« Sans la découverte de mon cousin, je ne serais pas en vie aujourd’hui. »

26 mai 2020

Par Rebecca Redmond

Je m’appelle Rebecca Redmond et je suis #PlusqueleDT1.

Je suis écrivaine, conférencière, mère, conjointe, sœur, fille, amie … et cousine du Dr Frederick Banting.

Il n’y a pas si longtemps, mon cousin et une équipe de formidables chercheurs au Canada ont réussi à créer de l’insuline, le médicament qui me permet, et à des millions de personnes dans le monde, de survivre jour après jour.

Avant l’insuline, l’espérance de vie des personnes atteintes de DT1 était d’un peu plus d’un an après avoir reçu leur diagnostic (en anglais seulement).  Une personne sur cinq vivait encore 10 ans, mais avec de graves complications dont la cécité, l’insuffisance rénale, un accident vasculaire cérébral, une crise cardiaque et la possibilité d’amputations.

Aujourd’hui, notre espérance de vie est presque « normale ».

Je vis avec le diabète de type 1 depuis plus de 20 ans, je vis les expériences des hausses et des baisses, de frustration et de douleur. Lorsque j’ai découvert FRDJ et que j’ai participé à l’un de ses événements l’année dernière (lequel coïncidait avec mon 20e anniversaire de vie avec le diabète), j’ai été profondément émue par le sentiment communautaire que j’ai ressenti. J’ai passé la journée avec des milliers de personnes qui vivent avec le DT1 et je me suis sentie moins seule et mieux comprise.

En cette période d’éloignement physique, nous devons repenser la manière dont les familles qui vivent avec le DT1 peuvent échanger entre elles. Nous avons trouvé une façon virtuelle de nous rassembler du confort de nos foyers et d’accélérer le rythme des recherches sur le DT1 par l’entremise du Party DT1 de FRDJ pour une guérison, présenté par Omnipod.

Le 14 juin, vous pourrez vous joindre à la plus grande célébration virtuelle au pays pour les personnes touchées par le DT1. L’événement accueillera des célébrités, dont Max Domi, joueur de la LNH, George Canyon, grande vedette de musique country, Bobby Clarke, ancien joueur de la LNH, Sébastien Sasseville, athlète d’endurance et le DJ MC Mario. Vous pourrez aussi gagner des prix et écouter des récits inspirants de la communauté de même que des comptes rendus de recherches.  

Mon cousin n’a jamais abandonné. Lui et son équipe ont surmonté l’adversité ensemble, et nous devons en faire autant. Nous sommes #PlusqueleDT1! Rassemblons-nous, amusons-nous et mettons un point final au diabète de type 1!

J’y serai pour soutenir les personnes qui comme moi vivent avec la maladie 24 heures sur 24, 365 jours par année. Inscrivez-vous et amassez des fonds avec moi!

Voici notre liste de célébrités du Party DT1 de FRDJ pour une guérison!

26 mai 2020

Si vous ne le savez pas déjà, nous vous invitons à la plus grande célébration virtuelle au pays pour mettre un point final au diabète de type 1 : le Party DT1 de FRDJ pour une guérison, présenté par Omnipod!

Cet événement familial d’une journée de célébrations vise à rassembler la communauté du diabète de type 1 (virtuellement) et à nous rapprocher d’un monde sans diabète de type 1 (DT1). Il est l’occasion de s’exprimer pour la cause et d’amasser des fonds afin d’accélérer le rythme des recherches sur le DT1. Avons-nous dit que de formidables célébrités se joindront à nous? Lisez la suite pour en savoir plus sur nos célèbres invités!

 

Max Domi, joueur de la LNH

Max Domi, ambassadeur de FRDJ et vedette montante de la LNH.  

Athlète professionnel âgé de 25 ans, Max a remporté la médaille d’or aux Championnats mondiaux de hockey junior en 2015. Il a été repêché 12e au total par les Coyotes d’Arizona, fut le capitaine de l’équipe des London Knights et porte maintenant avec fierté le numéro 13 des Canadiens de Montréal. Max est bien connu dans la communauté du DT1; il inspire les jeunes athlètes à poursuivre leurs rêves et ne laisse rien, pas même une maladie comme le DT1, prendre le dessus.

Gloria Loring, actrice

Chanteuse, actrice, artiste de studio d’enregistrement et en nomination au Academy Award, Gloria Loring est une femme aux nombreux talents.

La vedette de l’émission de télé Days of Our Lives est également la mère de l’acteur Brennan Thicke et du chanteur-compositeur pop Robin Thicke. Gloria consacre son temps à défendre la cause du diabète de type 1 dans son rôle de porte-parole de FRDJ après avoir reçu le diagnostic de Brennan lorsqu’il avait quatre ans. Elle a créé et publié deux livres de recettes Days of Our Lives Celebrity Cookbook et remis plus d’un million de dollars pour les recherches sur le DT1. Le succès de ces deux livres l’a amenée à en publier deux autres : Kids, Food and Diabetes et Parenting a Child with Diabetes. Son engagement dans les arts, de même que son rôle de mère d’une personne atteinte de DT1, font d’elle l’invitée parfaite pour notre Party DT1 de FRDJ.

 

Brennan Thicke

Brennan Thicke est né dans une famille habituée à être sous les projecteurs. Il est un acteur inspirant qui vit avec le diabète de type 1, et défend la cause avec sa famille.

Fils de l’acteur canadien Alan Thicke et de Gloria Loring, et frère de Robin Thicke, Brennan est bien connu pour ses rôles dans MASK, Dennis the Menace et Unusually Thicke. Il est un membre actif dans plusieurs organismes caritatifs pour le diabète, dont FRDJ, et de Thicke Centre, fondé par sa famille. Brennan a reçu le diagnostic peu de temps après un retour de vacances en famille dans les années 1980, il a persévéré et trouvé de la force en gérant son DT1 tout en vivant son rêve d’être acteur.

 

Bobby Clarke, ancienne vedette de la LNH

On reconnaît Bobby Clarke, ancienne vedette de la LNH, pour son sourire étincelant.  

Cet athlète professionnel talentueux fut l’un des premiers grands guerriers du DT1 sur la glace au Canada, inspirant le pays par sa force et son leadership. Bobby n’a jamais permis au DT1 de l’empêcher de patiner autour des autres joueurs, d’exécuter des exercices de maniement du bâton de manière impeccable et de devenir une légende de la LNH – il a disputé plus de 1 000 parties, marqué près de 400 buts et récolté plus de 1 000 points en carrière.

 

George Canyon, vedette de musique country     

George Canyon, porte-parole national de FRDJ Canada et chanteur canadien célèbre de musique country, a fait face à plusieurs situations d’adversité, tout en continuant à chanter avec cœur.

Après avoir dû abandonner son rêve d’être un pilote pour l’armée de l’air à la suite d’un diagnostic de DT1 à l’âge de l’adolescence, il s’est tourné vers une nouvelle passion, la musique country. Il inspire les personnes qui comme lui luttent tous les jours contre les idées préconçues sur le DT1. Deux fois lauréats d’un prix Juno, il est un héros auprès des partisans de musique et des personnes qui vivent avec le DT1 partout dans le monde.

 

Sébastien Sasseville

Sébastien Sasseville, athlète d’endurance, est un cas exemplaire qui montre par l’action que l’adversité peut être transformée en force et possibilités.

Des années après son diagnostic de DT1 en 2002, Sébastien a réussi à atteindre le sommet du mont Everest, a participé à de nombreux triathlons Ironman et a franchi la ligne d’arrivée de la course légendaire du Sahara. Il a mis ses limites à l’épreuve en 2014 en complétant le plus grand marathon de sa vie : une course d’un bout à l’autre du Canada, une aventure de 7 500 kilomètres équivalent à 180 marathons en neuf mois.

 

DJ MC Mario

DJ MC Mario connaît bien les secrets d’un bon party. C’est pourquoi ce membre du temple de la renommée de musique danse du Canada se joint à nous, et avec lui, ses prouesses bien connues de DJ qu’il a apprises de son émission de radio, House Party.

Mario a célébré le palier des 3 millions d’albums vendus au Canada, et ce n’est pas terminé! En nomination à un prix Juno, il sait comment soulever l’enthousiasme, démarrer la fête et s’amuser.

 

Kaleb Dahlgren

Kaleb Dahlgren est un héros, rien de moins.

Le jeune et talentueux joueur de hockey gère le diabète de type 1 sur et hors de la glace et est un brave survivant de la terrible tragédie de l’accident d’autobus des Broncos de Humboldt en 2018. Kaleb n’a pas laissé cette expérience l’empêcher de poursuivre ses rêves. Il continue de gérer son DT1 tous les jours, déjouant le destin et le faisant avec le sourire en encourageant ses coéquipiers. Fondateur de Dahlgren’s Diabeuties, un programme communautaire pour les enfants atteints de DT1, il poursuit son travail vers son objectif de convertir ce programme en une organisation caritative dont les recettes seraient remises à un camp qu’il envisage de fonder pour les enfants atteints de DT1.

 

Qu’attendez-vous? Notre Party DT1 de FRDJ accueillera ses formidables célébrités et sera rempli de divertissements et tellement plus. Vous pouvez vous joindre à nous en tout temps et même diffuser en direct vos propres célébrations à la maison. Vous ne voulez pas manquer ce party! Inscrivez-vous sur frdjparty.ca.

 

 

Retour au travail et à l’école avec le DT1 dans le contexte de l’éclosion de la COVID-19

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Retour au travail et à l’école avec le DT1 dans le contexte de l’éclosion de la COVID-19

26 mai 2020

Un déclin dans le nombre de nouveaux cas de la COVID-19 et des hospitalisations au Canada est une bonne nouvelle. Mais tandis que les provinces commencent à publier des directives sur la façon de rouvrir les écoles, les lieux de travail et les espaces publics, certaines personnes ressentent des inquiétudes. Les personnes et les familles qui vivent avec le DT1 peuvent avoir des éléments supplémentaires à tenir en compte pour prendre des décisions et planifier un retour au travail ou à l’école.

Les provinces et les territoires suivent les directives de santé publique pour les mesures comme l’éloignement physique et une approche localement pertinente pour le retour dans les écoles, les lieux de travail et les espaces publics. Prenez connaissance des directives des autorités sanitaires de votre province ou territoire et tenez-vous au courant des changements.

Peu importe l’endroit où vous vivez, de bonnes mesures d’hygiène et d’éloignement physique continueront d’être cruciales pour minimiser l’exposition, pour nous et les personnes autour de nous, à mesure de l’assouplissement des restrictions. L’adoption universelle de ces mesures aidera à minimiser les risques d’infection et favorisera l’aplatissement de la courbe. Dans ces premières phases d’assouplissement des restrictions, nous devons tous continuer :  

  • De nous laver les mains fréquemment ou, lorsque dans les lieux publics, d’utiliser fréquemment un désinfectant pour les mains à base d’au moins 60 % d’alcool.
  • D’éviter de nous toucher le visage, la bouche, le nez et les yeux.
  • De minimiser les déplacements dans les épiceries et autres endroits fréquentés par un grand nombre de personnes.
  • De maintenir une distance de 2 mètres (6 pieds) entre nous et les autres si nous devons sortir de la maison.
  • De porter un masque facial lorsque l’éloignement physique n’est pas possible (par ex. magasinage, transports publics, etc.). Un masque non médical ne protège pas contre la COVID-19, mais peut protéger les autres en réduisant la projection de gouttelettes de la personne qui le porte. Pour en savoir plus sur les masques non médicaux, visitez Directives de Santé Canada.
  • D’adhérer aux directives locales strictes avant de joindre des rassemblements de personnes et d’appliquer les mesures ci-dessus si nous nous trouvons dans un rassemblement de personnes lorsque possible.
  • De rester à la maison pendant au moins 10 jours en présence de symptômes de rhume ou de grippe.
  • De prendre connaissance des tests locaux de la COVID-19 et de passer un test si les critères d’admissibilité le permettent. La capacité de tests augmente au Canada, ce qui est crucial pour suivre le nombre de cas et prévenir la propagation durant les premières phases de réouverture.

Est-ce que ce sera comme d’habitude lorsque nous retournerons au travail ou à l’école?

Dans leurs préparatifs de réouverture, les écoles et les lieux de travail mettent des procédures de sécurité en place afin de minimiser les risques d’exposition au coronavirus. Ces procédures comprennent :  

  • Des mesures pour assurer l’éloignement physique dans les salles de classe ou les lieux de travail;
  • Des politiques sur les façons d’interagir avec les autres;
  • Des procédures de nettoyage;  
  • Dans certains cas, un approvisionnement et l’utilisation d’équipements de protection individuelle.

Contacter votre école ou votre employeur afin de comprendre exactement les mesures mises en place pourrait vous aider à prendre des décisions et à préparer votre retour.

Est-ce sécuritaire de retourner au travail ou à l’école avec le DT1?

Retourner au travail ou à l’école peut représenter un risque plus élevé d’exposition à l’heure actuelle, même avec des procédures de sécurité en place. Il est important de comprendre les risques de la COVID-19 pour les personnes atteintes de DT1 qui planifient un retour.

Les faits indiquent jusqu’à maintenant que les enfants et les adultes de 65 ans et moins dont le contrôle du DT1 est efficace et qui ne souffrent pas d’autres problèmes de santé ne sont pas plus à risque de contracter la COVID-19 et que ses effets ne sont pas nécessairement plus graves pour eux que pour les personnes qui ne sont pas atteintes de DT1. De plus, il est possible que le DT1 lui-même ne constitue pas un motif médical de retarder le retour au travail ou à l’école.  

De récentes données du Royaume-Uni indiquent qu’un âge plus avancé, des taux HbA1c élevés (plus de 10 % par exemple) et l’obésité (IMC supérieur à 30) augmentent les risques de décès de la COVD-19 chez les personnes atteintes de DT1. Bien que des données similaires pour le Canada ne soient pas encore disponibles, cette nouvelle information suggère que les personnes atteintes de DT1 qui sont plus âgées, et celles qui vivent avec elles, doivent prendre toutes les précautions possibles pour réduire leur risque d’exposition.

Le DT1 touche chaque personne différemment. Si vous avez des inquiétudes par rapport à votre état de santé et que vous avez des questions sur votre situation personnelle, consultez votre équipe de soins de santé. Parmi les facteurs qui présentent un risque plus élevé pour les personnes atteintes de DT1 quant aux conséquences de la COVID-19, figurent :

  • Un âge de 65 ans et plus;
  • Taux HbA1C élevé (supérieur à 10 %);
  • IMC supérieur à 30;
  • Des complications ou autres maladies qui sont associées à des dénouements défavorables de la COVID-19, dont des maladies du cœur, hypertension, maladies respiratoires chroniques et cancer;  
  • Un système immunitaire affaibli en raison de traitements médicaux, comme des médicaments immunosuppresseurs (par exemple après une greffe d’un rein ou d’îlots pancréatiques), des traitements de chimiothérapie, ou une maladie (notez que le DT1 lui-même ne cause pas une immunosuppression).

Si un ou des facteurs ci-dessus s’appliquent à vous ou à une personne qui vit avec vous, et que votre école, lieu de travail ou vos déplacements ne vous permettent pas de vous conformer à toutes les mesures d’éloignement physique recommandées, envisagez de retarder votre retour au travail ou à l’école pendant un certain temps, si vous le pouvez. Il est préférable de discuter de vos plans personnels avec votre équipe de soins de santé et votre école ou votre employeur.  

Doit-on faire des choses différemment si nous retournons au travail ou à l’école?

  • À court terme, si vous pouvez travailler ou assister à vos cours efficacement de la maison, vous pourriez envisager de continuer de le faire pendant la mise en place de procédures de sécurité.
  • Si vous retournez physiquement au travail ou à l’école, veillez à respecter toutes les mesures de sécurité recommandées en tout temps afin de minimiser les risques de la COVID-19 pour vous-même et pour les autres. Elles sont également importantes à retenir lors des pauses et des périodes de récréation.
  • Si vous prenez habituellement le transport en commun, envisagez d’adapter votre façon de l’utiliser de sorte à minimiser les contacts sociaux, notamment en évitant les heures de pointe, ou optez pour d’autres moyens comme la voiture, la marche ou le vélo si possible.  
  • Évitez d’apporter des objets à l’école qui pourraient rapidement être partagés avec les autres enfants, comme de la papeterie (crayons/stylos), des livres et des jouets.
  • Si votre enfant est atteint de DT1 et qu’il retourne à l’école, ajoutez une bonne quantité de lingettes désinfectantes, de gants et de masques (idéalement des masques médicaux bien ajustés pour les adultes et les enfants si vous pouvez vous en procurer) à leurs fournitures de DT1 et communiquez avec l’enseignant et le personnel de soutien à l’avance. Ceci permet d’assurer que si une personne doit venir en aide à votre enfant physiquement à l’école, elle aura accès à de l’équipement de protection rapidement. Plus d’informations sur le diabète à l’école sont accessibles ici.
  • Si vous êtes atteint de DT1 et que vous retournez au travail, apportez vos propres lingettes désinfectantes, des gants et des masques (idéalement des masques médicaux bien ajustés si vous pouvez vous en procurer) avec vos fournitures habituelles de DT1 et communiquez à l’avance avec votre employeur. Ceci permet d’assurer que si une personne doit vous venir en aide physiquement au travail, elle aura accès à de l’équipement de protection rapidement.
  • Lorsque vous communiquez avec l’école de votre enfant, ou votre employeur, profitez de l’occasion pour leur rappeler l’usage de glucagon qui pourrait sauver la vie en cas d’une grave hypoglycémie.  

Si une personne a contracté la COVID-19, est-ce que cela lui permet d’éviter de la contracter de nouveau?

Le coronavirus est nouveau et les chercheurs ne peuvent affirmer avec certitude qu’une première infection garantit une protection à long terme. Selon l’expérience avec d’autres virus, dont d’autres coronavirus, les chercheurs s’attendent que les gens qui se sont rétablis bénéficieront d’une protection pendant peut-être un an ou deux, et de là, l’immunité pourrait commencer à s’atténuer (mais ne disparaît pas). Les faits suggèrent qu’il est moins probable qu’ils transmettent le virus à d’autres personnes.

Combien de temps faut-il pour développer un vaccin contre la COVID-19?

Il faudra attendre encore plusieurs mois pour un vaccin contre la COVID-19 tandis que les restrictions s’assouplissent actuellement au Canada, sans accès à un vaccin. La recherche intensive dans la prévention et le traitement de la COVID-19 est menée partout dans le monde (en anglais seulement) et plusieurs essais cliniques sont en cours ici au Canada.

Pour toute autre préoccupation qui n’a pas été couverte ici, écrivez-nous à questionsDT1@jdrf.ca ou visitez frdj.ca/coronavirus pour plus d’infor

Des trousses de test à la maison pour un dépistage simple et pratique

20 mai 2020 

TrialNet (en anglais seulement) — Ce réseau international soutenu par FRDJ est composé d’éminents établissements universitaires, d’endocrinologues, de médecins, de scientifiques et d’équipes de soins déterminés à trouver des thérapies de guérison pour le diabète de type 1 (DT1). Le réseau vient de lancer une nouvelle trousse de test à la maison qui rend le dépistage beaucoup plus facile et pratique, et sans frais!

Si un membre de votre famille est atteint de DT1, vous pouvez détecter votre risque de développer la maladie aujourd’hui à l’aide de l’étude Pathway to Prevention de TrialNet (en anglais seulement). Voici comment :

  • Si vous êtes admissible (les critères d’admissibilité sont indiqués ci-dessous), rendez-vous sur trialnet.org/participate (en anglais seulement) pour demander une trousse de test.
  • Lorsque vous la recevez par la poste, prélevez environ 10 gouttes de sang à l’aide d’une piqûre à un doigt.
  • Placez-les dans l’enveloppe-réponse.
  • Téléphonez FedEx au 1 800 463-3339 afin de fixer une date de cueillette, ou rendez-vous en ligne à FedEx.com pour fixer une date de cueillette unique ou trouver un bureau pour déposer votre enveloppe (ceci doit être fait dans les 24 heures du prélèvement de l’échantillon de sang).

C’est tout!

Les résultats sont habituellement communiqués dans les 4 à 6 semaines. Toutefois, en raison de la COVID-19, la communication des résultats pourrait être retardée. Si vos résultats indiquent que vous êtes dans les premières phases du DT1 (test positif aux autoanticorps liés au DT1), vous pourriez avoir la possibilité de participer à un essai clinique sur la prévention du DT1(en anglais seulement).

Le dépistage de TrialNet peut parfois détecter le DT1 des années avant l’apparition de symptômes. Évaluez votre risque maintenant.

Critères d’admissibilité

Vous avez droit à un dépistage sans frais si :

  • Vous êtes âgé de 2,5 ans à 45 ans et avez un parent, un frère ou une sœur ou un enfant atteint de DT1
    OU
  • vous êtes âgé de 2,5 ans à 20 ans et avez un oncle, une tante, un cousin, une cousine, un grand-père ou une grand-mère, un neveu, une nièce ou un demi-frère ou une demi-sœur, qui est atteint de DT1
    ET
  • vous n’avez pas reçu de diagnostic de diabète.

 

Pour toute question, contactez l’équipe canadienne de TrialNet au 1 866 699-1899 ou par courriel à trialnet.diabetes@sickkids.ca.

La résilience d’une infirmière atteinte de DT1 qui a survécu à la COVID-19

19 mai 2020 

Sarah connaissait déjà FRDJ puisqu’elle participe
aux activités depuis l’âge de 11 ans

Lorsque Sarah Ayers et son petit ami sont revenus d’un voyage en Europe au début du mois de mars, la nouvelle d’une imminente pandémie au Canada envahissait les médias et il était conseillé aux voyageurs de s’isoler en guise de précaution. C’est exactement ce qu’a fait le couple de Toronto dès qu’il est entré dans la maison, et tout allait bien, au début. Sarah, infirmière et atteinte de diabète de type 1 (DT1), connaît bien son corps et rien ne clochait. Mais les choses ont tourné au pire trois jours plus tard lorsqu’elle a ressenti des symptômes de la COVID-19.

« Je présentais les symptômes classiques (du virus) à l’exception de la difficulté à respirer, alors je suis allée passer un test », raconte Sarah. « C’était terrifiant et stressant, j’ai dû attendre les résultats pendant plus d’une semaine. »

Durant ce temps, Sarah est restée au lit pendant six jours, combattant un épuisement extrême avec des maux de tête et des douleurs musculaires quotidiennement. Elle a également eu des maux de gorge et de la fièvre sur une base intermittente.

« Le simple fait d’aller aux toilettes exigeait un effort colossal », dit-elle. « Mais j’ai de la chance parce que le virus n’a pas eu d’impact sur mon DT1. Il y a eu une journée où je n’avais pas d’appétit et j’ai mangé très peu, alors je surveillais encore plus étroitement mes taux de glycémie pour m’assurer de rester dans un écart sain (parce que je ne mangeais pas). 

Grâce à un solide système de soutien, beaucoup d’amour et de souhaits bienveillants de ses amis, de ses collègues et de sa famille, Sarah a pu prendre soin d’elle à la maison et éviter l’hospitalisation. Son petit ami prenait soin d’elle et ses parents apportaient de la nourriture pendant les trois semaines que les deux sont restés dans la maison en isolement. Sarah est reconnaissante du soutien de FRDJ qui l’a aidée durant cette période difficile.

« L’organisation a vite fait d’informer tout le monde sur la COVID-19 en présence de DT1, et ces connaissances ont vraiment aidé », dit-elle. « Elle a aussi donné beaucoup d’espoir aux gens et a fait de l’excellent travail pour tenir la communauté informée des recherches qu’elle finance. »

Le diabète fait partie de la famille de Sarah; plusieurs des membres de sa famille du côté de son père en Angleterre sont atteints de la maladie. Elle n’a jamais vraiment été exposée aux réalités quotidiennes de la gestion du DT1 avant son propre diagnostic en 2001, mais Sarah connaissait déjà FRDJ puisqu’elle participe aux activités depuis l’âge de 11 ans. Sa famille participe à la marche annuelle et son père avait l’habitude de former une équipe d’entreprise pour le Roulons à l’automne avant sa retraite.

« L’une des choses que j’aime chez FRDJ c’est le sentiment d’appartenance à la communauté qu’elle cultive »

dit Sarah. « Je ne connais pas beaucoup de personnes atteintes de diabète, alors lorsque je participe à un événement de collecte de fonds et que je vois une foule de personnes atteintes de la maladie, cela me confirme que je ne suis pas seule. »

Sarah a toujours gardé une attitude positive par rapport à sa maladie chronique au fil des années.

« Au début, c’était évidemment énorme et il y avait beaucoup à apprendre, mais je me suis adaptée rapidement à une nouvelle vie », dit-elle. « Le DT1 est toujours présent dans mon esprit, mais il ne m’empêche pas de faire quoi que ce soit, il exige seulement beaucoup de planification. »

Les symptômes ayant disparus depuis plusieurs semaines, Sarah est de retour au travail et aide des personnes qui ont contracté la COVID-19. Elle dit que l’expérience du virus lui a rappelé combien elle est forte.

« Même avec le diabète, mon corps est encore fort et capable de combattre des maladies », affirme-t-elle. « Je veux dire aux autres qui sont atteints de DT1 que c’est absolument possible de contracter la COVID-19 et de se rétablir complètement. »

Demandez au pédiatre : DT1 et COVID-19

14 mai 2020

FRDJ a invité un expert réputé dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) pour parler de la probabilité des jeunes à contracter la COVID-19 et des précautions nécessaires à prendre pour assurer leur bien-être et celui de leurs familles durant la pandémie.

Dr Mahmud a partagé ces informations et plus durant la période de questions et réponses de notre séance Facebook Live, laquelle peut être visionnée en cliquant sur le lien ci-dessous (en anglais seulement). 

Dr Mahmud a également répondu à plusieurs questions des participants en direct. Voici les principaux thèmes :

 

En anglais seulement

Q. Est-ce que les gens atteints de DT1 sont plus à risque de contracter la COVID-19?

R. Non. Les personnes atteintes de DT1 ne courent pas plus de risques de contracter la COVID-19 ou d’autres infections virales.

Q. Est-ce que la COVID-19 est une infection courante chez les jeunes atteints de DT1?

R. Non, nous ne l’avons pas constaté au Canada, mais il y a eu quelques cas ici chez les jeunes qui ont eu des symptômes légers qui se sont dissipés après quelques jours avec une gestion appropriée. Ces expériences sont utiles pour nous aider à nous préparer. Je vois la préparation comme un équilibre entre être raisonnable, mais sans avoir peur, et être patient, mais sans paniquer. Nous devons combler cette incertitude en nous instruisant et avec des connaissances autant que possible. Les professionnels de la santé sont encore ici et bien qu’il existe différents moyens de communiquer avec nos patients et les familles et que les interactions en personne soient limitées, nous pouvons quand même échanger virtuellement. C’est très important d’adhérer à ce modèle.

Q. Est-ce que la peur des gens d’aller à l’hôpital entraînera des complications additionnelles liées au DT1?

R. Il s’agit d’une peur qui inquiète les professionnels de la santé et à laquelle nous devons porter attention. Si une personne atteinte de DT1 ne se sent pas bien ou qu’elle est inquiète, elle doit contacter son équipe de soins et se préparer à apprendre comment gérer le virus avec le DT1.

Q. Est-ce que les adolescents atteints de DT1 qui ont un emploi à temps partiel devraient aller travailler?

R. Si leur travail ne fait pas partie des services essentiels, alors non. S’ils donnent un coup de main à l’entreprise familiale, par exemple, il est préférable qu’ils prennent des précautions comme porter un masque, désinfecter tous les objets et surfaces et se laver les mains fréquemment. Mais il est préférable de ne pas travailler si cela peut être évité.

Q. Est-ce que le retour à l’école est sécuritaire?

R. Oui. Le système immunitaire des jeunes qui ne souffrent pas de complications et dont le contrôle de la glycémie est normal n’est pas compromis. Nous devons faire confiance au système scolaire pour mettre en place des désinfectants et des structures. Il y aura un point où nous sortirons de cet isolement total et je crois que nous devons nous y préparer mentalement, c’est-à-dire penser à ce que seront nos journées et nos vies avec la COVID-19, en l’absence d’un vaccin. En tant que parents, nous devons être ouverts à partager nos préoccupations avec nos éducateurs.

Q. À quel endroit peut-on faire des analyses de sang?

R. Les analyses de sang peuvent certainement être effectuées dans les hôpitaux ou dans des laboratoires externes puisque la plupart de ces milieux ont mis en place des précautions exhaustives. Il est recommandé de porter un masque à votre arrivée et de laver vos mains régulièrement.

Q. Avons-nous besoin d’évaluer les taux A1C?

R. Il est probable que vous n’ayez pas à vous déplacer pour vérifier les taux A1C, à moins d’avoir d’autres inquiétudes par rapport à votre santé. Les équipes de santé peuvent organiser des consultations virtuelles durant lesquelles elles peuvent évaluer des lectures qui sont également précieuses pour les personnes qui utilisent un glucomètre continu, tel le temps passé dans un écart. Nous pouvons également consulter les données pour discuter de la gestion de la glycémie des patients qui surveillent les taux de glucose à l’aide de méthodes standards.

Q. Comment nous aider nous-mêmes et nos enfants?

R. Avec logique. Inculquer l’habitude de laver les mains et éviter la peur de tomber malade. La grande majorité des jeunes atteints de DT1 qui ont contracté la COVID-19 se sont rétablis et demeurent relativement en bonne santé.

Q. Est-ce que des taux de glycémie élevés nuisent au système immunitaire?

R. Si une personne gère son DT1 correctement et ne souffre pas de complications, elle n’est pas à risque. Personne n’atteint des taux de glycémie parfaits toute la journée et nous ne verrions pas de changements significatifs au système immunitaire (durant cette pandémie) qui feraient en sorte que le système immunitaire de cette personne ou de son enfant soit compromis.

Q. Est-ce que l’insuline demeurera facilement accessible?

R. Tous les grands fabricants et compagnies pharmaceutiques nous ont assurés qu’il n’y aurait pas de problème d’approvisionnement de l’insuline durant cette période. L’Association des pharmaciens du Canada est intervenue à ce sujet en conservant un mois d’approvisionnement de tous les médicaments afin d’assurer qu’il y en a suffisamment pour tout le monde.

Q. Est-ce que les professionnels de la santé qui travaillent en première ligne devraient s’installer ailleurs s’ils ont un enfant atteint de DT1 à la maison?

R. Non, mais ils doivent prendre des précautions avant, durant et après le travail pour assurer leur sécurité. Ils ne devraient pas porter de bijoux au travail, n’utiliser que des contenants jetables pour le lunch, laisser leurs chaussures à l’extérieur de retour à la maison, laver leurs vêtements et désinfecter leur téléphone cellulaire tous les jours.

Q. Que suggérez-vous pour diminuer l’anxiété, les inquiétudes et le stress durant cette période?

R. L’alimentation et les exercices, être bienveillant envers soi-même et se pardonner. Comme les enfants, les adultes ont de bonnes et de mauvaises journées. C’est difficile pour tout le monde dans la maison. Il est donc important d’avoir un certain horaire, mais de laisser de la place pour la spontanéité. Il faut prendre soin de soi parce que nous sommes projetés dans une situation qui n’est pas parfaite et qu’on n’a pas prévu. Il faut être bienveillant envers soi-même et accepter le fait que nous faisons de notre mieux pour prendre des décisions en temps réel. Je crois que l’exercice, les activités et passer du temps seul pour réfléchir sont très importants parce qu’avec tout le stress qu’on subit, il faut faire attention pour ne pas réagir de manière excessive. Il faut réconforter les enfants qui subissent eux aussi ce stress et faire la part des choses sur ce qu’on entend, notamment les nouvelles, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Q. Est-ce que les personnes atteintes de DT1 sont plus susceptibles de subir des complications liées au diabète après avoir contracté la COVID-19?

R. Non, nous n’avons pas constaté cela. Le virus n’affecte pas les organes comme les reins, les yeux, etc., chez ces personnes. Les expériences de l’Europe et de la Chine doivent être partagées parce que nous pouvons apprendre des grandes difficultés qu’ils ont traversées. Heureusement, nos hôpitaux ici au Canada s’en sortent bien et ne sont pas encombrés.

Q. Comment maintenir la routine des enfants, notamment pour la gestion du diabète?

R. Les parents et leurs enfants doivent travailler avec leur équipe de soins pour établir une structure. Je crois que c’est l’occasion d’optimiser le plus possible.

Q. Comment les parents peuvent-ils se préparer s’ils contractent la COVID-19 et ne peuvent avoir accès à l’aide de personnes dans leur réseau de grands-parents et membres de la famille pour prendre soin de leurs enfants?

R. Dans un tel cas, ils doivent communiquer avec leur équipe médicale, car ils pourraient être hospitalisés. Leur état pourrait aussi leur permettre d’être évalués virtuellement et des soins en milieu familial pourraient être fournis par l’établissement.

Q. Est-ce que les personnes atteintes de DT1 pourraient être les premières à être vaccinées contre la COVID-19?

R. Non. Les adultes plus âgés sont plus à risque, ils seraient donc probablement les premiers à recevoir le vaccin contre la COVID-19.

Pour d’autres informations sur le DT1 et la COVID-19, visitez frdj.ca/coronavirus

Quel est l’impact de la COVID-19 sur les recherches dans le domaine du DT1?

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Quel est l’impact de la COVID-19 sur les recherches dans le domaine du DT1?

6 mai 2020

La pandémie de la Covid-19 n’a épargné personne; elle a changé notre façon de vivre, de travailler et d’interagir entre nous. Ses effets seront profonds et de longue durée, ce qui signifie que FRDJ doit comprendre et intervenir en réponse à son impact sur la communauté du diabète de type 1 (DT1) et sur les recherches qui doivent se poursuivre. Sachant que plusieurs instituts de recherche sont fermés ou ont temporairement détourné du personnel ou des ressources pour répondre à la pandémie de la COVID-19, nous nous posons maintenant la question : « Qu’en est-il des recherches sur le DT1? »

FRDJ travaille avec ardeur pour surmonter les défis de l’environnement actuel et assurer la continuité des recherches sur le DT1 de manière à accorder la priorité à la sécurité des chercheurs et des participants aux recherches. Forts de notre inébranlable engagement à trouver de meilleurs traitements et des thérapies de guérison pour le DT1, les chercheurs financés par FRDJ continuent de mener des recherches essentielles au Canada et partout dans le monde.

« Nous savons que les personnes atteintes de DT1 n’ont aucun répit », dit Tim Kieffer, Ph. D., professeur aux Départements des sciences cellulaires et physiologiques et de chirurgie à l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver. « Nous demeurons engagés à poursuivre nos recherches et à trouver des moyens créatifs de rester productifs tandis que nous nous efforçons de faire avancer la mise au point de thérapies novatrices et, un jour, d’une guérison. »

Plusieurs membres de l’équipe de M. Kieffer bénéficient d’exemptions pour continuer à travailler au laboratoire sur des projets critiques à long terme qui ont déjà reçu des investissements substantiels. Ces membres de l’équipe travaillent souvent seuls au laboratoire et ont recours à de nouvelles procédures pour assurer leur sécurité. Pour ce qui est des autres membres de l’équipe qui travaillent de la maison, leurs activités sont maintenant axées sur l’analyse de données, la rédaction d’articles et de demandes de subvention, la planification de nouveaux projets et l’exploration de moyens d’accroître l’efficacité en laboratoire.

Le fait que des établissements de recherche de calibre mondial doivent limiter à ce point leurs activités est sans précédent, mais il y a un côté positif à ce ralentissement forcé. « Dans mon cas, il s’agit aussi d’une excellente occasion pour réévaluer les nombreux projets au laboratoire, explorer de nouvelles façons d’innover un peu plus dans nos approches, recruter des coéquipiers additionnels et échanger avec des collaborateurs partout dans le monde qui malgré le fait qu’ils vivent une situation similaire, sont disposés à nous aider à formuler des stratégies et à atteindre nos objectifs », dit M. Kieffer.

La plupart des sites de recherche clinique demandent l’interruption des inscriptions à des essais cliniques durant la pandémie de la COVID-19, mais les essais cliniques en cours peuvent se poursuivre, notamment à l’aide d’approches virtuelles pour interagir avec les patients lorsque possible. Le Dr Bruce Perkins, professeur de médecine à l’Université de Toronto, est environ à mi-chemin d’un essai clinique prometteur qui teste un médicament par voie orale, l’empagliflozine, chez les personnes atteintes de DT1 qui prennent aussi de l’insuline au moyen d’un système de pancréas artificiel, avec l’objectif d’améliorer le contrôle de la glycémie et de faciliter la gestion de la maladie. Durant l’éclosion de la COVID-19, le Dr Perkins et son équipe continueront de suivre les patients qui prennent ce traitement à l’aide de consultations virtuelles et de les conseiller advenant des défaillances de leur système de pancréas artificiel.

Dr Rémi Rabasa-Lhoret, professeur de médecine et de nutrition à l’institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), a vite fait d’adapter l’un de ses projets de recherche clés sur le DT1 afin de répondre à des besoins non satisfaits dans la communauté du DT1 au Québec. Avec sa collègue Anne-Sophie Brazeau, Ph. D., et son équipe, il travaille à la mise sur pied d’un registre de personnes atteintes de DT1 au Québec, à l’aide duquel les participants inscrits peuvent accéder à une plateforme de formation numérique exhaustive et interactive dont le contenu est axé sur la prévention et la gestion de l’hypoglycémie. Tenant en compte l’importance des ressources virtuelles durant cette période d’éloignement social, l’équipe de recherche a modifié les critères d’inscription permettant ainsi à une population de personnes beaucoup plus vaste de profiter de cette nouvelle ressource en ligne. Ils invitent également les participants au registre à partager la manière dont ils ont été touchés par l’éclosion de la COVID-19 afin de mieux comprendre les effets de la pandémie et de la COVID-19 sur les personnes atteintes de DT1, un sujet sur lequel il y a peu de données, mais dont le besoin est urgent. Enfin, le Dr Rabasa-Lhoret et ses collègues contribuent également aux efforts visant à étendre l’usage des glucomètres continus chez les patients hospitalisés durant la pandémie de la COVID-19. Une plus grande utilisation des glucomètres continus en milieu hospitalier permettra d’accroître le confort et la sécurité des patients, de réduire la propagation de la COVID-19 dans les hôpitaux et de limiter l’usage d’équipement de protection individuelle pour les professionnels de la santé. D’importants résultats ont déjà été abordés en partie par la récente annonce de l’autorisation de Santé Canada d’utiliser le système flash de surveillance du glucose FreeStyle Libre d’Abbott dans les hôpitaux durant la COVID-19.

« Cette pandémie a exigé la révision de nos soins cliniques habituels et des processus de recherche clinique, et de prendre un virage très rapide vers des soins virtuels.  La formation et les outils en ligne sont d’excellents compléments, permettant aux patients de les personnaliser en fonction de leurs besoins individuels. Nous pouvons nous attendre à ce que les changements que nous avons apportés donnent lieu à des retombées durables et positives pour les personnes atteintes de DT1 et leurs familles », dit le Dr Rabasa-Lhoret.

Dre Gillian Booth, endocrinologue praticienne et scientifique au Li Ka Shing Knowledge Institute du St. Michael’s Hospital à Toronto, constate que la COVID-19 joue un rôle dans sa façon d’aborder sa recherche. Dre Booth et son équipe travaillent à la mise au point d’une plateforme de prestation de soins virtuels aux patients atteints de DT1 qui réduira le fardeau des consultations en personne et améliorera les résultats de santé. « Le besoin pour des soins virtuels durant cette pandémie fait ressortir toutes sortes de facteurs que nous ne croyions peut-être pas importants pour offrir des soins de grande qualité à distance », dit la Dre Booth. Son équipe continuera de développer la plateforme de soins virtuels et d’effectuer la planification et les activités règlementaires requises pour lancer l’essai clinique (en anglais seulement) afin de tester l’efficacité de la plateforme, tout en travaillant à distance.

Bien que les travaux soient interrompus dans le laboratoire de Jayne Danska, Ph. D., professeure, chercheuse principale et chef associée, Faculté du développement et de la diversité au SickKids Hospital à Toronto, son groupe travaille très activement à l’analyse de données, à des collaborations et à des réunions de groupe à distance, à la révision de manuscrits, à la rédaction de demandes d’éthique de recherche et au lancement de la nouvelle équipe de microbiome sur le DT1 financée par FRDJ et les IRSC qu’elle dirige avec des  collaborateurs à Calgary, Guelph et à New Haven, É.-U. Elle a également dirigé récemment un effort concerté visant à collecter et à livrer des équipements de protection individuelle de tous les laboratoires de l’Institut de recherche du SickKids aux travailleurs en première ligne, témoignant de l’engagement à aider la communauté de recherche.  

Tout comme la communauté du DT1, les chercheurs financés par FRDJ sont forts et résilients : malgré les obstacles de la COVID-19, ils continuent d’innover et de poursuivre leur travail pour trouver des thérapies de guérison et de meilleurs traitements pour le DT1. Le monde de la recherche anticipe l’arrivée de nouvelles perspectives, un accent renouvelé et un élan pour accélérer les progrès lorsque le moment sera venu de reprendre les travaux complètement.  

Grâce à nos donateurs, FRDJ peut assurer la continuité des recherches sur le DT1, et offrir aux Canadiennes et Canadiens atteints de DT1 les ressources dont ils ont besoin pour traverser la pandémie de la COVID-19. Envisagez de faire un don afin de stimuler les recherches essentielles et de maintenir l’offre de ressources pertinentes, d’activités de défense d’intérêts et d’un soutien tandis que nous continuons notre travail vers un monde sans DT1.  

 

La campagne #AccèsPourTous à l’ère de la COVID-19

5 mai 2020

La COVID-19 continue de faire la une partout dans le monde et la campagne #AccèsPourTous demeure tout aussi importante. En fait, en l’espace de quelques mois à peine, Il est devenu encore plus prioritaire pour les systèmes de santé provinciaux du pays d’investir dans les technologies des soins de santé numériques et virtuels. Les patients et les médecins trouvent encore le moyen de se parler sans se voir en personne, une situation qui devient notre nouvelle normalité dans la période actuelle de pandémie.

Lorsque la poussière retombera et que les provinces se seront déconfinées, les soins virtuels demeureront une option viable qui réduira les soins médicaux de couloir, fera économiser des ressources considérables et représentera une solution commode pour les patients et les médecins. Pour implanter les soins virtuels avec succès et de manière permanente, il faudra des investissements considérables dans les technologies de la santé numériques comme les systèmes de surveillance du glucose en continu (SGC) et les systèmes flash de surveillance du glucose (FSG) et chaque patient qui le souhaite devra pouvoir y avoir accès grâce à l’assurance publique.

En effet, notre campagne #AccèsPourTous est tout à fait indiquée. Les technologies SGC et FSG constituent une révolution dans l’autogestion de la maladie parce qu’elles offrent des données plus complètes, plus exactes et plus opportunes aux médecins et aux patients sur les fluctuations de la glycémie et leur intervalle. Ces données riches pourraient révolutionner la façon dont les équipes de soins de santé interagissent avec les patients et les guident, ce qui mènera à long terme à une meilleure gestion du diabète. Plus les données seront nombreuses et de qualité, plus les décisions pour les patients s’amélioreront, ce qui mènera au bout du compte à une meilleure autogestion de la maladie. Ainsi, nous ne manquerons pas d’observer des améliorations substantielles dans les soins de santé qui prendront la forme de diminutions des hospitalisations, des visites aux urgences, des problèmes à long terme comme les amputations, les maladies du cœur et les complications rénales.

Les SGC et les FSG ont déjà changé la donne pour la communauté du diabète de type 1 – ces technologies aident déjà les gens à vivre une vie plus sûre, plus facile et plus saine. Elles demeurent malheureusement en grande partie inabordables et inaccessibles, en particulier pour ceux qui en ont le plus besoin.

FRDJ continue de mettre notre campagne #AccèsPourTous de l’avant et nous avons besoin de votre aide pour parler à votre représentant provincial de ces technologies, compte tenu de la nouvelle situation dans laquelle nous nous trouvons en raison de la COVID-19. Pour appuyer la campagne, prenez quelques minutes pour envoyer un message à votre représentant pour lui communiquer ces importantes préoccupations devant l’avènement d’une nouvelle ère des soins de santé. Écrivez-lui dès aujourd’hui!

Militer pour des pompes à insuline au Manitoba

5 mai 2020

Jenna Basson, 35 ans, de Le Pas, au Manitoba, a fait partie de l’équipe de bénévoles venus raconter leur histoire personnelle à l’Assemblée législative du Manitoba le 11 mars dernier lorsque l’équipe a plaidé la couverture des pompes à insuline au-delà de l’âge de 18 ans auprès du gouvernement provincial.  

En tant que jeune professionnelle, Mme Basson aimerait pouvoir mieux gérer son diabète de type 1 et diminuer son taux d’hémoglobine A1C à l’aide d’une pompe à insuline, mais les coûts sont simplement trop élevés pour qu’elle puisse se procurer une pompe. « Le coût a toujours été si élevé que je n’en ai jamais eu les moyens », a-t-elle dit. Au fil des ans, j’ai regardé les différentes options offertes sur le marché, mais elles demeurent inaccessibles et peu abordables. Cette couverture changerait ma vie! »

Mme Basson et sept autres bénévoles fantastiques ont passé la journée à l’Assemblée législative du Manitoba le 11 mars dernier, en compagnie de l’équipe de défense d’intérêts de FRDJ pour réclamer l’#AccèsPourTous. La journée a commencé par une séance de formation pour les défenseurs, s’est poursuivie par des rencontres individuelles avec des députés et s’est terminée par une réception en soirée à la salle à manger du Palais législatif Golden Boy, coanimée par la philanthrope et sympathisante de longue date de FRDJ, Mme Tannis Richardson, et le président et chef de la direction de FRDJ, Dave Prowten.

 

 

 

Le message de FRDJ au gouvernement était direct et simple : les Manitobains atteints de diabète de type 1 ont besoin de pompes à insuline, quel que soit leur âge. L’investissement dans un programme des pompes à insuline pour tous ne sera pas bénéfique qu’aux patients, il le serait aussi pour les contribuables qui verraient diminuer les coûts des soins de santé directs et les complications – c’est prouvé. Autrement dit, il y aurait une importante réduction des visites à l’urgence et des hospitalisations, ce que souhaite en priorité le gouvernement depuis longtemps. La triste réalité est que le Manitoba tire de l’arrière par rapport à d’autres provinces, car la Colombie-Britannique s’est récemment jointe à l’Ontario, à l’Alberta et aux trois territoires qui couvrent déjà le coût des pompes à insuline, quel que soit l’âge.  

L’équipe a reçu beaucoup de soutien tant des députés du gouvernement que de ceux de l’opposition, car plus de la moitié d’entre eux ont participé aux rencontres et à la réception en soirée. « Il y a encore à faire, mais il semble que nous ayons été entendu malgré des priorités concurrentes », a dit Mme Basson.

Nous célébrerons en 2021 le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline, une découverte des chercheurs canadiens Frederick Banting et Charles Best, qui a changé la vie de millions de personnes dans le monde. L’annonce de la couverture des pompes pour tous au Manitoba serait un moyen extraordinaire de reconnaître et de célébrer cette contribution incroyable.  

D’ici là, nous continuons de revendiquer l’#AccèsPourTous.

Habitez-vous au Manitoba? Aidez-nous à réclamer la pleine couverture des pompes à insuline dans votre province en écrivant dès aujourd’hui à votre député.

 

Faites entendre votre voix dans la lutte contre le diabète de type 1

5 mai 2020

Chez FRDJ, nous savons que lorsque vient le moment de lutter contre le diabète de type 1 (DT1), l’union fait la force.  

En tant que défenseur(e) de FRDJ, VOUS pouvez rassembler des personnes touchées par le DT1 qui veulent se faire entendre et travailler ensemble à créer des liens avec les députés et les représentants provinciaux et municipaux pour stimuler le changement, influencer la forme des politiques, contribuer à ce que la communauté profite des nouveaux traitements, et ainsi se rapprocher d’un monde sans DT1.

 

 

 

Nous avons besoin de votre aide en tant que défenseur(e). Pour que notre voix soit plus forte et pour que plus de gens prennent des mesures importantes pour les personnes vivant avec le DT1, nous vous demandons de faire appel à vos amis et aux membres de votre famille dès aujourd’hui pour qu’ils se joignent à vous comme défenseurs du DT1 par les moyens suivants :

  1. Demandez à votre réseau d’aider à bâtir et à appuyer le soutien indispensable de la recherche sur le DT1 et à sensibiliser les décideurs aux coûts financiers, médicaux et émotionnels de la maladie en devenant défenseur(e) de FRDJ. 
  2. Partagez notre page de défense d’intérêts accompagnée d’un message personnel de votre part dans lequel vous utiliserez le mot-clic #PourquoijeMilite.
  3. Partagez ce blogue dans vos réseaux.

En renforçant ensemble notre communauté, nous pourrons accélérer le rythme des recherches sur le diabète de type 1.

VOUS pouvez dès maintenant inviter d’autres personnes à se faire entendre et ainsi à contribuer à obtenir un financement fédéral soutenu de la recherche importante sur le diabète, à orienter la politique sur la santé et la réglementation et à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du DT1 d’ici à ce que nous trouvions une guérison.

Grâce au travail des défenseur(e)s comme vous, nous pouvons stimuler le changement. Emboîtez le pas et collaborons ensemble à l’avènement d’un monde sans DT1.

Parler de DT1 et de la COVID-19 avec un expert

23 avril 2020

Une séance de questions et réponses avec le Dr Rémi Rabasa-Lhoret, chercheur clinicien financé par FRDJ et endocrinologue à l’Institut de recherches cliniques de Montréal.

FRDJ a invité un expert réputé dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) pour parler de la probabilité de contracter la COVID-19, des personnes dont le risque de tomber gravement malade est plus élevé et de ce que les personnes dont le DT1 est bien contrôlé peuvent faire pour rester en santé.

Dr Rabasa-Lhoret a partagé cette information, entre autres, durant la période de questions et réponses de la séance Facebook Live, que vous pouvez regarder en cliquant sur le lien ci-dessous. 

 

 

Dr Rabasa-Lhoret a également répondu à de nombreuses questions des auditeurs en direct. Voici les sujets les plus discutés.

 

Q. Est-ce que le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé pour les personnes atteintes de DT1?

R. Aucune preuve ne le suggère à ce moment-ci. Bien sûr, si vous souffrez déjà de complications liées au DT1, il est plus facile de contracter tous genres d’infections.

Q. Est-ce que les personnes atteintes de DT1 qui travaillent dans des établissements de soins de santé courent le risque de contracter la COVID-19? Devraient-elles prendre des précautions en particulier?

R. Le niveau de risque dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge de la personne, le niveau de contrôle de sa glycémie et la présence de complications liées au DT1. Comme il est généralement conseillé, l’éloignement social, se laver les mains fréquemment et rester à la maison demeurent les meilleures pratiques pour ces personnes. De même, elles devraient reporter toute visite en personne à la clinique et consulter leur équipe de soins par téléphone ou en ligne pour les suivis de routine.  

Q. Est-ce que le pronostic de la COVID-19 est pire pour les personnes atteintes de DT1?

Dr. Rémi Rabasa-Lhoret 

R. Nous savons que les conséquences des infections virales peuvent être plus importantes pour les personnes atteintes de DT1 puisqu’elles perturbent le contrôle de la glycémie. Le pronostic est influencé par de nombreux facteurs, dont l’âge de la personne, le niveau actuel du contrôle de sa glycémie et la présence de complications actuelles liées au DT1 comme une maladie du cœur ou des reins.

Q. Est-ce qu’il y a un risque particulier que les enfants atteints de DT1 contractent la COVID-19?

R. Aucun rapport ne démontre des résultats majeurs ou néfastes chez les enfants atteints de DT1 qui ont contracté la COVID-19. Même lorsque la maladie s’est manifestée, elle était extrêmement légère. Il faut toutefois que le contrôle de la glycémie soit minutieusement surveillé dans de tels cas et les familles devraient se préparer en se procurant des fournitures additionnelles comme de l’insuline et des bandelettes de test de cétones.

Q. Est-ce qu’il y a un risque de problème d’approvisionnement chez les entreprises qui fabriquent de l’insuline et des articles pour les glucomètres continus?

R. Toutes les entreprises ont des stocks et nous n’anticipons aucune interruption dans la chaîne d’approvisionnement à ce moment-ci.

Q. Quels sont les médicaments sécuritaires à utiliser?

R. Les acétaminophènes, comme Tylenol, peuvent être utilisés comme traitement de premier recours. Toutefois, ils n’ont pas de propriétés anti-inflammatoires et les personnes atteintes de DT1 doivent savoir que ces médicaments peuvent parfois interférer avec certains glucomètres continus, etc. Si vous prenez déjà de l’ibuprofène (Advil par exemple) pour une autre maladie, comme l’arthrite, il est recommandé de consulter votre médecin pour continuer de le faire.

Pour d’autres informations sur le DT1 et la COVID-19, visitez frdj.ca/coronavirus.

 

Tannis M. Richardson : une championne du DT1 redonne à la communauté

5 mai 2020

Tannis Richardson est une femme à l’esprit vif qui a consacré la majorité de sa vie à des causes locales et caritatives, touchant ainsi d’innombrables vies. Membre fondatrice du bureau de FRDJ à Winnipeg (1971) et fondatrice de son gala annuel A Starry Starry Night, cette nonagénaire est reconnue dans l’ouest du Canada pour son extraordinaire bénévolat et engagement dans les arts, la santé et les associations culturelles.

Tannis a grandi à Winnipeg et redonner aux autres faisait partie de sa vie dès un jeune âge. Ses parents ont toujours été axés sur l’esprit communautaire, son père, chirurgien, a établi le premier centre médical collectif, le Winnipeg Clinic, pendant que sa mère soutenait diverses organisations. « Mes parents étaient des modèles exceptionnels », se souvient Tannis.  

La première expérience de bénévolat de Tannis fut avec le Humpty Dumpty Club au Winnipeg General Hospital. Tous les samedis, elle accompagnait son père à l’hôpital pour jouer avec les jeunes patients de l’aile pédiatrique et lire des histoires pendant qu’il faisait sa ronde. Plus tard, elle est devenue infirmière bénévole pour aider durant la Seconde Guerre mondiale, une autre expérience très valorisante.  

« J’ai vécu des expériences qui me sont très chères, dit Tannis. Au cours de la vie, on fait des rencontres inattendues avec des gens que l’on ne connaît pas. Ces rencontres enrichissent notre vie, et espérons-le, elles enrichissent aussi celle des autres. »

Lorsque le diabète de type 1 (DT1) fut découvert chez l’un de leurs quatre enfants, Tannis et son mari George se sont retrouvés en terrain inconnu et sont rapidement devenus de véritables catalyseurs de changement. Leur fille Pamela, qui a reçu le diagnostic à l’âge de neuf ans, a livré une lutte féroce contre une maladie méconnue à l’époque et pour laquelle il y avait peu de soutien en place dans le système de soins de santé au Canada.

« Il y avait très peu de communication sur le traitement de Pamela dans le domaine médical dans ce temps-là, se souvient Tannis. Nous devions aller d’un hôpital à l’autre et recevions peu de soutien, à part celui de notre famille et de nos amis, en raison des lacunes dans les communications entre les divers services de santé en matière de diabète de type 1. »

Pamela est décédée à l’âge de 29 ans de complications du DT1. Peu de temps après, Tannis et George ont participé à un gala de FDJ (maintenant FRDJ) à Toronto ou ils ont rencontré Helaine Shiff, une autre fondatrice d’un bureau de FRDJ au Canada, qui leur a lancé le défi en disant : « Qu’allez-vous faire maintenant à Winnipeg ? »  

De retour à la maison, Tannis et George se sont rendus à un événement où ils ont rencontré Donald Ferguson, artiste de CBC. Pendant qu’ils discutaient, il s’est tourné vers Tannis et lui a demandé : « Qu’allons-NOUS faire de FDJ à Winnipeg ? » Ce à quoi Tannis a répondu : « NOUS? De qui parlez-vous? » Et de répondre Donald : « CBC et vous ».

CBC a amené Royal Canadian Air Farce à Winnipeg en 1987 et Donald a suggéré que FRDJ vende des billets dont les recettes serviraient à soutenir les recherches sur le diabète juvénile.  

« Avec Canadian Air Farce pour divertissement, nous avons recueilli 64 000 $ cette soirée-là, se souvient Tannis avec émotion. Près de la moitié du comité n’avait pas de membre de famille atteint de diabète, et j’ai été impressionnée par le nombre d’amis qui sont venus donner leur soutien. Ces personnes ont été formidables et cette soirée fut très spéciale. »

L’année suivante, le comité a organisé le premier gala de FRDJ à Winnipeg, A Starry Starry Night, qui a eu lieu dans une salle de l’hôtel de ville.

Aujourd’hui, quelque 33 années plus tard, le gala annuel demeure un événement phare à Winnipeg.

Tannis a présidé le comité local de collecte de fonds de FRDJ et occupé un poste au sein du comité exécutif national et du conseil des chanceliers, de même que chez FRDJ International. Toujours partante, elle demeure engagée à aider les personnes atteintes de DT1. À l’heure actuelle, le Manitoba n’offre une couverture des pompes à insuline que pour les personnes atteintes de DT1 de moins de 18 ans. Tannis poursuit donc son travail pour obtenir une couverture complète des pompes à insuline pour tous les Manitobains.

« Il est vraiment temps d’avoir cette couverture, car c’est tout un fardeau à laisser sur les épaules des gens, dit-elle. Le soutien que FRDJ donne aux familles m’encourage, de même que le fait que le grand public comprend mieux le diabète de type 1. »

Lorsqu’on lui demande la marque qu’elle aimerait laisser dans la société, la réponse de Tannis est toute simple : « J’aimerais qu’on se souvienne de moi comme une personne amicale et soucieuse du bien-être des autres. Je n’aime pas tellement le terme philanthrope, tout le monde peut être un philanthrope en donnant du temps et un soutien aux autres. »

Ce qui amène Tannis à l’un de ses souvenirs préférés enfouis dans son cœur depuis toutes ces années. C’était en 1988, le matin du premier gala A Starry Starry Night, où les membres du comité s’affairaient aux préparatifs à l’hôtel de ville. Une femme qui descendait les marches vers la salle a demandé à Tannis ce qui se passait. Tannis répond qu’une merveilleuse soirée aura lieu et que tous les participants feront un don pour trouver une guérison pour le diabète de type 1. La femme hésite un moment et ouvre son sac à main qui a vu de meilleurs jours, elle en sort un billet d’un dollar et le remet à Tannis en disant : « J’espère que cela vous aidera à trouver une guérison pour le diabète. »

« Je me souviens avoir pensé aux nombreuses formes de philanthropie, dit Tannis. Tandis que la femme s’éloignait, j’avais les larmes aux yeux et je me suis dit que cette personne avait donné ce qu’elle pouvait pour améliorer le sort des autres, et c’est cela la vraie définition de la philanthropie. »