Nouvelles excitantes des essais cliniques de Vertex sur la thérapie à base de cellules souches

La thérapie à base de cellules souches est un domaine important de la recherche sur les traitements curatifs du DT1. L’objectif de cette thérapie est d’utiliser les cellules souches comme source renouvelable de cellules productrices d’insuline qui, une fois transplantées, remplaceraient les cellules bêta détruites chez une personne atteinte du DT1, lui permettant ainsi de produire à nouveau de l’insuline. Cela permettrait de réduire ou d’éliminer la quantité d’insuline externe nécessaire à une personne atteinte du DT1 (par injection, stylo ou pompe) pendant des mois, voire des décennies.

En février 2021, Vertex a annoncé le lancement d’un essai clinique pour le VX-880, une thérapie dérivée de cellules souches pour les personnes atteintes de DT1. Le VX-880 est administré par perfusion dans la veine porte hépatique (foie) et nécessite l’utilisation d’un traitement immunosuppresseur chronique pour protéger les cellules contre le rejet ou l’attaque immunitaire. 


MISE À JOUR – Juin 2023

Essai clinique sur le VX-880, phase 1/2, partie B :  

Six patients ont reçu des doses complètes de VX-880 à des moments échelonnés au cours de la dernière année et demie. Avant le traitement, tous les patients présentaient un peptide C indétectable à jeun (c’est-à-dire pas d’insuline autosécrétée ou produite par l’organisme), des antécédents d’événements hypoglycémiques graves récurrents au cours de l’année précédant le traitement et nécessitaient en moyenne 34,0 unités d’insuline par jour. 

Après le traitement, les six patients sécrètent eux-mêmes de l’insuline, leur taux d’HbA1c s’est amélioré, le temps dans la cible sur la surveillance du glucose en continu s’est amélioré et ils ont réduit ou éliminé l’utilisation d’insuline exogène (c’est-à-dire l’insuline administrée de l’extérieur par stylo, pompe ou injections quotidiennes multiples). Les patients ayant bénéficié d’un suivi de plus de 90 jours ont également éliminé les événements hypoglycémiques graves. Deux des six patients ont terminé leur traitement depuis au moins 12 mois et sont actuellement indépendants de l’insuline, avec des taux d’HbA1c « normaux » (≤6,0 %) et des niveaux de temps dans la cible supérieurs à 95 %.  

Le VX-880 a été bien toléré et n’a entraîné que des effets indésirables légers et modérés, tels que déshydratation, diarrhée, hypomagnésémie et éruption cutanée. 

Sur la base des résultats de ces données de sécurité et d’efficacité dans la partie B, le comité indépendant d’examen des données a recommandé de passer à la partie C de l’essai, qui permet d’administrer simultanément aux patients la dose cible complète de VX-880. Environ dix participants seront recrutés pour cette phase de l’essai clinique à Edmonton, Montréal, Toronto et Vancouver. Pour plus d’information, veuillez consulter ClinicalTrials.gov ou le site Web de Vertex.  

Essai clinique sur le VX-264, phase 1/2 :  

Ce traitement utilisera la même thérapie cellulaire que le VX-880 mais encapsulera les cellules dans un dispositif conçu pour protéger les cellules du système immunitaire du corps. Par conséquent, on ne s’attend pas à ce que l’immunosuppression soit nécessaire. Le recrutement est actuellement en cours à Edmonton. Pour plus d’information, veuillez consulter ClinicalTrials.gov ou le site Web de Vertex.  

Vertex s’associe à Lonza (Suisse) pour construire une installation de fabrication dédiée aux thérapies cellulaires pour le DT1 

Vertex et Lonza s’associeront pour le développement et la mise à l’échelle des processus de fabrication du portefeuille de produits VX-880 et VX-264 et co-investiront dans la construction d’une nouvelle installation dédiée à Portsmouth, dans le New Hampshire. Exploitée par Lonza, l’installation s’étendra sur plus de 130 000 pieds carrés et devrait créer jusqu’à 300 nouveaux emplois au maximum de sa capacité. Les travaux de construction devraient débuter dans le courant de l’année. Pour plus d’information, veuillez consulter le communiqué de presse complet ici.


Essai clinique sur le VX-880, phase 1/2, partie A : 

Le 18 octobre 2021, la société a annoncé que le premier participant à l’essai à recevoir le VX-880 a maintenant besoin de 91 % moins d’insuline 90 jours après avoir reçu une perfusion de ces cellules souches – et ce, à la moitié de la dose cible.

Le succès constaté avec seulement la moitié de la dose cible est encourageant car il suggère qu’un niveau plus faible de cette thérapie peut encore donner des résultats positifs.

Il convient toutefois de rester prudent, car ce résultat n’a été démontré jusqu’à présent que chez un seul individu.

Comment le succès de cet essai clinique est-il mesuré ?

Le VX-880 est testé chez des personnes atteintes du DT1 qui souffrent d’hypoglycémie sévère et dont la conscience de l’hypoglycémie est altérée. Le traitement nécessite une immunosuppression, car les cellules transplantées ne bénéficient d’aucune protection contre le système immunitaire. Cette exigence limite la population de patients qui peuvent être recrutés dans l’essai.

L’objectif principal de cet essai de phase 1/2 est d’évaluer la sécurité, mais l’efficacité sera également mesurée. Vertex évalue l’efficacité en mesurant quelques paramètres clés. Cela inclut la mesure des niveaux de peptide C, un marqueur qui indique directement la production d’insuline par les cellules bêta. Le participant à cette étude n’avait pas du tout de peptide C détectable avant la perfusion. 90 jours après la perfusion des cellules VX-880, le participant présentait à la fois un taux de C-peptide à jeun et un taux de C-peptide stimulé, ce qui indique directement la présence d’une sécrétion d’insuline basale et répondant au glucose. En d’autres termes, la personne fabriquait une partie de sa propre insuline.

Le traitement au VX-880 a également entraîné une réduction significative du taux d’HbA1c, passant de 8,6 % à 7,2 % sans événements hypoglycémiques graves. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que cette baisse de l’HbA1c a été obtenue avec une réduction quotidienne de 91% de l’administration d’insuline.

L’étude a également démontré la sécurité du patient, puisque pendant les 90 premiers jours, le participant n’a subi aucun événement indésirable grave considérer comme lié au VX-880. Ceci est important car les médicaments immunosuppresseurs ont des effets secondaires potentiels.

Le rôle de FRDJ

La participation de FRDJ remonte à 2000, lorsque Douglas Melton, Ph.D., a obtenu une subvention de FRDJ pour fabriquer des cellules bêta productrices d’insuline à partir de cellules souches, ce qu’il a fait en 2014.

Depuis lors :

  • En 2015, le docteur Melton a fondé Semma Therapeutics afin de transformer ces cellules souches en thérapies curatives pour le DT1.
  • En 2017, le fonds DT1 de FRDJ (lien en anglais seulement) a fait un investissement important dans Semma.
  • En 2019, Vertex a acquis Semma pour près d’un milliard de dollars américains.
  • En mars 2021, le VX-880 a reçu la désignation de procédure accélérée de la part de la Food and Drug Administration (FDA) américaine.

À l’échelle mondiale, FRDJ a accordé la priorité à la thérapie à base de cellules souches en tant que thérapie curative potentielle et continuera d’étudier et de financer les recherches les plus prometteuses.

Qu’est-ce que cela signifie pour les Canadiens atteints du DT1 ?

Pour que le VX-880 soit largement accessible aux personnes atteintes du DT1, le produit cellulaire doit à la fois être efficace et fonctionner sans ou avec des traitements immunosuppresseurs minimaux.

La prochaine étape est l’autorisation d’effectuer des essais cliniques qui pourraient éliminer le besoin d’immunosuppresseurs.

Entre-temps, Vertex poursuivra son essai clinique pour les personnes atteintes du DT1 qui souffrent d’hypoglycémie sévère et procède actuellement au recrutement dans plusieurs sites aux États-Unis.

FRDJ Canada continuera de surveiller les résultats et de fournir des mises à jour dès qu’ils seront rendus publics.

Vaccin contre la COVID-19 approuvé par Santé Canada pour les enfants âgés de six mois à cinq ans 


Mise à jour : 15 juillet 2022

Le jeudi 14 juillet, Santé Canada a approuvé le vaccin Spikevax de Moderna contre la Covid-19 pour les enfants âgés de six mois à cinq ans. Ceci fait en sorte qu’environ 1,7 million d’enfants au Canada sont admissibles à recevoir un vaccin. Santé Canada a autorisé une série primaire de deux doses de 25 microgrammes chacune, la deuxième dose devant être administrée 4 semaines après la première. Cela équivaut à la moitié de la dose autorisée pour les enfants de six à onze ans et au quart de la dose autorisée pour les personnes de douze ans et plus.

Des essais cliniques ont été menés durant la poussée d’Omicron et ont montré que le vaccin est bien toléré et que son efficacité est comparable à celle pour les personnes des autres cohortes d’âges. Bien qu’il n’y ait aucune information spécifique sur les enfants de six mois à cinq ans atteints de diabète de type 1, le vaccin est jugé sécuritaire et efficace. FRDJ recommande de consulter un professionnel de la santé pour toute question ou obtenir de plus amples renseignements.

Pour en savoir plus : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/nouvelles/2022/07/santecanada-autorise-lutilisation-du-vaccin-de-moderna-contre-la-covid-19-chez-les-enfants-de-6mois-a-5ans.html

***

Santé Canada a approuvé le vaccin de Pfizer/BioNTech pour les enfants de 5 à 11 ans le vendredi 19 novembre 2021.   

Les parents ont maintenant l’option de faire vacciner leurs enfants contre la COVID-19.  

Le diabète de type 1 (DT1) n’accroît pas par lui-même le risque de contracter le virus. Comme c’est le cas pour tous les virus, il est possible que les problèmes de santé soient plus graves pour les enfants atteints de DT1, dont l’hospitalisation et une probabilité accrue d’épisodes d’hyper et d’hypoglycémie.   

De même, certains enfants qui ont contracté la COVID-19 ont développé une maladie rare et grave portant le nom de syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (lien en anglais seulement). Ce syndrome entraîne une grave inflammation de certains organes et tissus, dont le cœur, les poumons, les vaisseaux sanguins, les reins, le système digestif, le cerveau, la peau ou les yeux.  Il est possible de réduire de graves complications pour les enfants, incluant ceux qui sont atteints de DT1, en recevant le vaccin contre la COVID-19. 

L’objectif est toujours d’essayer et d’éviter en premier lieu que votre enfant tombe malade. La plupart des enfants étant retournés à l’école et à leurs activités, la possibilité d’être exposés au coronavirus augmente. Plus grand sera le nombre de personnes vaccinées et plus faibles seront les possibilités de propagation communautaire.  

En quoi le vaccin pour les enfants est-il différent?  

La dose du vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans est inférieure à celle des enfants de 12 ans et plus – 10 mcg comparativement à 30 mcg. Les essais cliniques sur le vaccin de Pfizer/BioNTech ont démontré la formation considérable d’anticorps avec cette quantité relativement à celle pour les adultes, ainsi qu’une efficacité de 90,7 % contre le virus (lien en anglais seulement). 

Le calendrier de dosage pour les enfants canadiens prévoit l’administration des deux doses à un intervalle de huit semaines, contrairement aux trois semaines actuellement en vigueur aux États-Unis. Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a recommandé ce calendrier de dosage en tenant compte de l’hypothèse qu’il accroît les anticorps et pourrait possiblement prolonger la période entre la deuxième dose et l’affaiblissement des anticorps.  
 

Il est important de maintenir les mêmes mesures (port du masque, lavage des mains, distanciation physique) entre les deux doses afin d’éviter une infection avant que soit terminée l’administration de la série complète.  

Qu’en est-il des effets secondaires du vaccin?   

Les enfants pourraient subir les mêmes effets secondaires que ceux de nombreux adultes : fatigue, douleurs musculaires et frissons, légère fièvre et maux de tête et douleur au bras.  

Certains adultes atteints de DT1 ont observé que le vaccin entraînait des effets sur leurs taux de glycémie. Assurez-vous de vérifier les taux de glycémie de votre enfant plus souvent dans les premiers jours après le vaccin afin de surveiller toute hausse ou baisse potentielle et d’intervenir rapidement.  

À quel moment un vaccin pour les enfants de moins de cinq ans sera-t-il offert?  

Albert Bourla, chef de la direction de Pfizer, a annoncé en septembre 2021 que des données sur un vaccin contre la COVID-19 pour les enfants de deux à quatre ans pourraient être communiquées d’ici la fin de l’année.   

Des essais cliniques sont également en cours auprès d’enfants de six mois à deux ans, mais aucun échéancier n’a été annoncé pour la communication des données de ces essais cliniques au public.   

D’ici à ce qu’une approbation complète soit donnée pour tous les groupes d’âge, même après la vaccination, il est important de maintenir les mesures de santé publique comme avant, dont le port du masque dans les endroits intérieurs, une bonne hygiène, le lavage des mains et des interactions limitées avec des foules.  

Comme il en est pour toutes les décisions concernant la santé, adressez-vous à l’équipe de soins de votre enfant pour vous aider à prendre la décision qui convient le mieux à votre famille.  

Ressources additionnelles :  
Société canadienne de pédiatrie : https://cps.ca/fr/documents/position/le-vaccin-contre-la-covid-19-pour-les-enfants

Santé Canada : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/vaccinations-pour-enfants/covid-19.html

Le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète annonce deux nouvelles possibilités de financement pour la recherche spécialisée sur le diabète

Le 20 avril 2022, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et FRDJ Canada ont annoncé un nouveau financement pour la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) dans les domaines de la médecine de précision et de la santé psychosociale. Cette nouvelle tranche de financement découle de l’annonce du budget fédéral de 2021 sur les investissements stratégiques dans la recherche sur le diabète.

Le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète est une collaboration historique annoncée en 2017 entre le gouvernement du Canada qui, par l’intermédiaire des IRSC, a investi 15 millions de dollars, et FRDJ Canada qui a égalé cet investissement avec 15 millions de dollars supplémentaires pour soutenir la recherche transformatrice sur le DT1.

Subventions d’équipe des IRSC et de FRDJ – Médecine de précision dans le diabète de type 1

La médecine de précision est une approche importante du traitement des maladies qui repose sur les facteurs de santé individuels d’une personne. Souvent décrite comme « le bon traitement pour le bon patient au bon moment », la médecine de précision se concentre sur l’intégration des données portant sur les facteurs génétiques, moléculaires et environnementaux afin d’améliorer le diagnostic, les soins, le traitement ou la prévention des maladies.

Une compréhension plus poussée de la façon dont les caractéristiques individuelles – y compris la génétique, les biomarqueurs et le dysfonctionnement des cellules immunitaires et bêta ‒ contribuent au risque et à la progression du DT1 peut mener à des cibles thérapeutiques plus précises, à une meilleure caractérisation du risque de la maladie et de son évolution chez une personne, à des possibilités accrues d’intervention sûre et efficace et, finalement, à la prévention du DT1.

En complément des investissements antérieurs des IRSC et de FRDJ Canada dans de nouvelles recherches sur le DT1 effectués dans le cadre de  L’insuline a 100 ans : accélérer les découvertes canadiennes pour lutter contre le diabète, les subventions d’équipe des IRSC et de FRDJ – Médecine de précision dans le diabète de type 1 soutiendront la recherche multidisciplinaire afin d’accélérer le développement des approches de médecine de précision pour la prédiction, la prévention et le traitement du DT1. 

Subventions de fonctionnement des IRSC et de FRDJ sur le diabète et la santé psychosociale, la prévention et l’autoprise en charge

La recherche montre un lien de plus en plus évident entre le diabète et une foule de facteurs psychosociaux. Ces derniers comprennent des facteurs complexes de nature environnementale, sociale, comportementale et émotionnelle qui peuvent influencer à la fois la gestion de la maladie et le bien-être émotionnel et psychologique. Mais les soins standard pour le diabète ne prennent pas toujours en compte les problèmes de santé psychosociale, malgré les preuves qu’une mauvaise santé psychosociale peut entraîner de moins bons résultats dans la gestion de la maladie.

Cette nouvelle possibilité de financement contribuera à soutenir la stratégie de FRDJ Canada en matière de santé mentale, qui vise à combler les lacunes du soutien en santé mentale afin d’améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé des Canadiens atteints du DT1.

Axée spécifiquement sur le DT1, cette nouvelle possibilité de financement soutiendra la recherche orientée vers les interventions et les modèles de soins qui abordent les questions psychosociales et les troubles de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1, afin d’améliorer la santé mentale et la qualité de vie qui en découle de même que les résultats cliniques.

Depuis sa création en 2017, le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète a financé onze essais cliniques et projets de recherche translationnelle novateurs, afin d’accélérer le développement de nouvelles approches thérapeutiques pour les personnes atteintes du DT1 en plus de trouver des moyens de guérir la maladie. Plus récemment, FRDJ Canada a annoncé un nouvel investissement de 7 millions de dollars pour soutenir quatre équipes de recherche canadiennes dans le cadre du partenariat. Apprenez-en plus long sur les projets de recherche financés dans le cadre de ce partenariat.

Le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète est l’un des six piliers de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de la Fondation. Ces deux possibilités permettront de débloquer 18 millions de dollars sur les 30 prochains millions de dollars de financement du partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète. FRDJ Canada s’est engagée à recueillir les fonds nécessaires pour soutenir les recherches qui seront financées grâce à ces deux possibilités. 

Pour plus de détails ou pour soutenir la campagne, consultez le site https://www.frdj.ca/participez/campagne-pour-accelerer/

FRDJ est très reconnaissante envers ses donateurs qui ont rendu possibles ces offres de financement dans de nouveaux domaines d’intérêt. D’autres mises à jour sur les projets et les chercheurs qui obtiennent les subventions seront fournies dès qu’elles seront disponibles.

Merci à nos bénévoles

La Semaine nationale de l’action bénévole se déroule du 24 au 30 avril 2022, alors que des organisations de partout au pays célèbrent ceux qui donnent généreusement de leur temps et de leurs compétences à leur communauté. 

Le thème de la Semaine nationale de l’action bénévole pour 2022, c’est « Le bénévolat, c’est l’empathie en action », affirmant le lien étroit entre le bénévolat et l’empathie. Le thème souligne également que les bénévoles apportent du cœur aux communautés canadiennes et que ce lien profondément humain est au cœur d’individus en meilleure santé et de communautés plus fortes. 

Les bénévoles de FRDJ sont incontestablement le cœur et l’âme de ce que nous faisons. Certains de nos bénévoles dévoués expliquent pourquoi ils consacrent leur temps à FRDJ et ce que signifie être bénévole pour eux. 

Pourquoi je fais du bénévolat 

Ariane Archambault, Montréal QC  
Diagnostiqué à 11 ans 

J’ai commencé à faire du bénévolat dans différentes organisations il y a de ça 4-5 ans, car je sentais que j’avais besoin de m’impliquer, de côtoyer des gens avec des réalités différentes de la mienne, de comprendre différents points de vue et surtout d’essayer d’être utile quelque part dans la société. 

J’ai longtemps voulu m’impliquer auprès des jeunes diabétiques de type 1, mais je ne me sentais pas encore assez forte mentalement pour rassurer, conseiller et outiller des gens qui affrontent les mêmes difficultés que moi au quotidien. J’avais besoin de détachement, de perspective, d’expérience et surtout de travailler d’abord à accepter la maladie avant d’essayer d’inspirer les autres à faire de même.   

Après 14 ans à vivre avec le diabète de type 1, à vivre les hauts et les bas, j’ai décidé d’aller chercher de l’aide auprès du programme de soutien entre pairs de la FRDJ, puisque je vivais une petite phase de découragement. Ça m’a tellement fait du bien de parler avec quelqu’un qui vivait les mêmes enjeux que moi, que j’ai tout de suite eu le goût de m’impliquer à mon tour !   

Depuis ce temps, j’ai eu la chance d’aider quelques personnes, récemment diagnostiquées, à passer au travers ce tourbillon d’émotions qu’apporte la tombée du diagnostic. Je me rends compte que j’aurais tellement aimé que quelqu’un soit là pour répondre à toutes mes questions et mes inquiétudes lorsque j’ai été diagnostiquée à l’âge de 11 ans. Ce n’est vraiment pas facile de voir son quotidien prendre un 180 degrés et de se sentir seule dans cette nouvelle réalité, alors tant mieux si j’ai pu contribuer, tant soit peu, à briser l’isolement. On devrait tous plus s’écouter les uns les autres et s’intéresser réellement à ce que les autres peuvent vivre, même si c’est à des kilomètres de notre réalité. 

Se faire demander comment on va, pour de vrai, et se faire écouter, ça change tout.   

Je m’implique aussi un peu dans le Marketing de FRDJ au Québec et je fais aussi partie du conseil consultatif sur la santé mentale, qui a été mis en place par FRDJ et qui a pour but de développer une stratégie en santé mentale afin de mieux appuyer les personnes vivant avec le diabète de type 1.   

J’essaie de sensibiliser le plus possible les gens autour de moi, puisqu’au fil des années, j’ai vite compris que le diabète de type 1 était très peu connu, donc très peu compris ce qui contribue notamment à l’isolement des personnes atteintes de la maladie. Bref, chaque fois que je peux aider quelqu’un qui vit la même chose que moi, je me sens toujours un peu plus sur mon X.   

Motria Iwan, Victoria C.-B. 
Diagnostiqué à 14 ans 

Motria est une bénévole de FRDJ à Victoria, en Colombie-Britannique, qui a reçu un diagnostic de diabète de type 1 à l’âge de 14 ans. Elle a participé à plusieurs événements de collecte de fonds de FRDJ depuis son diagnostic et elle fait actuellement du bénévolat en tant que graphiste à FRDJ.  

En novembre 2021, avec l’aide de l’équipe de FRDJ, Motria a organisé sa propre initiative de collecte de fonds du Mois national de sensibilisation au diabète qui a permis de recueillir plus de 10 000 $ pour FRDJ. Motria a également initié l’hôtel de ville de Langford en Colombie-Britannique à proclamer novembre comme Mois national de la sensibilisation au diabète et elle a organisé le Royal BC Museum, l’hôtel de ville de Victoria et l’édifice du Parlement de la Colombie-Britannique pour qu’ils s’illuminent en bleu le 14 novembre en l’honneur de la Journée mondiale du diabète et du centenaire de la découverte de l’insuline. 

Motria aime apporter ses capacités en tant que conceptrice d’expérience utilisateur et d’interface au profit de la communauté des diabétiques et elle vise à inspirer les personnes atteintes de diabète de type 1. 

Raj Huitin, Thornhill, ON 
Diagnostiqué à 2 ans 

Je m’appelle Raj et j’ai le diabète de type 1. Je vis avec cette maladie depuis près de 14 ans maintenant, et cela fait désormais partie de ma routine quotidienne. J’ai été diagnostiqué comme un bambin de 2 ans, ce qui était extrêmement accablant pour mes parents. Bien que l’hôpital ait fourni un grand soutien, mes parents se sont tout de suite appuyés sur FRDJ pour le mentorat d’autres parents, pour assister à des séances d’information et pour participer à des événements familiaux tels que le Roulons et la marche pour la guérison. 
 
Voir ce voyage m’a fait décider que j’aimerais aussi contribuer. Le bénévolat m’aide à redonner à la communauté qui m’a aidé et à tant d’autres. La partie la plus gratifiante du bénévolat est que je sais que j’aide les autres avec leurs conditions à apprendre comme je l’ai fait. Le diabète n’est pas une faiblesse ; je dirais même qu’il a aussi certains avantages. Cela m’a aidé à renforcer ma résilience à l’école et au sport. Sans faute, la FRDJ a aidé de nombreuses fois des enfants comme moi et ma famille et j’adore faire du bénévolat pour eux. 

Ruby Pilatzke, Petawawa, ON 
Diagnostiqué à 9 ans  

L’école était terminée pour l’été en juin 2013. J’avais 9 ans et j’avais hâte de passer du temps avec des amis, de profiter de tout le plaisir et de l’émerveillement que la pause avait généralement à offrir. Cet été était tout sauf typique. Cela a commencé avec moi mouillant le lit à nouveau. J’avais dépassé cela depuis longtemps. À cette époque aussi, j’avais tellement soif. Un week-end, j’ai bu bouteille d’eau après bouteille d’eau, mais ma soif n’a jamais été étanchée.  

La chose qui ne pouvait pas être ignorée était ma perte de poids soudaine. C’est arrivé sans avertissement, vraiment du jour au lendemain. C’était pour le moins drastique. Tellement dit, mon apparence a changé, me rendant à peine reconnaissable par ceux qui me connaissaient bien. Ma mère m’avait aidé à prendre un bain juste avant et elle ne pouvait pas croire à quel point j’étais mince. Maman est infirmière et savait ce qu’était le diabète, je le sais. Elle m’a même dit un soir « maman ne sait pas, Ruby. Peut-être que tu as le diabète. »  

Presque une semaine plus tard, la perte de poids ne pouvait être ignorée. Ce fut le point de basculement qui a déclenché le voyage aux urgences. En plus de mes signes vitaux, ma glycémie a été évaluée. La lecture était élevée, confirmant les soupçons de ma mère. Le 29 juillet 2013 a apporté le diagnostic de diabète de type 1 et un monde auquel aucun d’entre nous n’était préparé.    

J’ai entendu parler de FRDJ dès le début de mon diagnostic, lorsqu’on m’a suggéré de m’inscrire à leur Sac de l’espoir. Une trousse de bienvenue pour ainsi dire pour les personnes atteintes de diabète de type 1. Il contient des ressources utiles pour la personne atteinte de diabète et ses aidants. Je l’ai eu et, entre autres, il y avait des ressources pour aider à expliquer cette maladie complexe, des informations sur une marche annuelle et un animal en peluche avec des patchs pour aider aux injections, ironiquement, son nom était Ruby.  

Ma mère a eu accès aux ressources de l’organisation pour aider à préparer les élèves de mon école pour mon retour en septembre. J’étais intéressé par la Marche et j’ai invité des amis et de la famille à me joindre. Nous y sommes allés et je n’étais pas préparé pour le nombre de personnes là-bas. J’ai été submergé par le soutien que j’ai vu et ressenti. Tant de gens tous là avec un intérêt commun. Soudain, je ne me suis plus sentie si seule.  

Depuis, je participe à la marche annuelle de la FRDJ et je m’implique davantage. J’ai assisté deux fois au gala Dia-beat-it et j’ai apprécié d’avoir une avenue pour raconter mon histoire. Voir des donateurs contribuer à la lutte contre le diabète de type 1 était stimulant.   

À partir de là, on m’a demandé d’être un jeune ambassadeur. Valorisant la mission de FRDJ, « Améliorer les vies d’aujourd’hui et de demain en accélérant les percées qui changent la vie pour guérir, prévenir et traiter le diabète de type 1 et ses complications », cette désignation était un tel honneur.  

J’ai aimé composer des vidéos et des articles sur les réseaux sociaux pour sensibiliser à cette maladie. Même avec la pandémie lorsque les plans de la Marche ont dû changer, j’ai changé avec eux. J’ai fait une collecte de fonds virtuelle pour convaincre mes frères de se raser la tête, ce qui a permis de récolter 7 000 $.  

Une fois de plus, l’année suivante, la marche a été forcée de pivoter de ce qu’elle avait été traditionnellement. Avec la découverte de l’insuline 100 ans auparavant, cela m’a fait réfléchir. L’idée de marcher 100 km est née et s’est concrétisée. J’ai marché pendant 22 heures d’affilée, attirant beaucoup d’attention grâce à la couverture médiatique et aux gens gentils qui conduisaient en klaxonnant dans leurs voitures.  

J’ai pu utiliser ma voix pour faire connaître les réalités et les luttes qui composent le diabète de type 1. J’ai également dépassé mon objectif de collecte de fonds de 10 000 $. À la ligne d’arrivée, il a été annoncé que j’avais amassé un total d’un peu plus de 28 000 $. Je sais que les membres de ma communauté en savent plus sur la maladie grâce à moi et c’est un bon sentiment. La connaissance est le pouvoir. Cela ne peut qu’améliorer les choses pour moi et pour les autres qui vivent avec cette maladie et jusqu’à ce qu’il y ait un remède, c’est ce que je peux demander.   

Célébrons nos jeunes champions nationaux FRDJ (JCN)  

Un groupe très spécial de bénévoles de FRDJ est composé d’adolescents extraordinaires qui défendent le leadership dans leurs communautés. Résidant tout au long du Canada, nos 11 JCN FRDJ ont été sélectionnés pour sensibiliser, défendre les intérêts de tous les Canadiens et responsabiliser les jeunes qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1. 

Ces bénévoles profondément motivés ont créé une campagne de démystification du DT1, participé à des événements de FRDJ et lancé leur propre projet intitulé The 100 Project qui a permis de recueillir 9 497,00 $ en quelques mois seulement. Ces bénévoles ont été présentés sur les stations de radio locales, dans les écoles et dans de nombreux journaux locaux. Ils sont de fervents défenseurs du changement et d’un remède. Un grand merci aux bénévoles de NYC 2021 qui ont créé des parcours pour les jeunes vivant avec le DT1 à travers le Canada. 

« Le bénévolat en tant que JCN m’a permis de rencontrer des personnes partageant les mêmes objectifs. J’ai aimé faire partie du groupe pour collecter des fonds et partager mon histoire commune avec les autres ! » — Miranda DeFazio 

« Être une JCN a été une opportunité incroyable. Entendre toutes les idées d’autres types sur la façon dont nous pouvons sensibiliser et amasser des fonds pour FRDJ a été quelque chose que j’ai toujours voulu faire ! J’adore pouvoir utiliser ma voix pour d’autres personnes dans les mêmes situations que moi ! » — Anika Dyck,  

« Pour moi, être une jeune championne nationale ça veut dire m’impliquer à plus grande échelle pour la cause. C’est de prendre un plus grand pas, non seulement en apprivoisant ma maladie, mais aussi en me battant pour faire connaître la réalité de la vie avec le DT1 avec des jeunes de partout à travers le Canada. » – Juliette Benoît 

« Pouvoir faire du bénévolat avec FRDJ dans ce rôle n’a été que gratifiant et stimulant ! J’ai tellement aimé avoir l’occasion de faire une différence pour les diabétiques de type 1 au Canada grâce au travail de collecte de fonds et de plaidoyer que j’ai eu à faire en tant que membre national de FRDJ. Champion de la jeunesse. FRDJ aide à changer le monde, et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir eu la chance d’en faire partie.» — Anne Pettigrew  

« Être une JCN signifie que je peux éduquer et apprendre des autres sur le DT1 ! Cela me permet à la fois de collecter des fonds ET de sensibiliser à une cause qui me passionne et me connecte avec d’autres qui ressentent la même chose. » – Aaliyah Cook 

Pour en savoir plus sur le Projet 100, visitez : https://jdrf.akaraisin.com/ui/pc/p/The100Project?Lang=en-CA 

Merci à nos jeunes champions nationaux 

Sophia Orth, 18 

Tora Yacey, 17 

Anne Pettigrew, 16 

Miranda DeFazio, 14 

Juliette Benoît, 18 

Ruby Pilatzke, 18 

Anika Dyck, 18 

Kurtis Samagalski, 17 

Édouard Chatigny, 17 

Vanessa Galluchon, 16 

Aaliyah Cook, 16 

Abbottsford, C.-B. 

Calgary, AB 

Etobicoke, ON 

Brampton, ON 

L’ Assomption, QC 

Petawawa, ON 

Regina, SK 

Sherwood Park, AB 

Ville de Québec, QC 

Moncton, NB 

Halifax, NS 

Et merci à tous nos bénévoles dévoués et passionnés. Alors que nous reconnaissons nos bénévoles au cours de cette semaine, nous sommes reconnaissants leur remercions pour tout ce qu’ils font chaque jour. Ils sont véritablement au cœur de FRDJ et ensemble, ils nous rapprocheront d’un monde sans diabète de type 1. 

Nous avons écrit une nouvelle page d’histoire

Écrire l’histoire n’est pas simple. Après avoir découvert l’insuline il y a 100 ans, les chercheurs Frederick Banting et Charles Best ont passé d’interminables nuits à l’isoler et à la purifier pour traiter le diabète de type 1 (DT1). Leur découverte a sauvé des millions de vies. Les généreux donateurs ont donné un élan à d’autres percées dans les recherches, mais les personnes atteintes de DT1 dépendent toujours de l’insuline pour rester en vie. Le Canada a donné au monde le premier traitement, encore le seul aujourd’hui, pour le diabète, et FRDJ sait que le moment est venu de donner au monde une guérison.

C’est ce qui a motivé FRDJ à lancer une campagne pour accélérer les recherches sur le diabète, invitant toutes les personnes au Canada à se joindre à nous sur la voie d’une guérison. La Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ Canada a atteint plus de 70 pour cent de son objectif en à peine 20 mois.

Pour soutenir publiquement le lancement de la campagne, le lundi 4 avril 2022, cinq braves Canadiens ont entrepris de relever un défi historique. Ils se sont installés au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour y rester 100 heures dans le cadre de notre événement Écrivons à nouveau l’histoire et ainsi, aider à sensibiliser les gens à la cause et à amasser des fonds pour trouver une guérison au DT1, une maladie qui afflige plus de 300 000 personnes au Canada. L’originalité de cet événement et la conception ingénieuse des mâts situés à Montréal, à Vancouver, à Calgary et à deux endroits à Toronto, ont suscité beaucoup d’intérêt et de fascination, et ont aidé à sensibiliser les gens aux réalités de ce qu’est la vie avec le DT1.

« Écrivons à nouveau l’histoire est un véritable cri de ralliement pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens touchés par le diabète », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada.

Leader de l'Histoire, Leanne Souquet, avec l'équipe Dexcom, à Montréal

« La découverte de l’insuline au Canada il y a 100 ans a sauvé des millions de vies, mais l’insuline demeure un traitement, elle ne guérit pas la maladie. Le moment est venu de tracer la voie de la prochaine ère de découvertes dans les recherches sur le diabète de type 1. Cet événement fournira non seulement des fonds pour accélérer notre travail visant à trouver une guérison pour la maladie, c’est aussi incroyablement inspirant de voir toutes ces personnes et ces familles au Canada qui se mobilisent pour cette cause qui touche la vie de tant de gens », ajoute-t-il.

Malgré des conditions météorologiques peu favorables et les défis uniques que représente la vie au sommet d’un mât porte-drapeau, une page d’histoire a été écrite. Les Leaders de l’histoire ont relevé avec brio le Défi 100 Mât porte-drapeau.

FRDJ remercie sincèrement nos Leaders : Vanessa, Leanne, Wilson, Chris et Ryan, de même que notre premier Leader de l’histoire, Peter Oliver.

En 1990, Peter Oliver fut le premier à s’installer au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour amasser des fonds et sensibiliser les gens au diabète de type 1 (DT1), dans l’objectif de recueillir 250 000 $. Appuyée de son leadership et inspirée par son initiative, FRDJ a repris sa campagne originale pour célébrer le 100e anniversaire de la première injection administrée avec succès et sensibiliser les gens à la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

Les leaders de l'Histoire, Peter et Vanessa Oliver, devant leur mât porte-drapeau, à Toronto.

« Je me souviens encore de l’appel qui nous a annoncé le diagnostic de ma fille Vanessa qui était alors âgée de six ans », dit Peter Oliver. « On n’oublie jamais le moment où on apprend que notre enfant est atteint d’une maladie et qu’il devra la gérer le reste de sa vie. Depuis, je me suis engagé personnellement à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer qu’aucune autre famille ne vive cette expérience. Je suis très fier de nos Leaders de l’histoire, des bénévoles et du personnel de FRDJ qui ont travaillé sans relâche pour redonner vie à cet événement. Je crois vraiment que nous sommes sur le point de trouver une guérison pour le diabète, et une telle découverte marquera de nouveau une incroyable réalisation canadienne dans le domaine de la médecine », poursuit-il.

Ce fut une semaine exceptionnelle marquée d’émotions, d’échanges et d’un formidable élan. Les Leaders de l’histoire ont généreusement partagé leurs 100 heures en participant à des séances IG lives, en publiant des messages sur les médias sociaux, en recevant la visite d’invités spéciaux, en donnant des entrevues aux médias et en communiquant avec des donateurs par téléphone. Tout cela, pour parler de leur expérience au sommet de leur mât porte-drapeau, de ce que l’événement signifie pour eux et de l’impact des technologies pour le diabète dans leur vie au quotidien, exprimant également de quelle manière une guérison changerait leur vie, celle de leur famille et celle de millions d’autres personnes partout dans le monde.

Miriam DosAnjos, ambassadrice et bénévole de longue date de FRDJ, et son fils, Mason DosAnjos, jeune ambassadeur.

Mais ils n’étaient pas seuls. Des personnes et des familles Ambassadrices de l’histoire partout au pays ont campé en solidarité avec eux, et une armée de sympathisants motivés d’un bout à l’autre du pays se sont aussi mobilisés pour soutenir la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ.  

« Il n’y a pas de mot pour décrire combien cette semaine fut spéciale pour FRDJ », dit Dave Prowten.

« C’est incroyablement inspirant de voir toute cette énergie autour de notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est un remarquable accomplissement, en plus de la grande couverture médiatique, des dons et du travail acharné de notre personnel et de nos dévoués bénévoles. J’ai eu le privilège de visiter les sites des mâts, et j’en ai retiré une grande fierté. Il faut un groupe de personnes merveilleuses et dévouées pour rendre un tel événement possible, et cet excellent travail a rayonné partout », ajoute-t-il.

FRDJ souligne aussi l’apport de James et Louise Temerty qui ont généreusement offert d’égaler tous les dons jusqu’à concurrence de 10 millions $ par l’entremise de la Fondation Temerty jusqu’au 31 mai 2022. Il s’agit du don le plus important jamais versé pour financer les recherches sur le DT1 de l’histoire au Canada. Ce don a été remis dans l’espoir d’inspirer les autres à s’avancer pour soutenir les recherches sur le diabète et nous rapprocher d’une guérison.

Leur générosité a interpellé Susan et Brian Beamish de la Fondation de la famille WB et alliés de longue date de FRDJ, qui ont fait un don de 3 millions $ en appui à la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

En date du 21 avril 2022, l’événement Écrivons à nouveau l’histoire a permis d’amasser près de 11 millions de dollars pour soutenir les recherches les plus prometteuses dans le domaine du DT1.

Cette initiative n’aurait pas été possible sans le soutien inlassable des dévoués bénévoles, donateurs et entreprises partenaires de FRDJ. Les cinq structures des mâts porte-drapeau ont été fabriquées et peintes entièrement par des bénévoles. De même, le matériel pour les structures, les accessoires et des services ont été généreusement offerts sans frais à FRDJ pour donner vie à la vision de Peter Oliver. Nous remercions tout un chacun très sincèrement.

FRDJ est profondément reconnaissante du soutien de nos nombreux sympathisants qui se sont mobilisés pour une guérison et pour aider le Canada à écrire à nouveau l’histoire :

Advocate Printing
Anrep
Atlas Tube
B+H Architects
Bercon Rentals Inc
Canadian Pacific
Chop Steakhouse & Bar
CIBC
Crawford Metal Corp
D. Dyment Haulage
Delsan-AIM
Denny’s
Desjardins Assurances
Equal Parts Hospitality
EXP
Flipp Advertising
Glenform
Gradient Wind Engineering
Groupe Atwill-Morin Inc.
Grouse Mountain Resort
Insulet Corporation
Island Marketing
Janco Steel
Lawlor Safety
Les entreprises d’électricité E.G. Ltée
Menkes
Moduloc Fence Rentals
Moxies
Mulvey & Banani International Inc
Myshak Crane & Rigging
Northern Mat & Bridge LP
Northland Properties
Pomp & Circumstance
PPG Paints Canada
Precision Bolts
Priestly Demolition
Protec Installation Group
Read Jones Christoffersen
Revelstoke Mountain Resort
Richard Steel
RKM Crane Services LTD
Roche Soins du diabète
RTI Industrial Ltd
RWDI
Safety First Consulting
Salit Steel
Sandman Hotel Group
SCAFOM Canada
SDK
Shadeview Structures Inc.
Supersave
Tandem Diabetes Care Canada, Inc.
The Sutton Place Hotels
United Rentals
Vertex Pharmaceuticals (Canada)
Westcan Scaffolding Inc
Western Electrical Management Ltd.

Le moment n’aura jamais été aussi propice pour les recherches sur le DT1, et avec votre soutien, nous nous rapprochons chaque jour d’un monde sans diabète de type 1. Merci, Canada!

FRDJ annonce un nouveau partenariat prometteur visant à développer une thérapie d’implantation d’îlots pour traiter le diabète de type 1

Une part importante de la stratégie de recherche de FRDJ est consacrée au financement de thérapies innovantes pour le traitement du diabète de type 1 (DT1) dans l’espoir qu’elles mènent à une cure. C’est dans le cadre de ces efforts que s’inscrit le nouveau partenariat, annoncé le 6 avril 2022, avec Aspect Biosystems (« Aspect »), une entreprise de biotechnologie de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada, et de New York, New York, qui travaille à la conception de thérapies fondées sur la bio-ingénierie tissulaire pour transformer le traitement des maladies. Le partenariat vise le développement d’une telle thérapie pour le traitement du DT1.    

L’objectif du partenariat

Le partenariat FRDJ-Aspect soutiendra les activités d’Aspect en ce qui a trait au développement en bio-ingénierie de tissus qui pourront fournir un apport suffisant en insuline et contrôler le taux de sucre dans le sang sans avoir recours à l’immunosuppression chronique. En plus d’un appui financier, FRDJ apportera un soutien stratégique en mettant à contribution son vaste réseau dans le domaine de la recherche sur le diabète.

La recherche

La recherche sur le diabète est toujours en quête d’une source renouvelable de cellules capables de produire de l’insuline et qui pourraient potentiellement remplacer les cellules bêta détruites chez les personnes atteintes de DT1. Une telle innovation permettrait aux personnes traitées de produire de l’insuline à nouveau, ce qui réduirait ou, idéalement, éliminerait l’administration d’insuline exogène (par injection, stylo ou pompe).

Les plus grandes difficultés résident dans l’identification de la meilleure source de cellules souches  et dans la réussite de la greffe : non seulement faut-il s’assurer que les nouvelles cellules produisent effectivement de l’insuline, mais aussi qu’elles ne soient pas rejetées par le système immunitaire., Comme les greffes d’organes, la majorité de ces thérapies exigent la prise de médicaments immunosuppresseurs antirejet.

Aspect met à profit ses technologies exclusives en bioimpression, en thérapie cellulaire et en matériaux pour créer une chaîne de thérapies tissulaires à base de cellules pouvant remplacer ou rétablir les fonctions organiques. Ces tissus sont conçus pour être fonctionnels sur le plan biologique, pour protéger la fonction immunitaire et pour permettre l’implantation chirurgicale en vue de traiter le DT1.

Autrement dit, ces nouvelles cellules pourraient devenir une source externe et renouvelable de cellules bêta dont quiconque atteint de DT1 pourrait bénéficier. De telles cellules permettant la transplantation en toute sécurité et la production d’insuline sans médicaments immunosuppresseurs changeraient du tout au tout le traitement du DT1.

« FRDJ est un chef de file dans la recherche de thérapies tissulaires à base de cellules pour le diabète de type 1 depuis plus de 20 ans », rappelle Esther Latres, vice-présidente adjointe à la recherche à FRDJ Internationale, dont FRDJ Canada est une filiale. « Ce partenariat de financement avec Aspect Biosystems contribuera au progrès scientifique dans le domaine et nous rapprochera sans aucun doute d’une cure. »

Les prochaines étapes

Le partenariat fournira à Aspect les fonds nécessaires à la poursuite de sa recherche de pointe sur les tissus pancréatiques. Le travail proposé par les chercheurs d’Aspect générera un ensemble de données précliniques qui aidera l’entreprise à être prête à lancer les premiers essais cliniques de ce type de thérapie.

FRDJ est fier de participer à cette recherche révolutionnaire et communiquera les derniers développements au fur et à mesure.

Canadian Tire contribue à écrire à nouveau l’histoire canadienne

À partir du 4 avril 2022, pour honorer le centenaire de la première injection réussie d’insuline de Leonard Thompson, cinq bénévoles braveront les éléments et vivront au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds pendant 100 heures afin d’unir les Canadiens et Canadiennes et d’amasser des fonds pour la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ visant à appuyer la recherche sur le diabète de type 1 (DT1).

En 1990, Peter Oliver, fondateur d’Oliver & Bonacini et coprésident de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ, a vécu au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour collecter des fonds et sensibiliser au DT1. Maintenant, 32 ans plus tard, FRDJ recrée cet événement unique.

Le DT1 est une maladie auto-immune chronique dans laquelle les cellules bêta productrices d’insuline du pancréas sont détruites par erreur par le système immunitaire du corps. Le DT1 semble avoir une composante génétique et peut être diagnostiqué à un stade précoce de la vie mais également à l’âge adulte. Ses causes ne sont pas complètement connues et il n’existe actuellement aucune guérison. Les personnes atteintes de DT1 dépendent de l’insuline injectée ou pompée pour survivre.

L’événement Écrivons à nouveau l’histoire est le lancement public de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ visant à sensibiliser aux effets de cette maladie tout en amassant des fonds pour appuyer la recherche indispensable. De plus, cent familles de tout le Canada qui sont touchées par le DT1, connues sous le nom de « 100 Ambassadeurs de l’histoire », camperont et collecteront des fonds en solidarité avec les cinq personnes qui vivent au sommet d’un mât porte-drapeau, les « Leaders de l’histoire » de FRDJ.

FRDJ était ravie que Canadian Tire se joigne à l’événement Écrivons à nouveau l’histoire, à titre de partenaire officiel de l’équipement. L’année 2022 marque aussi le 100ème anniversaire de Canadian Tire, alors nos deux organismes ont beaucoup à célébrer.

« La Société Canadian Tire est fière d’appuyer FRDJ et sa campagne Écrivons à nouveau l’histoire. Nous sommes ici pour rendre la vie au Canada meilleure, et cela passe par le soutien des nombreuses personnes qui sont atteintes de diabète de type 1 (DT1) »affirme Susan O’Brien, chef de marque et de la clientèle, Société Canadian Tire.

Canadian Tire offre un financement et des produits importants pour l’événement, en équipant chaque Leader de l’histoire et son enceinte de mât porte-drapeau de vêtements, de literie chaude, de matériel de camping et de tous les articles dont ils peuvent avoir besoin pour se sentir plus à l’aise au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds pendant 100 heures. L’entreprise équipe également le personnel et les bénévoles sur place avec des vêtements pour les garder au chaud et confortables.

De plus, Canadian Tire a remis des cartes-cadeaux à chacune des familles/équipes des 100 Ambassadeurs de l’histoire, ainsi que des tuques confortables et élégantes. Les cartes-cadeaux permettront aux 100 Ambassadeurs d’acheter tout ce dont ils ont besoin pour camper, tout en aidant à amasser des fonds pour la recherche révolutionnaire sur le diabète.

L’année 2022 marque le 100ème anniversaire de Canadian Tire, ainsi que le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline – deux jalons extrêmement importants dans l’histoire de notre

pays. Le fait d’exister depuis 100 ans et le fait d’avoir des magasins de vente au détail à moins de 10 minutes de route pour les grande majorité des Canadiens et des Canadiennes a permis Canadian Tire de faire partie intégrante de la vie des gens.

« Nous sommes une entreprise qui se targue d’être profondément ancrée dans les communautés que nous servons. Qu’il s’agisse de donner une chance aux enfants par le biais des organismes de bienfaisance Canadian Tire Jumpstart ou d’aider les Canadiens et les Canadiennes à affronter ensemble les imprévus en offrant des secours en cas de catastrophe, nous sommes fiers d’aider les communautés de tout le Canada à se relever. Sachant qu’une guérison du DT1 rendrait la vie de milliers de Canadiens et de Canadiennes vraiment meilleure, c’est une cause que nous sommes fiers de défendre. Grâce au travail de FRDJ, nous gardons l’espoir qu’un jour, le Canada trouvera une guérison », affirme Susan O’Brien, chef de marque et de la clientèle, Société Canadian Tire.

FRDJ est extrêmement reconnaissante envers Canadian Tire pour son appui à l’événement Écrivons à nouveau l’histoire, contribuant ainsi à financer les recherches les plus innovatrices pour trouver des thérapies de guérison du DT1.

La société Canadian Tire est l’une des sociétés les plus admirées et en qui le public a le plus confiance au Canada. Avec des marques maison de calibre mondial et des stratégies de présentation attrayantes qui dominent le marché, Canadian Tire innove constamment dans un seul objectif : créer un engouement et servir les gens d’un bout à l’autre du pays.

Vous pouvez trouver des renseignements supplémentaires ici.

Dexcom contribue à écrire à nouveau l’histoire

Environ 300 000 Canadiennes et Canadiens sont atteints de diabète de type 1 (DT1), une maladie auto-immune qui détruit les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. La découverte de l’insuline, il y a plus de 100 ans, a donné lieu au premier traitement de la maladie, dont le diagnostic signifiait auparavant une mort certaine. Mais un siècle plus tard, elle demeure le seul traitement. 

Le 4 avril 2022, en vue du lancement officiel de la Campagne pour accélérer de 100 millions de dollars de FRDJ, cinq courageux Canadiens et Canadiennes deviendront des Leaders de l’histoire, dans le cadre de l’événement de collecte de fonds de FRDJ, Écrivons à nouveau l’histoire.

Ils passeront 100 heures au sommet d’un mât porte-drapeau dans leur ville respective. L’événement souligne le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline, qui a été faite en janvier 1922. Le but de cet événement phare de collecte de fonds consiste à permettre à nos Leaders – ainsi qu’aux sympathisants de tout le pays – de recueillir un montant collectif de 15 millions de dollars et de nous rapprocher de notre objectif d’un avenir sans DT1.

Dexcom, une fidèle entreprise sympathisante de FRDJ, a une fois de plus accepté de commanditer l’événement. L’importance du 100ème anniversaire revêtait une signification particulière pour cette entreprise qui a été à l’avant-garde de l’innovation en matière de diabète grâce à sa technologie de surveillance du glucose en continu (SGC). Le système SGC Dexcom G6 est utilisé par de nombreux participants à l’événement, atteints de DT1.

Le corps est en constante évolution et les facteurs qui influent sur la glycémie ne sont pas nécessairement prévisibles, y compris le sommeil, le stress, les hormones, l’activité physique, les médicaments et d’autres conditions médicales. 

Pour préserver la santé, la vitalité et la longévité, il est essentiel de maintenir le taux de glycémie à un niveau acceptable, ce qui exige une surveillance attentive pour gérer l’équilibre délicat de l’insuline et de ces autres facteurs, au fur et à mesure qu’ils se présentent. Grâce à d’autres technologies complémentaires comme les pompes à insuline et les progrès réalisés dans le domaine de l’insuline, la gestion du DT1 peut devenir plus facile pour les individus et leurs familles.    

Comment la gestion du diabète de type 1 a évolué

Évolution de l’insuline – Les personnes atteintes de DT1 ont désormais accès à des insulines à action prolongée et à action brève, qui peuvent leur offrir un peu plus de souplesse dans la vie.  Avant l’arrivée de ces types d’insuline, une personne atteinte de DT1 devait suivre une routine répétitive avec la même quantité d’insuline, la même activité et la même proportion d’aliments/de glucides à la même heure chaque jour.

Surveillance de la glycémie – Avant les tests par piqûre au doigt et les technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, il fallait uriner sur un bâtonnet et on avait seulement une vague idée de l’état de sa glycémie. Les premières formes de glucomètres prélevaient un échantillon de sang et il fallait ensuite attendre pour obtenir les résultats – d’abord quelques minutes, puis finalement quelques secondes. Cela pouvait encore se révéler difficile, surtout pour les parents de jeunes enfants. Les piqûres constantes au doigt étaient douloureuses et il était difficile d’avoir une idée de l’évolution de la glycémie ou de la durée du temps dans la cible.

À présent, grâce aux détecteurs de glycémie, l’utilisateur peut mieux comprendre les tendances de sa glycémie et prendre des décisions plus éclairées en matière de dosage et de traitement de l’insuline. De plus, ces détecteurs offrent l’avantage d’aider à prévenir un épisode d’hypoglycémie sévère – ce qui change la vie. La surveillance à distance étant désormais également possible (pour les parents, les soignants et autres) par le biais d’applications telles que l’application Dexcom Follow, elle a transformé la vie de toute la famille.

Pompes à insuline – Ces pompes, qui avaient auparavant la taille d’un sac à dos, ont évolué au fil du temps, parallèlement à l’insuline et au type d’ingénierie de précision nécessaire pour pouvoir administrer de petites doses que le patient peut contrôler. Aujourd’hui, elles ont la taille d’un téléphone portable, voire plus petites, et permettent à l’individu d’ajuster plus précisément son dosage d’insuline pour un contrôle plus étroit et des corrections plus faciles. Grâce à la possibilité de diminuer ou d’augmenter les taux basaux ou de prolonger les bolus pour qu’ils soient libérés au fil du temps, l’individu peut mieux se rapprocher de ce qu’un pancréas fonctionnel pourrait faire.

Aujourd’hui, avec les pompes à insuline qui sont intégrées à la technologie des détecteurs de surveillance du glucose en continu, l’administration de l’insuline peut être automatisée dans une certaine mesure. Même si une gestion active du diabète demeure nécessaire, la charge pour l’utilisateur s’en trouve considérablement allégée.

En 2022, la technologie du diabète n’est pas seulement meilleure – il est démontré que le recours à ces dispositifs améliore la qualité de vie. On se pose moins de questions. On peut vérifier son taux de glycémie au premier coup d’œil et savoir s’il est temps de prendre une collation ou de se reposer, ou si quelque chose d’autre se passe. Et la charge des parents se trouve considérablement réduite. Avant l’arrivée des technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, la surveillance dépendait de l’enfant qui devait suivre lui-même son taux de glycémie à l’aide d’un glucomètre et consigner les résultats dans un carnet. À présent, grâce aux détecteurs et à la surveillance à distance, les parents peuvent suivre ce qui se passe sur leur téléphone et intervenir, le cas échéant, pour la sécurité de l’enfant. Cela améliore la tranquillité d’esprit de toute la famille

Pour les personnes atteintes de DT1, une meilleure gestion de la maladie est désormais possible avec moins d’efforts. Et avec un meilleur contrôle, on se sent mieux et en meilleure santé, ce qui permet à la vie de s’épanouir. La campagne #Accèspourtous de FRDJ vise à rendre les technologies du diabète de type 1 (DT1) abordables et accessibles pour toutes les personnes atteintes de cette maladie, en œuvrant avec la communauté du DT1 pour élargir la couverture publique et privée des pompes à insuline et des technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu (les dispositifs SGC et FSG).

Dexcom a toujours été un fervent sympathisant de FRDJ, et nous servons la même communauté de personnes et de familles aux prises avec le diabète de type 1. De nombreux employés de Dexcom sont eux-mêmes atteints de cette maladie et, jusqu’à ce qu’on trouve une guérison, l’entreprise vise à améliorer les choses grâce à des outils qui donnent aux personnes les moyens de prendre en charge leur diabète. La recherche devient de plus en plus prometteuse et un événement comme Écrivons à nouveau l’histoire peut faire beaucoup pour attirer l’attention sur cette cause importante et sur la communauté du DT1.

FRDJ remercie Dexcom pour son importante contribution à notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est grâce au soutien d’importantes entreprises partenaires que nous pouvons financer les recherches les plus prometteuses sur le DT1 et nous rapprocher, un jour, de notre objectif d’un monde sans diabète de type 1. D’ici là, les technologies avancées en matière de diabète rendent la vie avec le DT1 plus facile et meilleure au quotidien.

Pour en savoir plus :  www.guerisondiabetecanada.ca

Cadillac Fairview contribue à écrire à nouveau l’histoire

Environ 300 000 Canadiens et Canadiennes sont atteints de diabète de type 1 (DT1), une maladie auto-immune qui détruit les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. La découverte de l’insuline, il y a plus de 100 ans, a donné lieu au premier traitement de la maladie, dont le diagnostic signifiait auparavant une mort certaine. Mais un siècle plus tard, elle demeure le seul traitement.

Le 4 avril 2022, en vue du lancement officiel de la Campagne pour accélérer de 100 millions de dollars de FRDJ, cinq courageux Canadiens et Canadiennes deviendront des Leaders de l’histoire, dans le cadre de l’événement de collecte de fonds de FRDJ, Écrivons à nouveau l’histoire.

Ils passeront 100 heures au sommet d’un mât porte-drapeau dans leur ville respective. L’événement souligne le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline, qui a été faite en janvier 1922. Le but de cet événement phare de collecte de fonds consiste à permettre à nos Leaders – ainsi qu’à leurs sympathisants de tout le pays – de recueillir un montant collectif de 15 millions de dollars et de nous rapprocher de notre objectif d’un avenir sans DT1.

Cadillac Fairview (CF) s’est immédiatement proposée pour être la principale partenaire de l’événement. Nous avons parlé à Sal Iacono, vice-président directeur à l’exploitation à CF, de l’appui à l’événement de collecte de fonds de cette année.

Pourquoi CF a-t-elle décidé d’appuyer FRDJ Canada et son événement Écrivons à nouveau l’histoire?

CF appuie FRDJ depuis 20 ans. Cette année, nous propulsons nos relations vers de nouveaux sommets (littéralement) en faisant en sorte que quatre propriétés de CF dans tout le pays soient le théâtre de cet événement palpitant et marquant, et aident FRDJ à sensibiliser les gens à une cause importante. Ensemble, avec notre partenaire de longue date, Oliver & Bonacini, nous sommes heureux d’écrire à nouveau l’histoire avec FRDJ.

Comment votre appui à cet événement se rattache-t-il aux objectifs de responsabilité sociale de votre entreprise?

À CF, notre objectif de transformer les communautés pour un vibrant avenir se veut notre Étoile du Nord. C’est notre raison d’être et elle se manifeste dans la façon dont nous appuyons notre personnel, nos partenaires et nos communautés. Nous apportons depuis longtemps notre soutien à nos communautés, à nos clients et à nos partenaires, ainsi qu’aux causes qui leur sont chères, dans le but de susciter des changements importants. Il s’agit là d’un véritable exemple de renforcement de notre appui à notre partenaire de longue date, Oliver & Bonacini, en favorisant des changements notables au sein de notre main-d’œuvre nationale.

Nos Leaders de l’histoire vivront au sommet de mâts porte-drapeaux sur plusieurs de vos propriétés pour appuyer la recherche sur le diabète de type 1, en avril. Comment avez-vous mobilisé (ou mobiliserez-vous) votre personnel pour soutenir la participation de CF à Écrivons à nouveau l’histoire?

Nous sommes fiers d’appuyer la campagne en organisant le Défi 100 Mât porte-drapeau dans quatre tours de bureaux de CF au Canada. Nous avons déjà commencé à annoncer l’événement à l’interne afin

de stimuler nos équipes et nous encouragerons les membres de CF de la région et ceux qui soutiennent FRDJ depuis des années à venir témoigner leur soutien en personne, si cela est possible de le faire en toute sécurité.

En plus de l’organisation du Défi 100 Mât porte-drapeau, CF a fait un don de 100 000 $ à FRDJ, renforçant ainsi son soutien continu dans le combat pour trouver une guérison au diabète de type 1.

Que représenterait pour le Canada la guérison du diabète de type 1?

Aujourd’hui plus que jamais, la santé se trouve au cœur des préoccupations. Il s’agirait d’une réalisation incroyable qui transformerait la vie de centaines de milliers de Canadiens et Canadiennes en leur permettant de vivre sans complication et en leur donnant les moyens de vivre leur vie à fond. De plus, la guérison continuerait d’inspirer les personnes et les communautés en leur montrant qu’ensemble, tout est possible.

FRDJ remercie CF pour sa contribution considérable à notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est grâce à l’appui d’importantes entreprises partenaires comme CF que nous pouvons trouver les recherches les plus prometteuses sur le DT1 et nous rapprocher de notre objectif de parvenir à une guérison. Pour en savoir plus : www.canadacuresdiabetes.ca

La Journée internationale de la femme 2022

Le mardi 2 mars 2022 marque la Journée internationale de la femme (JIF) aux quatre coins du monde. Cette année, le thème est #Casserlespréjugés. Ce thème nous incite à imaginer un monde égalitaire entre les sexes, exempt de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Envisager un monde caractérisé par la diversité, l’équité et l’inclusion, où la différence est valorisée et célébrée.

FRDJ est ravie de relever le défi en cassant le préjugé selon lequel la science serait un domaine seulement réservé aux hommes, alors que nous célébrons notre service de recherche entièrement composé de femmes. FRDJ est le principal bailleur de fonds philanthropique de la recherche sur les thérapies de guérison et les thérapies de modification de la maladie pour le diabète de type 1 (DT1). La Dre Anne Marie MacDonald et Sarah Linklater, Ph. D., respectivement responsable nationale des programmes de recherche et de communication et conseillère scientifique en chef, contribuent à définir ces recherches.

Anne Marie MacDonald a étudié dans le monde entier et détient un diplôme de premier cycle en physiologie de l’Université McGill et de La Sorbonne (Montréal, Canada et Paris, France), un diplôme de médecine de l’Université Jagiellonian Collegium Medicum (Cracovie, Pologne) et une maîtrise ès sciences en réadaptation du cancer de l’Université de Toronto.

Parfaitement bilingue en anglais et en français, Dre MacDonald utilise son expérience pour militer en faveur d’une vie active saine et de l’autogestion des maladies chroniques. Sa carrière s’est concentrée sur ce en quoi elle croit le plus : encourager les Canadiennes et les Canadiens à mener une vie active et saine, que ce soit par des interventions en matière d’activité physique, des programmes de changement de comportement numérique ou la défense des intérêts de la santé publique. Elle vit à Oakville, en Ontario, avec son mari et sa petite fille. Quand elle ne travaille pas, elle est probablement en train de nager, de faire de la bicyclette ou de courir, ou encore de savourer un café fort avec un bon livre.

La docteure MacDonald comprend personnellement ce que cela signifie de vivre avec le DT1, et c’est ce qui nourrit sa passion pour appuyer les recherches les plus prometteuses sur le diabète.

« C’est une période palpitante pour la recherche sur le diabète. Il se passe beaucoup de choses chez nous, à un rythme accéléré. J’aime la science et je connais le diabète de type 1 (j’ai reçu le diagnostic de DT1 il y a plus de trente ans). Par conséquent, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de travailler avec FRDJ Canada dans un rôle de recherche important (et dans une équipe exclusivement féminine!). Ce n’est pas le moment de se tenir à l’écart et je suis donc honorée de pouvoir aider l’organisme à atteindre ses objectifs », déclare Dre MacDonald.

Sarah Linklater, Ph. D. est conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada, où elle dirige la stratégie de recherche, les programmes de financement et les partenariats de l’organisme, et supervise les essais cliniques et les projets de recherche financés par l’organisation au Canada.

Avant de se joindre à FRDJ Canada en 2019, Sarah a travaillé dans le domaine de l’édition scientifique et médicale au Royaume-Uni pendant 11 ans, plus récemment à titre de rédactrice en chef de The Lancet Diabetes & Endocrinology, qu’elle a aidé à lancer en 2013. Elle a obtenu son doctorat en étudiant la régulation immunitaire et les approches de thérapie génique à l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, et à San Raffaele Telethon Institute for Gene Therapy à Milan, en Italie.

Madame Linklater s’intéresse à tout ce qui se rapporte au diabète de type 1, à l’accès à l’insuline dans le monde et à la recherche orientée vers le patient. Elle habite avec son mari et ses deux enfants à Nanaimo, en Colombie-Britannique.

« FRDJ Canada est fière de compter un si grand nombre de femmes parmi nos chercheurs subventionnés, et tout particulièrement parmi nos stagiaires, qui deviendront la prochaine génération de chefs de file canadiens de la recherche sur le DT1. Je suis reconnaissante envers toutes les femmes mentors incroyables avec qui j’ai travaillé tout au long de ma carrière – aujourd’hui, je fais de mon mieux pour leur rendre la pareille.

C’est un tel privilège de travailler avec FRDJ! Chaque jour, je suis motivée par les progrès que nous accomplissons, par la passion de nos chercheurs et par nos relations avec la communauté du DT1 », affirme madame Linklater.

C’est une période palpitante pour la recherche sur le DT1, car de nombreuses nouvelles thérapies potentielles de modification de la maladie et des études sur les thérapies de guérison sont en cours d’essais cliniques, avec pour objectif de les commercialiser et de changer la réalité des personnes atteintes de diabète. Une bonne partie de cette recherche pourrait mener à de meilleures options de traitement pour le diabète de type 2, et avoir également des répercussions sur d’autres maladies auto-immunes chroniques, telles que la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, la maladie cœliaque et la polyarthrite rhumatoïde.

Dre MacDonald et Linklater, Ph. D. sont les principales décideuses pour déterminer les recherches les plus prometteuses à financer, et FRDJ leur est très reconnaissante pour leurs efforts à nous aider à nous rapprocher de notre objectif d’un monde sans DT1.

****Pour en savoir plus sur les chercheuses financées par FRDJ : https://www.frdj.ca/celebrer-nos-chercheuses-a-l-occasion-de-la-journee-internationale-des-femmes/

La Fondation Brain Canada et FRDJ financent trois projets de recherche novateurs en réponse à des préoccupations de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1

L’été dernier, la Fondation Brain Canada et FRDJ ont lancé officiellement les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1, un programme unique qui appuie la recherche sur les interventions en réponse aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Il n’est pas facile de vivre avec une maladie chronique comme le diabète. Le fardeau qu’impose le contrôle du diabète aux personnes atteintes de DT1 leur fait courir un risque accru de développer un trouble de santé mentale comme la dépression, l’anxiété, l’idéation suicidaire, les troubles alimentaires et la détresse diabétique, un terme cliniquement validé décrivant le sentiment d’impuissance, le stress, la culpabilité, l’inquiétude incessante et le déni qui sont associés au fait de vivre avec le diabète et au fardeau de l’autogestion de la maladie. Nous savons que les personnes atteintes de DT1 qui développent des troubles de la santé mentale, en particulier la dépression et la détresse diabétique, ont une qualité de vie moindre, maîtrisent moins bien leur glycémie (c.-à-d. une hausse du taux HbA1c), mesurent leur glycémie moins souvent, ont des épisodes plus fréquents ou graves d’hypoglycémie et d’acidocétose diabétique et sont hospitalisées plus souvent. En revanche, la résilience, l’autonomisation, un bon réseau de soutien et le mieux-être sont liés à une qualité de vie élevée et à une meilleure santé chez les personnes atteintes de DT1.

La santé mentale est rarement un aspect fondamental de la gestion du diabète au quotidien, et les préoccupations passent souvent inaperçues ou sont négligées jusqu’à ce qu’elles deviennent graves et difficiles à gérer. Bien que l’on sache que les interventions en santé mentale améliorent la qualité de vie et les résultats de certaines personnes atteintes de diabète, cet aspect est rarement intégré aux soins usuels.

Les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1 parrainées par FRDJ et la Fondation Brain Canada octroient jusqu’à 250 000 $ sur deux ans pour financer le développement et la mise à l’essai de trois projets durables et évolutifs qui visent à améliorer le soutien des personnes vivant avec le DT1 et souffrant de troubles de la santé mentale au Canada. Ces stratégies pourraient améliorer la qualité de vie et les effets du diabète sur la santé des personnes atteintes du DT1.

Découvrez les trois projets :

Tricia Tang, Ph. D.

Utilisation d’une plateforme de soins virtuels pour offrir du soutien en santé mentale dirigé par des pairs à des collectivités rurales et éloignées de la Colombie-Britannique : un essai clinique randomisé fondé sur une liste d’attente de l’intervention REACHOUT

Dre Tang et son équipe à l’Université de la Colombie-Britannique utiliseront une plateforme de soins virtuels pour offrir du soutien en santé mentale dirigé par des pairs à des collectivités rurales et éloignées de la Colombie-Britannique, dans le cadre d’une intervention appelée REACHOUT, créée grâce au soutien d’une subvention précédente de FRDJ.

Compte tenu de la pénurie de professionnels de la santé mentale qui ont reçu une formation sur le DT1, les adultes qui vivent dans les régions rurales et éloignées ont le plus de mal à accéder aux services dont ils ont besoin. Cette lacune des soins de santé est la raison pour laquelle la Colombie-Britannique a fait des soins de santé mentale et des services de santé dans les régions rurales et éloignées deux des cinq priorités provinciales en soins de santé. L’équipe deDre Tang cherchera à relever trois défis en matière de traitement du diabète en Colombie-Britannique : la disponibilité, l’abordabilité et l’accessibilité du soutien en santé mentale pour les adultes vivant avec le DT1 dans des milieux aux ressources limitées.

Il a été démontré que le soutien par les pairs est une approche peu coûteuse et viable du soutien de l’autogestion à long terme. De plus, on a constaté que les interventions qui utilisent des technologies (p. ex., les plateformes de santé numériques) améliorent la santé mentale et la santé émotionnelle.

REACHOUT est une application mobile élaborée en collaboration avec des adultes atteints de DT1, des psychologues cliniciens, des ingénieurs biomédicaux, des spécialistes du comportement et des experts en santé rurale. REACHOUT utilise une technologie de santé numérique pour « stimuler » le soutien en santé mentale pour les personnes vivant avec le DT1 qui en ont le plus besoin. Si elle est fructueuse, cette approche innovante qui cherche à joindre une population « difficile à atteindre » pourra être adaptée aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes atteints de DT1 en Colombie-Britannique et dans l’ensemble du Canada.

Dr Peter Selby

Soins complets basés sur des technologies pour les jeunes adultes atteints de diabète de type 1 (DT1) souffrant de détresse diabétique

Le Dr Selby et son équipe du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) à Toronto, réunissent des experts en santé mentale et en traitement du DT1 et des personnes qui vivent avec le DT1 afin d’élaborer conjointement une solution à la détresse diabétique, accessible et acceptable pour les personnes atteintes de DT1, leurs soignants et les professionnels de la santé. Le programme s’adresse aux adultes de 18 à 29 ans, un groupe disproportionnellement vulnérable à la détresse diabétique. La voix du patient occupera une place prépondérante tout au long du projet.

Ce projet s’appuiera sur la littératie numérique de cette population pour donner à distance (au moyen de vidéoconférences, d’appels téléphoniques et de messages texte) une intervention efficace, qui sera prise en charge et dirigée par des experts en santé mentale et en DT1. Les participants seront invités à participer au programme, qui comprendra huit séances planifiées, complétées par le soutien d’un accompagnateur de soins et de pairs.

Dans le cadre de l’évaluation de l’intervention, les chercheurs examineront la faisabilité et l’acceptabilité du programme, ainsi que son efficacité à réduire la détresse diabétique. Ils mesureront également l’effet sur l’autogestion du diabète, la glycémie globale et les épisodes d’hypoglycémie.

FRDJ s’est engagée à soutenir et à créer un cadre global pour les traitements et les soins de santé mentale pour toutes les personnes vivant avec le DT1 au Canada. Le soutien de FRDJ dans le cadre de ce projet représente un autre pas dans cette direction.

Dre Marie-Eve Robinson

Enseignement de l’autocompassion aux adolescents atteints de diabète de type 1 afin de réduire la détresse diabétique : essai clinique randomisé

L’autocompassion consiste à se traiter soi-même comme le ferait un ami ou un être cher en faisant preuve de bonté et de compréhension envers soi. L’autocompassion étant une aptitude qui s’apprend, la Dre Robinson et son équipe du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario croient que cette approche pourrait atténuer la détresse diabétique et d’autres problèmes de santé mentale chez les jeunes atteints de DT1. L’étude vise à évaluer l’efficacité d’un programme d’autocompassion pleine conscience à atténuer la détresse diabétique chez des jeunes de 12 à 17 ans atteints de DT1. Le programme d’autocompassion pleine conscience comportera des séances ou des ateliers virtuels hebdomadaires de 1,5 heure pendant huit semaines, sous la direction d’un animateur qualifié. On y abordera diverses pratiques d’autocompassion, comme la gestion d’émotions difficiles et le développement d’une voix intérieure bienveillante. L’équipe s’attend à ce que les symptômes d’anxiété, de dépression, de troubles alimentaires et d’idéation suicidaire soient moindres au sein du groupe d’autocompassion pleine conscience que dans le groupe témoin. Cette étude pourrait réduire la détresse diabétique, le problème de santé mentale le plus fréquent chez les jeunes atteints de DT1, en augmentant leur autocompassion. Au bout du compte, l’équipe a l’intention de militer en faveur de l’inclusion de programmes semblables dans les soins usuels pour les jeunes dans l’ensemble du Canada, ce qui aura une incidence directe sur leur santé mentale et leur contrôle glycémique.

Les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1 parrainées par FRDJ et la Fondation Brain Canada sont rendues possibles grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), une entente novatrice conclue par le gouvernement du Canada (par l’entremise de Santé Canada), la Fondation Brain Canada et FRDJ Canada.

Selon ses propres mots

Christine MacGibbon : Étudiante à l’université, ancienne danseuse et mannequin

Diagnostic à l’âge de 9 ans

Le parcours de combattante de Christine contre le DT1 a commencé il y a 24 ans. Il a représenté un moment déterminant pour elle et sa famille, car la maladie a eu des répercussions immenses sur le plan émotionnel et physique.

Dans sa vie personnelle et professionnelle, Christine est naturellement devenue une militante, consciente que la connaissance peut servir d’outil pour informer et finalement transformer la façon dont nous traitons et gérons le diabète. Elle croit que la santé est plus qu’un état physique et constitue plutôt la somme des facettes émotionnelles, mentales, physiques, spirituelles, financières et sociales de la vie d’une personne.

Par conséquent, son objectif consiste à militer avec FRDJ pour chaque facette du diabète de manière holistique afin d’améliorer la qualité de vie et de guider d’autres personnes atteintes de DT1 ainsi que leurs familles.

Lettre à une version plus jeune de moi-même

Chère petite Christine,

Je sais que tu as peur et que tu es un peu perdue. Tu as 9 ans, le médecin annonce à tes parents que le résultat « est positif » et tu peux sentir les larmes couler sur ton visage. Tu viens de recevoir un diagnostic de diabète de type 1 à l’hôpital Sick Kids et tu as pensé que tu ne pourrais plus jamais consommer de sucre et que tu allais mourir. Tu as l’impression que tu es à l’origine de cette maladie et que tu es à blâmer. Il y a une infinité d’aiguilles qui te piquent et les médecins font peur. Tu es loin de te douter que la fille qui se trouve au bout du couloir, dans le même programme de formation sur le diabète, deviendra ta meilleure amie. Le retour à l’école sera difficile. Les autres enfants ne comprendront pas et penseront que tu trouves des excuses lorsque tu dois prendre des pauses pour les collations, vérifier ta glycémie et manquer l’école. Tu te sentiras exclue et, à cause de l’insuline, tu prendras du poids plus vite que prévu. On t’intimidera, on te traitera « d’hippopotame » au cours de danse parce que tu es plus ronde que les autres filles de ton âge. Même si la pompe à insuline que tu portes te rend malade et te rend différente des autres, elle deviendra l’un de tes plus grands superpouvoirs. Je sais que tu veux oublier ton diagnostic et ne plus subir de régime draconien parce que tu as envie de t’intégrer.

À 15 ans, refuser de prendre de l’insuline pour pouvoir maigrir conduira à l’autorestriction insulinique et éventuellement à des complications telles que la gastroparésie, l’ostéoporose, les calculs rénaux et les déficiences visuelles. Obtenir une couverture pour l’insuline, les bandelettes réactives et les services paramédicaux sera difficile. Les systèmes de soins de santé et les lieux de travail te discrimineront parce que tu es handicapée. Ta santé mentale se détériorera à cause de l’auto-stigmatisation de la vie avec le diabète (épuisement du diabète). Il sera difficile de trouver une aide en matière de santé mentale en raison des exigences d’âge, de l’emplacement et des listes d’attente.

Tu finiras par te faire admettre dans un service psychiatrique où tu apprendras enfin des mécanismes d’adaptation et bénéficieras de la thérapie dont tu as besoin. Ce sera la meilleure décision de ta vie et tu te sentiras comme la super héroïne que tu as toujours été, après tout. Les rendez-vous galants sont difficiles à cause de la stigmatisation, mais tu rencontreras quelqu’un qui deviendra ton complice et t’aidera à te rendre compte à quel point tu es belle. L’amour est puissant. Je veux que tu saches que tout va bien. Tu n’incarnes pas ta maladie. On t’aime toujours et tu es compétente. Même si tu te fais intimider à cause de ton diabète et que tu te sens isolée, tu ne dois pas laisser le « monstre du diabète » prendre le contrôle de ta vie. Un pouvoir immense vient avec de grandes responsabilités et, dans le cas du diabète, l’insuline, une alimentation nutritive et l’exercice physique te donnent ton ou tes superpouvoirs. Cela prend du temps de trouver la dose d’insuline qui te convient et d’écouter ton corps. Il peut y avoir de mauvais jours, mais ne pense jamais que c’est de ta faute. Prends les choses comme elles viennent, un jour à la fois. Laisse ton insuline faire partie de tes soins personnels et de ta routine. Cela t’aidera à devenir la super héroïne de ta propre vie et à exploiter tes plus grands pouvoirs et ton potentiel. Obtiens de l’aide le plus tôt possible. Le diabète touche tout le monde, y compris tes parents et tes frères et sœurs. Si j’avais su qu’il existait des groupes de soutien en ligne pour les parents et les enfants, j’aurais pu trouver un(e) « ami(e) de jour » et ne pas me sentir seule. Il est difficile pour tes parents de ne pas être parfois intransigeants sur ton diabète, mais sache que cela provient du fait qu’ils se soucient de ta santé. Le diabète n’est pas forcément synonyme de perte d’enfance et il existe des moyens de mieux contrôler la gestion de ton diabète, pour que tes parents n’aient pas à se sentir si anxieux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Tu n’es pas seule et il existe de nombreux organismes pour t’aider à composer avec les facteurs de stress physiques, mentaux et financiers du diabète. Il y a ainsi la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ), Diabète Canada, SickKids, le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et la Mental Health Helpline. Tu ignores que, parmi les défis que tu as dû affronter au cours de ton parcours avec le diabète, tu t’élèveras au-dessus de tout et trouveras ta voix en devenant une militante du diabète. Tu te rendras compte à quel point tu es puissante. Tu t’inscriras au programme de baccalauréat en santé et société avec une mineure en psychologie à l’Université York et tu feras campagne afin d’obtenir des appuis pour la santé mentale des diabétiques, l’accessibilité ainsi que l’éducation à la maladie et sa prévention.

Cela va être une sacrée aventure, ma petite. Rappelle-toi juste que l’insuline s’avère ton ultime super pouvoir. Ta famille t’aimera toujours et fera de son mieux pour te soutenir. Et tu ne seras jamais seule avec ton acolyte, les services paramédicaux et l’alliance secrète des super-héros du diabète qui s’encouragent mutuellement, tandis que nous combattons un monstre du diabète à la fois.

Affectueusement,

Christine