Ross Chocolates est fier de soutenir la recherche sur le diabète

Ross Chocolates, une entreprise partenaire de longue date de FRDJ Canada, offre généreusement un don de contrepartie en l’honneur du Mois national de sensibilisation au diabète. Tous les dons effectués au cours du mois de novembre seront égalés par Ross Chocolates, jusqu’à concurrence de 20 000 dollars. 

FRDJ Canada a envoyé au PDG Stefano Urbani quelques questions concernant l’inspiration qui sous-tend son soutien à la communauté du diabète et son engagement envers la recherche sur le diabète. 

FRDJ Canada : Parlez-nous un peu de l’histoire de Ross Chocolates. 

 En 1995, Bob Ross, fondateur de Ross Chocolates et grand amateur de chocolat, a appris qu’il souffrait du diabète de type 2. Malgré les restrictions alimentaires imposées par sa maladie, Bob était déterminé à continuer de déguster du chocolat.  

À l’époque, les chocolats sans sucre ajouté (sans sucre) étaient rares, de sorte que de nombreuses personnes atteintes de diabète consommaient du chocolat à base de caroube plutôt que de cacao. Le chocolat à la caroube n’a pas la douceur, la profondeur et la saveur unique du chocolat au cacao. Bob a décidé de créer son propre chocolat au cacao sucré sans sucre pour répondre à son besoin de vrai goût de chocolat et s’est lancé dans la fabrication de chocolat de haute qualité sans sucres ajoutés.  

Dans sa cuisine, Bob a expérimenté méticuleusement des combinaisons de fèves de cacao, de beurre de cacao et d’édulcorants sans danger pour les diabétiques afin de créer du chocolat au lait et du chocolat noir de haute qualité, savoureux et sans danger pour les diabétiques. En 1998, Ross Chocolates proposait aux consommateurs ses barres de chocolat sans sucre ajouté, destinées aux diabétiques et à ceux qui cherchent à éliminer le sucre de leur alimentation. 

La popularité de Ross Chocolates a explosé, avec des millions de tablettes vendues en Amérique du Nord, en Europe et sur d’autres continents.  

Aujourd’hui, Ross Chocolates s’engage à fabriquer le chocolat exceptionnel dont Bob Ross a été le pionnier. Fidèle à la vision de son fondateur, Ross Chocolates continue d’innover et de développer de nouvelles friandises au chocolat sans sucre ajouté pour ceux qui cherchent à éliminer ou à réduire leur consommation de sucre. En 2022, une étude menée à l’université de Colombie-Britannique a établi que le chocolat noir Ross sans sucre ajouté n’a pas d’effet notable sur la glycémie des personnes atteintes d’un quelconque type de diabète (https://rosschocolates.ca/ubc-study-results/)

FRDJ Canada : Qu’est-ce qui a poussé Ross Chocolates à rendre le chocolat sans sucre sécuritaire pour les personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2? 

L’histoire de Bob Ross reste l’élément moteur de la volonté de Ross Chocolates de proposer aux diabétiques des alternatives sûres au chocolat ordinaire ou au chocolat sans sucre, édulcoré avec des produits de substitution qui continuent d’avoir un effet minimal sur la glycémie. Notre objectif est de créer le chocolat le plus délicieux qui soit et qui n’affecte pas du tout le taux de sucre dans le sang (avec nos saveurs de chocolat noir) ou le moins possible (avec nos saveurs de chocolat au lait). 

Les consommateurs étant de plus en plus sensibilisés au diabète et à la consommation de glucides, le marché est de plus en plus demandeur de friandises chocolatées sans sucre (sans sucre ajouté) de qualité supérieure. Les tendances en matière de santé et de bien-être incitent également de nombreuses personnes à se tourner vers Ross Chocolates, car elles cherchent des solutions de rechange aux produits à forte teneur en sucre.  

Ross reste à l’avant-garde en ce qui concerne le respect des directives réglementaires et l’utilisation des avancées technologiques en matière d’édulcorants alternatifs lors de la création de nouveaux produits. Ross Chocolates s’efforce constamment de créer des chocolats sans sucre en s’appuyant sur les recherches les plus récentes et sur la disponibilité d’édulcorants alternatifs que les diabétiques peuvent consommer sans avoir besoin d’insuline supplémentaire. Ultimement, l’industrie alimentaire joue un rôle essentiel dans la promotion du bien-être des personnes atteintes de diabète en créant des options sans sucre sûres et agréables. 

FRDJ Canada : Que signifie votre soutien à FRDJ Canada pour vous en tant qu’entreprise? 

 Ross Chocolates s’est engagé à soutenir la recherche sur le diabète en donnant une partie de chaque vente à des organismes comme FRDJ Canada. Notre objectif est d’avoir un impact positif sur la société en aidant à financer la recherche sur le diabète de type 1, ce qui, en fin de compte, améliore la vie des personnes qui vivent avec le diabète de type 1 et, idéalement, conduira à un monde sans diabète de type 1. 

Le fait de s’associer à un organisme réputé comme FRDJ rehausse l’image de marque de Ross Chocolates et témoigne de son engagement en matière de responsabilité sociale. De plus, le soutien à FRDJ offre aux employés la possibilité de s’engager dans un travail bénévole significatif, ce qui favorise le sens de la communauté au sein de l’entreprise. Le moral et la satisfaction des employés s’en trouvent renforcés.  

Soutenir FRDJ permet de bénéficier de précieuses opportunités de réseautage et de collaboration avec des chercheurs, des professionnels de la santé et des groupes de défense des intérêts axés sur le diabète. En conclusion, soutenir FRDJ est pour nous un moyen significatif de contribuer à une cause vitale, d’avoir un impact positif sur la vie des personnes atteintes de DT1 et de démontrer notre réputation en tant qu’organisation socialement responsable et orientée vers la communauté. 

FRDJ Canada : Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec la communauté du diabète de type 1? 

Au fil des ans, Ross Chocolates a pu contribuer à soutenir la recherche sur le diabète, une partie de chaque vente étant reversée à des organismes de recherche sur le diabète. Nous sommes fiers de notre soutien à FRDJ et du travail qu’elle accomplit pour aider les personnes atteintes de DT1. Nous savons que la vie avec le diabète de type 1 n’est pas facile, et nous espérons vous aider en vous proposant des friandises chocolatées que vous pouvez facilement déguster tous les jours sans vous soucier de l’augmentation de votre glycémie, tout en soutenant FRDJ dans sa mission qui consiste à trouver des thérapies de guérison au diabète de type 1. 

Pour en savoir plus sur Ross Chocolates, visitez www.rosschocolates.ca/about-us/ (lien en anglais uniquement)

Le Défi du secteur juridique de FRDJ : Des mesures audacieuses pour accélérer la recherche sur le diabète de type 1 

Lorsque nous nous rassemblons collectivement, nous pouvons accomplir beaucoup de choses. 

Un groupe dévoué d’avocats et de cabinets d’avocats de tout le Canada s’est mobilisé cette année pour soutenir le Défi du secteur juridique de FRDJ, en recueillant des fonds pour aider à accélérer le rythme de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1). Grâce à leur engagement audacieux envers la communauté du DT1, FRDJ sera en mesure d’allouer davantage de fonds à la recherche de thérapies de guérison et de traitements afin d’améliorer les conditions de vie. Nous sommes extrêmement reconnaissants aux leaders philanthropiques qui ont relevé le défi de faire des dons. 

Merci à nos généreux donateurs qui ont participé : 

  • Andrew et Lisa Wiseman   
  • Don anonyme  
  • Brian Johnston  
  • Christine Pound  
  • Daniela Bassan  
  • Fondation Dorsey & Whitney  
  • Fasken  
  • Fred Rubinoff  
  • Goldman, Spring, Kichler & Sanders LLP  
  • Grant Machum  
  • Jeffrey et Shawna Citron  
  • Jen Feron et Jim Murphy  
  • John Currie  
  • Larry Freeman  
  • Leonard Baranek  
  • Level Chan  
  • Matthew Newell  
  • Maurice Chiasson  
  • Norton Rose Fulbright Canada  
  • Sheldon Freeman  
  • Susan Hayes  
  • Todd Schindeler  
  • William McCullough 

Merci aux bénévoles du secteur juridique qui ont relevé le défi : 

  • Fred Rubinoff, Goodmans LLP  
  • Rebecca Saturley, Stewart McKelvey  
  • Dan Miller, Dorsey & Whitney LLP  

Le début du Défi 

En 2023, les bénévoles de FRDJ Canada Fred Rubinoff, Rebecca Saturley et Dan Miller – tous des avocats qui ont un lien personnel avec le DT1 – ont lancé le Défi juridique pour mobiliser leur industrie, en s’inspirant de défis similaires dans les secteurs de l’immobilier commercial et de la gestion de patrimoine. Ayant des liens personnels avec le DT1, ils sont déterminés à créer un monde sans cette maladie chronique, non seulement pour leurs proches, mais aussi pour tous les Canadiens touchés par le DT1. 

Fred Rubinoff est passionné par l’idée de changer le paysage de cette maladie débilitante pour toutes les personnes atteintes de DT1 dans le monde. Depuis que sa femme Tracey, qui vivait avec le DT1 depuis de nombreuses années, est malheureusement décédée en 2004 des de complications liées au diabète, Fred s’est efforcé d’accélérer la mise au point de traitements vitaux et de remèdes potentiels pour le DT1. 

« Tracey n’a pas eu accès au traitement complet du diabète dont elle avait besoin tout au long de son adolescence – je ne veux pas qu’une autre famille ait à subir cela ou une telle perte. Les personnes atteintes de DT1 ont besoin d’un soutien adéquat pour les aider à faire face à cette maladie qui dure toute la vie et à espérer qu’une thérapie de guérison se profile à l’horizon. Je veux aller de l’avant et m’unir pour financer des initiatives qui contribueront à faire en sorte que cela n’arrive à personne d’autre et à mettre un terme définitif à cette maladie. » – Fred Rubinoff 

Où vont les dollars 

Tous les dons au Défi juridique soutiendront le Fonds d’accélération de FRDJ, qui permet à FRDJ d’être agile dans ses efforts pour financer la recherche sur la guérison tout en améliorant les vies aujourd’hui. Le fonds a un impact immédiat en soutenant tous les secteurs de FRDJ, y compris les besoins les plus importants dans le cadre de la Campagne pour accélérer de 100 millions $

Voici quelques exemples de ce que le Fonds d’accélération soutient : 

  • Des recherches prometteuses sur la guérison du DT1 au Canada et dans le monde entier  
  • La formation des fournisseurs de soins de santé mentale sur la manière de soutenir au mieux les clients vivant avec le DT1  
  • Les coûts opérationnels tels que la recherche et la supervision financière et la génération de revenus 
  • La défense d’intérêts en faveur d’un meilleur accès et d’un prix plus abordable aux dispositifs qui sauvent des vies par le biais d’Accès pour tous  

La défense des intérêts est un domaine qui touche de près Rebecca Saturley et son fils Oliver, qui a reçu son diagnostic de DT1 à l’âge de 9 ans, et qui vivent dans une province où les glucomètres avancés ne sont pas couverts par les régimes d’assurance maladie provinciaux, et les gens doivent payer de leur poche ces appareils qui leur sauvent la vie. Tout le monde mérite un accès abordable aux technologies permettant d’alléger le fardeau de la vie avec le DT1. 

Fred, Rebecca et Dan espèrent que le succès du Défi du secteur juridique suscitera l’intérêt et inspirera d’autres personnes à soutenir le Fonds d’accélération et à aider à transformer des vies à travers le Canada. Le soutien des donateurs rend possible le travail de FRDJ – ces investissements poursuivent l’élan de la recherche cruciale sur la guérison du DT1, de la défense des intérêts et des projets novateurs afin d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1 aujourd’hui et demain. La recherche progressant plus rapidement que jamais, le moment est venu de se faire le champion d’un avenir sans DT1. 

Vous souhaitez en savoir plus ou lancer votre propre défi sectoriel? 

Pour savoir comment vous pouvez vous engager davantage auprès de FRDJ ou faire un don au Fonds d’accélération, communiquez avec Tammy Bucci, directrice des dons de leadership, à l’adresse tbucci@jdrf.ca

Le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life FRDJ a connu un succès retentissant!

L’un des événements de collecte de fonds les plus anciens et les plus importants du Canada a organisé des Roulons à Montréal, Toronto et Calgary, les 5, 12 et 19 octobre 2023 respectivement, ainsi que des Roulons communautaires « Roulez à votre façon » qui ont eu lieu dans tout le pays le mois dernier. Depuis 38 ans, le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life FRDJ réunit des cadres et des équipes d’entreprises qui mettent le travail de côté et s’activent pour une guérison du diabète de type 1 (DT1).

Le DT1 est une maladie auto-immune qui touche près de 300 000 personnes au Canada. L’incidence du DT1 au Canada augmente de 4,4 % chaque année, à un taux plus élevé que la moyenne mondiale de 3 %, et nous ne savons pas pourquoi. Les fonds amassés par le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life FRDJ permettront d’accélérer le rythme des recherches les plus prometteuses pour trouver des thérapies de guérison et de soutenir des programmes pour améliorer la vie des personnes atteintes de la maladie.

Plus de 1175 équipes et plus de 6200 collecteurs de fonds de plus de 85 entreprises canadiennes d’un océan à l’autre ont participé à cet événement rempli d’énergie. Nos participant ont obtenu près de 16 000 dons et ont amassé plus de 1,9 million de dollars à ce jour. Nous ne saurions être plus reconnaissants pour les efforts de chacun!

Ensemble, les entreprises canadiennes ont fait une différence pour les quelque 300 000 Canadiennes et Canadiens et les innombrables autres personnes touchées par le diabète de type 1.

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à notre commanditaire et à nos bénévoles, sans qui cet événement ne serait pas un succès. Grâce à leur soutien, nous avons pu offrir une journée incroyable d’exercices de vélo remplis d’énergie, mettre en lumière des histoires inspirantes par le biais de vidéos et de conférenciers, et finalement nous rapprocher de notre objectif de trouver des moyens de guérir le diabète de type 1.

Merci également à nos ambassadeurs FRDJ, Paloma Davarsi (Montréal), Karoline Cope (Toronto), Luke McDonald et Chris Holmstead (Calgary), qui ont pris le temps de partager avec nos participants l’importance du financement de la recherche sur le DT1 et à quoi ressemble la vie avec le DT1.

Merci encore à tous ceux et celles qui ont participé et à nos incroyables partenaires corporatifs. Des plans sont déjà en cours pour l’événement de l’année prochaine.

Partenaire localCommanditaire de l’Heure du Roulons immobilierCommanditaire de l’Heure du Roulons immobilier

Champions corporatifs

Broccolini
Kevric
McCarthy Tetrault
Sorbara Group of Companies

Partenaires corporatifs

Avison Young
Cavell
CT REIT
First Onsite
Forest Contractors
GWL Conseillers immobiliers Inc.
KingSett Capital

Opus Mechanical Services Ltd

Guide d’Halloween

Pour de nombreuses familles qui viennent d’apprendre qu’elles sont atteintes du diabète de type 1 (DT1), la fête d’Halloween peut sembler insurmontable – une fête centrée sur les bonbons alors que vous devez maintenant apprendre à compter les glucides et penser à la nutrition. Cependant, avec les bons outils et les bonnes connaissances, l’Halloween peut et doit être tout aussi amusant pour votre enfant.

Voici quelques conseils utiles pour passer une fête d’Halloween sans frayeur pour les personnes atteintes de DT1!

Faites un plan

Planifiez à l’avance pour simplifier cette fête qui peut parfois sembler difficile à gérer. Il est important de s’assurer que les enseignants, les voisins et les tuteurs temporaires savent comment gérer l’abondance de collations et d’excitation. Voici certaines choses qu’ils doivent savoir :

  • La quantité de bonbons que vous êtes à l’aise de laisser consommer à votre enfant.
  • La façon dont vous comptez gérer les doses d’insuline en fonction du niveau d’activité, des mesures de la glycémie et des friandises.
  • Les aliments qu’il doit éviter, en particulier si votre enfant souffre d’allergies alimentaires ou d’une intolérance au gluten.
  • Les symptômes de l’hypoglycémie et de l’hyperglycémie et comment les traiter.
  • Les coordonnées d’un parent ou d’un tuteur

Pour plus d’information sur le DT1 et la nutrition, visitez : www.frdj.ca/vivre-avec-le-dt1/nutrition-et-le-diabete-de-type-1

BonbonFormatTotal de glucides en grammes
Blow Pop1 suçon13g
Bonbon de maïs10 morceaux19g (1,9g par morceau)
Barre de chocolat format mini1 barre10-15g
Hershey’s Kiss (chocolat au lait)1 chocolat2,8g
Jolly Rancher (bonbons durs)1 morceau6g
M&Ms (sac format mini)1 sac9,7g
Coupe au beurre d’arachide Reese’s1 morceau12g
Skittles1 sac14g
Sour Patch Kids (sac format mini)1 sac11g
Starburst (format mini)1 paquet (2 morceaux)8g
Poissons suédois (sac format mini)1 sac11g
Twizzlers Twists (format mini)1 morceau7g
Récolte de bonbons

Votre enfant n’a peut-être pas l’habitude de passer ses soirées dehors à courir de maison en maison. Voici quelques conseils pour assurer le bon déroulement de la récolte de bonbons :

  • L’activité et l’excitation qui entourent la chasse aux bonbons peuvent provoquer une hypoglycémie. Demandez à votre équipe soignante en diabète de fixer un débit de base temporaire plus bas pour tenir compte de l’exercice nocturne supplémentaire.
  • Les températures plus fraîches peuvent contribuer à l’hypoglycémie. Quel que soit le type de costume, veillez à ce que votre enfant reste au chaud.
  • Quelle que soit la complexité du costume, les pompes et les systèmes de surveillance du glucose en continu (SGC) doivent être facilement accessibles. Trouvez un endroit pour la pompe à insuline et le SGC de votre enfant sous son costume. Il existe une variété de produits conçus pour tenir les fournitures et l’équipement des liés au DT1 afin de faciliter les sorties pour tout le monde.
  • Ayez un plan pour la consommation des bonbons et d’autres aliments pendant la récolte de bonbons.
  • Faites un inventaire! Les bonbons consommés en cachette pourraient expliquer les taux de glycémie élevés le jour de l’Halloween. Toutes ces friandises peuvent être tentantes.
Alternatives aux friandises d’Halloween

Les personnes atteintes de DT1 devraient profiter des friandises d’Halloween, mais c’est aussi l’occasion de faire preuve de créativité!

  • Gardez des bonbons pour traiter les niveaux de glycémie faibles. Les bonbons dont l’ingrédient principal est le dextrose, comme les Skittles, sont excellents pour faire monter rapidement la glycémie. Les bonbons à forte teneur en matières grasses, comme les barres de chocolat, ne sont pas idéaux pour traiter les niveaux de glycémie faibles.
  • Transformez une partie de la montagne de bonbons de votre enfant en « monnaie » qu’il pourra utiliser pour « acheter » un livre, un jouet, du temps sur l’ordinateur ou une autre activité amusante. Vous pouvez faire don de ces bonbons non consommés, donc c’est une situation gagnante pour tous.
  • Donnez au prochain! Les banques alimentaires et les groupes luttant contre la faim acceptent souvent les dons de bonbons.

Amusez-vous! L’Halloween devrait être une fête pour tous les enfants, y compris ceux atteints de DT1. Nous espérons que ces conseils et astuces vous permettront de passer un moment agréable en famille en cet Halloween!

Le Défi de golf FRDJ est un grand succès

Une fois de plus en 2023, David Garfinkle et Steven Mitchell – avec une équipe de sympathisants – ont rallié les Canadiennes et Canadiens pour soutenir la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) en s’engageant à prendre leur bâton cet été et à participer au Défi de golf FRDJ.

Le Défi de golf FRDJ trouve ses racines dans le Marathon de golf FRDJ, lancé il y a quarante ans par David Garfinkle et son ami Steven Mitchell au début des années 80. Ils ont relancé l’événement en 2022, et c’est ainsi qu’est né le Défi de golf FRDJ de cette année.

Du 13 au 20 août (et tout au long de l’année), des golfeuses et des golfeurs de partout au pays et dans le monde sont invités à jouer pour le DT1 et à relever le Défi de golf FRDJ de jouer collectivement 11 000 trous de golf pour soutenir les près de 11 000 Canadiennes et Canadiens qui recevront le diagnostic de DT1 cette année.

Le Défi ne pouvait pas être plus simple. Que vous décidiez de jouer une ronde (ou plusieurs) de 18 trous, de jouer en rafale du lever au coucher du soleil, de frapper des balles au terrain d’exercice ou d’amener la famille à un minigolf, les golfeuses et golfeurs de tous les niveaux peuvent jouer en soutien à l’accélération de la recherche sur le DT1.

Merci à tous ceux et celles qui ont participé au Défi de golf FRDJ et aux tournois de cette année.

Des événements ont été organisés et des participants ont participé au Teed Off for T1D dans tout le pays (et même dans le monde entier avec un événement qui s’est déroulé à Dubaï!). Ensemble, les participants ont amassé un montant exceptionnel de plus de 200 000 $ et plus encore!

Merci également à nos :

  • Meilleures équipes de collecte de fonds – Dude Where is my Par, Dubai Mighty Ballers et Fore Amigos 
  • Meilleurs collecteurs de fonds – Adam Rockman (Québec), Tanner Smook (Manitoba) et Jonathan Garfinkle (Québec)
  • Notre comité – David Garfinkle, Steven Mitchell, Zoe Bowen, Tracey Beasley-Allison et les membres honoraires Max Domi et Kaleb Dahlgren
  • Notre donateur de contrepartie – David Garfinkle
  • Nos partenaires – Entreprise championne – Richter, Family Office et partenaire communautaire – Muskoka Bay Resort & Spa

Il s’agit d’un véritable effort collectif et FRDJ est très reconnaissante à tous ceux et celles qui y ont contribué, que ce soit en faisant du bénévolat, en apportant leur contribution ou en jouant au golf. Des projets sont déjà en cours pour un nouvel événement en 2024.

FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches annoncent le nouveau récipiendaire de la bourse de recherche J. Andrew McKee sur le diabète de type 1

La Dre Sing-Young Chen est chercheuse postdoctorale au Centre d’excellence de FRDJ de l’université de la Colombie-Britannique (UBC) et la deuxième récipiendaire annuelle de la bourse J. Andrew McKee sur le diabète de type 1 (DT1), financée conjointement par FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches (RCS) du Centre d’excellence de FRDJ de l’UBC.  

FRDJ a eu le plaisir de rencontrer la Dre Chen pour la féliciter de sa nouvelle bourse et discuter de ses recherches.  

Parlez-nous un peu de votre parcours. 

J’ai obtenu mon diplôme de premier cycle à l’université de Sydney, où j’ai étudié en biochimie et en physiologie. Pendant mes études de premier cycle, j’ai eu la chance de participer à un programme de recherche d’été à l’université Vanderbilt, et c’est là que j’ai commencé à m’intéresser à la biologie des îlots de Langerhans. J’ai ensuite fait mon doctorat à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, où j’ai étudié l’obésité et les maladies liées à l’obésité, en mettant l’accent sur la physiologie et le développement de médicaments.

Je suis actuellement en formation postdoctorale à l’UBC où j’étudie les différences entre les sexes dans les réponses des îlots au stress, dans l’espoir de mettre au point de nouveaux traitements pour le diabète de type 1.

Qu’est-ce qui vous a amené à Vancouver? 

Je voulais travailler avec les chercheurs de l’UBC, car je suivais leurs travaux depuis un certain temps et je savais que la recherche sur le DT1 y était très importante, et je voulais en faire partie. J’ai été heureuse de constater qu’en arrivant ici, j’ai tout de suite su que c’était la bonne décision. Dès le début, j’ai beaucoup appris et j’apprends encore chaque jour.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers le diabète de type 1? 

Il s’agissait en fait d’une combinaison de curiosité scientifique et de désir de faire quelque chose qui aide les gens dans le monde.

En termes de curiosité scientifique, j’ai appris très tôt dans ma carrière que j’avais un intérêt particulier pour les cellules bêta et les îlots pancréatiques. Si nous nous arrêtons pour y réfléchir, il est incroyable que les cellules bêta puissent produire autant d’insuline en réponse à des nutriments et à d’autres stimuli, et qu’elles le fassent si bien, de manière si contrôlée. D’un point de vue purement scientifique, ils sont incessamment fascinants.

Mais d’un point de vue humain, je sais que ce travail a une réelle signification pour les gens, et comme tous les scientifiques, je voulais faire quelque chose de significatif. J’ai des amis qui vivent avec le DT1, et je n’ai qu’un aperçu des défis que cela peut représenter. Savoir que mon travail peut un jour les aider, eux ainsi que d’autres comme eux, est une chose très spéciale.

Que prévoyez-vous étudier au Centre d’excellence de FRDJ à l’UBC? 

Mes recherches sont axées sur la compréhension des différences entre les sexes en ce qui concerne la résistance des cellules bêta aux stress associés au DT1.

Dans le diabète de type 1, les cellules bêta qui sécrètent l’insuline sont soumises à de nombreux stress – par exemple, elles sont attaquées par le système immunitaire et la demande d’insuline est élevée. Les îlots pancréatiques féminins sont plus résistants à ces stress que les îlots masculins et peuvent survivre pour continuer à produire de l’insuline. Mes recherches visent à comprendre et à exploiter ces différences entre les sexes en vue de développer des thérapies cellulaires qui prospéreront dans un corps avec le DT1.

 En quoi la bourse de FRDJ-RCS aura-t-elle un impact sur votre recherche? 

La bourse rend véritablement la recherche possible. La science est un sport d’équipe qui implique beaucoup de travail en réseau et de collaboration, et j’ai été agréablement surprise par toutes les ressources et l’expertise auxquelles nous pouvons faire appel au Centre d’excellence de FRDJ et par l’intermédiaire du RCS. Cela nous aide vraiment à ne pas être limités et donc à aller là où la science nous mène.

Parfois, lors d’une réunion avec mes supérieurs, ils me disent simplement : « Francis Lynn* peut répondre à cette question », ou « nous pouvons demander à Bruce Verchere* », et c’est tellement spécial que toutes ces connaissances soient accessibles de cette manière.

*Agents de recherche du DT1 au Centre d’excellence de FRDJ

Quels ont été les aspects ou les défis les plus surprenants de votre recherche?  

J’ai toujours été consciente du fait que la littérature a une sorte de partialité dans différents domaines. Par exemple, je savais que de nombreuses recherches préexistantes n’utilisaient que des souris d’un seul sexe biologique, mais je ne me rendais pas compte de l’ampleur du problème et du fait qu’historiquement, la plupart des recherches n’intégraient presque jamais les deux sexes dans les phases initiales (avant les essais cliniques sur l’être humain). Cela a souvent été le cas pour la recherche sur le diabète. Il nous manque tellement d’informations.

Par ailleurs, j’ai appris qu’il est surprenant de constater à quel point il est nécessaire de bien dormir! La science est tellement axée sur les détails et il est tellement plus important que je ne le pensais d’être bien reposé.

Quels sont les aspects de votre travail de chercheuse que vous préférez? 

Je suis très reconnaissante d’avoir constamment l’occasion d’apprendre et de collaborer, et de pouvoir faire une différence dans le monde. La liberté d’explorer et de réaliser qu’il n’y a pas de limites à la curiosité et à l’apprentissage.

Il est rare d’avoir une carrière où l’on apprend tous les jours et où l’on se rend compte que notre curiosité peut nous mener là où nous ne l’aurions jamais imaginé.

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec la communauté de FRDJ? 

Je suis très reconnaissante d’être ici et d’avoir l’occasion de faire un travail important et significatif et de continuer à grandir et à apprendre en tant que chercheuse et scientifique. En tant que chercheurs et en tant qu’êtres humains, nous jouons tous un petit rôle pour qu’ensemble nous puissions accomplir de grandes choses. Je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance grâce aux opportunités et à l’éducation que j’ai reçues, et je m’engage à contribuer de mon mieux à notre mission.

Les résultats sont sortis : Le TZIELD (teplizumab) a des bienfaits pour les personnes chez qui on vient de diagnostiquer un diabète de type 1

Dans un communiqué de presse coordonné aujourd’hui, le Dr Kevan Herold (Université de Yale) a présenté les résultats de l’essai clinique PROTECT lors de la conférence de l’International Society for Paediatric and Adolescent Diabetes (ISPAD), en même temps que la publication de l’article dans le New England Journal of Medicine et d’un communiqué de presse publié par Sanofi (qui a acquis Provention Bio en avril 2023). L’étude PROTECT a cherché à savoir si le teplizumab (nom de marque : TZIELD) peut retarder la progression du diabète de type 1 (DT1) chez les enfants et les adolescents âgés de 8 à 17 ans nouvellement diagnostiqués (stade 3 du DT1). Les résultats ont démontré que oui.

Plus de 300 participants ont pris part à l’étude, dont 217 ont reçu du teplizumab et 111 un placebo. Les résultats ont montré que :

  • Le TZIELD s’est avéré efficace pour aider les cellules bêta à mieux fonctionner, comme le montre le peptide C, qui est une mesure du fonctionnement des cellules bêta.
  • Les participants prenant le TZIELD ont eu besoin d’un peu moins d’insuline et ont eu un temps d’action légèrement amélioré par rapport au groupe placebo, mais ces résultats n’étaient pas statistiquement significatifs.
  • Le TZIELD a le potentiel de ralentir la progression du stade 3 du DT1 chez les personnes nouvellement diagnostiquées.

« Cette nouvelle étude montre que le TZIELD peut ralentir l’attaque auto-immune contre les cellules bêta productrices d’insuline chez les enfants et les adolescents qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1 », affirme Sarah Linklater, Ph.D., conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada.

« Il s’agit d’une nouvelle preuve que nous pouvons intervenir avec succès pendant cette fenêtre d’opportunité juste après le diagnostic, ce qui constitue une étape cruciale vers la guérison. Le ralentissement de la progression de la maladie présente également d’importants avantages pour la santé des personnes atteintes de DT1 à court et à long terme. Nous saluons l’engagement continu de Provention Bio et de Sanofi à faire progresser les thérapies modificatrices de la maladie pour les personnes atteintes de DT1. FRDJ continue de soutenir un grand nombre de recherches sur les thérapies modificatrices de la maladie, car il existe un potentiel énorme pour que ces types de traitements profitent aux personnes atteintes de la maladie! »

FRDJ soutient le développement du teplizumab depuis près de 30 ans, notamment par des subventions de recherche, un financement fédéral dans le cadre du Programme spécial de lutte contre le diabète, un investissement stratégique du Fonds DT1 de FRDJ qui a permis à Provention Bio de se lancer dans le DT1 pour la première fois, et bien plus encore.

Actuellement, le TZIELD n’est approuvé aux États-Unis par la FDA que pour les personnes atteintes du DT1 de stade 2 (prédiagnostic), qui est identifié par le biais d’un dépistage. L’utilisation de TZIELD chez les personnes dans les six semaines suivant le diagnostic de DT1 (stade 3) n’a pas été soumise à l’approbation d’un organisme de réglementation.

FRDJ Canada continuera de suivre les nouvelles concernant le TZIELD et fournira des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Renforcer les capacités pour l’avenir de la recherche sur le diabète de type 1

La formation de la prochaine génération de chercheurs et de cliniciens dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) est un objectif central de la stratégie de recherche mondiale de FRDJ. Le soutien de ces nouveaux leaders est essentiel pour assurer la poursuite de la recherche sur le DT1 et pour faciliter la transformation des données actuelles en traitements améliorés et en thérapies de guérison de demain. FRDJ cherche à attirer et à retenir les esprits les plus brillants dans le domaine du DT1 tout au long de leur parcours pour devenir des chercheurs indépendants.

Les stagiaires en recherche sont généralement considérés comme des chercheurs qui ne mènent pas encore de travaux de recherche de manière indépendante. Il peut s’agir d’étudiants en maîtrise ou en doctorat, de chercheurs postdoctoraux ou de cliniciens-chercheurs débutants. Les stagiaires sont à bien des égards le moteur de la recherche, car ce sont souvent eux qui mènent les activités de recherche pratique dans le laboratoire ou qui interagissent avec les patients dans la clinique.

Le processus

Le parcours pour devenir un chercheur indépendant peut être long et difficile – et nécessite un financement substantiel. Après un baccalauréat, qui nécessite de trois à quatre ans de cours universitaires de premier cycle, un stagiaire peut s’inscrire à une maîtrise axée sur la recherche. Elle dure généralement de deux à trois ans et comprend des cours, des recherches indépendantes suivies de près par un superviseur (un professeur d’université occupant un poste d’enseignement) et un projet de thèse. Certains programmes permettent à un étudiant en maîtrise de passer au programme de doctorat après un an, sinon l’inscription au doctorat se fait après l’obtention de celle-ci. Au Canada, le programme de doctorat dure de quatre à cinq ans et permet aux étudiants d’approfondir un domaine de recherche spécifique, de mener des recherches originales, de collaborer avec des mentors et des pairs et de présenter leurs résultats lors de conférences. Ils suivent des cours, passent des examens complets et rédigent une thèse qui apporte de nouvelles connaissances dans leur domaine.

FRDJ finance actuellement six étudiants au doctorat par l’entremise du Réseau canadien de formation en recherche sur les îlots de Langerhans (RCFRI). Ces étudiants sont encadrés par des chercheurs renommés dans le domaine du DT1, ce qui renforce la réputation du Canada en matière de recherche sur les îlots de Langerhans et contribue à assurer l’avenir de la recherche.

« FRDJ est depuis longtemps un chef de file en matière de soutien à la recherche sur le diabète et veille également à ce que la prochaine génération ait les compétences nécessaires pour avoir un impact positif sur la recherche, le traitement et la mobilisation des connaissances sur le diabète. Le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC) a la chance de s’associer à FRDJ pour soutenir des possibilités de formation améliorées pour les étudiants diplômés et les boursiers postdoctoraux qui contribuent à la recherche importante sur le diabète par leur travail et représentent les futurs chefs de file de la recherche sur le diabète au Canada. » – Patrick MacDonald, PhD, professeur à l’université de l’Alberta et directeur du Réseau de recherche et formation sur les Îlots du Canada (R2FIC).

Après avoir obtenu leur doctorat, de nombreux chercheurs poursuivent des études postdoctorales afin d’acquérir la formation spécialisée et l’expertise nécessaires pour obtenir un poste de titulaire dans le monde universitaire, un poste de clinicien-chercheur dans un hôpital de recherche ou un poste de scientifique au sein d’une entreprise. Ces bourses peuvent durer d’un à cinq ans. Les postdoctorants travaillent en étroite collaboration avec des chercheurs établis dans un laboratoire ou une institution spécifique, ce qui leur permet de perfectionner leurs compétences en matière de recherche, d’élargir leur réseau scientifique et de produire des publications de recherche à fort impact.

« Les bourses de FRDJ ont transformé ma carrière scientifique, en me permettant de poursuivre mes idées de recherche, d’entrer en contact avec la communauté du DT1 et, ultimement, de me propulser sur le chemin de l’innovation dans le but d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1. » – Heather Denroche, PhD, directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc. et ancienne titulaire d’une bourse postdoctorale avancée de FRDJ

Les stagiaires en recherche peuvent également être sur la voie de devenir cliniciens-scientifiques (c’est-à-dire un médecin pratiquant qui mène également des recherches). Dans ce cas, les stagiaires obtiendront un baccalauréat, suivront des études de médecine, puis, au cours de leur formation en résidence, ils pourront bénéficier de bourses de recherche ou d’un programme de clinicien-chercheur. Ils consacreront leur temps à la formation clinique et la formation à la recherche, souvent en vue d’obtenir une maîtrise ou un doctorat (en plus de leur doctorat en médecine).

La contribution

Non seulement les stagiaires effectuent une grande partie de la recherche pratique menée par un chercheur indépendant, mais ils apportent souvent de nouvelles compétences, de nouveaux points de vue et des idées novatrices au laboratoire. La diversité de leurs origines, de leurs expériences et de leurs points de vue peut conduire à des approches nouvelles et à des solutions créatives aux questions de recherche. Les stagiaires contribuent en effectuant des analyses documentaires complètes pour rester à jour avec les derniers développements dans leur domaine. Ils analysent les recherches existantes afin d’identifier les lacunes, d’affiner les hypothèses et de concevoir des expériences qui s’appuient sur les travaux antérieurs. Les stagiaires gèrent souvent des projets spécifiques au sein du laboratoire et jouent un rôle essentiel dans la publication de la recherche (c’est-à-dire des manuscrits ou des articles de journaux). Au fur et à mesure que les stagiaires progressent dans leur carrière, les stagiaires plus expérimentés peuvent avoir un rôle de mentor auprès des nouveaux membres du laboratoire. Ils offrent des conseils, du soutien et une formation, favorisant ainsi une culture de l’apprentissage et de la croissance.

Les postes de stagiaires sont généralement financés par des subventions de recherche, des bourses et des prix. FRDJ soutient les stagiaires de plusieurs façons – par des bourses spécialement attribuées aux stagiaires pour le salaire et le soutien à la recherche, par des subventions de recherche accordées à des chercheurs établis qui servent souvent à soutenir les stagiaires qui effectuent la recherche subventionnée, et par des partenariats avec des programmes comme le R2FIC afin d’étendre les fonds gouvernementaux aux stagiaires.

En 2022, le financement des donateurs a permis de soutenir plus de 40 subventions de recherche par l’intermédiaire de FRDJ. Ces fonds financent en grande partie les coûts primaires de la recherche, à savoir le personnel.   Au cours des quelque 40 subventions accordées, les fonds de FRDJ ont permis d’apporter un soutien à :
·        33 boursiers postdoctoraux;
·        47 étudiants au doctorat;
·        21 étudiants à la maîtrise; et
·        15 stagiaires professionnels, y compris des techniciens de laboratoire.
 
« Les stagiaires sont l’élément vital de la recherche en laboratoire, car ils stimulent l’innovation et élargissent les horizons de la découverte scientifique. Ayant participé aux collectes de fonds de FRDJ depuis mon diagnostic de DT1 dans mon enfance, et étant maintenant stagiaire dans un laboratoire financé par FRDJ, je comprends totalement l’immense valeur de leur soutien inébranlable. Le financement de la recherche par des organismes comme FRDJ est essentiel non seulement pour soutenir, mais aussi pour former la prochaine génération de scientifiques au cœur du laboratoire. Ce privilège unique, associé à mes liens personnels profonds avec FRDJ, a non seulement enrichi nos efforts scientifiques, mais alimente également la promesse d’un avenir où les percées dans le traitement et la prévention du diabète sont à notre portée ». – Lindsay Pallo, Candidat au doctorat à l’université de la Colombie-Britannique, financé en partie par le Centre d’excellence de FRDJ et par des subventions de recherche accordées à son superviseur, le Dr Bruce Verchere.
Développement de carrière

Si la recherche est au centre des préoccupations des stagiaires, le développement de carrière et le mentorat font partie intégrante de la formation. L’objectif final est de permettre au stagiaire d’occuper un poste de chercheur indépendant, que ce soit en tant que professeur d’université, clinicien scientifique ou au sein de l’industrie et de la recherche privée.

Le passage du statut de stagiaire à celui d’indépendant peut être très difficile. Le financement de la recherche est principalement obtenu par le biais de subventions concurrentielles qui s’appuient sur des antécédents en matière de financement de la recherche – le succès engendre le succès. FRDJ aide à soutenir cette transition en finançant des chercheurs nouvellement indépendants au moyen de bourses de développement de carrière. Ces bourses pluriannuelles soutiennent le nouveau programme de recherche indépendant des chercheurs, avec un soutien pour de nouveaux équipements, des ressources et une aide salariale si nécessaire. Dans le cas des bourses pour cliniciens-chercheurs (BCCE), le financement permet aux chercheurs de consacrer du temps à leurs activités de recherche afin qu’ils puissent consacrer leurs ressources limitées à la recherche plutôt qu’à la pratique clinique pendant qu’ils s’établissent.

Faire progresser la thérapie de remplacement cellulaire – Dr Andrew Pepper
« Grâce au soutien essentiel de FRDJ, mon laboratoire s’efforcera de préserver l’héritage du protocole d’Edmonton tout en inaugurant une nouvelle ère de transplantation cellulaire », explique Andrew Pepper, PhD, professeur adjoint au département de chirurgie de l’université de l’Alberta et récipiendaire d’une bourse de développement de carrière de FRDJ
Examen des obstacles à la technologie du diabète – Dre Alanna Weisman
« Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. » – Alanna Weisman, MD, PhD, endocrinologue et clinicienne-chercheuse, Leadership Sinai Centre for Diabetes; professeure adjointe à l’université de Toronto
Pourquoi consacrer l’argent des donateurs à la formation?

Le financement des stagiaires est l’un des investissements les plus rentables que FRDJ puisse faire!  Les contributions des stagiaires à la recherche en cours sont inestimables, et les stagiaires soigneusement sélectionnés par FRDJ deviennent souvent de futures superstars dans le domaine du DT1, qui deviennent les mentors de leurs propres stagiaires exceptionnels.  En finançant des stagiaires et en les encourageant à rester dans le domaine de la recherche sur le DT1, votre argent nous aide à assurer un avenir radieux à la recherche sur le DT1.

Pour soutenir ces futurs leaders de la recherche sur le DT1, veuillez contacter Jen Bavli à jbavli@jdrf.ca

Pour de plus amples renseignements sur les stagiaires en recherche soutenus par FRDJ Canada, veuillez communiquer avec research@jdrf.ca

Où sont-ils aujourd’hui?
ChercheurBourse de recherche postdoctoralePoste actuel
Dre Heather DenrocheBourse postdoctorale (2014-2017) et bourse postdoctorale avancée (2018-2022)Directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc.
Développement de nouveaux nanomédicaments pour traiter les maladies immunitaires telles que le T1D.
Dre Adriana MiglioriniBourse postdoctorale avancée (2018-2021)Associée de recherche, McEwen Stem Cell Institute (University Health Network)
Développement de cellules souches pluripotentes humaines comme source de cellules productrices d’insuline pour les personnes atteintes de DT1.
Dr Dan LucianiBourse de développement de carrière (2013-2019)Professeur associé, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dre Anne PesenackerBourse postdoctorale (2014-2017), Bourse postdoctorale du RCEC (2017-2018)Bourse de développement de carrière, University College London, Royaume-Uni
Recherche sur la fonction auto-immune dans l’arthrite et le DT1.
Dre Yasaman AghazadehBourse postdoctorale du RCEC (2016-2017)Professeure adjointe, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
Dr Ahmad HaidarBourse postdoctorale (2013-2016)Professeur associé, Université McGill
Recherche sur les technologies du diabète et les thérapies à l’insuline
Dr Francis LynnBourse postdoctorale (2007-2010) et bourse de développement de carrière (2011-2016)Professeur associé, Université de la Colombie-Britannique; chercheur, BC Children’s Hospital; responsable de la recherche, Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Emmeline HeffernanBourse postdoctorale du RCEC (2014-2016)Pédiatre, Royal Belfast Hospital for Sick Children
Dre Kate VerbeetenBourse postdoctorale du RCEC (2018-2019)Endocrinologue pédiatrique, cabinet privé, Toronto
Dr Ashish MarwahaBourse postdoctorale du RCEC (2014-2015)Professeur adjoint, Université de Calgary, généticien spécialisé dans la recherche en immunologie fondamentale et membre de CanScreenT1D : Consortium de recherche sur le dépistage de FRDJ et des IRSC
Dre Jennifer BruinBourse postdoctorale (2011-2015)Professeure associée, Université de Carleton
Facteurs environnementaux affectant le développement du DT1
Dr Pat MacDonaldBourse de développement de carrière (2009-2014)Professeur, Université de l’Alberta; Chaire de recherche du Canada en biologie des îlots; directeur de l’IsletCore de l’Alberta Diabetes Institute; responsable du Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC), qui étudie la production d’insuline à partir des cellules des îlots.
Dr Reza B. JaliliBourse postdoctorale (2011-2014)Directeur des sciences in vivo, Aspect Biosystems
Développement de biomatériaux immunoprotecteurs.
Dr James SurapisitchatBourse postdoctorale (2010-2012)Directeur scientifique médical régional pour l’oncologie chez Merck Pharmaceuticals
Dr Majid MojibianBourse postdoctorale (2010-2012)Responsable de la modélisation in vivo, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique
Dr Pedro GeraldesBourse postdoctorale avancée (2009-2012)Professeur, Université de Sherbrooke; Chaire de recherche du Canada sur le diabète et les complications vasculaires
Dre Sylvie LesageBourse de développement de carrière (2008-2011)Professeure, Université de Montréal, recherche sur la génétique des populations de cellules du système immunitaire
Dr James JohnsonBourse de développement de carrière (2005-2010)Professeur, Université de la Colombie-Britannique; responsable de la recherche sur la biologie des îlots de Langerhans au Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique
Dre Cristina NostroBourse postdoctorale (2008-2010)Scientifique principale au McEwen Stem Cell Institute (University Health Network); professeure agrégée, Université de Toronto.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Lucy MarzbanBourse postdoctorale (2005-2007)Professeur agrégée, Université du Manitoba, recherche sur la mort des cellules bêta
Dr Tim KiefferBourse de développement de carrière (2001-2006)Professeur, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dr Gregory KorbuttBourse de développement de carrière (2000-2005)Professeur, Université de l’Alberta; directeur scientifique, Alberta Cell Therapy Manufacturing Facility; membre de l’équipe initiale du protocole d’Edmonton.
Dre Janette DufourBourse postdoctorale (2001-2003)Professeure, Texas Tech University
Recherche d’options de protection pour les cellules de transplantation d’îlots de Langerhans

Allarta, une jeune entreprise ontarienne en sciences de la vie, reçoit un prix de la part de FRDJ International pour faire avancer ses travaux pour la création d’une thérapie de guérison fonctionnelle du diabète de type 1.

Hamilton (Ontario, Canada) et New York (NY)  – Le 3 octobre 2023, Allarta Life Science, une société de médecine régénérative basée à Hamilton, en Ontario, a annoncé qu’elle avait reçu un prix de FRDJ International (l’organisation mère de FRDJ Canada), qui pourrait s’élever à 800 000 $USD à l’achèvement des étapes de recherche et de développement.

Allarta a été cofondée en 2019 par le professeur de chimie de l’Université McMaster, le Dr Harald Stover et la responsable STEM Maria Antonakos, MBA, et utilise la science des polymères et de nouveaux hydrogels pour faire progresser les thérapies cellulaires pour le diabète de type 1 (DT1).

La thérapie à base de cellules souches constitue un vaste domaine de recherche sur la guérison du DT1. L’objectif de la thérapie cellulaire est de remplacer les cellules bêta détruites chez une personne atteinte de DT1, leur permettant ainsi de produire à nouveau de l’insuline. Cela permettrait de réduire ou d’éliminer la quantité d’insuline externe nécessaire à une personne atteinte de DT1 (par injection, stylo ou pompe) pendant des mois, voire des décennies.

L’un des principaux obstacles qui empêchent les thérapies cellulaires de devenir une réalité pour les personnes atteintes de DT1 est la nécessité d’un traitement immunosuppresseur systémique continu (similaire à une transplantation d’organe comme un rein ou un foie). Pour résoudre ce problème, Allarta a développé une plateforme d’hydrogel qui offre une protection immunitaire aux cellules bêta transplantées. L’avantage concurrentiel d’Allarta réside dans ses hydrogels synthétiques conçus pour permettre une bonne connexion métabolique des cellules transplantées tout en les protégeant du système immunitaire de l’hôte.

La subvention financera directement le travail continu d’Allarta visant à accroître la durabilité et à éviter la nécessité de la suppression immunitaire systémique dans les transplantations actuelles d’îlots et de cellules bêta pour guérir le DT1. Des études précliniques seront menées avec des îlots de porcs et des cellules bêta dérivées de cellules souches afin de déterminer si elles peuvent survivre sans immunosuppression.

« Protéger les cellules transplantées contre le rejet immunitaire sans recourir à une immunosuppression systémique chronique demeure l’une des principales barrières à l’application généralisée des thérapies à base de cellules d’îlots pour guérir le diabète de type 1. S’attaquer à ce problème est une priorité essentielle pour FRDJ afin que ces thérapies puissent être pleinement mises en œuvre », affirme Jaime Giraldo, Ph.D., directeur adjoint de la recherche à FRDJ International. « L’approche d’Allarta est bien alignée avec notre stratégie de recherche, et nous sommes impatients de travailler avec eux pour tester la capacité de ces matériaux uniques à protéger les cellules productrices d’insuline implantées après la transplantation. »

FRDJ Canada est très enthousiaste à l’idée de voir une entreprise canadienne recevoir cette subvention de l’industrie et être à la pointe de la technologie des cellules souches en tant que possible remède pour le diabète de type 1. Nous communiquerons tout résultat des études précliniques dès qu’ils seront disponibles.

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Au sujet de FRDJ Canada

FRDJ Canada est le plus important organisme de bienfaisance qui finance la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) au Canada. Notre mission est d’accélérer les percées révolutionnaires pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications. Notre organisation a vu le jour grâce à l’initiative de personnes impliquées dans leur communauté qui collaborent à l’échelle régionale pour assurer une plus grande efficacité et un impact optimal des collectes de fonds, et qui unissent leurs efforts à l’échelle nationale afin de mobiliser le pouvoir des ressources, de la passion et de l’énergie. Nous collaborons avec des institutions académiques, des gouvernements, des entreprises et des partenaires du secteur afin de développer et de mettre en œuvre une série de thérapies novatrices pour les personnes atteintes de DT1. Notre personnel et nos bénévoles à la grandeur du Canada et cinq sociétés internationales affiliées se dévouent à défendre la cause, à inspirer l’engagement communautaire et à transmettre notre vision commune d’un monde sans DT1. Pour plus d’information, visitez frdj.ca.

Contacts pour les médias 
Ruth Kapelus
Gestionnaire nationale du contenu et des relations avec les médias, FRDJ Canada
Tél. : 647.789.2322
Courriel : rkapelus@jdrf.ca
235 boul. Yorkland, bureau 1201, Toronto (Ontario) M2J 4Y8
frdj.ca

Une étude suggère que le sémaglutide augmente la production d’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 1 nouvellement diagnostiquées

Le sémaglutide, dont les noms de marque sont Ozempic®, Rybelsus® et Wegovy®, fait la une partout. Il est approuvé par Santé Canada pour aider les personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2) à gérer leur glycémie. Il diminue également le risque d’événements cardiovasculaires et aide à la perte de poids. Selon un commentaire récent publié dans le New England Journal of Medicine [abonnement requis] par des chercheurs de la State University of New York à Buffalo, il pourrait également aider les personnes nouvellement diagnostiquées avec le diabète de type 1 (DT1) à produire plus d’insuline.

Qu’est-ce que le sémaglutide?

Le sémaglutide est un peptide similaire au peptide de type glucagon (GLP-1) naturel. Il aide les personnes atteintes de DT2 de diverses manières, notamment en stimulant la production d’insuline. Ces médicaments sont commercialisés depuis le début des années 2000.

Grâce à des décennies de recherches soutenues par FRDJ, nous savons que la plupart des personnes ayant reçu un diagnostic de DT1 ont encore des cellules bêta fonctionnelles. Elles ne produisent plus la quantité d’insuline nécessaire au fonctionnement de l’organisme, mais elles existent.

La préservation de ces cellules bêta, leur maintien en bonne santé et en vie et, éventuellement, l’augmentation de leur nombre et de leur fonction grâce à des thérapies modificatrices de la maladie constituent l’une des principales priorités de FRDJ en matière de financement de la recherche.

 Résultats de l’étude

Les chercheurs de cette étude, qui reçoivent actuellement des fonds de FRDJ (par l’entremise de JDRF International aux États-Unis) pour étudier l’utilisation du sémaglutide à un stade plus avancé de la maladie afin de faciliter le contrôle de la glycémie, ont administré le médicament à 10 personnes. Ces personnes étaient âgées de 21 à 39 ans et se trouvaient au stade 3, soit au stade initial du DT1. Ils ont commencé un traitement au sémaglutide dans les trois mois suivant le diagnostic, dans le but de préserver la fonction des cellules bêta. Neuf personnes ont été testées positives pour le GAD, un anticorps qui peut indiquer la présence d’une auto-immunité pour le DT1; une personne a été testée positive pour l’IA-2, un autre auto-anticorps du DT1. Au bout de plusieurs mois, les dix personnes n’ont plus eu besoin de s’administrer de l’insuline au moment des repas et six des participants n’ont plus eu besoin d’insuline basale au bout de six mois. De plus, les participants ont constaté une augmentation du peptide C, ce qui montre que leur corps produit plus d’insuline après avoir suivi le traitement.

Quelle est la prochaine étape?

Ces résultats sont excitants, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

L’étude soulève d’autres questions pour les chercheurs. Quel est l’effet de l’utilisation du sémaglutide pour augmenter la production d’insuline par les cellules bêta restantes? Il est possible que cela ajoute un stress supplémentaire à ces cellules. Les chercheurs doivent encore déterminer l’effet de ce stress au-delà de la durée de l’étude. Les cellules bêta continueront-elles à produire de l’insuline ou la production d’insuline diminuera-t-elle comme c’est généralement le cas avec le DT1? Tous ces éléments doivent être examinés dans le cadre d’une étude de suivi de plus grande envergure, avec un groupe de contrôle.

Les GLP-1 sont une priorité pour FRDJ

FRDJ joue un rôle central dans la découverte et le développement des GLP-1 depuis des décennies et a financé de nombreuses études visant à mieux comprendre cette hormone, son fonctionnement et la façon dont elle peut être utilisée pour aider les personnes atteintes de DT1. FRDJ estime que le sémaglutide est extrêmement prometteur pour améliorer le contrôle de la glycémie et atténuer les complications cardiaques et rénales chez les personnes atteintes de DT1 au stade 4, ou DT1 établi.

Ce travail se poursuit aujourd’hui. Plusieurs essais cliniques financés par FRDJ visent à déterminer comment les personnes atteintes de DT1 établi peuvent en bénéficier. Cela inclut notamment les recherches menées par le Dr Viral Shah au Barbara Davis Center de l’université du Colorado—et en collaboration avec trois autres grands centres de soins du diabète (Henry Ford Hospital, Iowa Diabetes et Oregon Health & Science University)—qui étudie comment le sémaglutide peut être bénéfique aux personnes atteintes de DT1 et d’obésité qui utilisent des systèmes de pancréas artificiel (PA).

Il n’y a actuellement aucun essai clinique sur le sémaglutide pour le DT1 en cours au Canada.

Ces médicaments sont également étudiés par le Fonds DT1 de FRDJ. i2O Therapeutics, société du portefeuille du Fonds DT1, développe plusieurs produits utilisant les GLP-1, initialement pour le DT2, y compris un dispositif GLP-1 rechargeable et implantable qui délivre l’hormone pendant six mois, une forme orale de GLP-1 à action prolongée, ainsi qu’un GLP-1 oral combiné à l’amyline (une autre hormone pancréatique importante).

De plus, Code Bio, une société du portefeuille du Fonds DT1, a exploré le GLP-1 pour cibler les cellules bêta en vue de l’administration ciblée de médicaments. 

FRDJ Canada continuera de surveiller les résultats des études sur le GLP-1 et d’en partager les mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Nouvelle bourse de clinicien-chercheur émergent (BCCE) de FRDJ Canada décernée à la Dre Alanna Weisman

La bourse de clinicien-chercheur émergent de FRDJ Canada (BCCE) est destinée à offrir un soutien crucial aux chercheurs qui prévoient poursuivre une carrière dans le domaine de la recherche clinique liée au diabète de type 1 (DT1). Les bourses sont attribuées en fin de formation ou en début de carrière pour soutenir le développement du programme de recherche indépendant du boursier. 

Ces bourses sont décernées à des cliniciens qui ont fait preuve d’une grande érudition et montrent un potentiel pour des réalisations futures dans la recherche clinique, en particulier dans les domaines nécessitant la formation unique d’un clinicien-chercheur. L’élaboration d’un programme de recherche axé sur le patient et le mentorat du boursier par un clinicien-scientifique expérimenté constituent des éléments importants de ces bourses.

La Dre Alanna Weisman est clinicienne-chercheuse et endocrinologue au Leadership Sinai Centre for Diabetes à Toronto, en Ontario, et professeure adjointe au département de médecine de l’université de Toronto. Elle a obtenu son doctorat en médecine à l’université Queen’s de Kingston, au Canada, et son doctorat en épidémiologie clinique et en recherche sur les soins de santé à l’université de Toronto.

Les recherches de la Dre Weisman portent sur l’utilisation des technologies du diabète (telles que les pompes à insuline et les systèmes de surveillance du glucose en continu et flash) au Canada. Elle se concentre principalement sur l’examen des taux d’utilisation des technologies du diabète chez les personnes issues de communautés historiquement marginalisées et sur l’identification des obstacles à l’utilisation qui peuvent être surmontés.

La Dre Weisman dirige également des études sur la faisabilité, dans le monde réel, des objectifs glycémiques recommandés dans le diabète de type 1 et examine l’impact des programmes de pompes à insuline financés par le gouvernement sur l’adoption de cette technologie chez les personnes atteintes de diabète de type 1.

À ce jour, la Dre Weisman a publié plus de 40 articles de recherche primaire dans des revues à comité de lecture.

La bourse est d’un montant de 400 000 dollars sur quatre ans et elle soutiendra la Dre Weisman en tant que clinicienne-scientifique. Sa recherche aura également des répercussions sur le programme Accès pour tous de FRDJ, qui milite auprès des gouvernements provinciaux et fédéral pour un meilleur accès aux dispositifs et à la technologie du diabète, ainsi que pour un financement accru de la recherche sur le DT1.

FRDJ a eu la chance de s’entretenir avec la Dre Weisman pour en savoir plus sur ses recherches et leur impact potentiel sur les personnes atteintes de DT1.

Comment avez-vous commencé à vous intéresser au diabète de type 1? 

 C’est l’un de mes mentors, le Dr Bruce Perkins, qui a suscité mon intérêt en premier lieu. Au début de ma formation d’endocrinologue, j’ai travaillé avec le Dr Perkins sur certains de ses projets de recherche sur le diabète de type 1 et ces expériences m’ont convaincu que je voulais poursuivre une carrière d’endocrinologue et de chercheuse. J’ai été particulièrement attirée par le diabète de type 1 en raison de mon expérience en clinique auprès de patients atteints de cette maladie. Les personnes vivant avec le diabète de type 1 étaient et sont toujours confrontées à de nombreux défis qui sont uniques à ceux du diabète de type 2, et j’ai eu le sentiment qu’il y avait de nombreux domaines dans lesquels nous pouvions nous améliorer.  

Pouvez-vous décrire votre domaine actuel de recherche sur le DT1?

Mes recherches se concentrent actuellement sur deux domaines principaux. Le premier domaine concerne la recommandation largement répandue selon laquelle les adultes atteints de diabète de type 1 doivent atteindre un objectif glycémique spécifique (une valeur d’hémoglobine A1c inférieure ou égale à 7,0 %). J’ai analysé les données des soins de santé en Ontario pour un grand nombre d’adultes atteints de diabète de type 1 afin de déterminer les tendances de l’hémoglobine A1c au fil du temps et d’essayer de comprendre les facteurs à l’origine de cet écart entre ce qui est recommandé et ce qui se passe réellement dans le monde réel. Le deuxième domaine vise à comprendre comment les technologies telles que les pompes à insuline ou les systèmes de surveillance du glucose en continu sont utilisés au Canada et comment cela est lié aux différentes politiques de financement de ces dispositifs. 

Quels sont les obstacles à l’utilisation des technologies du diabète dans les communautés marginalisées? 

 Cette question n’a pas encore été étudiée au Canada, et il est important de le faire en raison du caractère unique de notre système de santé. Dans d’autres pays, certains obstacles ont été le coût de ces dispositifs, le manque d’accès en raison du lieu de résidence ou du type d’équipe de soins du diabète qu’ils consultent, ou encore le fait que les dispositifs ne soient pas recommandés en premier lieu en raison d’idées préconçues sur les personnes capables d’utiliser les technologies ou non.  

Quelles nouvelles interventions visant à améliorer les conditions pour les personnes vivant avec le diabète prévoyez-vous voir émerger de cette recherche?
Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. Je m’attends à ce que nous développions de nouveaux outils et de nouvelles stratégies pour les fournisseurs de soins de santé et les patients, que nous pourrons intégrer dans les cliniques afin de les sensibiliser aux avantages des technologies du diabète et de les rendre plus faciles à utiliser.  

Campagne pour accélérer : Un labeur d’amour pour vaincre le monstre du DT1

Voici un billet de blogue de notre invité Ryan MacDonald, coprésident bénévole de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ Canada, une audacieuse campagne de FRDJ pour recueillir 100 millions de dollars d’ici 2025 afin d’accélérer la recherche qui permettra de vaincre le monstre qu’est le diabète de type 1 (DT1). Le soutien généreux des donateurs alimente notre campagne pour nous aider à atteindre notre objectif. Ryan fait le point ci-dessous et explique pourquoi il est bénévole auprès de FRDJ.  

Pourquoi je copréside la Campagne pour accélérer

Je m’appelle Ryan MacDonald et je suis le père d’un fils atteint de diabète de type 1. Luke, aujourd’hui âgé de 13 ans, a été diagnostiqué alors qu’il n’avait que cinq ans. C’est une période de notre vie que nous n’oublierons jamais. Son petit corps ne se comportait pas normalement, et nous ne savions pas pourquoi jusqu’à ce que les médecins nous annoncent une nouvelle dévastatrice. Luke est atteint de DT1, ce qui nous plonge immédiatement dans une nouvelle réalité pleine d’inconnues, d’injections, de surveillance constante et d’inquiétude. Depuis, notre famille s’est engagée auprès de FRDJ et de la communauté du DT1. Ce n’est pas une communauté dont nous avons demandé à faire partie, mais nous sommes très reconnaissants pour le soutien qu’elle nous apporte, pour la résilience qu’elle nous enseigne et pour notre ambition collective de trouver une thérapie de guérison. Luke et les personnes atteintes de DT1 m’inspirent chaque jour par leur courage, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je m’engage à travailler avec FRDJ pour trouver une thérapie de guérison.

La famille Oliver est l’une des incroyables familles impliquées au sein de cette communauté. Peter Oliver était mon coprésident de campagne, mon confident et mon ami. Ce fut un véritable honneur de coprésider la campagne avec Peter pendant plus de deux ans, avant qu’il ne décède malheureusement en 2022. Peter avait une énergie charismatique et sincère qui motivait tout le monde à travailler encore plus fort pour trouver des thérapies de guérison pour cette maladie. Il était lui aussi père d’une personne atteinte de DT1 et était désireux de créer un meilleur avenir pour sa fille, Vanessa, qui est également l’une des principales bénévoles de la campagne. 

Comme les premiers fondateurs de FRDJ dans les années 1970, nous sommes un groupe de familles et de membres de la communauté du DT1 dont les vies sont à jamais changées par cette maladie qui sévit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et qui ne veulent rien de plus que de dépasser notre objectif de 100 millions de dollars et d’accélérer la découverte d’une thérapie de guérison. Peter n’a jamais ralenti ses efforts de collecte de fonds en plus de 30 ans, et nous poursuivrons son précieux héritage. Pour Peter et les 300 000 Canadiennes et Canadiens touchés par le DT1, je m’engage à aider FRDJ et mes collègues bénévoles à dépasser l’objectif de notre campagne. C’est une promesse que nous tiendrons pour Peter et pour tous ceux qui vivent avec le DT1.

Où nous en sommes aujourd’hui

De généreux donateurs nous ont aidés à obtenir un succès incroyable dès le début de la campagne. Les leaders de l’industrie ont pris l’initiative de relever des défis dans les industries de l’immobilier commercial et de la gestion de patrimoine, galvanisant ainsi le monde des affaires canadien. La campagne Écrivons à nouveau l’histoire a permis de sensibiliser le public et de recueillir des dons records pour FRDJ. Le don de 10 millions de dollars de la Fondation Temerty, la plus importante contribution d’un seul donateur à la recherche sur le DT1, nous a permis de franchir le cap des 72 millions de dollars recueillis à ce jour. Cet effort national est un formidable témoignage de la communauté, et nous en sommes très reconnaissants.

Mais aujourd’hui, il est temps de nous remettre au défi. Nous avons besoin du soutien continu de notre communauté. Notre campagne est une campagne de dons majeurs, ce qui signifie que les 100 millions de dollars seront recueillis grâce à des dons de 5 000 dollars ou plus, afin d’atteindre notre objectif audacieux en cinq ans et d’avoir le plus grand impact possible sur la communauté du DT1. Ces dons peuvent être faits par un seul donateur, une famille, une entreprise, une fondation ou un groupe qui donne collectivement le montant total en une seule fois.

Ce que soutient la campagne

Les dons de la campagne sont nécessaires pour alimenter notre mission, en accélérant des initiatives telles que :

Un partenariat de contrepartie avec le gouvernement fédéral par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC dans le cadre duquel les Instituts de recherche en santé du Canada versent une contribution équivalente à tous les investissements des donateurs dans ce partenariat. Ce partenariat soutient 19 projets à fort impact dans les domaines de la recherche sur les cellules souches, de la santé mentale et bien plus encore, ainsi qu’un nouveau consortium national de recherche sur le dépistage au Canada. 

Lorsque je pense au traumatisme qu’a représenté le diagnostic de mon fils par les médecins, je ne peux qu’imaginer à quel point la situation aurait été moins effrayante et moins dangereuse si on lui avait d’abord fait subir un dépistage des auto-anticorps du DT1. Et comme les entreprises développent aujourd’hui des médicaments qui peuvent retarder, voire prévenir la maladie, les enfants et les adultes porteurs d’auto-anticorps du DT1 peuvent vivre des années plus sereines. Les dons majeurs au partenariat entre la FRDJ et les IRSC ont le pouvoir de le faire. 

Nouvelles bourses de recherche et essais cliniques au Canada et dans le monde entier. Le financement de FRDJ aide la recherche à atteindre l’étape des essais cliniques. FRDJ fait également la promotion de tous les essais sur le DT1 au Canada, qu’ils soient financés ou non par FRDJ. La recherche clinique est le meilleur moyen d’accélérer le passage des découvertes scientifiques du laboratoire aux patients. De nombreuses équipes scientifiques d’essais cliniques comprennent de nouveaux chercheurs en diabétologie qui apportent des idées nouvelles et originales ou qui appartiennent à des entreprises en démarrage financées par des donateurs. 

Pensez à la façon dont la pandémie a enflammé le domaine médical et amené de nouveaux chercheurs à accélérer les essais cliniques pour le vaccin de la COVID. Les dons au pilier de la recherche mondiale de FRDJ ou au Fonds DT1 accélèrent l’innovation à l’échelle mondiale afin de trouver plus rapidement des thérapies de guérison et des traitements contre le DT1. 

Le premier Centre d’excellence FRDJ au Canada à l’université de la Colombie-Britannique, qui se concentre sur la recherche de thérapies de guérison. Des chercheurs de renommée mondiale de la Colombie-Britannique collaborent de manière unique pour accélérer les thérapies de guérison. Les donateurs qui soutiennent le Centre par des dons de 25 000 dollars et plus sont présentés sur un magnifique mur permanent des donateurs à l’UBC.

Je me suis rendu à Vancouver l’année dernière pour visiter le Centre et j’ai été époustouflé par l’ampleur et le rythme de la recherche sur la guérison. Cela me donne tellement d’espoir pour Luke de voir son diabète guéri dans le futur!  

Accès pour tous, le programme de FRDJ Canada qui collabore avec la communauté du DT1 pour défendre auprès des gouvernements provinciaux et fédéral une meilleure couverture des dispositifs, un meilleur accès aux traitements et un meilleur financement de la recherche. Depuis le lancement du programme, les donateurs ont aidé nos défenseurs à améliorer la couverture des dispositifs de traitement du diabète (glucomètres avancés et pompes à insuline) dans huit provinces et ont inspiré le financement de la recherche au niveau fédéral. Le soutien continu des donateurs contribuera à éliminer les inégalités en réduisant les frais à la charge du patient, en garantissant le choix du patient et en réduisant ou en éliminant les urgences liées au diabète, allégeant ainsi la pression sur le système de soins de santé.

Je vis actuellement en Alberta avec ma famille, mais j’ai grandi au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Les deux provinces ont leurs propres défis à relever en matière de soins de santé. En Alberta, nous avons la chance que les défenseurs de FRDJ aient fait pression pour que des changements soient apportés à la couverture des pompes à insuline et des glucomètres avancés, ce qui signifie que le dispositif technologique de mon fils sera couvert jusqu’à ce qu’il ait au moins 18 ans. Mais en Nouvelle-Écosse, aucune couverture n’existe pour les glucomètres avancés, et les gens doivent payer de leur poche ces appareils coûteux ou continuer à utiliser la méthode moins fiable de la piqûre au doigt. 

Stratégie pour la santé mentale de FRDJ pour le DT1 afin de combler les lacunes critiques en matière de soutien. Les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et les troubles de l’alimentation, et elles pourraient bénéficier d’interventions visant à prévenir ou à traiter de tels problèmes. Mais les soins de base pour le diabète ne prennent pas toujours en compte les problèmes de santé mentale, et ce, malgré le fait qu’il est démontré qu’ils nuisent à la gestion physique de la maladie. Les donateurs à cette stratégie répondent directement à ce besoin vital et mal desservi dans les soins de santé canadiens en finançant des études de recherche testant différentes interventions en matière de santé mentale, en soutenant des initiatives d’éducation et en investissant dans un Programme de formation bilingue Santé mentale + diabète pour les fournisseurs de soins de santé mentale canadiens qui peuvent ensuite demander à figurer dans notre répertoire national où les personnes vivant avec le DT1 peuvent entrer en contact avec un fournisseur de santé mentale dans leur région.

Au-delà du fardeau écrasant que représente la prise en charge personnelle, le diabète peut être stigmatisé au point de mettre la vie en danger. Mon fils avait l’habitude d’éteindre ses alarmes glycémiques à l’école pour éviter d’attirer l’attention sur lui, ce qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. L’impact du DT1 sur la santé mentale est profond, et je suis très heureux que les Canadiennes et les Canadiens se rallient à ce domaine critique des soins du diabète. 

Nous avons plus que jamais besoin de sympathisants pour nous aider à atteindre notre objectif de 100 millions de dollars et nous rapprocher d’un monde enfin débarrassé de ce monstre qu’est le diabète de type 1. Nous ne pouvons pas y arriver sans vous.

Vous pouvez me contacter à l’adresse ryan@jdrf.ca ou contacter Nicole Robson, vice-présidente de la philanthropie chez FRDJ, à l’adresse nicole@jdrf.ca pour en savoir plus sur la façon dont vous pouvez soutenir la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

Au nom de ma famille et de la famille de FRDJ, je vous remercie!