Lancement par FRDJ d’une nouvelle stratégie de santé mentale pour soutenir les Canadiens atteints du diabète de type 1

Pour les 300 000 Canadiens vivant avec le diabète de type 1 (DT1), chaque jour apporte son lot de défis — des défis que bien des gens ignorent. Les personnes atteintes du DT1 doivent suivre un plan de traitement astreignant tout au long de leur vie, qui comprend la surveillance constante de la glycémie, le comptage des glucides et la prise d’insuline plusieurs fois par jour pour demeurer en vie. En raison de ce lourd fardeau d’autogestion et d’autres facteurs tels que la stigmatisation sociale, les personnes vivant avec le diabète de type 1 sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont souffrent pas.

Cependant, il existe actuellement de nombreuses lacunes dans les connaissances, le système de soins de santé et le soutien communautaire qui font que cet aspect essentiel de la gestion du diabète est souvent négligé. C’est pourquoi FRDJ Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a lancé une campagne de financement de deux millions de dollars visant exclusivement à soutenir l’élaboration de sa première stratégie en matière de santé mentale.

L’année 2021 souligne le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Plus tôt cette année, en l’honneur de cet anniversaire, FRDJ Canada, le plus important bailleur de fonds philanthropique des recherches sur le diabète de type 1 (DT1) au pays, a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour bâtir sur un long héritage de recherches canadiennes exceptionnelles sur le diabète, d’accélérer la découverte de guérisons et d’améliorer la vie des personnes atteintes du diabète de type 1. La campagne adopte une approche à six piliers pour financer de manière agressive la recherche de guérisons, afin de pouvoir aider les personnes atteintes du DT1 à vivre plus sainement dès maintenant. — et étant donné l’importance de la santé mentale pour le DT1, elle est au centre de l’un des piliers de la campagne. Le DT1 ne prend jamais un jour de repos, et sa gestion sans interruption, associée aux inquiétudes concernant les complications liées au diabète, peut avoir des répercussions sur la santé mentale et émotionnelle. Comparativement aux personnes non atteintes, les personnes vivant avec le DT1 sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer un trouble de l’alimentation,1-3, et un jeune sur cinq atteint du DT1 souffre d’anxiété4.

C’est pourquoi nous lançons une stratégie pour la santé mentale

« Je vais bien, mais je ne suis pas heureux. Nous avons compris les choses — en grande partie — après dix longues années. Le diabète m’épuise beaucoup, émotionnellement et physiquement, et me gêne chaque jour. J’ai beaucoup pleuré, j’ai été frustrée, triste et en colère. Le diabète occupe une grande partie de ma capacité émotionnelle et j’en ai assez… Le diabète me fait sentir que je ne suis pas à la hauteur, mais je fais de mon mieux. »

– Maryna Ell, une jeune adulte vivant avec le DT1

Bien que la santé mentale soit un élément crucial de la gestion holistique du diabète, elle est souvent négligée prise à la légère dans les soins du diabète. Les rendez-vous de routine avec les personnes vivant avec le DT1 sont souvent concentrés sur les aspects urgents des soins du diabète, comme la gestion de la glycémie, et n’ont pas le temps d’aborder le bien-être émotionnel et la santé mentale. De plus, il n’y a qu’un petit nombre de fournisseurs de soins de santé mentale au Canada qui se spécialisent dans les besoins de la communauté du DT1.

Présentement, il n’existe aucune procédure normalisée pour l’identification, le dépistage et l’aiguillage en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1. Enfin, la recherche dans le domaine de la santé mentale et du DT1 est terriblement sous-financée.

« Les problèmes de santé mentale représentent collectivement l’un des problèmes de santé les plus répandus qui touchent les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’on y ajoute une maladie chronique comme le DT1, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés, ce qui peut nuire à la santé physique. La pression de la santé mentale témoigne clairement que cette maladie a sur les personnes vivant avec le DT1 et les lacunes évidentes dans les soins, qu’il est temps d’agir et c’est pourquoi nous recueillons 2 millions de dollars et lançons notre première stratégie de santé mentale. »

– Dre Sarah Linklater, directrice scientifique de FRDJ Canada

Nos projets pour répondre aux besoins

« La santé mentale doit faire partie intégrante des soins, surtout pour les adolescents atteints de diabète. Il y a tellement de pression sur le plan social, scolaire et hormonal, qu’il est difficile de trouver quelqu’un qui comprend la difficulté de gérer le diabète en plus de tout cela. »

Jenna, jeune ambassadrice de FRDJ, qui a reçu un diagnostic de DT1 à l’âge de 12 ans

L’idée de la stratégie en matière de santé mentale de FRDJ Canada consiste à élargir et à créer de nouvelles avenues pour que les enfants, les adolescents et les adultes atteints de diabète aient accès à un soutien en santé psychosociale et à des services de santé mentale, pour finalement améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé.

La stratégie comprendra de multiples initiatives axées sur trois domaines principaux : le financement de la recherche sur la santé mentale et le DT1, l’information et l’éducation des fournisseurs de soins de santé et l’élaboration de nouveaux programmes pour soutenir la communauté du DT1. Plusieurs initiatives, dont des possibilités de financement de la recherche et l’élaboration d’un nouveau programme de formation virtuelle sur le diabète à l’intention des prestataires de soins de santé mentale canadiens autorisés, sont déjà en cours.

« J’ai commencé à fournir des services psychologiques aux personnes vivant avec le diabète en 1985. À l’époque, je ne faisais partie que d’un petit nombre de prestataires canadiens de services de santé mentale ayant une expertise en matière de diabète. Trente-cinq ans plus tard, presque rien n’a changé. La plupart des personnes vivant avec le diabète sont confrontées à des défis psychosociaux qui ont un effet négatif sur leur santé et leur qualité de vie. Les problèmes psychosociaux sont parmi les plus grandes lacunes en matière de soins dans la gestion du diabète. »

Dr Michael Vallis, psychologue agréé et professeur associé, médecine familiale, Université Dalhousie, Halifax, N.-É.

Avec l’aide des donateurs et de nos partenaires initiaux, dont Brain Canada, BD, iA Groupe Financier, Canucks for Kids et The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, FRDJ est bien placée pour prendre l’initiative de combler les lacunes en matière de soins et de s’attaquer à l’un des plus importants problèmes de santé auxquels sont confrontés les Canadiens atteints de diabète.

Grâce au soutien supplémentaire des donateurs et des partenaires, FRDJ peut se permettre d’offrir une approche unifiée pour aider les familles du Canada à surmonter les difficultés et à composer avec le DT1.

Faits et chiffres

Les personnes atteintes du DT1 sont plus susceptibles de souffrir de troubles de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont pas atteints :

  • La prévalence de la dépression est 3 fois plus élevée chez les personnes atteintes du DT1 que chez les personnes non diabétiques, les femmes présentant des taux plus élevés que les hommes1.
  • Les adolescentes atteintes du DT1 sont 2,4 fois plus susceptibles de développer un trouble de l’alimentation, et plus de 30 % des femmes atteintes du DT1 auraient restreint leur consommation d’insuline pour contrôler leur poids.2,3
  • Un jeune sur cinq atteint d’un DT1 est anxieux4.
  • La moitié des adultes atteints de DT1 éprouvent une « détresse liée au diabète », un terme clinique pour décrire l’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes incessantes et le déni qui accompagnent la vie avec le diabète et le fardeau de l’autogestion5.
  • Les problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète sont associés à de plus mauvais résultats, notamment un contrôle glycémique moins bon6-9 des hypoglycémies plus fréquentes et plus sévères10 et des acidocétoses diabétiques (ACD) plus fréquentes,6 une fréquence accrue des complications du diabète11.

***

Pour en savoir plus sur le partenariat avec FRDJ Canada et obtenir plus de détails sur notre stratégie en matière de santé mentale, ou pour partager votre histoire sur les effets du DT1 sur votre santé psychosociale et votre bien-être émotionnel, veuillez communiquer avec nous :

mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Références

1) Roy T et Lloyd CE. Épidémiologie de la dépression et du diabète : un examen systématique. Journal des troubles affectif. 2012. 142 Suppl : S8-21.

2) Goebel-Fabbri, A. Diabète et troubles de l’alimentation. J Diabetes Sci Technol. 2008. Mai; 2: 530-532.

3) Hanlan ME et al. Troubles de l’alimentation et alimentation désordonnée dans le diabète de Type 1 : Prévalence, dépistage et options de traitement. Curr Diab Rep. 2013. Sep 12:10.1007/s11892-013-0418-4.

4) Herzer M et Hood KK. Symptômes d’anxiété chez les adolescents atteints de diabète de type 1 : Association avec la surveillance de la glycémie et le contrôle glycémique. J Pediatr Psychol. 2010. May ; 35 : 415-425.

5) Vallis M et al. Deuxième étude sur les attitudes, les souhaits et les besoins du diabète (DAWN2) : Comprendre les résultats psychosociaux liés au diabète chez les Canadiens atteints de diabète. Can J Diabète. 2016. Juin ; 40 : bv234-41.

6) Plener PL et al. Dépression, contrôle métabolique et antidépresseurs chez les jeunes patients atteints de diabète de type 1. Pédiatre Diabète 2015 ; 16 : 58-66.

7) Corathers SD et al. Améliorer le dépistage de la dépression chez les adolescents atteints de diabète de type 1. Pédiatrie. 2013. 132 : e1395-402.

8) Lustman PJ et al. Dépression et mauvais contrôle glycémique : une revue méta-analytique de la littérature. Soins du diabète 2000. 23:934-942.

9) Strandberg RB et al. Relation longitudinale entre la détresse émotionnelle spécifique au diabète et le suivi de l’HbA1c chez les adultes atteints de diabète sucré de type 1. Médecine diabétique. 2015. 32 : 1304-10.

10) Katon WJ et al. Association de la dépression avec un risque accru d’épisodes hypoglycémiques sévères chez les patients diabétiques. Annales de médecine familiale. 2013. 11 : 245-50.

11) de Groot M et al. Association de la dépression et des complications du diabète : une méta-analyse. Médecine psychosomatique 2001. 63 : 619-630.

Le retour à l’école et l’hypoglycémie

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Commencer une nouvelle année scolaire peut être très stressant, même sans souffrir du diabète, en particulier pendant une pandémie. De nombreux élèves ont suivi leurs cours virtuellement l’année dernière, cet automne pourrait donc être la première fois qu’ils suivront des cours dans une école, un cégep ou une université, et ce depuis plus d’un an.

Peu importe le niveau, reprendre la routine scolaire demande beaucoup de préparation et de planification. Il est toujours bon d’avoir prévu un plan qui comprend des numéros d’urgence ainsi que des informations sur l’insuline et la façon de traiter les bas et les hauts niveaux de sucre dans le sang.

Dans le meilleur des mondes, tous les enseignants et le personnel de l’établissement scolaire comprendraient comment gérer le diabète de type 1. Puisque rien n’est parfait, la communication est essentielle. Il est important de rencontrer et de former les enseignants sur le diabète de type 1 ainsi que de renseigner les étudiants sur le diabète, la gestion et la reconnaissance des signes d’hypoglycémie. Ceci aidera les enfants à se sentir à l’aise pour le retour à l’école et, surtout, les gardera en sécurité et en bonne santé, peu importe ce que la journée scolaire apporte.


L’hypoglycémie peut être causée par l’un des facteurs suivants1 :

  • Ne pas suivre votre plan de repas, comme sauter ou retarder un repas
  • Faire trop d’exercice ou faire de l’exercice pendant une longue période sans manger de collation ou sans ajuster l’insuline avant de faire de l’exercice
  • Trop d’insuline ou un changement du moment de la prise d’insuline
  • Stress (tests, examens, etc.)
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Il est important de toujours ÊTRE PRÊT !

Fournissez toujours au personnel de l’école du glucose à action rapide comme des comprimés, des gels et du liquide Dex4, et ce, dans l’éventualité où les niveaux de sucre dans le sang d’une personne tomberaient sous la barre du 4 mmol/L. Si les enseignants remarquent une différence de comportement liée aux signes d’hypoglycémie ou que les enfants ressentent l’un des signes avant-coureurs d’hypoglycémie, vérifiez la glycémie et traitez-la sans délais. En cas d’indisponibilité d’un lecteur de glycémie, mais que l’on soupçonne une hypoglycémie, traitez-la immédiatement.

Pour traiter la glycémie, il faut manger ou boire du sucre à action rapide tel que1 :

Attendez ensuite 15 minutes, puis vérifiez à nouveau le niveau de glycémie.

Une hypoglycémie pouvant survenir à tout moment, il est important de se préparer à l’avance. Les produits de glucose de Dex4 aident à augmenter le niveau de glucose RAPIDEMENT.

Les produits de glucose Dex4 sont :

  • À action rapide
  • Prémesurés pour que vous sachiez exactement combien de glucose vous consommez
  • Sans matières grasses
  • Sans caféine, sans gluten et sans cholestérol
  • Offerts sous de nombreuses saveurs délicieuses.

Ressources supplémentaires :

La Diabetes Hope Foundation soutient des programmes de mentorat pour les jeunes. Des systèmes d’amis sont disponibles, pour plus de renseignements, visitez www.diabeteshopefoundation.com/mentor-biographies (site en anglais)

1 Comité d’experts sur les lignes directrices de pratique clinique de l’Association canadienne du diabète. Canadian Diabetes Association 2013 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2013;37(suppl 1):S1-S212.

Déni de responsabilité :

Les informations dans cet article sont fournies à titre informatif seulement et ne constituent pas un substitut à un avis médical professionnel.

Les cellules de la peau peuvent permettre de trouver un meilleur traitement pour les personnes atteintes de diabète de type 1

Researcher

FRDJ renouvelle son appui financier à une étude sur les greffes de cellules souches pour le diabète

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Sefton

Dans le cadre de cet engagement, FRDJ renouvelle son appui à une importante étude dirigée par le département de bio-ingénierie Medicine by Design de l’université de Toronto. Le directeur général, le docteur Michael Sefton, se voit attribuer près de 430 000 $ US pour étudier les effets des cellules de la peau sur la mise en place d’un environnement propice à la réussite des greffes de cellules souches pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Sefton et son équipe cherches de nouvelles façons de greffer des cellules productrices d’insuline à des personnes atteintes de DT1. Leurs recherches portent sur les manières d’améliorer les tissus pour que les cellules productrices d’insuline greffées ne soient pas rejetées par la réponse immunitaire. Dans le cadre d’une greffe clinique d’îlots de Langerhans, les cellules productrices d’insuline sont greffées dans le foie des personnes atteintes de DT1. Dans ce scénario, toutefois, le système immunitaire se déclenche souvent et fait du foie un environnement hostile pour les cellules greffées.

Même avec l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs, les cellules productrices d’insuline greffées peuvent cesser de fonctionner et les personnes doivent reprendre un traitement par insuline. La réussite de la greffe peut donc être de courte durée.

Le laboratoire de Sefton cherche les façons d’utiliser la peau, plutôt que le foie, comme emplacement de la greffe. En utilisant un emplacement plus accessible, on espère que les cellules greffées pourront recevoir des nutriments des vaisseaux sanguins pour finalement survivre et produire de l’insuline lorsque la glycémie est élevée. De plus, l’équipe enquête sur des façons de prévenir le rejet des cellules greffées qui ne nécessiteront pas l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs traditionnels, ceux-ci pouvant avoir de graves effets secondaires.

La subvention de FRDJ accordée au docteur Sefton sera déterminante pour aider son équipe, alors qu’elle continue à chercher des façons de créer un environnement propice à la greffe de cellules productrices d’insuline. Ce financement renouvelé aidera l’équipe qui cherche à répondre aux questions importantes suivantes :

  1. Peut-on créer des vaisseaux sanguins de façon à ce que la peau dispose d’un meilleur approvisionnement en nutriments pour la survie des cellules greffées ? Les cellules productrices d’insuline qui ont accès à des vaisseaux sanguins après une greffe peuvent être plus saines et plus aptes à produire de l’insuline sur de plus longues périodes. Ayant auparavant étudié un tissu qui contient de l’acide méthacrylique (MAA) pouvant stimuler la création de nouveaux vaisseaux sanguins, le laboratoire de Sefton continuera à comprendre comment le MAA peut contribuer à la greffe des cellules productrices d’insuline.
  2. Y a-t-il des façons pour le système immunitaire de la personne atteinte de DT1 de ne pas rejeter les nouvelles cellules greffées ? L’équipe examinera s’il est possible de minimiser la réponse immunitaire en administrant des cellules immunitaires spéciales présentes dans la peau, connues sous le nom de cellules dendritiques, afin que les cellules greffées soient reconnues par le système immunitaire et ne soient pas considérées comme étrangères et rejetées. Se servir de la capacité naturelle du système immunitaire à protéger, plutôt qu’à rejeter, les cellules greffées s’avèrera crucial pour que la thérapie par greffe ait une incidence clinique potentielle.

FRDJ est heureuse de financer une fois de plus ce travail innovant et nous avons hâte de partager les mises à jour de la recherche dès qu’elles deviendront disponibles. Merci à nos donateurs qui appuient ce travail important.

Peut-on éliminer le calcul des glucides pour les personnes atteintes de diabète de type 1 ?

Carb Counting

La recherche explore la possibilité qu’un système en boucle fermée insuline + pramlintide élimine le calcul des glucides pour les personnes atteintes de DT1.

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Haider

FRDJ Canada est heureuse de continuer à appuyer les recherches dirigées par le docteur Ahmad Haidar, un scientifique de McGill. Haidar et son équipe cherchent des façons d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) grâce à un nouveau pancréas artificiel à base d’insuline et de pramlintide qui pourrait éviter le besoin de calculer les glucides.

Un système en boucle fermée, ou « pancréas artificiel », automatise l’administration d’insuline selon les taux de glycémie obtenus à partir de glucomètres continus. Il a été démontré que les personnes utilisant un système en boucle fermée sont souvent moins éprouvées par le processus décisionnel de la gestion quotidienne de l’insuline et peuvent bénéficier d’un meilleur contrôle de la glycémie, de moins d’épisodes d’hypoglycémie et d’une meilleure qualité de vie.   

Haidar et son équipe de recherche prévoient étudier un système en boucle fermée qui administre à la fois de l’insuline et du pramlintide. Le pramlintide est un médicament similaire à une hormone naturelle produite par des cellules bêta saines, l’amyline, qui ralentit le passage de la nourriture dans l’estomac. Cette hormone peut freiner la transformation des sucres, permettant ainsi à un repas de faire moins monter la glycémie. Le travail effectué auparavant par l’équipe a montré qu’un tel système était sûr et efficace chez les personnes atteintes de DT1. Ils veulent à présent déterminer si la combinaison d’une insuline à action rapide et du pramlintide peut éviter le calcul des glucides sans compromettre le contrôle glycémique.

Haidar examinera comment ce système en boucle fermée affectera les taux de glycémie cibles chez les adultes et les adolescents, ainsi que la qualité de vie de ces personnes, dans le cadre d’un essai contrôlé aléatoire. L’étude durera deux semaines, se déroulera en dehors d’une clinique et comparera un système qui administre à la fois de l’insuline et du pramlintide à un système qui administre uniquement de l’insuline. L’étude comparera également les techniques traditionnelles de calcul des glucides à un simple avis d’annonce de repas.

FRDJ est heureuse de soutenir les travaux de Haidar pendant deux autres années grâce à une subvention de 760 000 $ US dans ce domaine important de la gestion du diabète et elle remercie ses donateurs pour leur appui continu à la recherche sur le DT1.

Une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique travaille à découvrir de nouvelles thérapies cellulaires qui pourraient un jour permettre de vaincre le diabète de type 1

UBC

FRDJ Canada renouvelle sa subvention à une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique qui cherche des thérapies cellulaires potentielles pour la régénération des cellules des îlots de Langerhans.

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Verchere

FRDJ Canada est heureuse d’annoncer le maintien de son soutien au chercheur de l’université de la Colombie-Britannique, le docteur Bruce Verchere, chef du programme de recherche sur le diabète au Child & Family Research Institute. Verchere et son équipe cherchent des façons de régénérer les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline qui font l’objet d’une attaque immunitaire dans le diabète de type 1 (DT1).

Le laboratoire de Verchere cherche à savoir comment certains types de globules blancs, connus sous le nom de macrophages, pourraient être impliqués dans l’activation du système immunitaire. Les macrophages sont souvent appelés les « mangeurs de déchets » du corps car ils mangent les cellules mortes et les bactéries afin de les éliminer en toute sécurité. La recherche a également montré que ces macrophages interviennent dans la réparation des tissus et la cicatrisation des plaies. En s’appuyant sur ces connaissances, Verchere prévoit observer si les macrophages peuvent produire des protéines qui stimuleront la production de nouvelles cellules bêta ou même amélioreront la fonction des cellules bêta existantes. 

L’appui de FRDJ permettra à Verchere et à son équipe d’étudier comment les macrophages des îlots de Langerhans réagissent à la mort des cellules bêta productrices d’insuline voisines. Confrontés à des situations stressantes, les macrophages ont le potentiel de libérer des protéines qui peuvent régénérer les cellules bêta. L’équipe examinera de près les gènes et les protéines qui sont produits en réponse au stress de la mort des cellules bêta. En comprenant les nouveaux gènes et protéines produits par les macrophages des îlots de Langerhans dans ces conditions, l’équipe espère identifier de nouvelles voies thérapeutiques pour stimuler la régénération des cellules bêta – et découvrir de nouvelles pistes pour soigner le DT1.

L’équipe va soumettre des îlots humains à un stress en laboratoire et identifier les gènes qui sont ensuite exprimés dans les macrophages de ces îlots. L’objectif de ce stress simulé consistera à observer lesquelles des protéines produites peuvent stimuler la formation de nouvelles cellules bêta ou améliorer leur fonction. Considérez la mort initiale des cellules bêta comme un déclencheur. Ce déclencheur active ensuite le macrophage voisin de l’îlot afin qu’il exprime, ou active, des gènes particuliers. La mécanique du macrophage produit ensuite, ou pompe, de nouvelles protéines qui peuvent stimuler la production de nouvelles cellules bêta.

La subvention de FRDJ, d’un montant de 300 000 $ US sur deux ans, aidera l’équipe alors qu’elle vise à identifier une liste de gènes pouvant potentiellement stimuler la régénération des cellules bêta humaines. L’équipe testera également certaines des principales protéines candidates que produisent ces gènes. Les chercheurs prévoient finalement dresser une liste des protéines qui pourront un jour être utilisées en vue de mettre au point de nouveaux traitements des cellules bêta dans le contexte du DT1.

Merci à nos donateurs de soutenir FRDJ Canada. C’est grâce à votre générosité que FRDJ peut financer ce travail passionnant et nous aider à nous rapprocher de notre objectif de mettre un point final au diabète de type 1.