteintes de diabète ne sont pas un luxe, ce sont des équipements qui sauvent des vies et qui aident les personnes vivant avec le DT1 à surveiller plus étroitement leur glycémie, contribuant ainsi à prévenir les épisodes d’hypo et d’hyperglycémie, et les visites à l’hôpital. 

« Je ne peux pas me permettre de payer de ma poche. Je ne considère pas le SGC de mon fils comme un dispositif médical “facultatif”… Je ferai tout ce qui est de mon possible et je sais que je ne suis pas seule dans cette situation », déclare Nadine, parent d’un enfant atteint de DT1. 

FRDJ est heureuse d’annoncer que deux autres provinces ont récemment ajouté des options de couverture pour les glucomètres continus (SGC) au cours du dernier mois, ce qui constitue un grand pas en avant vers notre objectif d’accès pour tous au pays. 

Le 26 mai 2021, la Régie de l’Assurance Maladie du Québec ou RAMQ a annoncé qu’elle commencerait à couvrir le SGC Dexcom G6 pour les personnes vivant avec le diabète de type1 (DT1), âgées de deux ans et plus. 

Cette annonce marque une réalisation importante dans l’amélioration de l’accès à la technologie qui change la vie et qui est utilisée dans la gestion du DT1 par les habitants de la province, car ils pourront désormais commander et récupérer leurs fournitures Dexcom SGC directement dans leur pharmacie locale. 

Pour bénéficier d’une couverture pour le Dexcom G6 en vertu de la RAMQ, une personne doit répondre aux critères d’admissibilité du régime d’assurance publique. De plus, vous devez : 

  • Vivre avec le DT1 et être âgé de 2 ans ou plus. ET, vous devez avoir un ou plusieurs des éléments suivants : 
  • Incapacité à atteindre une valeur appropriée d’hémoglobine glyquée (HbA1c) malgré la prise des médicaments prescrits et la vérification régulière de la glycémie ; ou 
  • Avoir connu des épisodes fréquents d’hypoglycémie au cours de l’année écoulée malgré le suivi d’un plan de traitement ; ou 
  • N’est pas capable de reconnaître ou de signaler les symptômes de l’hypoglycémie. 

Un pharmacien local peut alors fournir une ordonnance pour l’approbation de la RAMQ, qui dure initialement six mois et doit être renouvelée tous les 12 mois suivants. 

Pour plus d’informations sur la couverture, veuillez consulter le site : Appareils suppléant à une déficience physique | Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) (gouv.qc.ca) 

*** 

En 2020, FRDJ a tourné son attention vers l’ouest, en Colombie-Britannique, et a collaboré avec la communauté pour plaider en faveur d’une meilleure couverture des appareils pour le diabète. Ceci incluait une soumission prébudgétaire, et organiser des consultations publiques partout dans la province. FRDJ a également participé, aux côtés de Diabète Canada et de Type 1, à des consultations publiques et d’intervenants organisés par les services pharmaceutiques de la Colombie-Britannique en août et en septembre. 

Le 11 juin 2021, la Colombie-Britannique a annoncé qu’elle commencerait à couvrir la surveillance du glucose en continu (SGC) Dexcom G6 pour les personnes âgées de 2 ans et plus nécessitant une insulinothérapie et répondant aux critères d’admissibilité. Cette couverture prend effet à compter du 11 juin 2021. On estime à 20 000 le nombre de Britanno-Colombiens qui devraient bénéficier de cette assistance pour mieux gérer leur maladie. 

En Colombie-Britannique, les capteurs et récepteurs Dexcom G6 seront entièrement couverts pour les personnes dont le revenu familial est inférieur à 30 000 $ par an ou qui bénéficient d’une aide gouvernementale, et principalement couverts pour toutes les autres personnes. Les critères d’éligibilité sont assez larges et le gouvernement s’attend à ce que quelque 20 000 personnes puissent y prétendre. 

La Colombie-Britannique et le Québec se joignent maintenant à la Saskatchewan, au Manitoba et au Yukon pour couvrir le SGC pour certaines ou toutes les personnes atteintes du DT1. Le Québec, l’Ontario, la Saskatchewan et le Yukon couvrent également le Flash de surveillance du glucose (FSG). 

FRDJ est très heureuse de ces annonces qui constituent un pas en avant vers la couverture universelle des appareils de traitement du diabète qui sauvent des vies, mais il reste encore du travail à faire pour un véritable accès pour tous. 

Nous espérons qu’à l’avenir, d’autres produits SGC et le Flash SG seront couverts en Colombie-Britannique et au Québec, ainsi que dans les autres provinces. Le diabète est une maladie très individuelle qui affecte chaque patient différemment. Nous croyons dans la disponibilité de plusieurs options de traitements, et dans la prise de décision des patients en concertation avec leurs médecins du meilleur traitement à suivre. 

Parlons DT1 – Épuisement associé au diabète et fatigue de la pandémie

L’été est là et alors que les Canadiens se font vacciner contre la COVID-19, nous avons décidé de faire une pause dans nos événements Parlons DT1 en direct sur Microsoft Teams et de les regrouper d’une manière plus pratique pour la saison estivale.

De plus en plus de Canadiens se font vacciner contre la COVID-19 et les restrictions s’assouplissent dans tout le pays. La lumière au bout du tunnel brille plus. Cependant, nous savons que les 16 derniers mois n’ont pas été faciles et nous avons tous fait face à différents défis dans nos vies, dont les problèmes de santé mentale, surtout pour les personnes touchées par le diabète de type 1 (DT1). Nous savons que cette pandémie a pu être un facteur contribuant à un épuisement associé au diabète et à une fatigue de la pandémie.

Dans le cadre de la série éducative Parlons DT1 de ce mois-ci, nous vous apportons des informations sur ce sujet – un sujet qui vous tient à cœur, comme en témoignent les résultats d’une enquête que nous avons envoyée à la communauté du DT1.

Dan ce courriel, vous trouverez des liens qui vous dirigent vers deux vidéos traitant de l’épuisement associé au diabète et de la fatigue de la pandémie. Nous avons communiqué avec le Dr Michael Vallis, psychologue agréé de l’université Dalhousie, ainsi que Cathy et Anne Pettigrew, mère et fille, pour répondre à certaines de vos questions.

Dans les vidéos, ils aborderont certaines questions courantes telles que :

  • Qu’est-ce que la détresse et l’épuisement associés au diabète et dans quelle mesure les personnes atteintes de DT1 les ressentent-elles ?
  • Quels sont les signes à surveiller pour savoir si une personne ressent une détresse ou un épuisement associés au diabète ? (Sont-ils affectifs, physiques ou les deux ?)
  • Les préoccupations concernant la détresse et de l’épuisement associés au diabète se sont-elles intensifiées au cours de la pandémie ?
  • Quand est-il temps de solliciter de l’aide ?
  • Que voudriez-vous que la communauté du DT1 sache sur la façon d’accorder la priorité à leur santé émotionnelle et à leur bien-être ?

Nous remercions Dr Vallis ainsi qu’Anne et Cathy Pettigrew d’avoir donné de leur temps, leur expertise et d’avoir gentiment accepté de partager leurs connaissances afin que nous puissions les partager avec notre communauté et faire savoir aux autres personnes qui ressentent peut-être la même chose qu’elles ne sont pas seules et que de l’aide est disponible.

Pour obtenir d’autres ressources de FRDJ.

Pour regarder les vidéos, cliquez ici :

DT1 en été

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L’été approche et après un long hiver canadien, nous sommes plusieurs à avoir hâte de passer du temps à l’extérieur. Mais la saison estivale requiert de planifier différemment lorsque vient le temps de gérer le diabète de type 1 (DT1).    

Voici quelques conseils et des suggestions pour vous aider à profiter pleinement des journées de soleil.

Sécurité liée à la COVID-19

Les provinces et les territoires ont chacun leur plan de sécurité et de réouverture pour la Covid-19. Nous suggérons de consulter le site Web de l’autorité sanitaire de votre province ou territoire pour obtenir des informations sur la taille des rassemblements, à l’intérieur, à l’extérieur et sur les balcons, de même que dans les autres emplacements récréatifs.

5 conseils pour gérer le DT1 durant l’été

  • Restez bien hydraté. Le temps chaud peut rapidement entraîner une déshydratation. Buvez de l’eau toute la journée pour éviter les hausses marquées de la glycémie causées par la déshydratation.
  • Vérifiez votre glycémie fréquemment. Le temps chaud peut entraîner des variations imprévisibles dans les taux de glycémie.
  • Protégez vos accessoires. Couvrez votre pompe et conservez votre insuline au frais. La chaleur peut réduire l’efficacité de l’insuline et entraîner des défaillances dans les pompes. L’insuline commence à se détériorer à 38 degrés Celsius et plus. Des étuis réfrigérants spécifiquement conçus pour l’insuline sont offerts pour vous aider à conserver votre réserve d’insuline. 
  • Apportez des collations. Avant de partir en voyage ou en excursion cet été, assurez-vous d’apporter des collations pour éviter une baisse de glycémie. Essayez autant que possible de respecter votre horaire de repas.
  • Faites de l’exercice le matin ou le soir et privilégiez les moments où il fait plus frais durant la journée pour faire des activités à l’extérieur. Faire de l’exercice lors de temps chaud peut entraîner un épuisement par la chaleur et compliquer la tâche pour rester dans un écart sain. Portez attention à la transpiration. Trop d’humidité peut endommager certaines pompes, il faut donc la vérifier pendant l’entraînement.

Il est aussi très important de mettre un écran solaire. Tout le monde devrait protéger sa peau contre les rayons UV néfastes, mais avec le DT1, cela devient encore plus important. Les coups de soleil entraînent un stress pour le corps et peuvent causer des hausses marquées de la glycémie. Appliquez un écran solaire avec un FPS de 30 et plus.

La science de l’été

La chaleur peut entraîner des hausses et des baisses inattendues de la glycémie. De même, la déshydratation est courante durant l’été et peut aussi entraîner des hausses marquées de la glycémie parce que le glucose se concentre davantage dans le sang en raison de la diminution du débit sanguin dans les reins. 

La chaleur peut aussi entraîner une baisse de la glycémie. Lorsque les températures s’élèvent, les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui accélère l’absorption d’insuline et augmente le risque d’hypoglycémie. Ceci survient surtout lors de la pratique d’exercice puisque l’entraînement augmente déjà le débit sanguin.

Il est essentiel de rester hydraté et de se réfugier à l’ombre ou à l’intérieur pour prendre une pause si vous avez trop chaud.  

Liste de vérification pour les voyages d’été

L’été est synonyme d’escapades! Si vous prévoyez une sortie d’un jour, ou une excursion plus longue dans un chalet ou une maison de plage, voici quelques éléments à envisager d’apporter :

  • Lettre du médecin avec une autorisation écrite de voyager avec de l’insuline et des seringues (recommandé).
  • Insuline (et des seringues ou des stylos injecteurs, selon ce que vous utilisez).
  • Bandelettes de test
  • Lancettes
  • Bandelettes de test de cétone
  • Collations en cas de besoin
  • Glucagon d’urgence
  • Accessoires pour tous les appareils de diabète que vous utilisez : glucomètre, glucomètre continu, glucomètre flash, pompe à insuline.
  • Deux fois plus de médicaments et d’accessoires dont vous croyez avoir besoin (juste au cas où!).

Pour les personnes qui utilisent une pompe à insuline, plusieurs fabricants offrent de prêter des appareils pour les voyages. Envisagez d’en demander un pour avoir une solution de rechange en cas de besoin.

Pour les personnes qui prennent l’avion, apportez tout ce qui est indiqué ci-haut, surtout l’insuline, dans un bagage à main. Les médicaments doivent être préparés et placés dans un sac en plastique transparent pour passer à la sécurité de l’aéroport. Ne laissez pas d’insuline ou un glucomètre continu ou flash dans un bagage consigné puisque le cargo peut subir des températures extrêmes et ainsi endommager vos appareils avant d’atterrir.

Comment prendre de l’alcool de manière sécuritaire avec le DT1

Le DT1 ne devrait pas vous empêcher de siroter un margarita ou une bière bien froide.

Gardez à l’esprit que votre consommation d’alcool, surtout sous le soleil, peut nuire à la capacité de votre corps à régulariser la température. De manière générale, favorisez les options à faible teneur en sucre, restez hydraté (avec de l’eau!) et ne buvez pas d’alcool le ventre vide.

Pour plus d’informations sur l’alcool et le DT1 : https://jdrf.ca/alcohol-t1d/

Avec un peu de planification supplémentaire, vous pourrez profiter pleinement de l’été et des joies qui viennent avec!


Joseph et Rosalie Segal et leur famille font un don important pour contribuer au financement du Centre d’excellence de FRDJ à UBC

Joseph Segal, âgé de 96 ans, est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale et un célèbre magnat des affaires. En tant que fondateur des magasins Fields et président de Kingswood Capital Corporation, Joseph Segal a construit un empire impressionnant mais sa plus grande réussite réside peut-être dans la philanthropie de sa famille. Récemment, FRDJ a bénéficié de l’incroyable générosité de sa famille, en recevant une contribution de 1 million de dollars afin de financer le Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique, dans le cadre de sa Campagne pour accélérer.

Ce Centre sera le premier du genre au Canada, parmi seulement quatre autres dans le monde. À Vancouver, des chercheurs de niveau international sont prêts à faire passer des traitements à l’étape des essais cliniques pour la guérison du DT1 et avoir une incidence positive sur d’autres maladies auto-immunes.

Le Centre d’excellence de FRDJ changera la donne pour la recherche sur le DT1. Joseph et Rosalie Segal et leur famille ont contribué à enclencher ce changement.

FRDJ a eu l’occasion de parler à Joseph et à son petit-fils Danny Miller de ce qui les a poussés à faire cette contribution. Voir l’entrevue ci-dessous datant du 13 mai 2021 :
FRDJ :  Mr Segal, veuillez nous en dire plus sur les causes qui vous tiennent à cœur et pour quelle raison ?

Joseph Segal : Je pourrais le résumer en un seul mot : tout.

Nous estimons que toutes les causes qui ont un caractère authentique sont importantes. Je pourrais donc dire la santé mentale, je pourrais dire l’hôpital général de Vancouver, je pourrais dire l’éducation parce que l’éducation est la réponse à la plupart des tragédies dans le monde. Chaque cause a donc son importance.

Cependant, il y a d’autres causes que la plupart des gens négligent, lorsque vous faites face à une situation – une personne qui a besoin d’un peu d’aide – peut-être 5 000 $, peut-être 3 000 $, peut-être 10 000 $ ; et elle ne sait pas vers qui se tourner. Elle n’a nulle part où aller. Ce sont les causes qui se cachent sous la surface et ce sont ces causes qui sont importantes parce qu’elles donnent à la personne un peu d’encouragement. La personne sent que vous vous intéressez à elle. Ce sont les causes qui passent inaperçues. Mais ce sont les causes qui ont le même impact que celles pour lesquelles tout le monde donne.

Donc, vous devez avoir quelqu’un vers qui vous pouvez vous tourner et qui vous donnera un coup de main. C’est simple. Et cette partie indispensable de la société est, dans une large mesure, négligée.

FRDJ : Mr Segal, pourquoi le fait de donner est-il important pour vous personnellement ?

Joseph Segal : Vous avez l’obligation de donner, dans la société, parce que vous avez vraiment envie de le faire. C’est une situation différente de celle qui consiste à donner parce que vous devez le faire.

Je me souviens de l’époque où je n’avais pas beaucoup d’argent et ma première contribution importante s’élevait à 100 000 $, ce qui correspondait à la valeur de ma maison. Mais j’ai pensé que j’allais la récupérer. Il ne s’agit donc pas de dire « je donne », mais de dire « je donne ce que je peux ».

La personne qui donne 2 000 $ est tout aussi importante que celle qui donne 1 million de dollars car personne ne donne quelque chose qui va lui manquer. Mais le donateur qui a fait un don de 2 000 $ va probablement le ressentir plus que ceux qui ont fait un don d’ 1 million de dollars.

FRDJ : Mr Segal, comment Rosalie et vous décidez de vos choix de financement ?

Joseph Segal : La plupart des gens réfléchissent et essaient de déterminer si c’est important ou non. Cela fera 73 ans que je suis marié, le mois prochain, et en 73 ans, je n’ai jamais, jamais eu de divergence d’opinion ou de discussion à propos d’un organisme de bienfaisance que nous avons décidé de soutenir. Elle a des organismes de bienfaisance auxquels je ne pense même pas à apporter mon soutien. J’ai des organismes de bienfaisance, prends une décision, m’engage et respecte mon engagement. C’est tout. Nous le faisons ensemble.

Il n’y a jamais eu de divergence d’opinion sur ce qui est nécessaire car si la cause est juste, peu importe qui prend la décision. Si vous le pouvez, vous soutenez la cause à hauteur de vos envies.

FRDJ : Mr Segal, qu’est-ce qui vous a amené à devenir notre premier donateur au Centre d’excellence de FRDJ à UBC ?

Joseph Segal : Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles je l’ai fait mais la première raison, c’est que ça en vaut la peine.

De nombreuses causes sont universelles et le diabète est universel. C’est un pas important vers la résolution d’un problème majeur. C’est comme le vaccin contre la COVID-19. Si vous ne l’aviez pas, qu’est-ce que vous auriez ? Le chaos dans le monde entier. Il ne s’agit donc pas de devoir trouver une solution mais de vouloir trouver une solution à l’un des problèmes les plus importants de la société. Le diabète juvénile est une chose et puis, quand vous devenez adulte, vous avez toujours le diabète parce qu’il n’y a pas de solution à ce problème. Parce que j’ai côtoyé un ou deux membres de ma famille qui ont souffert du diabète et que c’est une maladie débilitante si on ne la gère pas. Les gens qui n’en sont pas atteints ne comprennent probablement pas la nécessité de la gérer correctement.

Donc, vous ne faites pas seulement un bon travail, vous répondez à un besoin important de la communauté et si vous réussissez, s’ils trouvent juste un petit remède – un remède partiel – ouvrez la fenêtre et laissez entrer l’air frais, voilà ce que vous essayez de faire.

Une fois que vous avez trouvé une solution, vous améliorerez la vie de tant de personnes, alors voilà la raison.

FRDJ: Mr Segal, une composante majeure du Centre d’excellence, c’est de faire preuve de souplesse et de s’adapter à l’évolution de la recherche. Comment cette adaptabilité s’aligne-t-elle sur votre éthique professionnelle ?

Joseph Segal : Si vous souhaitez réussir dans la vie, vous avez besoin de faire preuve de souplesse. Vous pouvez emprunter une route et vous dire « je suis sur la bonne route » et vous pouvez parcourir 100 km et ensuite vous dire « je suis peut-être sur la mauvaise route ». Donc, quand vous faites de la recherche, et je ne suis pas familier avec la recherche mais je peux imaginer que lorsque vous faites de la recherche, vous allez trouver quelque chose que vous n’aviez pas prévu. Et peut-être que cela ouvre une toute nouvelle voie et que vous poursuivez cette voie au lieu de l’autre.

Sans souplesse, cela peut prendre deux fois plus de temps pour trouver la réponse et trouver la voie.

Vous devez aussi être optimiste. Vous devez avoir la conviction que la mission dans laquelle vous êtes engagé aura une fin dont vous serez satisfait. Et si tous vos chercheurs ont la même attitude, alors leur profession donnera des résultats.

FRDJ : Mr Segal, d’où vient votre système de valeurs philanthropiques et comment l’avez-vous transmis à votre famille ?

Joseph Segal : Lorsque nous nous sommes mariés, il y a 73 ans, je n’avais rien, j’étais dans l’Armée et j’étais à l’étranger en Europe (Belgique, Allemagne). Lorsque je suis revenu et que j’ai vu ma femme, j’ai dit « Voilà la fille de mes rêves » et je l’ai épousée. Nous avons tous deux donné l’exemple à nos enfants et, heureusement, ils ont la même attitude. Ils sont impliqués dans différents domaines et différentes communautés. Je l’attribue entièrement à ma femme.

Je n’ai pas de paroles de sagesse. Tout ce que je sais, c’est que vous avez une cause. La cause est légitime, la cause est vitale et si nous pouvons aider un peu à faire progresser la recherche et la compréhension de cette maladie, alors nous aurons contribué au monde.C’est comme Banting (et Best) avec l’insuline.

Je ne vous dis pas cela pour vous impressionner. C’est l’attitude avec laquelle j’ai vécu toute ma vie.

Le petit-fils de Joseph et de Rosalie, Danny Miller, est le coprésident de la campagne du Centre d’excellence et son fils Cody est atteint du DT1 :
FRDJ : Mr Miller, comment est-ce que le sens de la générosité de vos grands-parents vous a inspiré ?

Danny Miller : Eh bien, comment ne pas s’en inspirer ?

J’ai souvent entendu grand-père dire que peu importe si c’est 2 000$ ou 2 million de dollars, il faut donner ce qu’on peut si la cause en vaut la peine. Et c’est tout à fait vrai. Ce qui semble peu pour moi peut représenter une énorme différence pour quelqu’un d’autre et cela est toujours resté dans un coin de ma tête. J ‘essaie donc de vivre de cette façon, tout comme ma femme Jennifer et nos enfants.

C’est vraiment inspirant de constater la générosité et le fait qu’aucune cause ne soit trop petite ou trop insignifiante, tant qu’elle est valable et authentique, il est alors important de la soutenir. C’est ce que j’ai appris.

FRDJ : Mr Miller, que représente le Centre d’excellence pour vous ?

Danny Miller : La liberté. Le fait de pouvoir se détendre et de ne pas s’inquiéter de ce qui va arriver à mon enfant à tout moment.

Vancouver est déjà une plaque tournante mondiale de la recherche sur le diabète de type 1, donc la possibilité de réunir tous les chercheurs de niveau international et de faire en sorte que 1+ 1 = 3, c’est quelque chose que je ne pouvais pas NE PAS soutenir.

C’est quelque chose que nous devions soutenir parce que le besoin est tout simplement trop évident. Si vous prenez une cause importante et que vous réunissez les meilleures personnes et les aidez à travailler ensemble encore mieux, alors il n’y a que de bonnes choses qui pourront arriver.

À mes grands-parents, je vous l’ai déjà dit avant, merci beaucoup d’avoir pris l’initiative de ce projet parce que cela est vraiment important pour moi et Jen et mes parents et Cody et ses frères. C’est vraiment une cause très importante et je vous remercie.


FRDJ remercie Joseph et Rosalie Segal ainsi que leur famille pour leur incroyable générosité. Leurs contributions permettront d’accélérer les recherches les plus prometteuses pour trouver des remèdes et nous aideront à créer un jour un monde débarrassé du diabète de type 1.

Un essai clinique financé par FRDJ sur le traitement d’appoint à l’insuline cherche des participants adolescents atteints du DT1.

L’adolescence peut se révéler une période difficile pour la gestion du diabète de type 1 (DT1). La vie (et les hormones !) change de toutes sortes de façons et de nombreux adolescents présentent des taux de glycémie supérieurs aux recommandations, ce qui peut signifier un risque plus élevé de complications plus tard dans la vie. L’étude de nouveaux traitements pouvant améliorer le contrôle glycémique chez les adolescents atteints du DT1 et réduire le risque de complications du diabète est essentielle à l’amélioration de la vie de ces jeunes.

Le traitement d’appoint à l’insuline – c’est-à-dire, la prise d’un autre médicament en plus du traitement habituel à l’insuline – constitue une approche qui pourrait s’avérer utile sur les deux fronts. Par exemple, les inhibiteurs du SGLT2 représentent une classe de médicaments par voie orale approuvés pour le diabète de type 2 qui empêchent les reins d’absorber le glucose présent dans le sang, favorisant ainsi son évacuation dans l’urine. Le docteur Farid Mahmud et son équipe de l’Hospital for Sick Children de Toronto cherchent actuellement à recruter des participants pour un essai clinique financé par FRDJ qui vérifiera la sûreté et l’efficacité d’un inhibiteur du SGLT2 appelé dapagliflozin chez des adolescents atteints du DT1.

L’équipe de recherche cherche des participants âgés de 12 à 18 ans, atteints du diabète de type 1 dans la région du Grand Toronto (Hospital for Sick Children) et dans le Sud-Ouest de l’Ontario (Children’s Hospital of Western Ontario, London) qui pourraient être admissibles à participer à l’essai Traitement du diabète de type 1 chez les adolescents avec SGLT2i pour l’hyperglycémie et l’hyperfiltration – également connu sous le nom d’ATTEMPT attempt.study@sickkids.ca.

Les inhibiteurs du SGLT2, comme la dapagliflozine, peuvent améliorer la glycémie, augmenter le temps dans l’intervalle et diminuer la pression rénale, appelée hyperfiltration. Des études menées auprès d’adultes atteints du DT1 ont montré que les inhibiteurs du SGLT2 pouvaient réduire le taux d’HbA1c, la dose d’insuline et le poids. En réduisant l’absorption du glucose par les reins, ces médicaments peuvent également contribuer à prévenir les lésions à long terme de ces organes.

Qu’est-ce que l’étude ATTEMPT ?

ATTEMPT est un essai clinique de 22 semaines qui vise à déterminer la sûreté et l’efficacité d’un inhibiteur du SGLT2 appelé dapagliflozine dans la gestion de la glycémie et l’amélioration de la fonction rénale chez les adolescents âgés de 12 à 18 ans atteints du DT1. L’étude est menée afin de déterminer comment ce traitement peut bénéficier et être utilisé de manière efficace chez ces adolescents.

ATTEMPT est dirigé par le Dr Farid Mahmud, endocrinologue et chercheur à l’Hospital for Sick Children de Toronto. Les recherches du Dr Mahmud se concentrent sur le diabète, la recherche clinique et translationnelle liée à d’autres maladies auto-immunes (comme la maladie cœliaque), ainsi que l’évaluation précoce et la prévention des complications liées au diabète. Ses travaux de recherche comprennent l’évaluation des interventions sur les médicaments et le mode de vie dans les  groupes d’enfants à haut risque et l’évaluation des répercussions des facteurs sociaux sur la santé chez les jeunes atteints du diabète. Il participe aussi activement à la recherche axée sur le patient dans le cadre des Stratégies de recherche axée sur le patient des IRSC (SRAP-Can-SOLVE CKD) et de l’essai AdDIT (Intervention cardio-rénale en présence de diabète de type 1 chez les adolescents) financé par FRDJ. 

En quoi consiste la participation à l’étude ATTEMPT ?

Une fois inscrit à cette étude, un participant peut s’attendre à :

  • 5 visites en personne sur 22 semaines
  • Une affectation arbitraire au groupe dapagliflozine ou au groupe placebo (une petite pilule qui ne contient aucun médicament actif)

Au cours de l’étude, les participants :

  • continueront à prendre de l’insuline
  • porteront un système de surveillance du glucose en continu (SGC)
  • subiront un test pour connaître leur taux de cétones dans le sang
  • signaleront tout effet indésirable

Les participants à l’étude seront indemnisés et bénéficieront d’une aide pour couvrir les frais de déplacement ou de stationnement.

Pour en apprendre davantage sur l’étude et sur la manière de s’y inscrire, veuillez communiquer au : 416-813-7654, poste 204517 ou par courriel à attempt.study@sickkids.ca

Cent ans d’innovation au Canada : le Prix Leonard créé par Lilly inspire la nouvelle génération

Le Canada occupe une place particulière dans l’histoire de l’insuline. En effet, c’est à l’Université de Toronto que les scientifiques Banting et Best en ont fait la découverte en 1921. Avant cette découverte, la vie des personnes diabétiques était souvent écourtée, et le diabète était souvent synonyme de mort. La découverte de l’insuline a révolutionné le traitement du diabète et augmenté l’espérance de vie, en plus de changer des vies.  

Un siècle plus tard, Lilly est heureuse de présenter le Prix Leonard, qui marque le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline. Afin de commémorer cet événement important, Lilly a lancé la campagne Leonard, inspirée de la vie de Leonard Thompson, qui a été la première personne diabétique à être traitée avec succès par l’insuline en 1922, alors qu’il n’avait que 14 ans.  

Depuis, cette innovation canadienne a fait beaucoup de chemin. Par exemple, tout récemment, notre esprit d’innovation a mené à la mise au point du premier glucagon nasal au monde pour le traitement de l’hypoglycémie sévère. Lilly est fière de souligner l’évolution du traitement du diabète et de l’insuline au cours du dernier siècle – ainsi que les progrès qui sont encore à venir – tout en rendant hommage au courage de Leonard Thompson et de millions d’autres personnes dont la vie a été changée à jamais par l’avènement de l’insuline.  

Le Prix Leonard ne se borne pas à célébrer les réalisations passées; il vise aussi à reconnaître les progrès réalisés dans le développement de l’insuline et d’autres traitements contre le diabète, et à s’en servir comme inspiration pour persévérer.  

Un gagnant sera choisi dans chacune des cinq catégories. Une subvention de 20 000 $ US sera versée au nom du lauréat au programme Life for a Child, une initiative internationale qui vient en aide aux enfants diabétiques dans plus de 43 pays. Les catégories sont les suivantes : 

  • Adolescents/jeunes adultes : Personnes âgées de 18 à 25 ans atteints de diabète ou entretenant un lien étroit avec une personne touchée par le diabète 
  • Défenseurs/professionnels de la défense des intérêts des patients : Défenseurs actifs des intérêts des personnes atteintes de diabète, soit par leurs propres moyens ou au sein d’un organisme établi 
  • Endocrinologues/médecins de soins primaires : Professionnels de la santé spécialisés en endocrinologie ou qui agissent comme médecin de soins primaires auprès de personnes diabétiques 
  • Éducateurs en diabète et personnel infirmier spécialisé dans le diabète : Éducateurs en diabète et personnel infirmier spécialisé dans les soins aux personnes diabétiques 
  • Chercheurs : Professionnels qui se consacrent à la recherche dans le domaine des soins liés au diabète (domaine thérapeutique, technologie ou autre) 

Les demandes pourront être soumises au moyen d’un formulaire en ligne dès que le site Web du Prix Leonard sera accessible à la fin juin – www.lilly.ca/en-CA/stories/caring/insulin-centennial. Les gagnants seront annoncés le 14 novembre 2021, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète.