Nous demandons au gouvernement de renouveler le financement crucial pour les recherches sur le DT1

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FRDJ cherche 15 millions $ en financement pour la recherche

 

L’année 2021 approche et nous célèbrerons bientôt une étape marquante qui a changé la vie et aidé la communauté du diabète de type 1 (DT1) d’une incroyable façon : le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline.  

Avant, le traitement du DT1 consistait à limiter l’apport en calories, en glucides et de certains aliments à un point qui frôlait la famine. La vie des personnes atteintes de diabète de type 1 avant l’insuline, était courte et horrible, en moyenne deux ans plus courte pour les adultes et un an pour les enfants, sans compter la perte de la vue, les amputations, l’insuffisance rénale, la crise cardiaque et l’accident vasculaire cérébral. Le Banting House à London compare le diabète avant l’insuline à une « condamnation à mort ». La découverte de l’insuline en 1921 par les Canadiens Sir Frederick J. Banting et Dr Charles Best a permis de gérer le diabète et est souvent désignée comme étant un « cadeau » du Canada au reste du monde. Cette découverte a sauvé la vie de près de 200 millions de personnes dans le monde entier.

Tandis que nous nous préparons à célébrer le 100e anniversaire de ce médicament salvateur, les recherches et les essais cliniques doivent absolument se poursuivre. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de s’engager à aller au-delà de l’insuline vers la prévention et des thérapies de guérison en renouvelant des fonds essentiels pour mener des recherches sur le DT1.

En 2017, le gouvernement a engagé 15 millions $ dans un nouveau partenariat, le Partenariat pour vaincre le diabète, entre FRDJ et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). L’objectif de ce partenariat est d’améliorer la vie des Canadiennes et des Canadiens atteints de DT1 et de stimuler le travail pour trouver une guérison. Ce financement, auquel s’ajoutent 15 millions $ fournis par FRDJ, permettra de soutenir au moins onze projets dont l’impact est élevé et pertinent à l’échelle internationale. Cinq projets sont en cours et six autres seront amorcés l’année prochaine.

Cette année, notre proposition prébudgétaire 2021 au fédéralcomprend trois recommandations, dont le renouvellement des fonds du gouvernement du Canada afin de demeurer le leader mondial dans les essais cliniques pour le DT1, la recherche translationnelle et les ressources pour prévenir, traiter et un jour, guérir le DT1.

Le financement de ce partenariat couvrira :

  • La prévention du diabète, surtout chez les enfants et les jeunes;  
  • Des traitements précoces du diabète, retardant ainsi sa progression et réduisant le risque de complications;  
  • L’accélération de la mise au point des technologies des appareils pour le diabète afin de permettre l’automatisation de l’administration d’insuline, y compris dans des populations ciblées;  
  • L’exploitation du pouvoir des données à l’aide d’approches variées, comme l’intelligence artificielle, pour faire progresser le développement de traitements personnalisés pour le diabète et ses complications.

Nous espérons avoir l’occasion de présenter notre proposition au Comité permanent des finances lors des consultations prébudgétaires, et ces mêmes recommandations seront transmises aux députés et aux sénateurs dans le cadre de la Journée de mobilisation des enfants pour une guérison 2020, version de la maison, cette année

Nous enverrons plus de 30 délégués pour parler aux décideurs politiques lors de notre Journée de mobilisation des enfants pour une guérison, version de la maison, mais vous pouvez y prendre part en vous exprimant sur le besoin d’accélérer le rythme des recherches à l’aide du financement de notre gouvernement fédéral. Partagez votre message sur les médias sociaux à l’aide du mot-clic #EnfantspouruneGuerison2020 et dites aux législateurs pourquoi c’est si important! L’union fait la force, et nous savons qu’ensemble, nous pouvons mettre un point final au diabète de type 1.

Aidez-nous à continuer à défendre les intérêts de la communauté du DT1

 

 

Plus de choix pour notre communauté du DT1 : approbation de nouvelles pompes en Colombie-Britannique

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de pompes en Colombie-Britannique! Le régime d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique a ajouté YpsoPump de YpsoMed à sa liste de premier palier des pompes à insuline approuvées. Les résidents de la Colombie-Britannique atteints de diabète de type 1 de tous les âges peuvent dorénavant choisir entre Omnipod d’Insulet et YpsoPump en vertu du programme de couverture des pompes de la province.  

Grâce en partie à nos défenseurs de FRDJ, la province a également ajouté MiniMed 670G de Medtronic à sa liste de pompes du deuxième palier. Les pompes de Medtronic peuvent être obtenues sur la base d’une exemption spéciale lorsque recommandées par le médecin ou l’endocrinologue de la personne. Les patients pourraient avoir à payer une partie des coûts d’un appareil sur la liste du deuxième palier.

Près de 400 défenseurs de FRDJ ont répondu à notre appel à l’action l’été dernier pour militer auprès du gouvernement de la Colombie-Britannique afin d’ajouter Medtronic 670G et Tandem t:slim X2 à sa liste de pompes approuvées.  Bien que la pompe Tandem ne soit toujours pas offerte par l’entremise du régime d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique, l’ajout de Medtronic 670G est une petite victoire en offrant un plus grand choix à notre communauté et une réduction des coûts pour cet appareil par l’entremise d’une couverture.

FRDJ continue ses efforts pour élargir l’accès à des technologies médicales, les pompes à insuline et les systèmes de pointe pour la surveillance du glucose, dont les Canadiennes et les Canadiens atteints de diabète de type 1 ont besoin. Nous espérons que les capteurs seront également couverts un jour. Pour en savoir plus sur la campagne #Accès pour tous de FRDJ, rendez-vous sur frdj.ca/accespourtous.

Accès pour tous s’étend à l’Ouest

FRDJ porte une plus grande attention à l’Ouest canadien tandis que le gouvernement de la Colombie-Britannique s’approche de la décision de couvrir ou non les systèmes de surveillance du glucose en continu (SGC) et flash de surveillance du glucose (FSG). Le régime d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique a demandé une évaluation des technologies de la santé pour ces technologies il y a plus d’un an, mais les résultats n’ont pas encore été publiés.

La campagne #Accès pour tous de FRDJ a pris un nouveau tournant ce printemps avec le témoignage de la jeune défenseure Sage Stobbe au comité prébudgétaire de la Colombie-Britannique, en appui à la proposition prébudgétaire 2021 de FRDJ, qui étudie ces technologies depuis plus d’un an maintenant.  L’adolescente de Victoria a parlé des « combats » quotidiens auxquels elle et les autres personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) font face pour affronter les hausses et les baisses imprévisibles de la glycémie.  Elle a également insisté sur le ratio coûts/bénéfices en soulignant qu’elle utilise souvent jusqu’à 15 bandelettes de test dans une seule journée, ce qui entraîne des coûts beaucoup plus élevés que ceux des capteurs des FGS et SGC. Écoutez le témoignage de Sage ici [en anglais seulement, son témoignage est environ à la marque de  de 8:10:30).

Cet été, FRDJ a présenté des propositions officielles par écrit à l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé relativement à deux projets différents d’examen de la surveillance flash du glucose, le premier contient le sommaire des preuves cliniques et de rentabilité et le second est basé sur les commentaires d’un groupe d’experts cliniciens. 

Nous nous sommes également associés à Diabète Canada et à Type 1 Together pour développer une proposition conjointe à présenter à la consultation des patients (Your Voice) du régime d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique lancée ce mois d’août. Les trois organisations de diabète ont rencontré des représentants de la division des services pharmaceutiques de la Colombie-Britannique par l’entremise de Skype afin de mieux comprendre le processus et de transmettre les commentaires de la communauté du diabète.

Vous vivez en Colombie-Britannique et vous êtes atteint(e) du diabète de type 1? Exprimez vos commentaires dans le sondage destiné aux patients (Your Voice, en anglais seulement). Si vous êtes un proche aidant, le gouvernement de la Colombie-Britannique souhaite également recevoir vos commentaires. Exprimez-vous à l’aide du sondage destiné aux proches aidants (en anglais seulement). 

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On constate une augmentation localisée des diagnostics de DT1 pédiatrique à Londres, mais les experts disent qu’il est trop tôt pour blâmer la COVID-19

21 août 2020

Une récente augmentation des diagnostics de diabète de type 1 (DT1) chez les enfants de moins de 18 ans dans certains hôpitaux de Londres, en Grande-Bretagne, a donné lieu à des articles indiquant que la COVID-19 pourrait causer la maladie chez les enfants. Mais les experts ont souligné que la hausse de cas rapportée localement n’est pas encore clairement liée à la pandémie.

Dans une nouvelle étude, de nouveaux cas de DT1 ont été diagnostiqués chez 30 enfants dans cinq hôpitaux du nord-ouest de Londres au cours du pic de la pandémie, environ le double du nombre de cas généralement rapportés à la même période les années précédentes. Cette augmentation était concentrée dans deux hôpitaux sur les cinq étudiés.

21 enfants (70 %) ont été testés pour la COVID-19, et seulement 14 (47 %) ont subi des tests d’anticorps pour vérifier s’ils avaient été exposé au virus auparavant. Cinq (17 %) de ces nouveaux cas de DT1 touchaient des enfants qui montraient des preuves d’infection passée ou présente au coronavirus.

 

Pas de lien clair entre COVID-19 et DT1 pour l’instant

Les scientifiques soupçonnent depuis longtemps que les infections virales pourraient jouer un rôle dans le déclenchement du DT1, du moins chez certaines personnes. Les auteurs de l’étude recommandent une analyse plus vaste pour établir s’il existe oui ou non un lien définitif entre la COVID-19 et les nouveaux cas de DT1, et, si oui, si la COVID-19 influence la gravité de la maladie.

En réponse à cette étude (en anglais seulement), la Pre Deborah Dunn-Walters, présidente du groupe de travail sur la COVID-19 et l’immunologie de la British Society for Immunology, a déclaré : « Cette étude indique une augmentation dans le nombre de cas de diabète de type 1 chez les enfants dans un secteur de Londres au cours des mois d’avril et de mai par rapport aux années précédentes. Comme tous les enfants faisant partie de cette étude n’ont pas été testés pour la COVID-19, les résultats ne démontrent pas que cette augmentation était liée à la pandémie de COVID-19. En fait, pour l’instant, la raison qui a causé cette hausse des cas n’est pas claire. »

Elle a aussi ajouté que : « Présentement, aucune étude approfondie n’a été publiée permettant de lier la COVID 19 au développement d’aucune maladie auto-immune, y compris le diabète de type 1. Toutefois, nous sommes encore au tout début de nos connaissances sur les effets à long terme de la COVID-19, et les études de suivi dans ce domaine seront importantes. »

Les résultats de l’étude britannique contrastent avec ceux d’études effectuées dans d’autres parties du monde, qui suggèrent plutôt que les diagnostics de DT1 ont été retardés au cours de la pandémie à cause des craintes liées à l’accès au système de santé. Ainsi, récemment, un rapport italien (en anglais seulement) indiquait que les diagnostics de DT1 chez les enfants avaient baissé de 23 % durant le pic de la pandémie par rapport à la même période en 2019, avec une plus grande proportion d’enfants souffrant d’acidocétose diabétique (DKA). Cependant, l’étude italienne n’a pas étudié rigoureusement si la COVID-19 pouvait avoir constitué un facteur déclencheur du diagnostic de DT1.

Selon Diane Wherrett, professeure et endocrinologue pédiatrique au Hospital for Sick Children de Toronto : « Cette observation, basée sur un très petit nombre de cas, suggère que les chercheurs en diabète et les professionnels de la santé devraient procéder à un examen plus large des données nationales, particulièrement dans les pays ayant de hauts taux de COVID-19, pour établir si des changements ont été constatés. Compte tenu que le diabète de type 1 se développe sur plusieurs mois, voire plusieurs années, il est très improbable que la COVID-19 ait pu déclencher le processus qui cause la maladie. »

Chaque personne qui a le DT1 est différente. Si vous êtes inquiet(e) de votre état de santé et si vous avez des questions à propos de votre situation, demandez conseil à votre équipe de soins. Vous pouvez aussi nous écrire à DT1questions@FRDJ.ca, ou visiter frdj.ca/coronavirus pour plus d’information.

 

Le diabète de type 1 et la COVID-19 : la reprise de l’école

19 août 2020

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Les élèves du Canada se préparent à reprendre à l’école, certains après une absence de près de six mois, et les parents se posent bien des questions. En général, la première qu’ils formulent, c’est : « Mon enfant sera-t-il en sécurité à l’école pendant cette pandémie? »

 

Voici quelques-uns des éléments dont il faut tenir compte pour vous aider à décider si votre enfant atteint du diabète de type 1 (DT1) reprendra l’école :

  • La situation dans votre région : Le risque de maladie à l’école dépend en grande partie de la circulation du virus dans une région. Les services locaux de santé publique sont la meilleure source d’information à cet égard et peuvent vous aider à déterminer le risque global pour l’ensemble des élèves.

  • Les protocoles de votre école : Avant toute chose, la priorité consiste à éviter que les élèves et le personnel scolaire contractent le virus. Comment votre école s’assurera-t-elle de respecter les directives de la santé publique pour créer des milieux plus sécuritaires?

  • Le risque que votre enfant tombe malade : Le DT1 est un trouble auto-immun. Il n’est pas immunosupprimé ni immunodéprimé, ce qui accroît le risque de COVID-19. Les enfants dont le DT1 est bien contrôlé courent le même risque de contracter la COVID-19 que leurs camarades qui ne sont pas atteints d’un DT1. Si votre enfant atteint du DT1 contracte le virus, il ne court pas un plus grand risque de complications, mais comme le virus peut accroître sa glycémie, il est essentiel de bien gérer ses journées de maladie.

  • Comment vous vous sentez face au risque de maladie : Pendant une pandémie, on peut prendre de nombreuses mesures pour réduire le risque de maladie, mais tant que le virus circule dans une région, un certain risque persiste. Demandez-vous si vous vous sentiriez à l’aise d’envoyer votre enfant à l’école s’il n’était pas atteint du DT1.

  • Le risque de maladie grave et de décès : Les enfants infectés par la COVID-19 ont rarement besoin d’être hospitalisés. En fait, le risque qu’un enfant soit hospitalisé à cause de la COVID-19 pourrait être plus faible que celui qu’il le soit à cause de la grippe, présente chaque année dans la population.

  • La santé et le bien-être globaux de votre enfant : La fermeture longue et inattendue des écoles, de même que les autres restrictions imposées aux activités et à la socialisation, peut nuire au bien-être physique, social et affectif des enfants. Au moment de décider si votre enfant fera ses apprentissages à distance ou en classe, demandez-vous comment il a réagi aux quelques derniers mois.

  • Le soutien de votre enfant atteint du diabète : Les élèves atteints du diabète ont le droit d’être en sécurité, soutenus et intégrés. Une pandémie mondiale n’y change rien. Votre enfant sera-t-il bien soutenu dans ses tâches quotidiennes liées au diabète?

 

Points à retenir

Le DT1 est un trouble « auto-immun », ce qui ne signifie pas que les personnes qui en sont atteintes ont un système immunitaire affaibli. Les enfants dont le DT1 est bien contrôlé ne sont pas plus vulnérables à la COVID-19 et ne risquent pas de souffrir d’une maladie plus grave. De nombreux facteurs contribuent à la décision de reprendre l’école, y compris les conditions locales, votre situation familiale, le style d’apprentissage de votre enfant, son tempérament, etc. Chaque famille vit une situation différente, mais le DT1 seul ne doit pas être considéré comme une raison médicale de retarder la reprise de l’école ou du travail. Évaluez si votre enfant recevra le soutien dont il a besoin pour prendre son diabète en charge à l’école.

 

Les enfants atteints du diabète de type 1 sont-ils plus vulnérables au coronavirus?

Vous avez peut-être entendu dire que les personnes atteintes du diabète sont plus vulnérables aux complications de la COVID-19. Ce renseignement touche les adultes, qui sont surtout atteints du diabète de type 2, et non les jeunes atteints du DT1.

On possède peu de données probantes précises sur le DT1 et la COVID-19, mais selon des sommités médicales, les enfants (et les adultes de moins de 65 ans) dont le DT1 est bien pris en charge NE sont PAS plus à risque de COVID-19 ou de graves complications de cette maladie.

 

Comment assurer la sécurité de mon enfant atteint du diabète de type 1 à l’école?

Prendre des mesures pour éviter de contracter le coronavirus

Pour ce qui est de la sécurité des élèves à l’égard de la COVID-19, un faible taux de la maladie dans votre localité se traduira par un faible taux à l’école. Toutes les écoles canadiennes devraient avoir adopté des mesures pour éviter la propagation du virus. Ces mesures dépendent de la région du pays et du taux d’infection de votre localité. Parmi les moyens que peuvent prendre les écoles pour contribuer à réduire le risque de COVID-19, soulignons les suivantes :

  • Des classes plus petites ou le regroupement en cohortes (petits groupes d’élèves qui restent ensemble toute la journée)

  • Le lavage fréquent des mains ou leur nettoyage à l’aide d’un gel désinfectant

  • Le nettoyage et la désinfection accrus des écoles, particulièrement les surfaces souvent touchées

  • La distanciation physique

  • Le port d’un masque ou d’un couvre-visage

  • Les modifications à l’horaire des cours ou à d’autres activités scolaires

  • L’interdiction de partager des objets personnels ou appartenant à l’école, tels que les fournitures scolaires ou les instruments de musique

  • La restriction du nombre de personnes qui peuvent entrer dans l’école

  • La réduction des autres situations à fort contact, comme le transport scolaire (remplacé par la voiture, la marche ou le vélo), et le port du masque lorsque ces situations sont impossibles à éviter

Familiarisez votre enfant avec les directives de son école et avec les choses qu’il doit faire.

Vérifiez chaque jour si votre enfant a des symptômes de coronavirus et gardez-le à la maison s’il en présente ou s’il est malade.

 

S’assurer que le plan de soins du diabète de votre enfant est bien en place

Le plan de soins personnalisé est le principal outil pour assurer la sécurité de votre enfant à l’école. Bien des conseils ou commissions scolaires possèdent leur propre formulaire, mais vous pouvez aussi utiliser celui proposé dans le site Web Le diabète à l’école.

Le plan de soins contient toute l’information relative à la prise en charge quotidienne du diabète à l’école, y compris le moment et le lieu pour vérifier la glycémie de l’enfant et de lui administrer de l’insuline, la manière de réagir à l’hypoglycémie et à l’hyperglycémie et le nom de la personne désignée pour le soutenir. Avant la rentrée scolaire, assurez-vous de mettre ce plan à jour. Demandez l’aide de votre clinique, au besoin.

Si votre enfant a besoin de l’aide d’une personne qui ne fait pas partie du personnel scolaire pour prendre son insuline à l’heure du midi, communiquez avec l’école avant la rentrée scolaire pour en discuter, car il se peut que les écoles limitent le nombre de personnes autorisées dans leurs locaux.

Le personnel scolaire aura également besoin d’information et de formation pour soutenir votre enfant. Le site Web Le diabète à l’école propose de nombreux outils, tels que des vidéos, pour suivre une formation virtuelle ou en ligne s’il est impossible de le faire en personne.

Encouragez votre enfant à faire preuve d’une extrême vigilance en matière d’hygiène des mains, surtout quand il vérifie sa glycémie, qu’il utilise sa pompe à insuline ou qu’il fait d’autres tâches liées à son diabète. Il serait peut-être bon d’ajouter du gel ou des lingettes antiseptiques dans sa trousse, de même que des masques ou des gants au cas où un adulte de l’école aurait besoin de lui venir en aide.

 

Que faire si mon enfant contracte la COVID-19?

La présence d’un virus ou d’une maladie peut influer sur la glycémie des personnes atteintes du DT1. Puisque la possibilité d’hyperglycémie et d’élévation du taux de cétones augmente en cas de maladie, assurez-vous de connaître les directives à suivre en cas de maladie. Vous devez particulièrement savoir :

  • comment vérifier et corriger son taux de cétones, qui peut augmenter en cas d’hyperglycémie. Vous pouvez utiliser un lecteur de cétonémie ou des bandelettes urinaires. Assurez-vous d’avoir les fournitures nécessaires à portée de la main en tout temps et de vérifier les dates d’expiration.

  • comment prévenir l’acidocétose diabétique, une grave complication du diabète qui exige une hospitalisation à cause d’un manque d’insuline.

  • quand et comment utiliser de mini-doses de glucagon chez les enfants qui font de l’hypoglycémie, vomissent et ne peuvent donc pas prendre de sucre à action rapide. Si votre clinique ne vous a pas donné de formation en ce sens, sachez quand appeler à l’aide. Ayez une trousse de glucagon injectable à portée de la main, même si vous possédez un produit de glucagon à administrer par voie nasale (Baqsimi).

Puisque les personnes qui ont des symptômes viraux doivent demeurer en quarantaine pendant 14 jours, assurez-vous de toujours posséder un lot de médicaments sur ordonnance et de médicaments antidiabétiques à la maison.

 

Comment puis-je prévenir l’acidocétose diabétique?

Les symptômes d’acidocétose diabétique comprennent des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une hyperglycémie et la présence de cétones dans les urines (responsable d’une haleine fruitée et d’une respiration rapide et laborieuse). Sans traitement, l’acidocétose diabétique peut être mortelle.

 

Les mesures suivantes contribuent à prévenir l’acidocétose diabétique :

  • Si votre enfant et malade ou présente un taux élevé de cétones, respectez les directives de votre clinique sur les jours de maladie.

  • N’arrêtez JAMAIS d’administrer l’insuline de votre enfant. En période de maladie, il a généralement de plus grands besoins d’insuline, même s’il ne mange pas autant qu’à l’habitude.

  • Si votre enfant utilise une pompe, assurez-vous de posséder des seringues ou un stylo à insuline, au cas où vous devriez lui injecter rapidement de l’insuline à action rapide. Ayez une réserve d’insuline basale (à action prolongée) au cas où la pompe de votre enfant se mettait à faire défaut.

  • Faites boire des liquides sans sucre à votre enfant pour vous assurer qu’il demeure bien hydraté.

  • Demandez de l’aide de votre équipe, conformément aux directives.

Si votre enfant présente des signes d’acidocétose diabétique, vous devez faire immédiatement appel à un médecin.

 

Que puis-je faire d’autre?
  • Prenez les mesures nécessaires pour éviter que tous les membres de votre famille contractent le coronavirus. Ces mesures incluent le respect de la distanciation physique, l’hygiène des mains et le port du masque, et ce, particulièrement à l’intérieur lorsqu’il est impossible de respecter la distanciation physique. Suivez les conseils de l’Agence de la santé publique du Canada et des services locaux de santé publique.

  • Pour réduire au maximum le risque d’exposition, sachez ce que les autres membres de votre cercle font pour prévenir la maladie, y compris les éducateurs en milieu de garde, les amis hors de l’école et la famille élargie. Si votre enfant participe à des activités parascolaires, informez-vous des précautions qui sont prises.

  • N’envoyez pas votre enfant à l’école s’il a des symptômes de coronavirus.

  • Assurez-vous que le calendrier de vaccination de votre enfant est à jour et qu’il reçoive le vaccin contre la grippe dès qu’il sera offert à l’automne.

 

Renseignements supplémentaires

 

www.diabetealecole.ca

 

www.frdj.ca

 

www.diabetes.ca

 

Rédigé par Le diabète à l’école (Société canadienne de pédiatrie, Groupe canadien d’endocrinologie pédiatrique, Diabète Canada) et FRDJ Canada, en collaboration avec les équipes du diabète du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (Ottawa) et du IWK Health Centre (Halifax). 

 

L’essai marquant sur la maladie rénale liée au DT1 ne donne pas le résultat principal attendu, mais nous livre de précieuses leçons.

8 août 2020

Au cours des dernières années, l’existence de meilleurs moyens de contrôle de la glycémie et de l’hypertension a fait diminuer les complications rénales chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). La maladie rénale demeure toutefois l’une des principales complications du diabète qui peuvent mener à la dialyse ou à une greffe de rein. FRDJ a fait des stratégies qui mèneraient à une réduction des complications rénales un volet important de sa stratégie générale en matière de recherches. Jusqu’à maintenant, plusieurs études ont montré que les personnes qui ont des taux élevés d’acide urique dans le sang sont plus vulnérables à une diminution des fonctions rénales. Cette constatation a donné lieu à l’essai clinique PERL visant à prévenir la perte précoce des fonctions rénales en contexte de diabète (en anglais seulement), une initiative mixte de chercheurs de l’Amérique du Nord et du Danemark. Financée en partie par FRDJ, l’étude de trois ans a compris l’essai de l’allopurinol, un médicament en vente sur le marché depuis les années 1960 pour réduire les taux d’acide urique dans le cas de la goutte, auprès de 530 patients atteints de DT1 et d’une maladie rénale de précoce à modérée. En se fondant sur des années de données probantes, dont un essai pilote prometteur appuyé par FRDJ, les chercheurs ont émis l’hypothèse que l’allopurinol réduirait l’incidence ou la gravité de la maladie rénale chez les personnes atteintes de DT1.

Tout au long de l’essai comparatif avec placebo, la mesure clé de la fonction rénale des patients a été le débit de filtration glomérulaire (DFG), qui mesure la quantité de sang filtré par les reins toutes les minutes et qui chute lorsque la fonction rénale diminue. Les résultats de l’étude ont montré que les taux d’acide urique diminuaient de 35 % en moyenne chez les personnes qui ont reçu l’allopurinol sur les trois ans de l’essai, comparativement à ceux qui ont reçu un placebo. L’allopurinol n’a cependant eu aucune influence sur le DFG, ce qui a incité les chercheurs à conclure qu’il ne prévenait pas la maladie rénale liée au DT1.

« Ce n’est pas le résultat que nous souhaitions, a dit Peter Senior*, chercheur à l’Université de l’Alberta et collaborateur à l’essai PERL, mais il nous donne une réponse très claire à une question scientifique importante. »

Les essais cliniques qui visent spécifiquement à mesurer les atteintes des reins sont assez rares en DT1. L’essai PERL était vraiment remarquable parce qu’il a montré qu’il est possible de réussir des essais concernant les reins chez les personnes atteintes de la maladie. De plus, l’infrastructure et les cohortes actuelles de l’essai, de même que les leçons tirées de l’étude, seront mises à profit dans des études futures portant sur d’autres médicaments.

« PERL a été un exemple classique de la prise en compte d’observations cliniques et de résultats de recherche préliminaires qui donne à penser qu’il existe un potentiel d’une nouvelle utilisation pour un ancien médicament, puis de la conception d’une étude pour répondre de manière définitive à la question de savoir si ce médicament serait efficace comme nouveau traitement, a dit M. Senior*. Dans ce cas, le médicament n’a montré aucun des bienfaits escomptés. C’est exactement pour cela, cependant, que nous faisons des essais cliniques et que notre compréhension scientifique s’approfondit. Nous ne voulons pas recommander des traitements parce qu’ils devraient ‘en théorie’ fonctionner ».

Les travaux visant à découvrir des moyens de réduire le risque de complications rénales liées au DT1 se poursuivent. FRDJ finance actuellement des études de suivi de biopsies provenant des participants à l’essai PERL afin de mieux comprendre la maladie rénale liée au DT1. De plus, un essai de phase 2 australien (en anglais seulement), financé par FRDJ, porte sur un médicament totalement nouveau (appelé GKT137831) auprès d’adultes atteints de DT1 qui ont des signes précoces d’insuffisance rénale. Ce médicament réduit les dommages aux reins causés par le stress oxydatif à l’échelle cellulaire. L’hypothèse est la suivante : la réduction du stress oxydatif par le GKT137831 préviendra ou ralentira la diminution de la fonction rénale chez les personnes atteintes de DT1 qui participent à l’essai. Enfin, FRDJ Canada finance un essai clinique d’un médicament oral appelé dapagliflozine qui peut être pris en même temps que l’insuline pour réduire les biomarqueurs des complications, notamment les complications rénales, chez les adolescents atteints de DT1.

*cité dans Folio, le quotidien numérique de l’Université de l’Alberta