Améliorer la vie des Canadiens atteints de diabète de type 1

Geoff Beattie est un bénévole et un collecteur de fonds dévoué de FRDJ depuis 2004, année où sa fille a reçu un diagnostic de diabète de type 1 (DT1). Actuellement coprésident de cabinet de la campagne De notre vivant pour le Centre du Canada, Geoff raconte comment la maladie chronique a inspiré sa participation à FRDJ et changé sa façon de voir la vie.

Notre fille a reçu un diagnostic de diabète de type 1 (DT1) à quatre ans. Comme tout parent le serait, j’ai été dévasté par cette nouvelle et envahi par un sentiment d’injustice : Pourquoi notre fille? Pourquoi doit-elle vivre avec le diabète de type 1?

Son médecin à ce moment-là s’est montré compatissant et sage aussi. « Pourquoi pas elle? nous a-t-il dit doucement. À qui sont, à votre avis, les enfants atteints du diabète? »  

Cette réflexion a changé ma vie. Parce qu’évidemment, tous nos enfants peuvent être atteints de diabète. À partir de ce moment-là et depuis, pour nous, l’apitoiement sur soi n’allait pas faire partie de l’équation. Au lieu de cela, grâce aux soins experts et à la science d’avant-garde dont nous sommes si chanceux de bénéficier, nous sommes devenus très pragmatiques. Notre fille allait vivre avec le DT1, mais la maladie n’allait pas la définir. Et même si la maladie nous a fait vivre des moments d’anxiété (imaginez : se présenter furtivement pour prendre un échantillon de sang de votre fille de sept ans endormie à une soirée pyjama), elle a pu s’épanouir tout en gérant un état qui n’allait jamais l’empêcher d’avancer.  

J’ai été frappé alors, et à de nombreuses reprises depuis, par notre chance. À une autre époque et ailleurs, le diagnostic aurait eu une issue très différente. C’est encore le cas pour beaucoup de personnes à beaucoup d’endroits où le diagnostic de DT1 demeure dévastateur. C’est en partie cette constatation qui m’a incité à devenir bénévole à FRDJ. Une décision qui m’est très personnelle, de toute évidence, mais l’idée de pouvoir influencer le cours des choses pour une cause aussi importante, pas juste pour ma famille, mais aussi pour la société, m’a insufflé beaucoup d’espoir et de motivation.

Je crois fermement qu’il est important d’appuyer ceux et celles qui ont les connaissances et la passion pour résoudre de gros problèmes. En tant qu’homme d’affaires et administrateur de longue date du Réseau universitaire de santé à Toronto, je connais la richesse de notre bassin de spécialistes et les possibilités que nous avons au Canada de faire des progrès avant-gardistes. Notre système de santé est en constante évolution et bénéficie sans cesse des nouvelles recherches. L’apport de soutien financier est l’élément le plus facile de l’équation. Quand on investit son temps et son argent pour appuyer une cause, on commence à créer un paysage où plus d’options, plus d’idées et plus de compréhension se mettent à exister. On s’acharne à continuer et on trouve dans les progrès de l’organisation la motivation qui nourrit et incite à poursuivre l’engagement et après une période raisonnable, espérons-le, des progrès substantiels se matérialisent.  

Dans le cas du diabète, la quête d’une guérison peut sembler lente. Je me concentre cependant sur les progrès des 20 dernières années, et je sais que la cadence de la compréhension s’accentue et qu’une guérison pourrait bien être à portée de vue. Entretemps, de nouveaux domaines de recherche convergent pour créer un potentiel de percées sans précédent. Le domaine de la génomique ne fait que commencer à porter ses fruits et il pourrait s’avérer une source incroyable d’information et de progrès scientifiques au cours des prochaines décennies. Il suffit de penser aux nouveaux outils pour l’analyse des données et la recherche pour se sentir optimiste.

Dans mon cas, philanthropie rime avec engagement. Je veux être lié à un enjeu et aux personnes que j’appuie parce que l’engagement va dans les deux sens. L’argent est important et essentiel à la recherche, mais un système de soutien financier ne prend de l’ampleur qu’avec la sensibilisation. Il existe, bien sûr, des arguments financiers lorsqu’un objectif comme celui-là est en jeu. La guérison d’une maladie exerce un effet multiplicateur sur la société. Elle libère des ressources et des gens qui peuvent alors se concentrer sur le problème suivant. Nous savons que les progrès de la recherche dans un domaine d’études créent des avantages dans d’autres. Nous vivons une période palpitante pour la recherche médicale, en particulier pour cette maladie. Les arguments financiers ne sont cependant qu’un aspect du casse-tête. Il ne faut jamais oublier notre responsabilité partagée – des uns et des autres et l’appui des progrès au profit de toute l’humanité. Je crois qu’aucun d’entre nous ne peut avoir la vie à laquelle nous aspirons sans en partager un peu avec tout le monde. Lorsque nous demandons à d’autres d’appuyer une cause, nous devons commencer par en être fondamentalement convaincus.   

Je suis reconnaissant de pouvoir appuyer FRDJ. Le message du médecin il y a presque 20 ans m’inspire encore l’humilité. Pourquoi moi? Pourquoi pas moi? Voilà la réponse.

Nous sommes liés par notre fragilité, mais tout autant par notre force. Même si la maladie ne fait pas de distinction et ne connaît aucune frontière, notre géographie personnelle en fait. Nous sommes chanceux de vivre ici, à cet endroit et à cette époque de l’histoire. Si nous avons un avantage à en retirer, je crois sincèrement que nous avons la responsabilité d’honorer cette chance en partageant notre bonne fortune par quelque moyen que ce soit, si petit soit-il.  

Notre fille est une jeune femme heureuse et en santé et le monde l’attend. Elle ne se définit pas par un seul aspect, de multiples aspects la définissent. Je veux cette possibilité pour chaque jeune qui a reçu un diagnostic de DT1. Je la veux pour chaque parent de ces enfants aussi. J’appuie FRDJ pour faire de ce rêve une réalité.  

Le temps des fêtes et l’hypoglycémie

Contenu sponsorisé par Dex4

Les gens ont tendance à manger de grandes quantités d’aliments sucrés ou gras, à boire plus d’alcool et à participer à davantage d’activités. Pour toutes ces raisons et d’autres encore, la glycémie peut être difficile à contrôler.

L’hypoglycémie peut être causée par l’un des facteurs suivants1 :

• Ne pas suivre votre plan de repas, comme sauter ou retarder un repas

• Faire trop d’exercice ou faire de l’exercice pendant une longue période sans manger de collation ou sans ajuster l’insuline avant de faire de l’exercice

• Trop de médicaments ou un changement du moment de la prise de médicaments

• Stress

• Consommation d’alcool, surtout sans nourriture

Il est important de toujours ÊTRE PRÉPARÉ !

Si vous ressentez l’un des signes avant-coureurs d’une hypoglycémie, effectuez immédiatement un test et, si vous n’avez pas de glucomètre, traitez-le immédiatement.

Mangez ou buvez du sucre à action rapide tel que1 :

• 15 grammes de comprimés de glucose Dex4 (4 comprimés), 15 g de gel ou de Liquiblast (à action rapide et prémesuré)

• 3 cuillerées à thé ou 3 paquets de sucre en poudre dissous dans 15 ml d’eau

• 3/4 tasse de jus ou de boisson gazeuse ordinaire (non diéte)

• 1 cuillère à soupe de miel

Attendez ensuite 15 minutes, puis vérifiez à nouveau votre glycémie. Si votre glycémie est toujours inférieure à 4 mmol/L, essayez à nouveau l’une des méthodes ci-dessus et effectuez un autre test de glycémie. Si votre prochain repas est éloigné de plus d’une heure, prenez une collation contenant des glucides et des protéines. Si vous continuez à avoir des périodes d’hypoglycémie, discutez-en avec votre professionnel de la santé.

Une hypoglycémie pouvant survenir à tout moment, il est important de se préparer. Les produits Dex4 Glucose aident à augmenter les niveaux de glucose RAPIDEMENT.

Les produits de glucose Dex4 sont :

• À action rapide

• Prémesurés pour que vous sachiez exactement combien de glucose vous consommez

• Sans matières grasses

• Sans caféine, sans gluten et sans cholestérol

• Proposés sous de nombreuses saveurs délicieuses et formats différents

1 Comité d’experts sur les lignes directrices de pratique clinique de l’Association canadienne du diabète. Canadian Diabetes Association 2013 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2013;37(suppl 1):S1-S212.

Déni de responsabilité
Les informations dans cet article sont fournies à titre informatif seulement et ne constituent pas un substitut à un avis médical professionnel.

Les premiers résultats de Sernova indique la production d’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 1

La mort des cellules beta résulte d’une attaque du système immunitaire, caractéristique du diabète de type 1 (DT1). Ceci peut conduire à un faible taux de sucre ainsi qu’à d’autres complications, allant même jusqu’à l’insensibilité a l’hypoglycémie chez les personnes atteintes d’une forme grave de la maladie.

Sernova Corp., une société de médecine régénérative basée à London, Ontario, a démontré dans son essai clinique financé par FRDJ que sa thérapie de remplacement des cellules, le système Cell PouchTM peut restaurer la production d’insuline chez les personnes vivant avec le DT1.

Une alternative aux médicaments, le système Cell PouchTM implique un dispositif médical implantable qui forme un environnement très vascularisé dans le corps pour le logement, la fonction et la survie à long terme des cellules thérapeutiques, qui libèrent des protéines ou des hormones pour traiter les maladies chroniques comme le DT1.

La détection de peptide C, un biomarqueur associé à la production d’insuline, dans la circulation sanguine du premier patient de l’essai clinique représente un autre succès important dans le domaine de la thérapie de remplacement des cellules bêta – une stratégie qui vise à remplacer les cellules bêta perdues ou endommagées avec des cellules bêta productrices d’insuline chez les personnes atteintes de la maladie. Le soutien de ce domaine de recherche est également l’une des entreprises les plus critiques de FRDJ, avec des investissements de plus de 140 millions de dollars à ce jour.

FRDJ finance l’essai clinique de phase I/II de Sernova Corp. chez des participants atteints de DT1 et d’insensibilité à l’hypoglycémie à Chicago, IL, États-Unis. Pour plus d’informations sur cette étude, veuillez visiter le registre des essais cliniques (en anglais seulement). Pour plus de détails sur le recrutement et l’inscription, veuillez cliquer ici.

Les thérapies de remplacement de cellules bêta visent à fournir de l’insuline sur demande à partir de cellules implantées dans le corps et ayant le potentiel d’éliminer l’insulinothérapie et ainsi libérer les gens des fardeaux de la gestion du DT1 pendant des mois, voire des années à la fois. Cependant, la pénurie de cellules bêta provenant de donneurs et le besoin de médicaments immunosuppresseurs efficaces font de la transplantation de cellules bêta une solution peu pratique pour la plupart des personnes.

FRDJ répond à l’appel en faisant progresser les technologies de remplacement des cellules bêta qui peuvent restaurer le contrôle glycémique et fournir l’indépendance à long terme à l’insuline, sans pour autant supprimer le système immunitaire de l’organisme et sa capacité de combattre les infections. Sernova Corp. a fait un autre pas en avant dans le développement de son Cell PouchTM. Nous espérons que la technologie sera approuvée dans les années à venir.

Salut type 1, tu as entraîné de gros changements.

 

Le diabète de type 1 est entré dans la vie de la famille de Danny Miller il y a 18 mois lorsque son fils Cody a reçu le diagnostic.  

« Ma conjointe étant pédiatre, elle a vu des signaux d’alerte, se souvient-il. Elle croyait qu’il pouvait s’agir du diabète de type 1, alors elle l’a amené à l’hôpital et c’est là que le diagnostic est tombé. Il y a eu beaucoup de larmes et beaucoup de défis, mais elle et moi, et surtout Cody, avons réagi très bien et avons affronté ensemble ces défis. »

Tandis que les Miller en apprenaient davantage sur le diabète de type 1, ils se sont tournés vers FRDJ. « Je crois que nous avons commandé un Sac de l’espoir le lendemain de son diagnostic. Il y avait un problème avec le formulaire de demande, et un membre du personnel de FRDJ est venu nous le livrer à la maison. Cody a fondu en larmes en voyant Rufus, l’ourson diabétique®. Il a commencé à lui donner ses injections tout de suite, et aujourd’hui, presque 18 mois plus tard, il tient encore Rufus tout près de lui dans son lit. » 

la famille Miller

Le diabète de type 1 a entraîné d’énormes changements dans la vie des Miller, mais comme toutes les familles touchées par cette maladie, ils devaient s’adapter rapidement. Et maintenant, 18 mois plus tard, ils sont déterminés à faire tout ce qui est possible pour empêcher Cody de subir des complications plus tard à cause de cette maladie.

« Nous devons soutenir les recherches sur le DT1 pour trouver une guérison. Nous sommes si près, dit Danny. « De nombreux programmes de recherche prometteurs sont en cours, surtout ici au Canada, de ceux sur les cellules souches à d’autres sur le pancréas artificiel. »

Grâce au généreux soutien de la famille Miller, tous les dons versés en appui à FRDJ du 1er novembre au 30 novembre seront égalés jusqu’à concurrence de 40 000 $. Donnez aujourd’hui et chacun des dollars de votre don sera égalé.

Danny croit fermement qu’un avenir sans diabète de type 1 n’a jamais été aussi atteignable que maintenant à cause du soutien de FRDJ et de la communauté entière du DT1. Il ajoute : « Une guérison pour moi et ma famille veut dire un retour à la normale. Ce serait incroyable. »

Merci de soutenir un avenir sans diabète de type 1 en ce Mois national de sensibilisation au diabète!

Pour en savoir plus sur le Mois national de sensibilisation au diabète, visitez frdj.ca/saluttype1.