L'insuline
L’insuline aide à contrôler le taux de glycémie, un élément clé de la gestion du diabète de type 1. Il existe de nombreux types d’insuline qui peuvent être utilisés de différentes manières. Apprenez-en d’avantage ci-dessous.
Types d'insuline et usage
L’insuline aide à contrôler le taux de glycémie tout au long de la journée et de la nuit, un élément clé de la gestion du diabète. Les personnes atteintes du diabète de type 1 (DT1) ont recours à l’insulinothérapie pour gérer leur taux de glycémie. Les aliments qu’elles consomment, le stress, la maladie, les émotions et plusieurs autres facteurs peuvent affecter la glycémie, ce qui nécessite l’administration d’insuline afin de la stabiliser. Il existe de nombreux types d’insuline qui peuvent être utilisés de différentes manières. Voir ci-dessous pour les différents types d’insuline.
L’insuline à action rapide commence à agir environ 15 minutes après l’injection, elle atteint son pic (ou son efficacité maximale) en une heure environ et continue à agir pendant 2 à 4 heures après l’injection.
(Exemples : L’insuline glulisine (Apidra), l’insuline lispro (Admelog, Humalog) et l’insuline aspart (Fiasp, NovoRapid, Truapi).
L’insuline régulière ou à courte durée d’action commence à agir 30 minutes après l’injection, elle atteint son pic entre 2 et 3 heures après l’injection et continue à agir pendant environ 3 à 6 heures.
(Exemple : insuline humaine régulière)
L’insuline à action intermédiaire commence à agir 2 à 4 heures après l’injection, elle atteint son pic environ 4 à 12 heures plus tard et dure environ 12 à 18 heures.
(Exemple : NPH)
L’insuline à action prolongée est le plus souvent utilisée en même temps que l’insuline à action rapide ou l’insuline à courte durée d’action. Elle commence à agir plusieurs heures après l’injection et permet de réduire les taux de glycémie jusqu’à 24 heures ou presque une journée entière.
(Examples : Lantus, Levemir)
L’insuline à action ultra-longue commence à agir en 6 heures, mais elle n’atteint pas de pic et dure environ 36 heures, et dans certains cas elle peut durer plus longtemps que cela.
(Exemples : Tresiba, Toujeo)
Mode d'administration de l'insuline
Injections
Les injections sont nécessaires plusieurs fois dans la journée, bien que la fréquence varie au cas par cas et implique généralement une combinaison d’insuline rapide ou d’insuline à courte durée d’action, associée à une insuline à action prolongée. Les injections sont généralement effectuées sur la cuisse, la fesse, l’abdomen ou le haut du bras, à l’aide de seringues ou d’un stylo injecteur.
Pompes
Les pompes à insuline administrent de l’insuline tout au long de la journée (insuline basale) et aussi de grandes quantités d’insuline (bolus) pour couvrir les repas ou corriger des taux de glycémie élevée. La plupart des personnes utilisent de l’insuline à action rapide dans leur pompe. Les pompes à insuline sont souvent portées sur la hanche et peuvent être détachées du point de perfusion (où l’aiguille ou le tube temporaire pénètre dans le corps). Les zones de perfusion sont généralement situées dans le haut de la cuisse, l’abdomen ou le long du triceps.
Effets secondaires de l'utilisation à long terme de l'insuline
L’utilisation de l’insuline a quelques effets secondaires directs. Lorsque la dose n’est pas respectée ou que l’apport en glucides est mal calculé, les personnes atteintes du DT1 peuvent connaître des épisodes d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie (basse ou élevée). Ces deux troubles présentent des symptômes distincts et peuvent mettre la vie des patients en danger s’ils ne sont pas traités (lien vers la page sur l’acidocétose diabétique). Les personnes atteintes du DT1 peuvent également souffrir de démangeaisons, d’une perte de graisse au niveau du point d’injection de l’insuline, de douleurs et d’éruptions cutanées ou de rougeurs au niveau des points d’injection ou de l’emplacement de la pompe.