Protocole d’Edmonton : FRDJ célèbre le 20e anniversaire de la première transplantation d’îlots

 

 

Il y a de cela vingt ans ce mois-ci, un essai clinique avant-gardiste en Alberta réalise une percée marquante dans la transplantation d’îlots pour le traitement du diabète de type 1 (DT1).

Le 11 mars 1999, le Protocole d’Edmonton – une nouvelle méthode de transplantation de cellules d’îlots pancréatiques pour traiter le DT1 – fut le cadre de la première transplantation de cellules d’îlots pancréatiques prélevées d’un don de pancréas dans le foie d’un participant à l’Université de l’Alberta. La production d’insuline par les cellules d’îlots pancréatiques du donneur a permis au receveur de la transplantation de rétablir le contrôle de ses taux de glycémie, éliminant ainsi ou réduisant considérablement le besoin d’injections d’insuline. Selon un article  (an anglais seulement) publié dans The New England Journal of Medicine le 27 juillet 2000, les sept personnes qui ont participé à l’étude sont devenues insulino-indépendantes pendant jusqu’à 12 mois après l’intervention.

FRDJ a soutenu des études précliniques en collaboration avec les Instituts de recherche en santé du Canada, lesquelles ont mené au Protocole d’Edmonton. L’organisation a aussi mis sur pied neuf programmes de distribution d’îlots humains en 1998, dont à l’Université de l’Alberta, lesquels ont fourni les cellules d’îlots pancréatiques pour le Protocole d’Edmonton.  Le Dr James Shapiro, chercheur financé par FRDJ et chirurgien de transplantation de multiples organes à l’université de l’Alberta, a dirigé l’équipe à l’origine du Protocole d’Edmonton et de l’optimisation des médicaments suivant la transplantation des cellules d’îlots pancréatiques.

La demande de dons d’organes est de plus en plus grande. Une transplantation exige au moins 300 000 cellules issues d’un même pancréas pour donner de bons résultats. Un don de pancréas contient environ un million de cellules d’îlots pancréatiques et les chercheurs sont maintenant capables d’isoler jusqu’à la moitié de cette quantité, ouvrant l’accès à cette intervention à un plus grand nombre de personnes.

« Le Protocole d’Edmonton fut une percée marquante qui a considérablement transformé l’environnement du DT1 », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada. « Un plus grand nombre de personnes ont pu bénéficier d’une transplantation d’îlots au cours des 20 dernières années. FRDJ est fière d’investir dans ce projet prometteur qui nous rapproche d’une guérison. »

Malgré le besoin de médicaments immunosuppresseurs pour le reste de la vie afin d’éviter le rejet, la transplantation d’îlots a démontré sa capacité à améliorer considérablement la qualité de vie des personnes atteintes d’un DT1 grave, tout en les libérant des multiples injections d’insuline quotidiennes qui peuvent entraîner d’autres problèmes, comme l’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). Les nouvelles méthodes améliorées pour isoler les cellules d’îlots pancréatiques devraient entraîner une augmentation dans le nombre de transplantations dans le futur, jusqu’à la découverte d’une guérison pour la maladie.

FRDJ continue de miser sur le Protocole d’Edmonton et le travail du Dr Shapiro. Nous finançons des recherches sur des traitements à base de remplacement des cellules bêta et nous explorons les modifications génétiques de cellules souches transplantables de même que des technologies d’échafaudage (encapsulation) pour améliorer les résultats des transplantations d’îlots et éviter que les personnes aient à prendre des médicaments immunosuppresseurs.

Pour en savoir plus sur la thérapie à base de cellules bêta, cliquez ici.

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FRDJ Canada accueille Dre Sarah Linklater au poste de conseillère scientifique en chef

Nous avons le plaisir d’annoncer la nomination de Dre Sarah Linklater au poste de conseillère scientifique en chef. Sarah possède plus d’une décennie d’expérience étendue à titre de réviseure scientifique professionnelle, plus particulièrement sur le diabète clinique, l’endocrinologie et l’immunologie de base, de même que pour d’autres domaines des sciences de la vie. Dans l’exercice de ses fonctions de conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada, Sarah dirigera les efforts visant à faire avancer et à accroître les partenariats de recherches de même qu’à faire participer efficacement la communauté du diabète de type 1 (DT1).

« Je suis ravie d’avoir la possibilité de participer à l’orientation des recherches sur le DT1 au Canada, et de travailler avec une organisation mondiale qui a pour mission d’améliorer la vie des personnes atteintes de DT1 et un jour, guérir cette maladie », a dit Sarah.

« Nous accueillons Sarah au sein de notre équipe de professionnels passionnés avec grande joie. Elle apporte une combinaison unique d’expérience scientifique et d’expertise en communications qui nous aidera à intensifier notre programme de recherches », a dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada. 

Sarah a obtenu son Ph. D. en médecine expérimentale à la Faculté de Médecine de l’Université de Colombie-Britannique sous la supervision de la professeure Megan Levings, chercheuse financée par FRDJ. Elle a publié de nombreux articles de recherche novateurs révisés par des pairs, des comptes rendus et des chapitres de livres sur le sujet de la fonction des lymphocytes T régulateurs dans la santé et la maladie auto-immune. Dans son rôle précédent, elle a contribué au lancement de The Lancet Diabetes & Endocrinology, maintenant la plus importante revue sur le diabète clinique au monde, et a été nommée au poste de rédactrice en chef en 2017. Sarah entrera en poste le 16 avril 2019.

Cliquez ici pour lire notre communiqué de presse. 

FRDJ Canada accueille Dre Sarah Linklater au poste de conseillère scientifique en chef

Nous avons le plaisir d’annoncer la nomination de Dre Sarah Linklater au poste de conseillère scientifique en chef. Sarah possède plus d’une décennie d’expérience étendue à titre de réviseure scientifique professionnelle, plus particulièrement sur le diabète clinique, l’endocrinologie et l’immunologie de base, de même que pour d’autres domaines des sciences de la vie. Dans l’exercice de ses fonctions de conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada, Sarah dirigera les efforts visant à faire avancer et à accroître les partenariats de recherches de même qu’à faire participer efficacement la communauté du diabète de type 1 (DT1).

« Je suis ravie d’avoir la possibilité de participer à l’orientation des recherches sur le DT1 au Canada, et de travailler avec une organisation mondiale qui a pour mission d’améliorer la vie des personnes atteintes de DT1 et un jour, guérir cette maladie », a dit Sarah.

« Nous accueillons Sarah au sein de notre équipe de professionnels passionnés avec grande joie. Elle apporte une combinaison unique d’expérience scientifique et d’expertise en communications qui nous aidera à intensifier notre programme de recherches », a dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada. 

Sarah a obtenu son Ph. D. en médecine expérimentale à la Faculté de Médecine de l’Université de Colombie-Britannique sous la supervision de la professeure Megan Levings, chercheuse financée par FRDJ. Elle a publié de nombreux articles de recherche novateurs révisés par des pairs, des comptes rendus et des chapitres de livres sur le sujet de la fonction des lymphocytes T régulateurs dans la santé et la maladie auto-immune. Dans son rôle précédent, elle a contribué au lancement de The Lancet Diabetes & Endocrinology, maintenant la plus importante revue sur le diabète clinique au monde, et a été nommée au poste de rédactrice en chef en 2017. Sarah entrera en poste le 16 avril 2019.

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Un nouveau test offre un meilleur aperçu du risque génétique de diabète de type 1 chez les personnes de descendance africaine

Nos origines jouent souvent un rôle déterminant dans notre santé. En fait, la génétique peut aider les scientifiques à cibler des populations dont le risque de contracter différentes maladies est plus grand, y compris le diabète de type 1 (DT1).

Une équipe de chercheurs aux États-Unis a récemment mis au point un test (en anglais seulement) pour cibler des personnes de descendance africaine plus susceptibles de développer la maladie. Partiellement financé par FRDJ, le projet consiste à analyser les données génétiques de 1 021 personnes atteintes de DT1 de descendance africaine – le plus grand nombre de personnes de ce groupe ethnique à participer à une étude. Les chercheurs ont également examiné un groupe de contrôle de 2 928 participants qui ne sont pas atteints de DT1. L’équipe s’est servie de l’information pour concevoir un pointage de risque génétique pour le DT1 en particulier pour les personnes de descendance africaine. Les pointages ont été comparés à ceux de personnes de descendance européenne afin d’établir lesquels permettent de prédire le risque de DT1 avec le plus de précision.

Leurs résultats ont démontré la présence de gènes à risque élevé à la fois chez les personnes de descendance européenne et africaine. De même, les personnes de descendance africaine ont présenté certaines parties de leur ADN à risque élevé qui leur sont propres. Il a été conclu que le pointage de risque génétique des personnes de descendance africaine était beaucoup plus efficace pour cibler les personnes à risque de DT1 dans cette population comparativement aux pointages des personnes de descendance européenne.

Les tests de pointage de risque génétique étaient jusqu’à tout récemment fondés presque exclusivement sur des données européennes, ce qui ne convenait pas entièrement aux personnes de divers milieux ethniques. La nouvelle méthode de dépistage mènera non seulement à un plus grand nombre de possibilités d’interventions de prévention ciblées pour les personnes de descendance africaine dont le risque de DT1 est plus élevé, mais permettra également d’assurer que cette population ait accès aux soins et aux traitements appropriés dès l’annonce du diagnostic.

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Un héritage de FRDJ qui se perpétue avec le Prix Dr Robert Goldstein

Dr Esteban N. Gurzov, jeune chercheur talentueux à Bruxelles, Belgique, a récemment été le premier lauréat du Prix Dr Robert Goldstein de FRDJ.

DRobert Goldstein

Ce prix est décerné à un chercheur prometteur dans le domaine de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1). Il a été créé en 2018 en l’honneur de feu DRobert Goldstein dont le rôle fut déterminant dans l’essor du service des recherches de FRDJ, et en reconnaissance de plus de deux décennies de loyaux services au poste de conseiller scientifique principal pour FRDJ International et FRDJ Canada.  

Dr Gurzov a consacré sa carrière à la recherche sur les origines du diabète, l’obésité et la découverte de nouvelles options de traitements. Après de fructueuses études postdoctorales en Belgique, il s’est établi en Australie afin de poursuivre sa formation sur la biologie du diabète. Il a formé son propre groupe au St. Vincent’s Institute of Medical Research à Melbourne en 2013. Il a occupé le poste de chercheur associé quatre ans plus tard pour diriger le laboratoire de transduction de signal et métabolisme au ULB Center for Diabetes Research à Bruxelles.

Dr Gurzov a depuis approfondi son expertise avec des travaux sur l’identité et fonction des cellules bêta, et continue de démontrer une productivité de haut niveau et de contribuer considérablement aux connaissances dans le domaine de la biologie des cellules bêta. Sa recherche actuelle explore une classe d’enzymes portant le nom de protéines tyrosine phosphatases (PTP) (en anglais seulement) à titre de cibles thérapeutiques novatrices pour la survie des cellules bêta.

Par le dossier de publications du Dr Gurzov, son intégration croissante dans la communauté de recherche sur le DT1 et ses succès à titre de jeune chercheur indépendant, tout indique qu’il deviendra un chercheur universitaire clé dans le domaine du DT1. Et en plus d’être un formidable nouveau venu dans la famille de FRDJ, il contribuera à perpétuer l’héritage du Dr Goldstein dans le temps.  

Étudier le rôle de la vitamine D dans le risque de diabète de type 1

Est-ce que les suppléments de vitamine D peuvent empêcher mon enfant d’avoir le diabète de type 1 (DT1)?

Les médecins se sont fait poser cette question un nombre incalculable de fois au cours des années par des parents inquiets. Ceci parce que la vitamine D, contrairement à plusieurs autres nutriments, joue plusieurs rôles clés dans notre santé. Non seulement elle aide à régulariser les niveaux de calcium et le métabolisme osseux, elle fonctionne aussi comme une hormone – un changement qui se produit avec l’absorption de la vitamine par le corps. Ce phénomène peut avoir un impact sur le système immunitaire et c’est pourquoi prendre suffisamment de vitamine D est important pour éloigner certaines maladies.

Dre Despoina Manousaki, chercheuse financée par FRDJ à l’Hôpital général juif à Montréal (Institut Lady Davis), évalue si de faibles taux de vitamine D dans le sang augmentent la probabilité de DT1.

Les chercheurs utilisent à l’heure actuelle une technique établie en génétique connue sous le nom de répartition aléatoire Mendelian (laquelle se penche sur les liens de causalité entre des facteurs de risque possiblement modifiables et les résultats pour la santé) pour fournir des éléments probants confirmant ou rejetant un lien entre la vitamine D et la maladie. Si un lien est établi, ces résultats seront utilisés pour assurer que les personnes à risque (comme celles dont des membres de la famille sont touchés par la maladie) présentent des taux de vitamine D adéquats.

« Les résultats de cette étude, lesquels proviennent de l’information génétique de plus de 60 000 personnes, pourraient, s’ils sont positifs, soutenir la mesure de prévention du DT1 chez les personnes à risque, comme les frères et sœurs des personnes touchées, par un apport suffisant en vitamine D », explique Dre Manousaki. Si les résultats sont négatifs, ils fourniront des données indiquant que l’association des niveaux de vitamine D avec le DT1 pourrait être attribuable à des facteurs confusionnels liés au style de vie, et qui en retour, pourrait fournir des cibles plus fructueuses pour prévenir la maladie que les suppléments de vitamine D. »

Établir si la vitamine D joue un rôle dans la prédisposition au DT1 pourrait offrir des possibilités considérables pour prévenir, ou diminuer le risque de la maladie. Les personnes dont le taux de vitamine D est bas pourront être identifiées dans la population au moyen d’un simple test, et l’administration de vitamine D est sécuritaire et peu coûteuse pour améliorer les déficiences.

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Un nouveau registre au Québec effectue un suivi de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes de diabète pour aider à réduire les risques

L’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) est une préoccupation majeure pour de nombreux Canadiens qui vivent avec le diabète de type 1 (DT1). Souhaitant trouver des solutions, un médecin ambitieux et son équipe à Montréal viennent de lancer un nouveau registre au Québec pour effectuer un suivi des épisodes d’hypoglycémie et aider les personnes à mieux gérer leur maladie.  

Connue sous le nom de projet  BETTER (BEhaviors, Therapies, TEchnologies and hypoglycemic Risk in Type 1 Diabetes) (Comportements, traitements, technologies et risque d’hypoglycémie et diabète de type 1), ce projet pilote vise à définir les causes, les expériences et les conséquences de l’hypoglycémie. Dr Rémi Rabasa-Lhoret, endocrinologue financé par FRDJ à l’Institut de recherches cliniques de Montréal et reconnu pour ses travaux dans le domaine du pancréas artificiel, dirige cette initiative de collecte de données à la grandeur de la province pour le registre de personnes atteintes de DT1. 

 

« Notre objectif principal est de cibler des mesures concluantes qui peuvent être intégrées au quotidien pour améliorer le contrôle glycémique en général », explique Dr Rabasa-Lhoret.  « Nous espérons que ce registre et les essais cliniques subséquents visant à optimiser les technologies et les traitements aideront à réduire le risque et le fardeau de l’hypoglycémie. »

Dr Rabasa-Lhoret collabore également avec la Dre Anne-Sophie Brazeau (codirectrice) et son équipe à un volet éducatif en ligne pour soutenir les personnes atteintes de DT1 dans leur autogestion. Des vidéos explicatives et des ressources bilingues sont en cours de développement pour une plateforme d’apprentissage sur le Web, lesquelles sont revues par une équipe d’éducateurs en diabète et des familles touchées par la maladie afin d’assurer que ces ressources répondent à leurs besoins.

« Tous les sujets scientifiques et les ressources pour cet essai clinique ont été développés par nos partenaires patients qui ont participé très activement au processus afin de répondre le mieux possible à tout besoin non couvert », explique Dre Brazeau.

Le projet BETTER comprend également une série d’essais cliniques. Dr Rabasa-Lhoret procède à des tests sur l’efficacité de la stratégie de la ‘règle des 15’ (consommer 15 grammes de glucides lorsque le taux de glycémie est sous la barre des 4,0 mmol/L [70 mg/dl] et attendre 15 minutes avant de reprendre la lecture de glycémie) pour traiter une hypoglycémie non sévère et évaluer si cette règle doit être modifiée dans le contexte des traitements du diabète d’aujourd’hui.

Puisque l’accès aux médicaments et aux technologies varie d’un bout à l’autre du Canada, les premières années de cette étude bilingue mettront l’accent sur les personnes atteintes de diabète au Québec seulement. Toutefois, le Dr Rabasa-Lhoret et son équipe espèrent étendre cette initiative à la grandeur du pays, de même qu’aux familles et professionnels des soins de santé. 

Donner au suivant par la recherche : de participante à des essais cliniques à défenseure du DT1

 

Lorsque Ash Hunkin a reçu le diagnostic de diabète de type 1 (DT1) à l’âge de neuf ans, elle ne se doutait pas qu’elle était sur le point de s’engager dans un parcours qui la mènerait à défendre les intérêts des autres personnes atteintes de la maladie pour les 26 prochaines années de sa vie.  

 

Ash Hunkin at JDRF offices
 

Ayant grandi dans une famille pour qui les défis personnels sont des possibilités, Ash a vite fait de participer aux activités de FRDJ, notamment à la Marche. Tandis que sa mère sollicitait les contacts de son réseau pour recueillir des dons en appui aux recherches pour trouver une guérison, l’événement annuel est rapidement devenu l’une des journées préférées de l’année pour Ash. C’est à cette époque qu’elle fut encouragée à participer à des études sur le DT1.

« Nous en discutions autour de la table pendant le souper », se souvient Ash. « Notre famille était d’avis que vivre avec le diabète entraîne une certaine responsabilité d’aider la prochaine génération de personnes atteintes de DT1. J’aurais pu dire non, mais je voulais faire quelque chose pour aider. Je l’ai vu comme une occasion de prendre les devants en participant à quelque chose de nouveau et de prometteur. »

Rendue à l’âge de l’adolescence, Ash avait déjà participé à de nombreux essais cliniques au Hospital for Sick Kids à Toronto.  Après son 10e anniversaire de naissance, elle a participé à une étude visant à comparer les résultats de l’administration d’insuline à l’aide de courtes aiguilles à ceux de l’administration d’insuline avec de plus longues aiguilles.    

« Avoir la possibilité d’essayer et de changer le DT1, et de faire l’essai de traitements avant tout le monde était très valorisant », dit-elle.

Ash a aussi participé à une étude intensive de deux ans sur l’insuline par inhalation qui exigeait un séjour d’une journée complète à l’hôpital toutes les deux semaines.

« Je croyais que cette étude ne finirait jamais, je me suis souvent absentée de l’école », se souvient-elle. « Mais la meilleure partie fut que j’ai pu utiliser un inhalateur d’insuline, et éviter les injections. »

Ash dit que ses expériences aux essais cliniques sur le DT1 ont eu une influence positive dans différents aspects de sa vie.

« J’ai développé une résilience », remarque-t-elle avec franchise. « Ces expériences  m’ont aussi dirigée vers le bénévolat communautaire et guidée dans ma carrière. Plus important encore, elles m’ont donnée le sentiment de contribuer parce que je mettais mon cœur et mon âme dans quelque chose qui, peu importe les résultats, ferait avancer les recherches. »

Aujourd’hui âgée de 35 ans, Ash continue à militer pour les personnes atteintes de DT1 dans son poste de spécialiste de l’engagement communautaire au bureau de FRDJ en Colombie-Britannique. Elle s’est jointe à l’organisation en 2016, jouant un rôle de premier plan pour créer de solides relations de travail et renforcer la capacité d’obtenir encore plus de soutien à la mission de FRDJ.

 

Lorsqu’on demande à Ash si elle recommanderait aux gens de participer à des essais cliniques pour les enfants atteints 

de DT1, sa réponse ne se fait pas attendre. « Absolument », a-t-elle répondu. « Cela aide à percevoir le diabète comme quelque chose de spécial sur lequel on a un pouvoir. »

Cliquez ici pour plus d’informations sur les essais cliniques de FRDJ.

Explorer un traitement par voie orale pour protéger les cellules bêta et soigner le diabète de type 1

L’administration d’insuline sur une base quotidienne peut s’avérer pénible, surtout pour les personnes dont le diagnostic de diabète de type 1 (DT1) est récent. Pour faciliter la tâche, les chercheurs font des tests sur la transplantation d’îlots (cellules productrices d’insuline), un traitement prometteur qui pourrait éliminer le besoin d’injections d’insuline. Des limites demeurent toutefois, comme l’approvisionnement de greffes de donneurs, le recours à des médicaments immunosuppresseurs pour le reste de la vie et l’échec des greffes (lorsque le corps du receveur rejette les cellules du donneur).

Un chercheur financé par FRDJ au St Michael’s Hospital à Toronto étudie actuellement les avantages d’un produit chimique sécrété par les cellules nerveuses qui sont actives dans les îlots pancréatiques dans le traitement des personnes atteintes de DT1. Dr Gérald Prud’homme au Keenan Research Centre for Biomedical Science examine les bienfaits de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), lequel est reconnu pour stimuler la sécrétion d’insuline et la croissance des cellules bêta humaines. GABA, un agent majeur qui favorise la régénération des cellules bêta, possède aussi d’importantes propriétés anti-inflammatoires qui protègent les cellules bêta des blessures et de la mort sous diverses conditions de stress.

La mort des cellules bêta est souvent causée par une attaque auto-immune, laquelle est une caractéristique du DT1. Le Dr Prud’homme espère par l’entremise de cette recherche (anglais) que de nouvelles approches thérapeutiques comprenant le GABA favoriseront l’augmentation de cellules pancréatiques qui survivent et prolifèrent.

Puisque le GABA peut être administré par voie orale et combiné avec d’autres médicaments actifs, cette étude pourrait offrir un nouveau traitement pour la prévention du diabète chez les populations à risque élevé et pour traiter la maladie existante. Il pourrait aussi être efficace pour améliorer le succès des transplantations d’îlots dans le futur.

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