Obtenir une couverture par l’entremise d’une assurance privée : L’histoire de Meagan

30 janvier 2020 

Meagan, âgée de 26 ans, a reçu le diagnostic de DT1 il y a 15 ans. 

Après avoir passé des semaines à l’hôpital et à l’unité des soins intensifs en raison d’une grave perte de poids, de troubles de la vision et d’une pancréatite, Meagan Lane a fini par avoir son congé avec un diagnostic qui allait changer sa vie pour toujours. Elle avait à peine 12 ans et devait apprendre comment évoluer dans le monde complexe de la gestion du diabète de type 1 (DT1).

Avec le soutien de ses parents, elle a acquis une autonomie et est devenue proactive, en utilisant une pompe qui l’aide à administrer de l’insuline automatiquement.  Athlète passionnée, Meagan voulait que sa vie soit la plus normale possible. Elle a joué au basketball et au volleyball pour l’équipe Saskatchewan en 2008 de même que dans l’équipe canadienne interuniversitaire de Volleyball pour l’Université de Regina.

Meagan, maintenant âgée de 26 ans, constate que les améliorations dans les traitements pour le DT1 se sont décuplées depuis son diagnostic il y a 15 ans. Se maintenir à jour dans le domaine des technologies pour la gestion de son diabète a toujours été une priorité. Meagan a appris lors d’une récente visite chez son endocrinologue qu’elle devait utiliser une nouvelle pompe à insuline pour avoir le meilleur contrôle possible, mais que pour ce faire, elle devait aussi utiliser un glucomètre continu (GMC), une dépense à laquelle elle n’était pas préparée, malgré son travail à titre de professionnelle et l’accès à une assurance privée.

Étant enseignante en immersion française à Saskatchewan, Meagan avait accès à la couverture d’une assurance privée. Toutefois, la couverture ne s’étendait pas aux GMC. Elle a donc décidé d’écrire une lettre à son fournisseur de soins de santé afin d’expliquer que le traitement par pompe à insuline se dirigeait vers l’usage d’un GMC, de même que les limites imposées par sa couverture actuelle.

Meagan a été vite récompensée par ses efforts de défense d’intérêts. D’abord, elle ne pouvait pas se procurer un régime d’assurance différent qui offre une couverture supplémentaire pour ses fournitures de DT1, et les primes pour les options supérieures étaient tellement dispendieuses que les coûts d’une telle couverture dépassaient les bénéfices. Elle commençait à penser qu’elle devait se résigner à ce régime et avait peur qu’à long terme, elle ait à choisir entre la carrière qu’elle aime et sa santé. Heureusement, après de nombreuses conversations et correspondances, Meagan a reçu la bonne nouvelle : son régime couvrira dorénavant le coût de son glucomètre continu. 

L’histoire de Meagan n’est pas rare et c’est pour cette raison que FRDJ a mis sur pied une ressource pour vous aider à plaider votre cause auprès de votre employeur ou fournisseur d’assurance. Notre trousse vous aidera à vous y retrouver dans le monde de la défense d’intérêts et à contacter les décideurs afin d’assurer que vos intérêts sont pris en compte.  

« Votre voix est ENTENDUE, et mon histoire prouve que défendre les intérêts donne des résultats. Vous pouvez changer les choses pour vous et pour les centaines de milliers de Canadiennes et de Canadiens qui vivent avec cette maladie », dit Meagan.

« Mon seul conseil aux personnes qui font face à des obstacles avec une assurance privée est de travailler avec votre endocrinologue et de raconter votre histoire à vos fournisseurs de soins et d’assurance, ajoute-t-elle. Votre endocrinologue est aussi une incroyable ressource pour soutenir vos efforts de défense d’intérêts. Il ou elle peut parler de votre gestion, de vos besoins et de l’importance de la couverture pour vous. Vous n’avez pas à vous battre seul(e), une équipe médicale entière est là pour vous appuyer. »

Pour en savoir plus sur la trousse et la télécharger, visitez www.frdj.ca/accesspourtous

 

Explorer le rôle des gènes dans le développement du diabète de type 1

Suheda Erener, Ph. D., boursière de recherches
postdoctorales à l’Université de Colombie-Britannique

Les chercheurs travaillent depuis des années à trouver les causes potentielles du diabète de type 1 (DT1). Cette maladie auto-immune est déclenchée par l’organisme qui détruit les cellules productrices d’insuline dans le pancréas, ce qui entraîne une sécrétion d’insuline insuffisante et des taux de glucose élevés dans le sang. Les causes de la maladie demeurent inconnues, mais les recherches pointent vers des facteurs génétiques et environnementaux.

Suheda Erener, Ph. D., boursière de recherches postdoctorales à l’Université de Colombie-Britannique, étudie actuellement si les micro-ARN, une famille de molécules simple-brin qui sont des régulateurs clés de l’expression génétique et de la fonction des cellules bêta, peuvent prédire le développement du DT1.

Avec ses collègues, elle s’affaire au profilage des micro-ARN chez des enfants dont l’apparition du diabète est récente. Selon sa recherche, certains micro-ARN jouent un rôle de premier plan dans le DT1 et pourraient aider à cibler les personnes qui risquent de développer la maladie.  

Les micro-ARN se sont avérés d’importants régulateurs de l’expression génétique au cours des deux dernières décennies, des changements dans l’expression des micro-ARN dans les tissus ont été détectés dans plusieurs troubles de la santé, dont le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.

Établir les gènes et les voies de transmission modifiés par ces micro-ARN pourrait non seulement permettre d’approfondir les connaissances des scientifiques sur les causes sous-jacentes du DT1, mais aussi de fournir de nouveaux traitements pour stopper la destruction des cellules bêta et améliorer leur survie et leurs fonctions. De même, prédire le DT1 avec précision à l’aide des micro-ARN à titre de biomarqueurs chez les personnes qui ne présentent aucun symptôme pourrait aider à préserver les fonctions des cellules bêta tôt dans le processus de la maladie pour retarder son apparition ou même la guérir. 

Pour plus d’articles d’information sur la santé et le diabète de type 1, visitez le blogue de FRDJ.

#BellCause sur la santé mentale et le diabète de type 1

Le Canada continue de briser le silence sur la discussion entourant la maladie mentale et à l’occasion de la Journée #BellCause pour la cause, nous croyons qu’il est important de souligner le pouvoir et la résilience de la communauté du diabète de type 1 (DT1) qui affronte jour après jour les défis émotionnels de la vie avec une maladie pour laquelle il n’y a pas de guérison.

Le mois de novembre dernier, nous avons lancé une campagne de sensibilisation, #Saluttype1, dans le cadre du Mois national de sensibilisation au diabète. Nous avons demandé aux membres de la communauté d’écrire une lettre ouverte à leur maladie, et ils ont répondu avec grand enthousiasme. En parcourant les centaines de lettres, nous en avons appris davantage sur les luttes et les fardeaux émotionnels auxquels vous faites face sur une base quotidienne, que ce soit à titre de personne atteinte de la maladie ou d’ami(e) ou de membre de la famille d’une personne qui vit avec le DT1. Certains ont exprimé leur ressentiment envers la maladie, tandis que d’autres ont expliqué comment ils ont transformé l’adversité en force et en motivation pour vivre en meilleure santé.

Le diabète de type 1 exige une vigilance constante, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, un suivi constant de l’état physique et mental, des piqûres aux doigts, des vérifications, et bien plus encore, et les hauts niveaux d’anxiété qui en découlent peuvent mener à une dépression.

La Journée #BellCause pour la cause vise à éliminer la stigmatisation qui entoure la maladie mentale et dans cette optique, nous voulions partager des récits de notre campagne #Saluttype1 qui illustrent avec candeur et honnêteté le fardeau émotionnel de la vie avec cette maladie.

Nous remercions les personnes qui ont pris le temps d’envoyer des lettres, lesquelles nous ont aidés à sensibiliser à la maladie, à faire la lumière sur certaines idées fausses souvent associées au DT1 et à inciter à l’action relativement à la santé mentale et au DT1. Les points de vue candides et les opinions que vous avez exprimés avec honnêteté sur cette maladie nous motivent tous les jours à travailler encore plus fort pour trouver une guérison.

En attendant, nous continuerons de militer pour vous et de propulser des recherches de pointe afin de créer un monde où toutes les personnes touchées par le DT1 peuvent vivre plus facilement, en meilleure santé et en plus grande sécurité.

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