Excellente nouvelle : un nouveau médicament en cours d’essais cliniques ralentit la progression du diabète de type 1 chez les enfants et les adolescents nouvellement diagnostiqués

Une nouvelle étude financée par FRDJ International sur un médicament appelé verapamil offre un nouveau potentiel excitant pour garder les cellules bêta en santé plus longtemps chez les personnes atteintes du diabète de type 1 (DT1). Lorsqu’une personne reçoit un diagnostic de DT1, il lui reste des cellules bêta qui continuent de produire de l’insuline pendant quelques mois, ce qu’on appelle la phase « lune de miel ». Le nouvel essai a cherché à savoir si les effets d’un système hybride en boucle fermée (également connu sous le nom de système de pancréas artificiel ou de système d’administration automatisée d’insuline) et/ou du verapamil préservaient la fonction des cellules bêta – et prolongeaient la phase de lune de miel – un an après le diagnostic chez les enfants et les adolescents atteints du DT1.

Le verapamil est un médicament actuellement prescrit pour des affections telles que l’angine de poitrine ou l’hypertension artérielle.

L’étude a révélé que les personnes nouvellement diagnostiquées qui prennent du verapamil produisaient plus d’insuline un an après le diagnostic que celles sous placebo, le peptide C moyen, qui est utilisé pour mesurer la production d’insuline par les cellules bêta, étant 30 % plus élevé dans le groupe prenant du verapamil que dans le groupe placebo. Après un an, l’HbA1c était de 6,6 % dans le groupe prenant du verapamil contre 6,9 % dans le groupe placebo.

En revanche, aucun changement n’a été constaté du côté du système hybride en boucle fermée. Cependant, les participants utilisant le système hybride en boucle fermée ont montré une amélioration du contrôle et de la gestion de la glycémie, ce qui peut réduire les complications potentielles liées au diabète.

Le verapamil serait un traitement oral à prendre une fois par jour (pilule à prendre par la bouche) et est déjà fabriqué, ce qui en fait également une solution rentable.

Qu’est-ce que cela signifie pour les personnes atteintes du DT1?

Le verapamil n’est pas un traitement approuvé pour les personnes atteintes du DT1 nouvellement diagnostiquées, et il doit encore faire l’objet d’autres études pour valider ces résultats, garantir la sécurité et l’efficacité, ainsi que pour savoir s’il existe des effets secondaires potentiels pour les personnes atteintes du DT1. En outre, d’autres essais doivent déterminer les effets à long terme du médicament, si la fonction des cellules bêta préservées dure, et pendant combien de temps.

Quelle est la prochaine étape?

FRDJ International finance l’étude du verapamil depuis plus de dix ans. La prochaine étape consiste à vérifier les preuves à plus long terme de l’efficacité du verapamil et à partager ces données avec la communauté clinique et les autres responsables des soins de santé.

Dans l’immédiat, FRDJ International a obtenu une subvention pour une étude de suivi pendant trois ans afin de voir si les avantages du peptide C persistent. Elle finance également plusieurs essais cliniques pour valider les résultats de cette étude et voir si le verapamil est efficace lorsqu’il est utilisé en conjonction avec d’autres thérapies modificatrices de la maladie, comme le Tzield™ (teplizumab-mzwv) récemment approuvé.

FRDJ Canada continuera de surveiller les résultats de ces travaux et fera l’état de nouvelles mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Développement d’un score de risque génétique trans-ancestral pour le diabète de type 1

Les causes du diabète de type 1 (DT1) sont complexes et ne sont pas entièrement comprises. On sait qu’il existe une composante génétique dans le développement du DT1, mais qui est le plus à risque ?

FRDJ Canada est heureuse d’annoncer sa nouvelle subvention pour soutenir Dre Despoina Manousaki, endocrinologue pédiatrique et épidémiologiste génétique à l’hôpital Sainte-Justine de Montréal, qui  permettra à son équipe d’explorer comment le génome d’un individu peut prédire le risque de développer le diabète de type 1 (DT1). Plus nous en saurons sur la prédisposition génétique du DT1, plus nous pourrons dépister efficacement ce risque et développer des thérapies pour arrêter ou retarder la progression de la maladie.

Dre Manousaki, ancienne boursière postdoctorale de FRDJ, dirige un programme de recherche axé sur la génétique des maladies complexes de l’enfance.

Comment fonctionnent les scores de risque génétique pour le diabète de type 1 ?

Les scores de risque génétique existants pour le DT1 ont été en grande partie élaborés à partir de données provenant de populations européennes blanches, qui diffèrent considérablement de la population diversifiée du Canada. Dans son nouveau projet financé par FRDJ, Dre Manousaki développera un score de risque polygénique transancestral pour le DT1. Autrement dit, examiner comment différents antécédents ancestraux et génétiques influencent le risque de développer le DT1. Ces scores de risque nouvellement développés seront utilisés dans la recherche et la pratique clinique pour évaluer le DT1 de façon plus équitable. Étant donné que les scores de risque polygénique existants sont peu performants dans diverses populations ancestrales (car ils ont été développés principalement dans des populations européennes blanches), il est nécessaire de diversifier ces scores, en particulier pour les gènes liés au DT1, dont on sait qu’ils varient entre personnes d’origines ancestrales différentes.

Dre Manousaki utilisera des approches d’apprentissage automatique faisant appel à des ordinateurs et à des algorithmes pour examiner de vastes ensembles de données génétiques européennes tout en incorporant des informations génétiques provenant d’ascendances africaines, indiennes, latines, d’Asie du Sud-Est et chinoises. Cela permettra d’obtenir des estimations plus précises du risque individuel de développer le DT1, une étape importante pour le dépistage du DT1 dans une population diversifiée. En ayant une meilleure compréhension des personnes susceptibles de développer le DT1, les équipes cliniques peuvent mieux sélectionner les candidats parmi les diverses populations canadiennes pour le suivi clinique ainsi que pour les essais de prévention du DT1.

Avec l’approbation récente du teplizumab (nom de marque Tzield) par la FDA, la toute première thérapie modificatrice de la maladie qui peut retarder l’apparition du DT1, des recherches comme celles menées par Dre Manousaki et son équipe veilleront à ce que les nouveaux traitements du DT1 soient testés et appliqués de manière appropriée dans la communauté canadienne diversifiée du DT1.

Des cellules bêta dérivées de cellules souches sûres et immunisées : traitement du diabète de type 1

Une partie importante de la stratégie de recherche de FRDJ Canada consiste à financer les recherches les plus prometteuses pour guérir le diabète de type 1 (DT1).

Le DT1 est une maladie auto-immune, où l’organisme attaque les cellules bêta du pancréas responsables de la production d’insuline. Pour survivre, les personnes atteintes du DT1 doivent s’administrer des sources externes d’insuline, soit par de multiples injections quotidiennes, soit par une pompe ou un stylo. De nombreuses recherches axées sur la guérison du DT1 consistent à remplacer ces cellules par une transplantation, dans l’espoir qu’elles recommencent à produire de l’insuline.

La transplantation de cellules de donneurs pourrait constituer un traitement possible du diabète de type 1

La transplantation de tissu d’îlots de Langerhans pancréatiques d’un donneur est une thérapie prometteuse ; toutefois, la thérapie par transplantation est limitée en raison de la pénurie d’îlots de Langerhans transplantables (provenant de donneurs décédés), de la durabilité limitée des cellules transplantées (cellules qui cessent de fonctionner ou de se développer après la transplantation) et de la nécessité d’un traitement immunosuppresseur à long terme pour prévenir le rejet des cellules transplantées par le système immunitaire, comme pour les transplantations d’organes. L’identification de sources alternatives et plus universelles de cellules bêta transplantables est nécessaire pour mettre cette thérapie potentielle à la disposition d’un plus grand nombre de personnes atteintes du DT1, et le laboratoire de Nagy se consacre à la réalisation de cet objectif.

Comment ça fonctionne ?

Dans un tout nouveau projet financé par FRDJ, Dr Andras Nagy, chercheur principal à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de Toronto (Canada), teste la fonctionnalité des cellules productrices d’insuline créées à partir de cellules souches humaines. En collaboration avec Dr Timothy Kieffer (Université de la Colombie-Britannique), l’équipe de Dr Nagy cultivera des cellules d’îlots de Langerhans productrices d’insuline à partir d’un stock illimité de cellules souches humaines, pour une thérapie cellulaire potentiellement illimitée.

Ces cellules intégreront deux technologies d’édition de gènes précédemment développées et brevetées par le laboratoire de Nagy : (1) La technologie FailSafeTM du Dr Nagy est une solution d’édition génétique qui utilise un interrupteur inductible pour éliminer rapidement les cellules qui se divisent et qui peuvent former des tumeurs, éliminant ainsi le risque de tumeurs après la transplantation d’un produit cellulaire dérivé de cellules souches. (2) Dr Nagy et ses collègues ont mis au point une stratégie d’« immunocloquage » des cellules transplantées en modifiant des gènes spécifiques qui permettent à ces cellules de rester cachées face à une attaque du système immunitaire.

Ces technologies offriront des solutions aux problèmes de sécurité de la thérapie cellulaire et au défi auto-immun du DT1, ce qui pourrait permettre des transplantations de cellules souches sans nécessité d’immunosuppression.

Il s’agit d’un projet passionnant qui exploite les méthodes les plus modernes pour mettre au point une solution de thérapie cellulaire sûre et efficace qui pourrait permettre de guérir le DT1.

FRDJ Canada fournira des mises à jour sur cette recherche au fur et à mesure qu’elle sera disponible, puis lorsqu’elle passera à l’étape des essais cliniques.

Tilly Stimpson, jeune défenseure de FRDJ Canada, sélectionnée pour représenter le Canada au Congrès des enfants de FRDJ 2023

Tilly Stimpson, JDRF Canada in Washington. Blog Hero Profile Image.

Tous les deux ans, plus de 160 enfants vivant avec le diabète de type 1 (DT1) se réunissent à Washington, D.C., pour rencontrer en personne certains des principaux décideurs du gouvernement américain. Tout comme Les enfants pour une guérison, les jeunes délégués du Congrès des enfants de FRDJ profitent de cette occasion unique pour aider les membres du Congrès américain à comprendre ce qu’est la vie avec le DT1 et pourquoi la recherche pour financer des thérapies qui changent la vie et qui guérissent la maladie est si importante. Ces enfants extraordinaires représentent courageusement les millions de personnes qui vivent avec le DT1, ainsi que leurs familles et leurs proches.

Tilly Stimpson a reçu le diagnostic du DT1 à l’âge de 2 ans et demi, en 2010. Elle a déclaré : « Depuis que j’ai été diagnostiquée, la sensibilisation est extrêmement importante pour moi et ma famille », et elle vit cette philosophie grâce à un héritage extraordinaire de bénévolat et de défense d’intérêts avec FRDJ Canada.

Tilly a participé trois fois à Les enfants pour une guérison, deux fois en personne et une fois virtuellement, au début de la pandémie. Elle a été l’une des principales conférencières du circuit des conférenciers de Accès pour tous à Pickering et dans les environs, et une porte-parole d’Accès pour tous à Queens Park (bâtiments du gouvernement de l’Ontario à Toronto). Elle a plaidé auprès des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), un partenaire financier clé de FRDJ Canada pour la recherche vitale axée sur la guérison.

En 2021, pour célébrer le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline, Tilly a écrit 100 lettres aux personnes âgées dans les maisons de retraite et dans la communauté pour leur tenir compagnie pendant les périodes de fermeture de la pandémie.

Elle est également une jeune ambassadrice active, a tourné d’innombrables vidéos et a participé à plusieurs activités avec FRDJ.

Tilly est non seulement une bénévole et une militante, mais elle est aussi une collectrice de fonds prolifique.

Parmi ses réalisations en matière de collecte de fonds, citons, entre autres, les suivantes :

Tilly a récolté la somme incroyable de plus de 80 000 dollars pour la recherche sur le diabète.

Et comme si cela ne suffisait pas, Tilly a également participé à deux essais cliniques, a été modèle pour la photographie d’images d’archives pour la représentation du diabète et a été sélectionnée dans sa ville natale pour son travail de sensibilisation dans le cadre du programme « Inspire Women: Day of the Girl ».

« Je suis absolument honorée d’avoir été choisie pour représenter le Canada au Congrès international des enfants.

« La sensibilisation et l’éducation au sujet du DT1 sont importantes pour moi, et l’occasion qui m’est donnée de m’exprimer aux côtés de délégués internationaux est très excitante. J’espère que le Canada sera fier de moi », déclare Tilly.

Pour en savoir plus sur Tilly, consultez son dossier de candidature

Le Congrès des enfants de FRDJ se déroulera du 9 au 11 juillet 2023, à Washington, D.C.

FRDJ Canada félicite de nouveau Tilly, et nous savons qu’elle rendra tous les Canadiens touchés par le DT1 très fiers. Elle l’a déjà fait.

FRDJ Canada a le plaisir d’annoncer le lancement de FRDJ à votre façon

Un programme de collecte de fonds par des tiers revu et amélioré est maintenant disponible dans tout le Canada : FRDJ à votre façon.

Soutenez. Participez. Amassez des fonds… à votre  façon

Les fondements de FRDJ reposent sur les efforts locaux et la collecte de fonds, et nos réalisations en tant qu’organisation peuvent être attribuées à la puissance de notre incroyable communauté. En 1974, quatre ans après la création de JDRF aux États-Unis, un groupe de parents déterminés à trouver une guérison pour leurs enfants atteints de diabète de type 1 (DT1) se sont mobilisés pour mettre FRDJ Canada sur pied, donnant ainsi vie au plus important bailleur de fonds et défenseur des recherches dans le domaine du DT1 au Canada.

Bien que l’accent ait été et demeure la recherche de thérapies de guérison pour le DT1, depuis, FRDJ a contribué à financer des recherches qui ont mené à l’innovation et à l’évolution des traitements qui améliorent la qualité de vie des personnes atteintes du DT1 et qui concrétisent notre vision d’un monde sans DT1, tout en soutenant notre mission d’améliorer des vies aujourd’hui et demain en accélérant les percées qui changent des vies pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications.

FRDJ à votre façon exploite cette énergie pour permettre aux sympathisants d’amasser des fonds d’une façon qui leur tient à cœur. Qu’il s’agisse d’un cours de yoga, de l’organisation d’un tournoi de soccer, de la célébration d’un événement spécial ou de la reconnaissance d’un « diaversaire » (la date du diagnostic), FRDJ à votre façon offre à notre communauté les outils et les ressources nécessaires pour se sentir soutenu et réussir.

Faites connaissance avec Leah, qui a amassé des fonds en organisant son propre Roulons pour soutenir ses filles atteintes de DT1

« Mon espoir est que les fonds récoltés permettent de faire avancer les projets de recherche afin qu’un jour mes deux filles, Erica et Tara, et d’autres personnes atteintes du DT1 puissent vivre sans le fardeau de cette maladie. »

Le Pictou County Ride for a Cure est un événement annuel de collecte de fonds en Nouvelle-Écosse qui rassemble des motocyclistes et des cyclistes pour sensibiliser et montrer leur soutien envers la recherche sur le diabète de type 1.

Faites connaissance avec Vincent, qui cherche à amasser 100 000 $ dans une série de courses pour honorer le premier diaversaire de son fils

« Le 5 janvier 2023, j’ai complété mon défi de courir les 32 kilomètres du parc linéaire de la rivière Saint-Charles, dans le cadre d’une campagne de financement pour souligner le premier anniversaire du diagnostic de diabète de type 1 de mon fils. En fait, j’ai même couru 35,85 km en raison d’une erreur de parcours qui m’a fait faire un long détour!

Au-delà de la collecte de fonds, cette journée nous a permis de vivre un moment familial extraordinaire. Mes deux garçons se sont joints à moi pour courir le dernier kilomètre, du Palais de justice de Québec à Espace 400e. Dans la soirée, nous avons offert à Thomas un album pour fêter le premier anniversaire de son diagnostic de diabète de type 1. L’album contient des messages d’encouragement de la part de sa famille, de ses amis, de ses enseignants et de ses entraîneurs, afin de lui apporter le réconfort qu’il mérite lorsqu’il est démoralisé par les efforts et les sacrifices que le diabète exige. Il était ému aux larmes lorsqu’il a commencé à lire les messages, notamment celui de son frère. »

Faites connaissance avec Anne, une adolescente atteinte de DT1, qui a organisé une collecte de fonds intitulée « The 100 Project » pour célébrer le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline

« L’idée derrière The 100 Project était de solliciter des dons de 100 $ auprès de 100 entreprises canadiennes, petites et grandes, dans le but d’amasser un minimum de 10 000 $ pour commémorer le centenaire de la découverte de l’insuline qui a sauvé des vies par Frederick Banting et Charles Best.

Même lorsque l’insuline a été découverte, Banting et Best ne se sont pas compliqués la vie. Ils ont vendu les brevets de l’insuline pour 1 $, ce qui a permis à l’insuline d’être accessible aux gens. Frederick Banting a dit : « L’insuline appartient au monde, pas à moi ». Ils ont réalisé que l’insuline est un médicament qui sauve des vies et qui peut faire une vraie différence. Je ne serais pas ici sans elle. »

Rob a transformé sa passion pour le sport et l’eau en une collecte de fonds pour la recherche sur le DT1

« Quelques années après avoir créé le club de ski nautique de Medicine Hat en 2016, j’ai voulu organiser un événement de ski nautique de 24 heures et amasser des fonds pour FRDJ, en l’honneur du diagnostic de DT1 de ma fille en 2013. Après une planification considérable, nous avons décidé de répartir l’événement sur deux jours et de l’organiser le jour le plus long de l’année, le 21 juin, en commençant à 17 heures le premier jour et en nous arrêtant lorsque nous ne pourrions plus voir, pour reprendre le lendemain à 5 heures du matin, au lever du soleil.

Nous avons pu amasser des fonds et des articles de vente aux enchères, et 21 personnes y ont participé, se relayant jusqu’au coucher du soleil. L’événement s’est poursuivi le lendemain, avec du ski slalom, de l’hydro-foil, du surf, du wakeboard et même du tubing. Une fois que tout le monde a quitté l’eau, nous avons assisté à un spectacle de musique pour terminer la soirée. Nous avons pu amasser environ 5 500 $ qui ont été versés directement à FRDJ. »

Un nouveau site Web FRDJavotrefacon.ca propose des idées créatives de collecte de fonds, une section FAQ et des outils et ressources de collecte de fonds, ainsi que les coordonnées de notre partenaire du personnel FRDJ et des équipes de soutien disponibles pour vous aider à faire de votre collecte de fonds un succès.

Grâce à la campagne FRDJ à votre façon, nous avons simplifié le lancement d’une collecte de fonds personnelle, afin que vous puissiez avoir un impact encore plus grand en finançant la recherche révolutionnaire sur le DT1 et en fournissant le soutien nécessaire aux personnes atteintes du DT1 pour qu’elles vivent en meilleure santé, plus en sécurité et plus facilement aujourd’hui.

Vous avez des questions ou besoin d’information supplémentaire? Veuillez nous contacter à l’adresse yourway@jdrf.ca.

Bilan de l’année 2022

Alors que nous étions au plus fort de la pandémie en 2021, nous avons eu le sentiment que l’année 2022 serait porteuse d’espoir.  Grâce au soutien de notre incroyable communauté de donateurs, de bénévoles et de sympathisants, nous avons dépassé nos plus grandes espérances.

Nous avons commencé l’année avec l’un de nos plus grands projets en tant qu’organisation : notre événement de collecte de fonds Écrivons à nouveau l’histoire en soutien à notre Campagne pour accélérer de 100 millions $. Cinq mâts porte-drapeau et Leaders de l’histoire, quatre villes, et 100 familles Ambassadrices de l’histoire ont campé dans le froid de l’hiver pour manifester leur solidarité. Cette initiative a été dirigée par un bénévole passionné et dévoué de FRDJ, Peter Oliver, qui avait lui-même campé au sommet d’un mât porte-drapeau 30 ans auparavant, et dont la fille Vanessa faisait partie de nos Leaders de l’histoire en avril. Malheureusement, Peter est décédé en septembre, mais son esprit et son dévouement à trouver des thérapies de guérison pour le diabète de type 1 nous accompagnent dans tout ce que nous faisons. Nous sommes très reconnaissants envers nos nombreux bénévoles, nos entreprises commanditaires et notre personnel qui ont su concrétiser la vision de Peter.  Cliquez ici pour en savoir plus sur l’incroyable héritage de Peter Oliver.

Cliquez ici pour regarder une vidéo de cet incroyable événement

Notre communauté s’est mobilisée de manières qui ont dépassé notre imagination, et cela s’est poursuivi tout au long de l’année. Grâce aux sympathisants de FRDJ, les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1) ont continué leur progression pour nous rapprocher de thérapies de guérison, tout en améliorant la vie des personnes touchées par le DT1 aujourd’hui.

Grâce à la générosité des donateurs, FRDJ a connu une autre année exceptionnelle : nous avons consacré encore plus de fonds aux recherches, renforcé nos partenariats stratégiques, continué à soutenir les familles qui venaient de recevoir le diagnostic de diabète de type 1 et partagé les derniers comptes rendus des recherches avec notre communauté.

Parmi les faits marquants de la dernière année :
Dans les recherches sur le DT1 :

Dans le remplacement des cellules :

Dans les thérapies modificatrices de la maladie :

Dans les traitements pour améliorer les vies :

  • Les chercheurs financés par FRDJ mènent des essais cliniques de stade avancé sur un médicament thérapeutique à prise unique quotidienne qui rétablit la sécrétion de glucagon pour prévenir l’hypoglycémie. S’il est approuvé, il sera le premier médicament du genre pour les personnes atteintes de diabète de type 1.
  • Financement de programmes consacrés à l’amélioration des soins en santé mentale et des résultats pour les personnes atteintes de DT1, dont REACHOUT.

Dans le dépistage :

Pour en savoir plus sur les comptes rendus des recherches, consultez le site www.frdj.ca/blogue. Vous y trouverez d’autres récits sur les incroyables progrès réalisés au cours de la dernière année dans les recherches et le développement dans le domaine du diabète de type 1.

Les recherches sur le diabète et FRDJ traversent une période exceptionnelle. Et avec la communauté de FRDJ, nous croyons qu’un monde sans diabète de type 1 est plus que jamais à notre portée.

Compter les glucides pendant les Fêtes

C’est la période des Fêtes de fin d’année et, pour la plupart des gens, cela signifie qu’il est temps de se faire plaisir avec des friandises et des repas de saison. Il en va de même pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). L’un des principaux stress liés à la prise en charge du DT1, en particulier pour les personnes nouvellement diagnostiquées, peut être la planification des repas et leur incidence sur la glycémie et la quantité d’insuline nécessaire.

Mais avec un peu de planification et de préparation, vous pouvez et devriez passer du temps avec votre famille et vos amis – y compris les repas des Fêtes – en toute confiance.

Nous remercions Beyond Type 1 de nous avoir fourni ces calculs de glucides pour les repas des Fêtes traditionnels afin de vous aider à prendre vos décisions pendant les Fêtes.

*Veuillez noter que la taille de vos portions peut varier et que le nombre de glucides devra être ajusté en conséquence.

Plât principal

Articlequantitéglucides
Dindeau choix0g
Jambonau choix0g
Bœufau choix0g
Pouletau choix0g
Canardau choix0g
Oieau choix0g
Lasagnes1 tasse30g
Pointe de poitrine1 oz.0g

Accompagnements

Articlequantitéglucides
Purée de pommes de terre1 tasse30g
Pommes de terre rôties1 tasse28g
Patate douce (sans sucre)1 Med.28g
Latke de pommes de terre1 Med.10g
Ignames confites1/2 tasse45g
Casserole de patates douces avec mini-marshmallows1/3 tasse30g
Haricots verts1/2 tasse4g
Casserole de haricots verts1 1/2 tasse9g
Maïs1/2 tasse9g
Choucroute1 tasse6g
Carottes glacées1/2 tasse25g
Choux de Bruxelles1/2 tasse4g
Fromage1 oz.0-1g
Farce1/2 tasse20g
Sauce aux canneberges1/4 tasse25g
Sauce1/2 tasse5g
Petit pain120g
Biscuit125g
Pain de maïs1 morceau28g
Challah2 oz.30g
Boule Matzo110g
Soupe aux boules de Matzo1 tasse15g
Nouilles kugelcarré de 2″23g
Compote de pommes – sucrée4 oz.23g
Compote de pommes – non sucrée4 oz.12g
Crème aigre2 c. à soupe.5g
Huile d’olive1 c. à soupe0g

Desserts

Articlequantitéglucides
Tarte aux patates douces1/8ème de tranche35g
Tarte à la viande hachée1/8ème de tranche55g
Tarte aux citrouilles1/8ème de tranche35g
Tarte aux pommes1/8ème de tranche45g
Tarte aux noix de pécan1/8ème de tranche60g
Tarte à la merigue1/8ème de tranche50g
Gâteau aux fruits1/8ème de tranche26g
Pudding de Noël (aux prunes)2 oz.30g
Pudding au caramel collant2 oz.25g
Pudding au pain2 oz.20g
Bagatelle1 2 oz.15g
Biscuits au gingembre4 (1 oz.)23g
Biscuits sablés4 (1 oz.)21g
Biscuits aux pépites de chocolat220g
Biscuits au beurre d’arachide220g
Biscuits au sucre222g
Biscuits à la merigue615g
Rugelach1 oz./morceau17g
Sufganiyot (beignet à la gelée)125g
Blintz au fromage112g
Gelt au chocolat1 oz.17g
Cheesecake1 morceau (1/6)20g
Sucre d’orge115g
Crème glacée à la vanille1/2 tasse16g
Crème glacée aux pépites de chocolat1/2 tasse18g
Beurre au brandy2 c. à soupe15g
Crème fouettée (non sucrée)2 c. à soupe2g

Boissons

Articlequantitéglucides
Lait de poule1/2 tasse30g
Cacao chaud avec de l’eau1 tasse15-20g
Cacao chaud avec du lait1 tasse30g
Cidre de pommes épicé (non alcoolisé)1 tasse30g
Cidre de pommes fort12 oz.15-30g
Vin (blanc ou rouge)5 oz.4g
Champagne5 oz.3g
Bière ordinaire5 oz.12g
Bière légère12 oz.6g
Spiritueux1 oz.0g

Le projet BETTER est désormais disponible partout au Canada

En novembre, pour célébrer la Journée mondiale du diabète, le projet BETTER (« BEhaviors, Therapies, TEchnologies and hypoglycemic Risk in Type 1 diabetes ») a annoncé qu’il est désormais le premier registre de personnes vivant avec le diabète de type 1 au Canada.

L’un des principaux axes de la stratégie de recherche de FRDJ consiste à financer des recherches qui peuvent améliorer la vie des personnes atteintes du DT1 aujourd’hui, tandis que des recherches axées sur la guérison sont menées en parallèle. Initialement mis à l’essai au Québec, ce projet est financé par le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, dans le cadre de son soutien aux essais cliniques, en utilisant de nouvelles thérapies et des technologies interactives pour réduire le risque d’hypoglycémie.

Le projet BETTER réunit des personnes vivant avec le diabète de type 1 et des parents d’enfants atteints de cette maladie (patients-partenaires), des chercheurs, des professionnels de la santé et des décideurs qui sont déjà impliqués et qui veulent faire progresser la qualité de vie, la recherche pour améliorer les pratiques cliniques et les traitements pour les personnes vivant avec le diabète de type 1.

Pour mieux aborder l’anxiété et le contrôle de l’hypoglycémie, le Dr Rémi Rabasa-Lhoret et son équipe de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) ont développé un registre des personnes atteintes du DT1 afin d’identifier les besoins et les réalités liés à la maladie.

Le projet BETTER est axé sur la mesure et la réduction de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes du DT1. L’hypoglycémie est fréquente et constitue l’une des plus grandes craintes pour les personnes vivant avec la maladie. Elle se définit par une baisse du taux de glucose dans le sang et s’accompagne de symptômes tels que tremblements, sueurs, confusion et vertiges. L’hypoglycémie et la crainte de l’hypoglycémie sont deux obstacles majeurs à la gestion optimale du DT1 et peuvent avoir un impact profondément négatif sur la qualité de vie. Chez la plupart des enfants et des adultes vivant avec le diabète de type 1, l’hypoglycémie est fréquente et constitue le principal obstacle à une gestion adéquate du diabète.

Le registre est désormais accessible à tous les Canadiennes et Canadiens. L’inscription au registre donne accès à une plateforme de soutien, actuellement disponible pour les adultes de 18 ans et plus vivant avec le DT1, et à une plateforme distincte pour les professionnels de la santé. Une nouvelle plateforme pour les adolescents est en cours de développement. La plateforme comprend de l’information sur des sujets importants pour les personnes atteintes du DT1, notamment les médicaments, la surveillance de la glycémie, la nutrition, l’activité physique, l’hypoglycémie et l’hyperglycémie (glycémie faible ou élevée) et la santé en général.

Le registre comprend également des mises à jour et de l’information sur la recherche sur le DT1 auxquelles les participants peuvent avoir accès.

En novembre 2022, le registre comptait plus de 2 800 personnes atteintes du DT1. Le projet BETTER étudie également des approches innovantes pour le traitement de l’hypoglycémie, par exemple en comparant l’effet du glucagon intranasal à celui du glucagon injectable. Toute personne vivant avec le diabète de type 1, ou dont un enfant vit avec le diabète de type 1, au Canada, est invitée à s’inscrire et à partager sa réalité en visitant type1better.com/fr/.

Enfants pour une guérison 2022

L’événement de défense d’intérêts Les enfants pour une guérison de FRDJ s’est déroulé du 13 au 15 novembre  à Ottawa et quel impact ont eu nos jeunes délégués – ils se sont entretenus avec plus de 55 députés et sénateurs au cours de 20 réunions pour partager leurs histoires sur ce que signifie vivre avec le diabète de type 1 (DT1) et demander au gouvernement fédéral de soutenir les enjeux qui touchent les personnes vivant avec la maladie.

Tous les deux ans, FRDJ envoie des jeunes qui vivent avec le DT1 à Ottawa pour donner un visage humain à la maladie et aider les parlementaires à comprendre à quel point elle peut être difficile. Suite à ce que la pandémie ait rendu notre événement de 2020 virtuel, nous étions ravis de revenir en personne cette année. Trente enfants âgés de 4 à 17 ans ont été sélectionnés comme délégués parmi plus de 150 candidatures.

Les enfants pour une guérison – dans la communauté

Collectivement, ils ont tenu 25 réunions et pris 21 engagements pour envoyer une lettre au ministre des Finances, tout en ayant la chance de rencontrer d’autres jeunes vivant avec le diabète de type 1. Il s’agit là d’un aspect très important de cet événement, car beaucoup de nos jeunes défenseurs vivent dans des communautés où ils sont les seuls jeunes qu’ils connaissent à être atteints du DT1.

L’objectif de Les enfants pour une guérison n’est pas seulement de raconter des histoires, mais aussi d’obtenir le soutien du gouvernement pour les questions qui touchent la communauté des personnes atteintes du diabète de type 1. Les délégués ont formulé les recommandations prébudgétaires suivantes à l’intention des responsables gouvernementaux qu’ils ont rencontrés :

Recommandation n° 1

Recommandation n° 2

Les coprésidentes de Les enfants pour une guérison, Caleah, 15 ans, de Brossard, QC, et Vanessa, 16 ans, de Dieppe, NB, ont parlé de ce que l’événement signifiait pour elles :

« Je voulais coprésider Les enfants pour une guérison parce que c’est un événement qui permet aux enfants atteints de diabète de s’exprimer. Il s’agit d’un événement important car il permet de sensibiliser les députés et les sénateurs canadiens au DT1 et à l’importance de leur aide. Je pense qu’il a également un impact plus important, puisque nous sommes les jeunes qui vont leur en parler.Les enfants pour une guérison est aussi un endroit où l’on peut entrer en contact avec la communauté du diabète à travers le Canada. »
– Caleah

« Les enfants pour une guérison a été pour moi une expérience enrichissante.  Faire entendre notre voix pour faire la différence et voir la réactivité des sénateurs, des ministres et des députés sur la colline du parlement d’Ottawa était vraiment inspirant. C’était un privilège et une expérience que je n’oublierai jamais! »
– Vanessa

Les témoignages de nos jeunes délégués ont également trouvé un écho profond auprès des politiciens qu’ils ont rencontrés :

« C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli FRDJ et ses jeunes délégués à Ottawa pour leur campagne de sensibilisation, Les enfants pour une guérison. Des jeunes délégués de tout le Canada vivant avec le diabète de type 1 ont eu l’occasion de rencontrer des députés pour partager leurs histoires et la réalité de leur condition.

Je tiens à féliciter FRDJ pour son travail inlassable de recherche visant à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du diabète. En tant que coprésident du Caucus multipartite sur le diabète juvénile, je sais à quel point le partenariat entre le gouvernement et FRDJ est important dans la lutte pour éradiquer le diabète de type 1. FRDJ et les Canadiens vivant avec le diabète de type 1 peuvent toujours compter sur moi comme alliée. »
Marie-France Lalonde, MP Orléans

« J’ai eu le plaisir d’accueillir et de rencontrer des enfants atteints de diabète de type 1 et leurs parents à Ottawa pour les événements spéciaux de FRDJ. J’ai fait la connaissance d’enfants d’un bout à l’autre du pays et j’ai appris pourquoi il est si important que notre gouvernement fédéral investisse des fonds dans la recherche avec FRDJ.  Mettons un point final au diabète de type 1! »
L’honorable Nancy Hartling, sénatrice (Nouveau-Brunswick)

« J’ai été ravie de rencontrer les enfants ambassadeurs inspirants de FRDJ Canada. Leur défense d’intérêts et leur détermination ont fait une différence positive pour des milliers de Canadiens vivant avec le diabète de type 1. Le renouvellement du Partenariat pour vaincre le diabète et la publication du premier Cadre de travail sur le diabète au Canada sont des étapes essentielles dans les efforts de notre gouvernement pour mieux reconnaître, collaborer et soutenir les personnes vivant avec le diabète au Canada. À tous les enfants que j’ai eu l’occasion de rencontrer, je salue votre dévouement et je vous remercie pour notre leadership! »
L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé

Un grand MERCI à tous nos jeunes délégués de Les enfants pour une guérison. FRDJ est extrêmement chanceuse de pouvoir compter sur un groupe de jeunes défenseurs qui parlent avec autant de force et de persuasion au sujet de la vie avec le DT1. Merci également aux parents, qui se sont portés volontaires tout en soutenant leurs enfants qui ont fait entendre leur voix collective. Nos délégués de Les enfants pour une guérison ont sans aucun doute eu un impact réel et durable sur les politiciens qu’ils ont rencontrés au cours de l’événement, et cela profitera à tous les Canadiens vivant avec le diabète de type 1.

Merci également à nos commanditaires :

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La famille Turner veut aider les familles comme la leur, touchées par le DT1

Un diagnostic de diabète de type 1 (DT1) change la trajectoire d’une famille entière. Il en a été de même pour la famille Turner lorsque Alex a reçu son diagnostic à l’âge de 14 ans.

Les Turner sont une famille très unie. Les parents, Richard et Alison, et leurs enfants Alex, Sara et Emma, ont abordé le diagnostic d’Alex ensemble, en famille.

« À 14 ans, c’était tellement traumatisant et difficile. Pour mes parents, et bien sûr pour Alex. Ça a vraiment bouleversé toute notre famille. Nous avons tous été affectés », raconte Sara. « Et FRDJ fait partie de nos vies depuis. »

Aujourd’hui, Alex travaille chez RBC, et sa femme Camryn travaille dans le domaine de la consultation en gestion. Richard, Alison, Sara et Emma font tous carrière dans le secteur de l’immobilier. Ils ont tous été des bénévoles actifs de FRDJ, en particulier en participant à des événements comme le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life, et en présidant le gala de 2019 à Toronto, en Ontario.

15 ans se sont écoulés depuis le diagnostic d’Alex. Il a joué au golf de compétition pendant son adolescence et tout au long de ses études universitaires. Avec la gestion de son diabète, il était aux prises avec des défis que les autres enfants ne connaissaient pas. 

« Le SGC (système de surveillance du glucose en continu) et d’autres dispositifs pour le traitement du diabète l’aident à surveiller ses niveaux d’insuline et de glycémie et le mettent davantage sur un pied d’égalité. Beaucoup de gens n’y ont toujours pas accès.  Aujourd’hui, ces appareils sont plus largement disponibles, mais ils restent incroyablement coûteux, et ce n’est pas tout le monde qui a le luxe de pouvoir se les payer », explique Sara. « Je ne peux même pas imaginer, en tant que parent, le stress et l’anxiété qui accompagnent le fait d’avoir un enfant atteint de diabète de type 1. Avec un SGC, ils peuvent au moins surveiller leurs chiffres pendant qu’ils sont à l’école ou qu’ils dorment, ce qui leur évite une partie des soucis. Mais la vérité, c’est que vous êtes toujours inquiet, et vous le serez toujours jusqu’à ce qu’un remède existe », dit Sara.

C’est pour cette raison que la famille Turner a réaffirmé son engagement envers FRDJ par un don total de 200 000 $ afin de soutenir les recherches les plus prometteuses, tant pour trouver un moyen de guérir le diabète de type 1 que pour mettre au point des dispositifs et des thérapies qui peuvent améliorer la vie des personnes qui vivent avec cette maladie aujourd’hui.

« En famille, nous avons discuté de la façon dont nous voulions qu’on se souvienne de nous et nous avons décidé que ce serait par le biais d’un don familial conjoint à FRDJ », explique Sara.

La famille Turner égalera les dons tout au long du mois de décembre, jusqu’à concurrence de 100 000 dollars, et ce jusqu’à la fin de l’année.

Alex veut que les gens comprennent mieux ce que vivre avec le DT1 signifie vraiment :

« Je dois réfléchir à chaque bouchée de nourriture que je mets dans ma bouche, ou à chaque activité que je vais faire chaque jour, sinon il pourrait y avoir de graves répercussions. Tout doit être planifié. Lorsque je voyage, même si ce n’est qu’à deux heures de la ville, je dois m’assurer que j’ai apporté suffisamment d’insuline et de fournitures pour le traitement du diabète », explique Alex. « Ce que les gens doivent savoir, c’est que je fais cela tous les jours – parce que c’est ce qui me garde en vie. »

La famille pense souvent au grand-oncle de Richard, qui est décédé à l’âge de 13 ans, en 1900, des suites du diabète.

« S’il était né 30 ans plus tard, il aurait survécu. Ce n’est que 21 ans plus tard que l’insuline a été découverte. Au lieu de cela, il n’a même pas atteint l’âge où Alex a reçu son diagnostic. Ça donne à réfléchir. C’est pourquoi nous voulons faire pression pour financer davantage de recherches, comme pour les SGC, d’autres dispositifs et, ultimement, une guérison. Parce que personne ne sait quelle sera la prochaine découverte », dit Sara.

FRDJ est très reconnaissante envers la famille Turner pour son incroyable générosité. Leur soutien permettra à FRDJ de continuer à financer les recherches qui nous rapprocheront d’un monde sans diabète de type 1.

Le Centre d’excellence FRDJ de l’université de la Colombie-Britannique célèbre un an de progrès dans la recherche de thérapies de guérison pour le DT1

En décembre 2021 avait lieu le lancement du Centre d’excellence FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique (UBC). Un an plus tard, une équipe de plus de 40 chercheurs s’est réunie en personne à l’UBC pour la première réunion annuelle afin d’examiner et de célébrer les progrès réalisés, d’appliquer les connaissances, de s’engager auprès de la communauté du diabète de type 1 (DT1) et de discuter de ce que l’avenir réserve à cette initiative de recherche passionnante.

Le 3 novembre 2022, des chercheurs, des cliniciens, des stagiaires, des membres de la communauté du DT1 et des membres du personnel de FRDJ se sont réunis pour la première réunion annuelle du Centre d’excellence FRDJ au Nest, sur le campus de l’UBC. L’événement, qui s’est déroulé sur une journée entière, a permis de passer en revue les progrès scientifiques réalisés au cours de la première année dans le cadre des projets de recherche et des thèmes du Centre, de présenter des exposés sur l’application des connaissances par des chercheurs stagiaires du Centre, d’organiser des séances d’engagement entre les chercheurs et la communauté du DT1 et de discuter des plans futurs du programme de recherche du Centre.

 « La réunion annuelle a été une journée inspirante au cours de laquelle les chercheurs du Centre ont fait part des progrès réalisés au cours de notre première année d’activité, et les patients partenaires ont partagé leurs histoires de vie avec le DT1 », raconte Bruce Verchere, l’un des chefs de projet du Centre. « Nous avons conclu la réunion remplis d’énergie et de nouvelles idées pour poursuivre le travail important du Centre pendant la deuxième année! »

Le programme de recherche du Centre, qui est exclusivement axé sur la recherche de thérapies de guérison pour le DT1, a connu des progrès importants dans ses trois principaux thèmes. Dans le thème 1, dirigé par le Dr Francis Lynn et axé sur la fabrication de meilleures cellules bêta pour la thérapie de remplacement des îlots de Langerhans, l’équipe de recherche a identifié des systèmes et des conditions de croissance améliorés pour augmenter la fabrication en laboratoire de cellules bêta dérivées de cellules souches. Ils ont également effectué un travail de base crucial pour permettre la réalisation, au cours de la deuxième année, de cribles visant à identifier les molécules qui amélioreront la survie et la fonction des cellules bêta dérivées de cellules souches pendant la fabrication en laboratoire.

Dans le thème 2, dirigé par la Dre Megan Levings et axé sur la protection des cellules bêta productrices d’insuline contre les attaques immunitaires, l’équipe a découvert que l’insuline semble altérer la fonction des cellules régulatrices T (Tregs) – un type particulier de cellule immunitaire qui supprime les réponses auto-immunes et inflammatoires – et elle travaille maintenant à l’immuno-ingénierie des Tregs afin que ces cellules travaillent de manière optimale pour interrompre les réponses immunitaires indésirables dans l’environnement riche en insuline du pancréas. Les chercheurs du thème 2 ont également commencé à tester une nouvelle approche thérapeutique impliquant des nanoparticules lipidiques (la même technologie que celle utilisée pour les vaccins COVID-19 contenant de l’ARNm) conçues pour stopper l’attaque auto-immune des cellules bêta, dans le but de préserver la production d’insuline.

Dans le thème 3, dirigé par le Dr Jim Johnson et axé sur le ciblage et la surveillance du stress des cellules bêta (un facteur contribuant potentiellement au DT1), l’équipe a réalisé des avancées clés dans la compréhension des mécanismes de protection contre le stress dans les cellules bêta qui pourraient ouvrir de nouvelles possibilités thérapeutiques. L’équipe a également découvert qu’une enzyme appelée PC1/3, qui intervient dans la production de l’hormone insuline, est altérée avant le diagnostic du DT1, ce qui permet de mieux comprendre les premiers stades du développement du DT1.

« L’objectif d’un Centre d’excellence FRDJ était de créer quelque chose qui soit plus que la somme de ses parties – et cela était évident dans les progrès réalisés au cours de la première année », déclare la Dre Sarah Linklater, conseillère scientifique en chef chez FRDJ Canada. « FRDJ est fière de soutenir cette équipe innovante et se réjouit du rythme et de l’orientation du programme de recherche. »   

La journée a également été marquée par l’annonce officielle de deux nouvelles subventions de démarrage de 20 000 $ accordées à des chercheurs de l’université de la Colombie-Britannique par l’intermédiaire du Centre. Ces subventions ont été attribuées dans le cadre d’un processus concurrentiel visant à élargir la portée du programme de recherche du Centre et à intégrer de jeunes chercheurs dans l’équipe de recherche collaborative. Le Dr Dan Luciani a réussi à obtenir une subvention pour étudier le potentiel d’une protéine appelée TFEB en tant que nouvelle cible thérapeutique dans le DT1. Le Dr Hongshen Ma utilisera sa subvention pour développer un nouvel outil de mesure de la production d’insuline au niveau de la cellule unique et l’appliquera pour comprendre la fonction moléculaire et l’hétérogénéité des îlots de Langerhans et des îlots dérivés de cellules souches. Ces projets à haut risque et très lucratifs seront mis en synergie avec les projets en cours au Centre et leurs résultats seront présentés lors de la réunion annuelle de l’année prochaine.

Le point culminant de la journée a sans aucun doute été la session d’application des connaissances en après-midi, au cours de laquelle neuf stagiaires du Centre ont partagé les objectifs et l’impact potentiel de leurs projets dans des présentations orales de trois minutes destinées à un public non spécialiste. Ces présentations orales étaient basées sur des résumés écrits des projets de recherche des stagiaires, également destinés à un public non spécialiste, distribués avant la réunion. Les présentations orales ont été suivies d’une occasion pour les stagiaires et les personnes ayant une expérience vécue du DT1 de partager leurs points de vue sur ce que signifie vivre avec le DT1, ce que signifierait une thérapie de guérison, et comment les chercheurs et la communauté du DT1 peuvent mieux travailler ensemble pour accélérer la recherche.

« En travaillant en laboratoire et en réfléchissant à la biologie fondamentale, il peut être facile de perdre de vue l’impact général de notre science quotidienne », déclare Natalie Nahirney, étudiante diplômée du laboratoire du Dr James Johnson. « Ce fut une expérience formidable de rencontrer des personnes et des familles touchées par le diabète de type 1, et des occasions comme celle-ci nous rappellent la véritable motivation derrière nos recherches. »

« En tant que parent d’un enfant atteint de DT1, je ne souhaite rien de plus que de pouvoir faire disparaître cette maladie, cette inquiétude et ce fardeau pour mon fils », affirme Angela Barrington-Foote, bénévole FRDJ, qui a assisté à l’événement. « Lire des articles sur les recherches en cours est une chose, mais se trouver physiquement dans une pièce remplie de brillants esprits, les regarder collaborer et parler de ce qu’ils font et des progrès qu’ils ont réalisés, était impressionnant. Et le fait de pouvoir partager mon expérience vécue pour apporter de la valeur et du sens à tous les efforts et travaux réalisés fut très gratifiant. Je suis partie à la fin de la journée emplie de gratitude, d’appréciation, d’espoir et d’excitation pour l’avenir de mon fils! »

Les plans futurs du Centre sont axés sur l’objectif global d’amener de nouvelles thérapies de guérison au stade des essais cliniques. Pour en savoir plus sur le Centre, cliquez ici ou consultez la nouvelle page Web de l’UBC à jdrf.med.ubc.ca.

La Food and Drug Administration américaine a approuvé l’utilisation du teplizumab chez les personnes présentant un risque de diabète de type 1

Il s’agit du premier traitement sur le marché qui peut aider à retarder l’apparition du diabète de type 1 clinique.

Le 17 novembre 2022

Aujourd’hui, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a évalué les preuves montrant que le teplizumab retarde le diabète de type 1 (DT1) chez les personnes à risque, et la communauté du DT1 a remporté une grande victoire : Il a été approuvé! Le teplizumab est la première thérapie modificatrice de la maladie pour les personnes à risque de développer le DT1. (Le terme « à risque » signifie qu’elles ont présenté deux auto-anticorps ou plus liés au DT1—anticorps contre leur propre personne—et que leur glycémie commence à être anormale, mais qu’elles ne sont pas encore devenus insulinodépendants).

Pour la première fois dans l’histoire, il existe une thérapie approuvée qui s’attaque à l’auto-immunité à l’origine du DT1, et pas seulement aux symptômes qu’il provoque.

Le teplizumab peut commencer à répondre au besoin criant de thérapies modificatrices de la maladie et offrir aux personnes à risque de DT1 et à leur famille au moins deux années de plus sans le fardeau et les complications que cette maladie entraîne. Le teplizumab, et les multiples thérapies modificatrices de la maladie potentielles dans lesquelles FRDJ a investi des recherches, nous placent sur la voie critique de la découverte de thérapies de guérison et, un jour, de la prévention complète du DT1. 

FRDJ et tous ses organismes affiliés remercient la FDA pour son examen approfondi et réfléchi des preuves et des données sur le teplizumab, qui montre que les avantages du teplizumab l’emportent sur les risques pour retarder le DT1 clinique chez les personnes à risque.

Une journée qui se prépare depuis des décennies

L’approbation du teplizumab n’aurait tout simplement pas été possible sans des décennies de travail de FRDJ, du financement de la recherche de découverte au développement clinique en passant par le travail avec les organismes de réglementation. FRDJ a participé au développement du teplizumab dès le début.

Le Fonds DT1 de FRDJ a réalisé un investissement stratégique dans Provention Bio en 2017, ce qui a permis à l’entreprise de s’introduire dans le domaine du DT1 pour la première fois. Cet investissement a permis de catalyser des centaines de millions de dollars pour le développement clinique, les travaux de réglementation et la préparation du lancement qui ont rendu ce moment possible.

Le teplizumab est maintenant la toute première thérapie modificatrice de la maladie pour le DT1. Lors d’essais cliniques menés par TrialNet et soutenus par FRDJ et d’autres bailleurs de fonds, le teplizumab a pu retarder de manière significative, pendant plus de deux ans, l’apparition du DT1 chez les participants présentant un risque élevé de développer la maladie. C’est la première fois qu’une étude chez l’homme a démontré un retard dans l’apparition du diabète de type 1 (DT1).

Lors du suivi à long terme des participants à l’essai, l’effet du teplizumab était encore plus frappant : 50 % des personnes traitées par le teplizumab n’ont toujours pas de diabète, contre seulement 22 % de celles qui avaient reçu un traitement placebo, et le délai d’apparition du diabète était de près de 3 ans (35 mois).

De plus, les participants, aussi bien du groupe teplizumab que du groupe placebo, avaient présenté une baisse progressive du biomarqueur qui mesure la capacité de l’organisme à produire de l’insuline, le peptide C, avant l’essai. Mais l’équipe de l’étude a découvert que la production de peptide C augmentait après le traitement par le teplizumab, en particulier au cours des six premiers mois suivant le traitement. Le teplizumab pourrait potentiellement inverser la trajectoire descendante de la perte de peptide C qui existait avant l’essai.

L’un des principes clés de la stratégie de financement de la recherche de FRDJ est qu’il existe de multiples voies pour guérir le DT1, dont l’une comprend le dépistage du risque et l’utilisation de thérapies pour retarder ou même prévenir l’apparition de la maladie, afin de donner plus de temps à la personne pour s’adapter avant d’avoir besoin d’insuline externe.

Le jeudi 6 octobre 2022, Provention Bio a annoncé qu’elle s’associait au fabricant pharmaceutique Sanofi pour soutenir le lancement du teplizumab aux États-Unis.

Cet accord de co-promotion permettra à Provention Bio de tirer parti de l’expertise, des capacités et des ressources commerciales substantielles de Sanofi pour offrir le médicament à ceux et celles qui en ont besoin aux États-Unis avec une grande efficacité.

L’importance du dépistage

FRDJ, grâce à des subventions de recherche, à des investissements du Fonds DT1 et à des activités de défense des intérêts, a accéléré la mise en place de multiples traitements potentiellement modificateurs de l’évolution de la maladie pour le DT1 qui pourraient aider à faire progresser le secteur vers cet objectif. Le dépistage est le seul moyen pour les individus de déterminer leur risque et de savoir s’ils sont candidats à de tels traitements.

Les Canadiens et Canadiennes dont un membre de la famille immédiate est atteint du DT1 peuvent actuellement être dépistés via TrialNet. Des recherches ont montré que les membres de la famille des personnes atteintes du DT1 courent un risque 15 fois plus élevé de développer le DT1 que la population générale. L’objectif de ce programme s’inscrit dans la stratégie de recherche de FRDJ qui consiste à identifier des mesures de prévention et de dépistage qui permettront de freiner la maladie avant qu’elle ne se déclare.

FRDJ Canada a également lancé une opportunité de financement, en partenariat avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), pour un consortium de recherche sur le dépistage du DT1 qui sera annoncé à l’été 2023.