Guide d’Halloween

Pour de nombreuses familles qui viennent d’apprendre qu’elles sont atteintes du diabète de type 1 (DT1), la fête d’Halloween peut sembler insurmontable – une fête centrée sur les bonbons alors que vous devez maintenant apprendre à compter les glucides et penser à la nutrition. Cependant, avec les bons outils et les bonnes connaissances, l’Halloween peut et doit être tout aussi amusant pour votre enfant.

Voici quelques conseils utiles pour passer une fête d’Halloween sans frayeur pour les personnes atteintes de DT1!

Faites un plan

Planifiez à l’avance pour simplifier cette fête qui peut parfois sembler difficile à gérer. Il est important de s’assurer que les enseignants, les voisins et les tuteurs temporaires savent comment gérer l’abondance de collations et d’excitation. Voici certaines choses qu’ils doivent savoir :

  • La quantité de bonbons que vous êtes à l’aise de laisser consommer à votre enfant.
  • La façon dont vous comptez gérer les doses d’insuline en fonction du niveau d’activité, des mesures de la glycémie et des friandises.
  • Les aliments qu’il doit éviter, en particulier si votre enfant souffre d’allergies alimentaires ou d’une intolérance au gluten.
  • Les symptômes de l’hypoglycémie et de l’hyperglycémie et comment les traiter.
  • Les coordonnées d’un parent ou d’un tuteur

Pour plus d’information sur le DT1 et la nutrition, visitez : www.frdj.ca/vivre-avec-le-dt1/nutrition-et-le-diabete-de-type-1

BonbonFormatTotal de glucides en grammes
Blow Pop1 suçon13g
Bonbon de maïs10 morceaux19g (1,9g par morceau)
Barre de chocolat format mini1 barre10-15g
Hershey’s Kiss (chocolat au lait)1 chocolat2,8g
Jolly Rancher (bonbons durs)1 morceau6g
M&Ms (sac format mini)1 sac9,7g
Coupe au beurre d’arachide Reese’s1 morceau12g
Skittles1 sac14g
Sour Patch Kids (sac format mini)1 sac11g
Starburst (format mini)1 paquet (2 morceaux)8g
Poissons suédois (sac format mini)1 sac11g
Twizzlers Twists (format mini)1 morceau7g
Récolte de bonbons

Votre enfant n’a peut-être pas l’habitude de passer ses soirées dehors à courir de maison en maison. Voici quelques conseils pour assurer le bon déroulement de la récolte de bonbons :

  • L’activité et l’excitation qui entourent la chasse aux bonbons peuvent provoquer une hypoglycémie. Demandez à votre équipe soignante en diabète de fixer un débit de base temporaire plus bas pour tenir compte de l’exercice nocturne supplémentaire.
  • Les températures plus fraîches peuvent contribuer à l’hypoglycémie. Quel que soit le type de costume, veillez à ce que votre enfant reste au chaud.
  • Quelle que soit la complexité du costume, les pompes et les systèmes de surveillance du glucose en continu (SGC) doivent être facilement accessibles. Trouvez un endroit pour la pompe à insuline et le SGC de votre enfant sous son costume. Il existe une variété de produits conçus pour tenir les fournitures et l’équipement des liés au DT1 afin de faciliter les sorties pour tout le monde.
  • Ayez un plan pour la consommation des bonbons et d’autres aliments pendant la récolte de bonbons.
  • Faites un inventaire! Les bonbons consommés en cachette pourraient expliquer les taux de glycémie élevés le jour de l’Halloween. Toutes ces friandises peuvent être tentantes.
Alternatives aux friandises d’Halloween

Les personnes atteintes de DT1 devraient profiter des friandises d’Halloween, mais c’est aussi l’occasion de faire preuve de créativité!

  • Gardez des bonbons pour traiter les niveaux de glycémie faibles. Les bonbons dont l’ingrédient principal est le dextrose, comme les Skittles, sont excellents pour faire monter rapidement la glycémie. Les bonbons à forte teneur en matières grasses, comme les barres de chocolat, ne sont pas idéaux pour traiter les niveaux de glycémie faibles.
  • Transformez une partie de la montagne de bonbons de votre enfant en « monnaie » qu’il pourra utiliser pour « acheter » un livre, un jouet, du temps sur l’ordinateur ou une autre activité amusante. Vous pouvez faire don de ces bonbons non consommés, donc c’est une situation gagnante pour tous.
  • Donnez au prochain! Les banques alimentaires et les groupes luttant contre la faim acceptent souvent les dons de bonbons.

Amusez-vous! L’Halloween devrait être une fête pour tous les enfants, y compris ceux atteints de DT1. Nous espérons que ces conseils et astuces vous permettront de passer un moment agréable en famille en cet Halloween!

Le Défi de golf FRDJ est un grand succès

Une fois de plus en 2023, David Garfinkle et Steven Mitchell – avec une équipe de sympathisants – ont rallié les Canadiennes et Canadiens pour soutenir la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) en s’engageant à prendre leur bâton cet été et à participer au Défi de golf FRDJ.

Le Défi de golf FRDJ trouve ses racines dans le Marathon de golf FRDJ, lancé il y a quarante ans par David Garfinkle et son ami Steven Mitchell au début des années 80. Ils ont relancé l’événement en 2022, et c’est ainsi qu’est né le Défi de golf FRDJ de cette année.

Du 13 au 20 août (et tout au long de l’année), des golfeuses et des golfeurs de partout au pays et dans le monde sont invités à jouer pour le DT1 et à relever le Défi de golf FRDJ de jouer collectivement 11 000 trous de golf pour soutenir les près de 11 000 Canadiennes et Canadiens qui recevront le diagnostic de DT1 cette année.

Le Défi ne pouvait pas être plus simple. Que vous décidiez de jouer une ronde (ou plusieurs) de 18 trous, de jouer en rafale du lever au coucher du soleil, de frapper des balles au terrain d’exercice ou d’amener la famille à un minigolf, les golfeuses et golfeurs de tous les niveaux peuvent jouer en soutien à l’accélération de la recherche sur le DT1.

Merci à tous ceux et celles qui ont participé au Défi de golf FRDJ et aux tournois de cette année.

Des événements ont été organisés et des participants ont participé au Teed Off for T1D dans tout le pays (et même dans le monde entier avec un événement qui s’est déroulé à Dubaï!). Ensemble, les participants ont amassé un montant exceptionnel de plus de 200 000 $ et plus encore!

Merci également à nos :

  • Meilleures équipes de collecte de fonds – Dude Where is my Par, Dubai Mighty Ballers et Fore Amigos 
  • Meilleurs collecteurs de fonds – Adam Rockman (Québec), Tanner Smook (Manitoba) et Jonathan Garfinkle (Québec)
  • Notre comité – David Garfinkle, Steven Mitchell, Zoe Bowen, Tracey Beasley-Allison et les membres honoraires Max Domi et Kaleb Dahlgren
  • Notre donateur de contrepartie – David Garfinkle
  • Nos partenaires – Entreprise championne – Richter, Family Office et partenaire communautaire – Muskoka Bay Resort & Spa

Il s’agit d’un véritable effort collectif et FRDJ est très reconnaissante à tous ceux et celles qui y ont contribué, que ce soit en faisant du bénévolat, en apportant leur contribution ou en jouant au golf. Des projets sont déjà en cours pour un nouvel événement en 2024.

FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches annoncent le nouveau récipiendaire de la bourse de recherche J. Andrew McKee sur le diabète de type 1

La Dre Sing-Young Chen est chercheuse postdoctorale au Centre d’excellence de FRDJ de l’université de la Colombie-Britannique (UBC) et la deuxième récipiendaire annuelle de la bourse J. Andrew McKee sur le diabète de type 1 (DT1), financée conjointement par FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches (RCS) du Centre d’excellence de FRDJ de l’UBC.  

FRDJ a eu le plaisir de rencontrer la Dre Chen pour la féliciter de sa nouvelle bourse et discuter de ses recherches.  

Parlez-nous un peu de votre parcours. 

J’ai obtenu mon diplôme de premier cycle à l’université de Sydney, où j’ai étudié en biochimie et en physiologie. Pendant mes études de premier cycle, j’ai eu la chance de participer à un programme de recherche d’été à l’université Vanderbilt, et c’est là que j’ai commencé à m’intéresser à la biologie des îlots de Langerhans. J’ai ensuite fait mon doctorat à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, où j’ai étudié l’obésité et les maladies liées à l’obésité, en mettant l’accent sur la physiologie et le développement de médicaments.

Je suis actuellement en formation postdoctorale à l’UBC où j’étudie les différences entre les sexes dans les réponses des îlots au stress, dans l’espoir de mettre au point de nouveaux traitements pour le diabète de type 1.

Qu’est-ce qui vous a amené à Vancouver? 

Je voulais travailler avec les chercheurs de l’UBC, car je suivais leurs travaux depuis un certain temps et je savais que la recherche sur le DT1 y était très importante, et je voulais en faire partie. J’ai été heureuse de constater qu’en arrivant ici, j’ai tout de suite su que c’était la bonne décision. Dès le début, j’ai beaucoup appris et j’apprends encore chaque jour.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers le diabète de type 1? 

Il s’agissait en fait d’une combinaison de curiosité scientifique et de désir de faire quelque chose qui aide les gens dans le monde.

En termes de curiosité scientifique, j’ai appris très tôt dans ma carrière que j’avais un intérêt particulier pour les cellules bêta et les îlots pancréatiques. Si nous nous arrêtons pour y réfléchir, il est incroyable que les cellules bêta puissent produire autant d’insuline en réponse à des nutriments et à d’autres stimuli, et qu’elles le fassent si bien, de manière si contrôlée. D’un point de vue purement scientifique, ils sont incessamment fascinants.

Mais d’un point de vue humain, je sais que ce travail a une réelle signification pour les gens, et comme tous les scientifiques, je voulais faire quelque chose de significatif. J’ai des amis qui vivent avec le DT1, et je n’ai qu’un aperçu des défis que cela peut représenter. Savoir que mon travail peut un jour les aider, eux ainsi que d’autres comme eux, est une chose très spéciale.

Que prévoyez-vous étudier au Centre d’excellence de FRDJ à l’UBC? 

Mes recherches sont axées sur la compréhension des différences entre les sexes en ce qui concerne la résistance des cellules bêta aux stress associés au DT1.

Dans le diabète de type 1, les cellules bêta qui sécrètent l’insuline sont soumises à de nombreux stress – par exemple, elles sont attaquées par le système immunitaire et la demande d’insuline est élevée. Les îlots pancréatiques féminins sont plus résistants à ces stress que les îlots masculins et peuvent survivre pour continuer à produire de l’insuline. Mes recherches visent à comprendre et à exploiter ces différences entre les sexes en vue de développer des thérapies cellulaires qui prospéreront dans un corps avec le DT1.

 En quoi la bourse de FRDJ-RCS aura-t-elle un impact sur votre recherche? 

La bourse rend véritablement la recherche possible. La science est un sport d’équipe qui implique beaucoup de travail en réseau et de collaboration, et j’ai été agréablement surprise par toutes les ressources et l’expertise auxquelles nous pouvons faire appel au Centre d’excellence de FRDJ et par l’intermédiaire du RCS. Cela nous aide vraiment à ne pas être limités et donc à aller là où la science nous mène.

Parfois, lors d’une réunion avec mes supérieurs, ils me disent simplement : « Francis Lynn* peut répondre à cette question », ou « nous pouvons demander à Bruce Verchere* », et c’est tellement spécial que toutes ces connaissances soient accessibles de cette manière.

*Agents de recherche du DT1 au Centre d’excellence de FRDJ

Quels ont été les aspects ou les défis les plus surprenants de votre recherche?  

J’ai toujours été consciente du fait que la littérature a une sorte de partialité dans différents domaines. Par exemple, je savais que de nombreuses recherches préexistantes n’utilisaient que des souris d’un seul sexe biologique, mais je ne me rendais pas compte de l’ampleur du problème et du fait qu’historiquement, la plupart des recherches n’intégraient presque jamais les deux sexes dans les phases initiales (avant les essais cliniques sur l’être humain). Cela a souvent été le cas pour la recherche sur le diabète. Il nous manque tellement d’informations.

Par ailleurs, j’ai appris qu’il est surprenant de constater à quel point il est nécessaire de bien dormir! La science est tellement axée sur les détails et il est tellement plus important que je ne le pensais d’être bien reposé.

Quels sont les aspects de votre travail de chercheuse que vous préférez? 

Je suis très reconnaissante d’avoir constamment l’occasion d’apprendre et de collaborer, et de pouvoir faire une différence dans le monde. La liberté d’explorer et de réaliser qu’il n’y a pas de limites à la curiosité et à l’apprentissage.

Il est rare d’avoir une carrière où l’on apprend tous les jours et où l’on se rend compte que notre curiosité peut nous mener là où nous ne l’aurions jamais imaginé.

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec la communauté de FRDJ? 

Je suis très reconnaissante d’être ici et d’avoir l’occasion de faire un travail important et significatif et de continuer à grandir et à apprendre en tant que chercheuse et scientifique. En tant que chercheurs et en tant qu’êtres humains, nous jouons tous un petit rôle pour qu’ensemble nous puissions accomplir de grandes choses. Je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance grâce aux opportunités et à l’éducation que j’ai reçues, et je m’engage à contribuer de mon mieux à notre mission.

Les résultats sont sortis : Le TZIELD (teplizumab) a des bienfaits pour les personnes chez qui on vient de diagnostiquer un diabète de type 1

Dans un communiqué de presse coordonné aujourd’hui, le Dr Kevan Herold (Université de Yale) a présenté les résultats de l’essai clinique PROTECT lors de la conférence de l’International Society for Paediatric and Adolescent Diabetes (ISPAD), en même temps que la publication de l’article dans le New England Journal of Medicine et d’un communiqué de presse publié par Sanofi (qui a acquis Provention Bio en avril 2023). L’étude PROTECT a cherché à savoir si le teplizumab (nom de marque : TZIELD) peut retarder la progression du diabète de type 1 (DT1) chez les enfants et les adolescents âgés de 8 à 17 ans nouvellement diagnostiqués (stade 3 du DT1). Les résultats ont démontré que oui.

Plus de 300 participants ont pris part à l’étude, dont 217 ont reçu du teplizumab et 111 un placebo. Les résultats ont montré que :

  • Le TZIELD s’est avéré efficace pour aider les cellules bêta à mieux fonctionner, comme le montre le peptide C, qui est une mesure du fonctionnement des cellules bêta.
  • Les participants prenant le TZIELD ont eu besoin d’un peu moins d’insuline et ont eu un temps d’action légèrement amélioré par rapport au groupe placebo, mais ces résultats n’étaient pas statistiquement significatifs.
  • Le TZIELD a le potentiel de ralentir la progression du stade 3 du DT1 chez les personnes nouvellement diagnostiquées.

« Cette nouvelle étude montre que le TZIELD peut ralentir l’attaque auto-immune contre les cellules bêta productrices d’insuline chez les enfants et les adolescents qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1 », affirme Sarah Linklater, Ph.D., conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada.

« Il s’agit d’une nouvelle preuve que nous pouvons intervenir avec succès pendant cette fenêtre d’opportunité juste après le diagnostic, ce qui constitue une étape cruciale vers la guérison. Le ralentissement de la progression de la maladie présente également d’importants avantages pour la santé des personnes atteintes de DT1 à court et à long terme. Nous saluons l’engagement continu de Provention Bio et de Sanofi à faire progresser les thérapies modificatrices de la maladie pour les personnes atteintes de DT1. FRDJ continue de soutenir un grand nombre de recherches sur les thérapies modificatrices de la maladie, car il existe un potentiel énorme pour que ces types de traitements profitent aux personnes atteintes de la maladie! »

FRDJ soutient le développement du teplizumab depuis près de 30 ans, notamment par des subventions de recherche, un financement fédéral dans le cadre du Programme spécial de lutte contre le diabète, un investissement stratégique du Fonds DT1 de FRDJ qui a permis à Provention Bio de se lancer dans le DT1 pour la première fois, et bien plus encore.

Actuellement, le TZIELD n’est approuvé aux États-Unis par la FDA que pour les personnes atteintes du DT1 de stade 2 (prédiagnostic), qui est identifié par le biais d’un dépistage. L’utilisation de TZIELD chez les personnes dans les six semaines suivant le diagnostic de DT1 (stade 3) n’a pas été soumise à l’approbation d’un organisme de réglementation.

FRDJ Canada continuera de suivre les nouvelles concernant le TZIELD et fournira des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Renforcer les capacités pour l’avenir de la recherche sur le diabète de type 1

La formation de la prochaine génération de chercheurs et de cliniciens dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) est un objectif central de la stratégie de recherche mondiale de FRDJ. Le soutien de ces nouveaux leaders est essentiel pour assurer la poursuite de la recherche sur le DT1 et pour faciliter la transformation des données actuelles en traitements améliorés et en thérapies de guérison de demain. FRDJ cherche à attirer et à retenir les esprits les plus brillants dans le domaine du DT1 tout au long de leur parcours pour devenir des chercheurs indépendants.

Les stagiaires en recherche sont généralement considérés comme des chercheurs qui ne mènent pas encore de travaux de recherche de manière indépendante. Il peut s’agir d’étudiants en maîtrise ou en doctorat, de chercheurs postdoctoraux ou de cliniciens-chercheurs débutants. Les stagiaires sont à bien des égards le moteur de la recherche, car ce sont souvent eux qui mènent les activités de recherche pratique dans le laboratoire ou qui interagissent avec les patients dans la clinique.

Le processus

Le parcours pour devenir un chercheur indépendant peut être long et difficile – et nécessite un financement substantiel. Après un baccalauréat, qui nécessite de trois à quatre ans de cours universitaires de premier cycle, un stagiaire peut s’inscrire à une maîtrise axée sur la recherche. Elle dure généralement de deux à trois ans et comprend des cours, des recherches indépendantes suivies de près par un superviseur (un professeur d’université occupant un poste d’enseignement) et un projet de thèse. Certains programmes permettent à un étudiant en maîtrise de passer au programme de doctorat après un an, sinon l’inscription au doctorat se fait après l’obtention de celle-ci. Au Canada, le programme de doctorat dure de quatre à cinq ans et permet aux étudiants d’approfondir un domaine de recherche spécifique, de mener des recherches originales, de collaborer avec des mentors et des pairs et de présenter leurs résultats lors de conférences. Ils suivent des cours, passent des examens complets et rédigent une thèse qui apporte de nouvelles connaissances dans leur domaine.

FRDJ finance actuellement six étudiants au doctorat par l’entremise du Réseau canadien de formation en recherche sur les îlots de Langerhans (RCFRI). Ces étudiants sont encadrés par des chercheurs renommés dans le domaine du DT1, ce qui renforce la réputation du Canada en matière de recherche sur les îlots de Langerhans et contribue à assurer l’avenir de la recherche.

« FRDJ est depuis longtemps un chef de file en matière de soutien à la recherche sur le diabète et veille également à ce que la prochaine génération ait les compétences nécessaires pour avoir un impact positif sur la recherche, le traitement et la mobilisation des connaissances sur le diabète. Le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC) a la chance de s’associer à FRDJ pour soutenir des possibilités de formation améliorées pour les étudiants diplômés et les boursiers postdoctoraux qui contribuent à la recherche importante sur le diabète par leur travail et représentent les futurs chefs de file de la recherche sur le diabète au Canada. » – Patrick MacDonald, PhD, professeur à l’université de l’Alberta et directeur du Réseau de recherche et formation sur les Îlots du Canada (R2FIC).

Après avoir obtenu leur doctorat, de nombreux chercheurs poursuivent des études postdoctorales afin d’acquérir la formation spécialisée et l’expertise nécessaires pour obtenir un poste de titulaire dans le monde universitaire, un poste de clinicien-chercheur dans un hôpital de recherche ou un poste de scientifique au sein d’une entreprise. Ces bourses peuvent durer d’un à cinq ans. Les postdoctorants travaillent en étroite collaboration avec des chercheurs établis dans un laboratoire ou une institution spécifique, ce qui leur permet de perfectionner leurs compétences en matière de recherche, d’élargir leur réseau scientifique et de produire des publications de recherche à fort impact.

« Les bourses de FRDJ ont transformé ma carrière scientifique, en me permettant de poursuivre mes idées de recherche, d’entrer en contact avec la communauté du DT1 et, ultimement, de me propulser sur le chemin de l’innovation dans le but d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1. » – Heather Denroche, PhD, directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc. et ancienne titulaire d’une bourse postdoctorale avancée de FRDJ

Les stagiaires en recherche peuvent également être sur la voie de devenir cliniciens-scientifiques (c’est-à-dire un médecin pratiquant qui mène également des recherches). Dans ce cas, les stagiaires obtiendront un baccalauréat, suivront des études de médecine, puis, au cours de leur formation en résidence, ils pourront bénéficier de bourses de recherche ou d’un programme de clinicien-chercheur. Ils consacreront leur temps à la formation clinique et la formation à la recherche, souvent en vue d’obtenir une maîtrise ou un doctorat (en plus de leur doctorat en médecine).

La contribution

Non seulement les stagiaires effectuent une grande partie de la recherche pratique menée par un chercheur indépendant, mais ils apportent souvent de nouvelles compétences, de nouveaux points de vue et des idées novatrices au laboratoire. La diversité de leurs origines, de leurs expériences et de leurs points de vue peut conduire à des approches nouvelles et à des solutions créatives aux questions de recherche. Les stagiaires contribuent en effectuant des analyses documentaires complètes pour rester à jour avec les derniers développements dans leur domaine. Ils analysent les recherches existantes afin d’identifier les lacunes, d’affiner les hypothèses et de concevoir des expériences qui s’appuient sur les travaux antérieurs. Les stagiaires gèrent souvent des projets spécifiques au sein du laboratoire et jouent un rôle essentiel dans la publication de la recherche (c’est-à-dire des manuscrits ou des articles de journaux). Au fur et à mesure que les stagiaires progressent dans leur carrière, les stagiaires plus expérimentés peuvent avoir un rôle de mentor auprès des nouveaux membres du laboratoire. Ils offrent des conseils, du soutien et une formation, favorisant ainsi une culture de l’apprentissage et de la croissance.

Les postes de stagiaires sont généralement financés par des subventions de recherche, des bourses et des prix. FRDJ soutient les stagiaires de plusieurs façons – par des bourses spécialement attribuées aux stagiaires pour le salaire et le soutien à la recherche, par des subventions de recherche accordées à des chercheurs établis qui servent souvent à soutenir les stagiaires qui effectuent la recherche subventionnée, et par des partenariats avec des programmes comme le R2FIC afin d’étendre les fonds gouvernementaux aux stagiaires.

En 2022, le financement des donateurs a permis de soutenir plus de 40 subventions de recherche par l’intermédiaire de FRDJ. Ces fonds financent en grande partie les coûts primaires de la recherche, à savoir le personnel.   Au cours des quelque 40 subventions accordées, les fonds de FRDJ ont permis d’apporter un soutien à :
·        33 boursiers postdoctoraux;
·        47 étudiants au doctorat;
·        21 étudiants à la maîtrise; et
·        15 stagiaires professionnels, y compris des techniciens de laboratoire.
 
« Les stagiaires sont l’élément vital de la recherche en laboratoire, car ils stimulent l’innovation et élargissent les horizons de la découverte scientifique. Ayant participé aux collectes de fonds de FRDJ depuis mon diagnostic de DT1 dans mon enfance, et étant maintenant stagiaire dans un laboratoire financé par FRDJ, je comprends totalement l’immense valeur de leur soutien inébranlable. Le financement de la recherche par des organismes comme FRDJ est essentiel non seulement pour soutenir, mais aussi pour former la prochaine génération de scientifiques au cœur du laboratoire. Ce privilège unique, associé à mes liens personnels profonds avec FRDJ, a non seulement enrichi nos efforts scientifiques, mais alimente également la promesse d’un avenir où les percées dans le traitement et la prévention du diabète sont à notre portée ». – Lindsay Pallo, Candidat au doctorat à l’université de la Colombie-Britannique, financé en partie par le Centre d’excellence de FRDJ et par des subventions de recherche accordées à son superviseur, le Dr Bruce Verchere.
Développement de carrière

Si la recherche est au centre des préoccupations des stagiaires, le développement de carrière et le mentorat font partie intégrante de la formation. L’objectif final est de permettre au stagiaire d’occuper un poste de chercheur indépendant, que ce soit en tant que professeur d’université, clinicien scientifique ou au sein de l’industrie et de la recherche privée.

Le passage du statut de stagiaire à celui d’indépendant peut être très difficile. Le financement de la recherche est principalement obtenu par le biais de subventions concurrentielles qui s’appuient sur des antécédents en matière de financement de la recherche – le succès engendre le succès. FRDJ aide à soutenir cette transition en finançant des chercheurs nouvellement indépendants au moyen de bourses de développement de carrière. Ces bourses pluriannuelles soutiennent le nouveau programme de recherche indépendant des chercheurs, avec un soutien pour de nouveaux équipements, des ressources et une aide salariale si nécessaire. Dans le cas des bourses pour cliniciens-chercheurs (BCCE), le financement permet aux chercheurs de consacrer du temps à leurs activités de recherche afin qu’ils puissent consacrer leurs ressources limitées à la recherche plutôt qu’à la pratique clinique pendant qu’ils s’établissent.

Faire progresser la thérapie de remplacement cellulaire – Dr Andrew Pepper
« Grâce au soutien essentiel de FRDJ, mon laboratoire s’efforcera de préserver l’héritage du protocole d’Edmonton tout en inaugurant une nouvelle ère de transplantation cellulaire », explique Andrew Pepper, PhD, professeur adjoint au département de chirurgie de l’université de l’Alberta et récipiendaire d’une bourse de développement de carrière de FRDJ
Examen des obstacles à la technologie du diabète – Dre Alanna Weisman
« Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. » – Alanna Weisman, MD, PhD, endocrinologue et clinicienne-chercheuse, Leadership Sinai Centre for Diabetes; professeure adjointe à l’université de Toronto
Pourquoi consacrer l’argent des donateurs à la formation?

Le financement des stagiaires est l’un des investissements les plus rentables que FRDJ puisse faire!  Les contributions des stagiaires à la recherche en cours sont inestimables, et les stagiaires soigneusement sélectionnés par FRDJ deviennent souvent de futures superstars dans le domaine du DT1, qui deviennent les mentors de leurs propres stagiaires exceptionnels.  En finançant des stagiaires et en les encourageant à rester dans le domaine de la recherche sur le DT1, votre argent nous aide à assurer un avenir radieux à la recherche sur le DT1.

Pour soutenir ces futurs leaders de la recherche sur le DT1, veuillez contacter Jen Bavli à jbavli@jdrf.ca

Pour de plus amples renseignements sur les stagiaires en recherche soutenus par FRDJ Canada, veuillez communiquer avec research@jdrf.ca

Où sont-ils aujourd’hui?
ChercheurBourse de recherche postdoctoralePoste actuel
Dre Heather DenrocheBourse postdoctorale (2014-2017) et bourse postdoctorale avancée (2018-2022)Directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc.
Développement de nouveaux nanomédicaments pour traiter les maladies immunitaires telles que le T1D.
Dre Adriana MiglioriniBourse postdoctorale avancée (2018-2021)Associée de recherche, McEwen Stem Cell Institute (University Health Network)
Développement de cellules souches pluripotentes humaines comme source de cellules productrices d’insuline pour les personnes atteintes de DT1.
Dr Dan LucianiBourse de développement de carrière (2013-2019)Professeur associé, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dre Anne PesenackerBourse postdoctorale (2014-2017), Bourse postdoctorale du RCEC (2017-2018)Bourse de développement de carrière, University College London, Royaume-Uni
Recherche sur la fonction auto-immune dans l’arthrite et le DT1.
Dre Yasaman AghazadehBourse postdoctorale du RCEC (2016-2017)Professeure adjointe, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
Dr Ahmad HaidarBourse postdoctorale (2013-2016)Professeur associé, Université McGill
Recherche sur les technologies du diabète et les thérapies à l’insuline
Dr Francis LynnBourse postdoctorale (2007-2010) et bourse de développement de carrière (2011-2016)Professeur associé, Université de la Colombie-Britannique; chercheur, BC Children’s Hospital; responsable de la recherche, Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Emmeline HeffernanBourse postdoctorale du RCEC (2014-2016)Pédiatre, Royal Belfast Hospital for Sick Children
Dre Kate VerbeetenBourse postdoctorale du RCEC (2018-2019)Endocrinologue pédiatrique, cabinet privé, Toronto
Dr Ashish MarwahaBourse postdoctorale du RCEC (2014-2015)Professeur adjoint, Université de Calgary, généticien spécialisé dans la recherche en immunologie fondamentale et membre de CanScreenT1D : Consortium de recherche sur le dépistage de FRDJ et des IRSC
Dre Jennifer BruinBourse postdoctorale (2011-2015)Professeure associée, Université de Carleton
Facteurs environnementaux affectant le développement du DT1
Dr Pat MacDonaldBourse de développement de carrière (2009-2014)Professeur, Université de l’Alberta; Chaire de recherche du Canada en biologie des îlots; directeur de l’IsletCore de l’Alberta Diabetes Institute; responsable du Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC), qui étudie la production d’insuline à partir des cellules des îlots.
Dr Reza B. JaliliBourse postdoctorale (2011-2014)Directeur des sciences in vivo, Aspect Biosystems
Développement de biomatériaux immunoprotecteurs.
Dr James SurapisitchatBourse postdoctorale (2010-2012)Directeur scientifique médical régional pour l’oncologie chez Merck Pharmaceuticals
Dr Majid MojibianBourse postdoctorale (2010-2012)Responsable de la modélisation in vivo, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique
Dr Pedro GeraldesBourse postdoctorale avancée (2009-2012)Professeur, Université de Sherbrooke; Chaire de recherche du Canada sur le diabète et les complications vasculaires
Dre Sylvie LesageBourse de développement de carrière (2008-2011)Professeure, Université de Montréal, recherche sur la génétique des populations de cellules du système immunitaire
Dr James JohnsonBourse de développement de carrière (2005-2010)Professeur, Université de la Colombie-Britannique; responsable de la recherche sur la biologie des îlots de Langerhans au Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique
Dre Cristina NostroBourse postdoctorale (2008-2010)Scientifique principale au McEwen Stem Cell Institute (University Health Network); professeure agrégée, Université de Toronto.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Lucy MarzbanBourse postdoctorale (2005-2007)Professeur agrégée, Université du Manitoba, recherche sur la mort des cellules bêta
Dr Tim KiefferBourse de développement de carrière (2001-2006)Professeur, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dr Gregory KorbuttBourse de développement de carrière (2000-2005)Professeur, Université de l’Alberta; directeur scientifique, Alberta Cell Therapy Manufacturing Facility; membre de l’équipe initiale du protocole d’Edmonton.
Dre Janette DufourBourse postdoctorale (2001-2003)Professeure, Texas Tech University
Recherche d’options de protection pour les cellules de transplantation d’îlots de Langerhans

Allarta, une jeune entreprise ontarienne en sciences de la vie, reçoit un prix de la part de FRDJ International pour faire avancer ses travaux pour la création d’une thérapie de guérison fonctionnelle du diabète de type 1.

Hamilton (Ontario, Canada) et New York (NY)  – Le 3 octobre 2023, Allarta Life Science, une société de médecine régénérative basée à Hamilton, en Ontario, a annoncé qu’elle avait reçu un prix de FRDJ International (l’organisation mère de FRDJ Canada), qui pourrait s’élever à 800 000 $USD à l’achèvement des étapes de recherche et de développement.

Allarta a été cofondée en 2019 par le professeur de chimie de l’Université McMaster, le Dr Harald Stover et la responsable STEM Maria Antonakos, MBA, et utilise la science des polymères et de nouveaux hydrogels pour faire progresser les thérapies cellulaires pour le diabète de type 1 (DT1).

La thérapie à base de cellules souches constitue un vaste domaine de recherche sur la guérison du DT1. L’objectif de la thérapie cellulaire est de remplacer les cellules bêta détruites chez une personne atteinte de DT1, leur permettant ainsi de produire à nouveau de l’insuline. Cela permettrait de réduire ou d’éliminer la quantité d’insuline externe nécessaire à une personne atteinte de DT1 (par injection, stylo ou pompe) pendant des mois, voire des décennies.

L’un des principaux obstacles qui empêchent les thérapies cellulaires de devenir une réalité pour les personnes atteintes de DT1 est la nécessité d’un traitement immunosuppresseur systémique continu (similaire à une transplantation d’organe comme un rein ou un foie). Pour résoudre ce problème, Allarta a développé une plateforme d’hydrogel qui offre une protection immunitaire aux cellules bêta transplantées. L’avantage concurrentiel d’Allarta réside dans ses hydrogels synthétiques conçus pour permettre une bonne connexion métabolique des cellules transplantées tout en les protégeant du système immunitaire de l’hôte.

La subvention financera directement le travail continu d’Allarta visant à accroître la durabilité et à éviter la nécessité de la suppression immunitaire systémique dans les transplantations actuelles d’îlots et de cellules bêta pour guérir le DT1. Des études précliniques seront menées avec des îlots de porcs et des cellules bêta dérivées de cellules souches afin de déterminer si elles peuvent survivre sans immunosuppression.

« Protéger les cellules transplantées contre le rejet immunitaire sans recourir à une immunosuppression systémique chronique demeure l’une des principales barrières à l’application généralisée des thérapies à base de cellules d’îlots pour guérir le diabète de type 1. S’attaquer à ce problème est une priorité essentielle pour FRDJ afin que ces thérapies puissent être pleinement mises en œuvre », affirme Jaime Giraldo, Ph.D., directeur adjoint de la recherche à FRDJ International. « L’approche d’Allarta est bien alignée avec notre stratégie de recherche, et nous sommes impatients de travailler avec eux pour tester la capacité de ces matériaux uniques à protéger les cellules productrices d’insuline implantées après la transplantation. »

FRDJ Canada est très enthousiaste à l’idée de voir une entreprise canadienne recevoir cette subvention de l’industrie et être à la pointe de la technologie des cellules souches en tant que possible remède pour le diabète de type 1. Nous communiquerons tout résultat des études précliniques dès qu’ils seront disponibles.

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Au sujet de FRDJ Canada

FRDJ Canada est le plus important organisme de bienfaisance qui finance la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) au Canada. Notre mission est d’accélérer les percées révolutionnaires pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications. Notre organisation a vu le jour grâce à l’initiative de personnes impliquées dans leur communauté qui collaborent à l’échelle régionale pour assurer une plus grande efficacité et un impact optimal des collectes de fonds, et qui unissent leurs efforts à l’échelle nationale afin de mobiliser le pouvoir des ressources, de la passion et de l’énergie. Nous collaborons avec des institutions académiques, des gouvernements, des entreprises et des partenaires du secteur afin de développer et de mettre en œuvre une série de thérapies novatrices pour les personnes atteintes de DT1. Notre personnel et nos bénévoles à la grandeur du Canada et cinq sociétés internationales affiliées se dévouent à défendre la cause, à inspirer l’engagement communautaire et à transmettre notre vision commune d’un monde sans DT1. Pour plus d’information, visitez frdj.ca.

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