Point sur la COVID-19 et le diabète de type 1 (DT1)

FRDJ est résolue à offrir à la communauté du DT1 l’information la plus pertinente et la plus à jour sur la pandémie de COVID-19 et son impact sur les personnes atteintes de DT1.

Nous sommes en janvier 2022 et le Canada est une fois encore au cœur de ce qui semble être la pire vague de la pandémie en raison de l’émergence du variant Omicron. Ce n’est pas là où nous nous imaginions être au début de 2022, près d’un an après le début de la campagne de vaccination et deux ans en pandémie. Nous vivons une période d’incertitude, de peur et de frustration compréhensibles.  

Même si nous sommes sans aucun doute épuisés et très fatigués de la pandémie, jusqu’à ce que le taux de cas de COVID-19 diminue, nous devons continuer à prendre toutes les précautions pour tenter le plus possible d’éviter de nous exposer, pour nous et les membres de nos communautés.  

Nous recommandons d’obtenir la dose de rappel (une troisième dose de vaccin), si ce n’est pas déjà fait. Ces vaccins sont aussi approuvés pour les enfants de 5 à 11 ans.

Être atteint de DT1 n’augmente pas le risque de contracter l’un ou l’autre des variants du virus COVID-19, mais les personnes atteintes de DT1, en particulier les adultes, courent un risque accru de conséquences graves, s’ils contractent la maladie. Omicron est excessivement contagieux.

Comme les autres variants de la COVID-19, Omicron peut être transmis, qu’une personne soit asymptomatique ou présymptomatique. Autrement dit, même si vous vous sentez bien, il est important de toujours suivre les directives pour vous protéger, vous et les personnes de votre entourage.

Mesures importantes à prendre pour limiter l’exposition

La COVID-19 se transmet par l’air, ce qui veut dire que de minuscules particules du virus peuvent persister dans l’air après avoir été expirées par une personne infectieuse. Assurez-vous, chaque fois que vous quittez la maison et que vous vous retrouverez à l’intérieur, de porter un masque très bien ajusté (en anglais seulement). Idéalement, portez un masque N95 (en anglais seulement) qui peut filtrer jusqu’à 95 % des microbes. Si vous ne trouvez pas de masque N95, portez deux masques chirurgicaux de qualité médicale (les masques bleus qui se vendent en pharmacie) et un masque en tissu bien ajusté par-dessus peut donner des résultats presque aussi bons qu’un masque N95. Pour vérifier si un masque est assez bien ajusté, un moyen efficace consiste à porter des lunettes après avoir mis le(s) masque(s) et à expirer avec force. Si vos lunettes s’embuent, cela signifie que l’air s’échappe par les côtés ou le haut du masque. Ajustez ce dernier pour qu’il colle bien au visage.

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Maintenez une hygiène stricte. Lavez-vous les mains chaque fois que vous rentrez à la maison ou après avoir manipulé/ouvert une livraison ou un paquet.

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Une bonne ventilation est essentielle à l’intérieur. Une exposition prolongée à des particules en aérosol, qui sont plus lourdes dans les espaces intérieurs peu ventilés, augmente considérablement le risque d’exposition à la COVID-19. Dans la mesure du possible, évitez de passer du temps à l’intérieur d’un endroit où vous n’habitez pas et ne vous déplacez pas sans un masque bien ajusté.

Réduisez au minimum vos interactions sociales et vos déplacements à l’extérieur de la maison, si possible, et essayez d’éviter les périodes d’affluence ou les foules lorsque vous le faites. Maintenez toujours une distance sociale avec les personnes qui ne font pas partie de votre foyer, y compris lorsque vous êtes à l’extérieur. Portez des masques chaque fois que vous passez du temps avec une personne qui ne fait pas partie de votre foyer immédiat, y compris la réception de livraisons et autres.

Que dois-je faire si un membre de ma famille atteint de DT1 obtient un résultat positif ou si j’obtiens moi-même un résultat positif et que je suis atteint de DT1?

Si vous avez des symptômes de la COVID-19, veuillez communiquer avec votre professionnel de la santé. Il y a pénurie de tests PCR au Canada (prélèvement nasal effectué par un professionnel de la santé et vérifié en laboratoire). Si vous avez accès à des tests antigéniques rapides et que le test indique que vous être positif, veuillez considérer que l’infection est confirmée. Vous devez ensuite suivre les directives de la santé publique concernant l’isolement (elles varient selon les provinces) jusqu’à que vous vous soyez rétabli et que vous n’ayez plus de symptômes.  

Mesures importantes à prendre si vous êtes atteint de DT1 et avez contracté la COVID-19

La COVID-19 augmente le risque d’acidocétose diabétique (en anglais seulement). Il est essentiel de surveiller de plus près votre glycémie et vos cétones. Il est difficile de s’assurer de manger et de boire suffisamment quand on est malade. Efforcez-vous de manger un mélange équilibré de protéines et de glucides et de boire beaucoup de liquides, même si cela est difficile.

De plus, vous prenez probablement des médicaments en vente libre pour vous aider à gérer vos symptômes. Les décongestionnants pour atténuer la congestion et la toux peuvent faire augmenter la glycémie. Les médicaments en suspension (ou liquides) et les pastilles contre la toux contiennent souvent du sucre.

Certains médicaments pour faire baisser la fièvre peuvent être dommageables pour les reins et le foie (comme l’acétaminophène présent dans le Tylenol) et doivent être pris avec précaution si vous avez des complications rénales. L’aspirine à fortes doses peut abaisser le taux de glucose dans le sang. L’ibuprofène (présent dans l’Advil) peut augmenter l’effet hypoglycémique de l’insuline.

Tous ces médicaments peuvent compliquer encore plus la gestion de la glycémie.

Si vous utilisez un glucomètre continu, un système flash de surveillance du glucose ou une goutte de sang au bout du doigt pour vérifier votre glycémie toutes les quelques heures, vous pourrez mieux observer tout changement inhabituel. Vous pouvez également avoir besoin de plus d’insuline. Si vous le pouvez, assurez-vous d’en avoir une quantité additionnelle en réserve.

Aussi, soyez particulièrement vigilant pour détecter la présence de cétones (signe que l’organisme utilise les graisses et les muscles comme source d’énergie au lieu du sucre). Vous devez voir immédiatement un médecin en cas d’acidocétose diabétique. De plus, les symptômes de l’acidocétose peuvent ressembler à ceux de la grippe, tout comme les symptômes de la COVID-19. Si vous remarquez que vous respirez plus vite et plus fort et qu’une odeur fruitée ou sucrée se dégage de votre corps, c’est un signe que ce dernier essaie de se débarrasser des cétones.  

Si vous êtes atteint(e) de DT1, ou qu’un être cher en est atteint, et que vous devez aller à l’hôpital, vous trouverez ici plus de renseignements sur la meilleure façon de vous préparer : https://www.frdj.ca/dt1-et-le-coronavirus/visites-a-lhopital-pendant-le-covid-19/.

Pour obtenir d’autres conseils sur le maintien de lectures constantes de la glycémie, consultez https://www.frdj.ca/covid-19-et-dt1-ensemble-nous-pouvons-proteger-notre-communaute/?

Nous vivons une période prolongée de stress intense. N’hésitez pas à demander de l’aide aux membres de votre famille, à des amis de confiance ou à un professionnel si vous vous sentez dépassé. Il n’est pas facile d’essayer de gérer son diabète tout en se protégeant — et en protégeant ses êtres chers — de la COVID-19. Parlez à votre fournisseur de soins ou à votre réseau de soutien pour obtenir des ressources et de l’aide additionnelles.

Bilan de l’année 2021

2021 a été une année de force et nous pensons que 2022 sera une année d’espoir.

Les Canadiens sont résilients, et bien que cette pandémie continue de nous mettre au défi, vous avez prouvé qu’elle n’ébranlerait pas l’esprit tenace de la communauté de FRDJ. Par conséquent, FRDJ a pu faire progresser son important travail de soutien à la recherche qui nous rapprochera d’une guérison, tout en améliorant la vie des personnes touchées par le DT1 aujourd’hui.

Grâce à votre générosité et à votre esprit, FRDJ a connu une année révolutionnaire en finançant davantage la recherche, en établissant de nouveaux partenariats stratégiques, en continuant à soutenir les familles nouvellement diagnostiquées et en partageant les dernières nouvelles qui ont un impact sur la communauté du diabète de type 1.

2021 a marqué le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Ensemble, nous avons commémoré cette étape importante en sensibilisant la population au diabète de type 1 (DT1), mais surtout, nous avons reconnu l’urgence d’accélérer la recherche d’une guérison.


Parmi les faits marquants de l’année passée, citons :

– Lancer la Campagne pour accélérer de 100 M $ et recueillir près de 50 % de notre objectif en un an et demi !

– Lancer le premier Centre d’excellence de FRDJ au Canada, à l’Université de la Colombie-Britannique, qui se consacre exclusivement à la recherche d’un moyen de guérir le DT1.

– Commencer à combler les lacunes critiques en matière de soins de santé mentale pour les personnes atteintes du DT1 en lançant notre nouvelle stratégie sur la santé mentale et le DT1.

Obtenir une meilleure couverture des dispositifs DT1 en Saskatchewan, en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario.

– Faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il renouvelle son engagement envers le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, avec un investissement de 30 millions de dollars de la part des donateurs de la FRDJ, et élargir l’accès au crédit d’impôt pour personnes handicapées

– Soutenir deux défis à l’échelle de l’industrie dans les secteurs de l’immobilier commercial et de la gestion du patrimoine qui ont rapporté 4,2 millions de dollars à notre Partenariat FRDJ-IRSC.

– Élargir notre programme Sac d’espoirMD de FRDJ en lançant de nouvelles Trousses de soins sans limites adaptées à l’âge des adolescents et des adultes qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1.

– Rallier vos communautés pour soutenir FRDJ par le biais de la Marche, du Roulons, de galas virtuels et d’autres collectes de fonds uniques.

Le remplacement des cellules :

o Vertex a annoncé les résultats prometteurs de sa thérapie à base de cellules souches, initialement mise au point par Douglas Melton, un chercheur financé par FRDJ.

o ViaCyte et CRISPR Therapeutics, financés par FRDJ, lancent un essai clinique canadien de la première thérapie de remplacement cellulaire par génie génétique pour le DT1.

Les thérapies modificatrices de la maladie :

o Des chercheurs financés par FRDJ effectuent des essais cliniques avancés sur un médicament appelé ustekinumab, déjà approuvé pour traiter d’autres maladies auto-immunes, qui pourrait contribuer à ralentir et à arrêter la progression du DT1.

Les traitements pour améliorer des vies :

o FRDJ finance plusieurs études pour réduire les risques et les répercussions de l’hypoglycémie, ainsi que d’autres études pour atténuer les complications du DT1, comme les complications rénales et la maladie oculaire diabétique.

Le dépistage :

o FRDJ a lancé un projet de dépistage universel du DT1 chez les enfants en Israël, qui pourrait servir de base à un dépistage similaire dans la population générale du monde entier.

o FRDJ contribue à faciliter le dépistage pour les proches des personnes atteintes du DT1 à l’hôpital Sick Kids, par le biais de TrialNet

Pour en savoir plus sur les mises à jour de la recherche, consultez le site www.jdrf/ca/blog pour lire les articles sur les progrès encore plus incroyables qui ont eu lieu au cours de la dernière année en matière de recherche et de développement sur le DT1.

Malgré les défis que pose la poursuite de la pandémie, FRDJ est plus déterminée que jamais à faire tout ce qu’elle peut pour accélérer les percées qui changent la vie de toutes les personnes touchées par le DT1.

Il y a cent ans, le Canada a découvert l’insuline. Grâce à la puissance de la communauté de FRDJ, nous croyons que le Canada peut guérir le diabète.

Des nouvelles excitantes : des traitements à base de cellules souches produisent de l’insuline chez les participants atteints de diabète de type 1

*Illustration tirée de viacyte.com/pipeline/

L’une des priorités importantes de FRDJ consiste à financer les recherches les plus prometteuses qui pourraient mener à des thérapies curatives potentielles pour le diabète de type 1 (DT1).

ViaCyte, une entreprise de remplacement des cellules soutenue par FRDJ depuis longtemps, dispose de trois produits distincts de thérapie de remplacement des cellules souches en cours d’élaboration, tous dans le but de réduire ou d’éliminer le besoin d’insuline externe pour les personnes atteintes de DT1.

Les chercheurs explorent des moyens d’utiliser les cellules souches comme source renouvelable de cellules productrices d’insuline, lesquelles une fois transplantées, remplaceraient les cellules bêta qui sont détruites dans le corps d’une personne atteinte de DT1, leur permettant ainsi de produire de l’insuline de nouveau. Ceci viendrait réduire ou éliminer la quantité d’insuline externe requise par une personne atteinte de DT1 (par injection, stylo injecteur ou pompe) pendant des mois et même des décennies.

Les plus grands défis de la thérapie de remplacement de cellules souches consistent à identifier la source appropriée de cellules souches (c’est-à-dire, des cellules pancréatiques ou des cellules hépatiques) et à s’assurer qu’elles fonctionnent bien et qu’elles ne seront pas rejetées par le système immunitaire du receveur. Tout comme un organe transplanté, la plupart des thérapies de remplacement de cellules souches nécessitent des médicaments immunosuppresseurs pour éviter le rejet.

Mises à jour sur les essais cliniques de ViaCyte

PEC-Encap (VC-01™ ; voir sur l’illustration, deuxième ligne) était le premier produit de ViaCyte comprenant un précurseur dérivé de cellules souches qui, une fois implanté chez l’homme, a prouvé que ces cellules mûrissent pour devenir des cellules bêta produisant de l’insuline.

La deuxième technologie de l’entreprise, PEC Direct (VC-02™ ; voir sur l’illustration, première ligne), fait maintenant l’objet de deux articles qui communiquent les résultats préliminaires de son étude clinique, à laquelle a participé une équipe internationale de cliniciens et de chercheurs, dont plusieurs de l’Université d’Alberta et de la Faculté de médecine de l’Université de Colombie-Britannique et de Vancouver Coastal Health (VCH).

L’étude de l’UCB-VCH fait partie des essais cliniques internationaux plus vastes menés par ViaCyte, qui examine également l’efficacité de la thérapie de remplacement des cellules sur des participants dans des sites au Canada, aux États-Unis et en Belgique.

L’un des nouveaux articles étudie 15 participants à l’essai sur le site de Vancouver. Au début de l’étude de l’UCB-VCH, chaque participant s’est vu implanter plusieurs dispositifs contenant des cellules ViaCyte juste sous la peau. Chaque dispositif, aussi mince qu’une carte de crédit, contenait des millions de cellules cultivées en laboratoire et provenant initialement d’une seule lignée de cellules souches. Ces cellules avaient été préparées pour devenir des cellules bêta productrices d’insuline.

Six mois après l’implantation, les cellules avaient non seulement survécu mais étaient devenues des cellules bêta productrices d’insuline, ce qui a aidé les participants à l’essai à connaître leurs taux de glycémie et à libérer de l’insuline quand cela était nécessaire.

Cette étude a utilisé les taux de peptide C (libéré dans le sang comme sous-produit de la production d’insuline) pour mesurer l’insuline produite par les cellules implantées. Les chercheurs ont trouvé que les taux de peptide C augmentaient après que les patients aient mangé un repas, preuve d’une fonction normale des cellules bêta. Ce résultat est significatif car l’insuline externe (qu’elle soit reçue par injection, pompe ou stylo injecteur) ne génère pas de peptide C.

Les participants ont également passé 13 % de temps en plus dans la fourchette cible de glycémie et certains ont pu réduire la quantité d’insuline qu’ils s’injectaient.

L’insuline produite par les cellules implantées n’était pas suffisante pour inciter les participants à renoncer complètement à l’insuline externe, mais les cellules ont survécu et maintenu leur fonction une année complète après la transplantation. Cela témoigne du potentiel de durabilité de ce type de thérapie de remplacement des cellules et peut idéalement éviter les implantations fréquentes qui doivent être effectuées par intervention chirurgicale. Fait important, l’essai n’a révélé aucun problème de sécurité.

Cette recherche a été financée par FRDJ Canada, ainsi que par le Réseau de cellules souches du Canada, Vancouver Coastal Health Research Institute, les Instituts de recherche en santé du Canada, ViaCyte Inc. et California Institute for Regenerative Medicine.

Qu’est-ce que cela signifie pour les personnes atteintes de DT1 ?

Ces études apportent de l’espoir et un optimisme prudent concernant la thérapie de remplacement des cellules comme une voie possible vers un traitement curatif du DT1.

« Nos résultats prouvent l’incroyable potentiel de ce traitement à base de cellules souches. Grâce à des recherches plus approfondies, ce traitement pourrait un jour éliminer la dépendance aux injections d’insuline et transformer la gestion du diabète de type 1. », a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Dr Timothy Kieffer, professeur aux départements de chirurgie et de sciences cellulaires et physiologiques de la faculté de médecine de l’UCB, et récemment nommé conseiller scientifique en chef de ViaCyte.   

La prochaine étape consiste pour les chercheurs à déterminer les cellules optimales pour la transplantation et le meilleur site de transplantation. Il faudra également étudier davantage la durée pendant laquelle les cellules fonctionnent efficacement, restent sûres, si un plus grand nombre de cellules est requis pour la production d’insuline à long terme et s’il est possible de se passer d’un traitement immunosuppresseur.

Un troisième produit de remplacement des cellules ViaCyte comprenant une source de cellules souches génétiquement modifiées, VCTX210, mis au point en partenariat avec CRISPR Technologies, a récemment été approuvé pour un essai clinique par Santé Canada. Contrairement au produit PEC-Direct utilisé dans les nouveaux résultats publiés, ce produit ne requière pas d’immunosuppression – une prochaine étape clé sur la feuille de route du remplacement des cellules. (Voir dernière ligne de l’illustration)

Apprenez-en plus ici : frdj.ca/des-nouvelles-excitantes-sur-les-nouveaux-essais-cliniques-approuves-par-sante-canada/

Les essais cliniques de ViaCyte sont l’un des nombreux traitements potentiels de remplacement des cellules que FRDJ appuie à l’échelle mondiale, dans le cadre de sa stratégie de recherche globale.  Apprenez-en plus à ce sujet ici : frdj.ca/la-recherche/

Les cellules de la peau peuvent permettre de trouver un meilleur traitement pour les personnes atteintes de diabète de type 1

Researcher

FRDJ renouvelle son appui financier à une étude sur les greffes de cellules souches pour le diabète

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Sefton

Dans le cadre de cet engagement, FRDJ renouvelle son appui à une importante étude dirigée par le département de bio-ingénierie Medicine by Design de l’université de Toronto. Le directeur général, le docteur Michael Sefton, se voit attribuer près de 430 000 $ US pour étudier les effets des cellules de la peau sur la mise en place d’un environnement propice à la réussite des greffes de cellules souches pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Sefton et son équipe cherches de nouvelles façons de greffer des cellules productrices d’insuline à des personnes atteintes de DT1. Leurs recherches portent sur les manières d’améliorer les tissus pour que les cellules productrices d’insuline greffées ne soient pas rejetées par la réponse immunitaire. Dans le cadre d’une greffe clinique d’îlots de Langerhans, les cellules productrices d’insuline sont greffées dans le foie des personnes atteintes de DT1. Dans ce scénario, toutefois, le système immunitaire se déclenche souvent et fait du foie un environnement hostile pour les cellules greffées.

Même avec l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs, les cellules productrices d’insuline greffées peuvent cesser de fonctionner et les personnes doivent reprendre un traitement par insuline. La réussite de la greffe peut donc être de courte durée.

Le laboratoire de Sefton cherche les façons d’utiliser la peau, plutôt que le foie, comme emplacement de la greffe. En utilisant un emplacement plus accessible, on espère que les cellules greffées pourront recevoir des nutriments des vaisseaux sanguins pour finalement survivre et produire de l’insuline lorsque la glycémie est élevée. De plus, l’équipe enquête sur des façons de prévenir le rejet des cellules greffées qui ne nécessiteront pas l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs traditionnels, ceux-ci pouvant avoir de graves effets secondaires.

La subvention de FRDJ accordée au docteur Sefton sera déterminante pour aider son équipe, alors qu’elle continue à chercher des façons de créer un environnement propice à la greffe de cellules productrices d’insuline. Ce financement renouvelé aidera l’équipe qui cherche à répondre aux questions importantes suivantes :

  1. Peut-on créer des vaisseaux sanguins de façon à ce que la peau dispose d’un meilleur approvisionnement en nutriments pour la survie des cellules greffées ? Les cellules productrices d’insuline qui ont accès à des vaisseaux sanguins après une greffe peuvent être plus saines et plus aptes à produire de l’insuline sur de plus longues périodes. Ayant auparavant étudié un tissu qui contient de l’acide méthacrylique (MAA) pouvant stimuler la création de nouveaux vaisseaux sanguins, le laboratoire de Sefton continuera à comprendre comment le MAA peut contribuer à la greffe des cellules productrices d’insuline.
  2. Y a-t-il des façons pour le système immunitaire de la personne atteinte de DT1 de ne pas rejeter les nouvelles cellules greffées ? L’équipe examinera s’il est possible de minimiser la réponse immunitaire en administrant des cellules immunitaires spéciales présentes dans la peau, connues sous le nom de cellules dendritiques, afin que les cellules greffées soient reconnues par le système immunitaire et ne soient pas considérées comme étrangères et rejetées. Se servir de la capacité naturelle du système immunitaire à protéger, plutôt qu’à rejeter, les cellules greffées s’avèrera crucial pour que la thérapie par greffe ait une incidence clinique potentielle.

FRDJ est heureuse de financer une fois de plus ce travail innovant et nous avons hâte de partager les mises à jour de la recherche dès qu’elles deviendront disponibles. Merci à nos donateurs qui appuient ce travail important.

Peut-on éliminer le calcul des glucides pour les personnes atteintes de diabète de type 1 ?

Carb Counting

La recherche explore la possibilité qu’un système en boucle fermée insuline + pramlintide élimine le calcul des glucides pour les personnes atteintes de DT1.

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Haider

FRDJ Canada est heureuse de continuer à appuyer les recherches dirigées par le docteur Ahmad Haidar, un scientifique de McGill. Haidar et son équipe cherchent des façons d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) grâce à un nouveau pancréas artificiel à base d’insuline et de pramlintide qui pourrait éviter le besoin de calculer les glucides.

Un système en boucle fermée, ou « pancréas artificiel », automatise l’administration d’insuline selon les taux de glycémie obtenus à partir de glucomètres continus. Il a été démontré que les personnes utilisant un système en boucle fermée sont souvent moins éprouvées par le processus décisionnel de la gestion quotidienne de l’insuline et peuvent bénéficier d’un meilleur contrôle de la glycémie, de moins d’épisodes d’hypoglycémie et d’une meilleure qualité de vie.   

Haidar et son équipe de recherche prévoient étudier un système en boucle fermée qui administre à la fois de l’insuline et du pramlintide. Le pramlintide est un médicament similaire à une hormone naturelle produite par des cellules bêta saines, l’amyline, qui ralentit le passage de la nourriture dans l’estomac. Cette hormone peut freiner la transformation des sucres, permettant ainsi à un repas de faire moins monter la glycémie. Le travail effectué auparavant par l’équipe a montré qu’un tel système était sûr et efficace chez les personnes atteintes de DT1. Ils veulent à présent déterminer si la combinaison d’une insuline à action rapide et du pramlintide peut éviter le calcul des glucides sans compromettre le contrôle glycémique.

Haidar examinera comment ce système en boucle fermée affectera les taux de glycémie cibles chez les adultes et les adolescents, ainsi que la qualité de vie de ces personnes, dans le cadre d’un essai contrôlé aléatoire. L’étude durera deux semaines, se déroulera en dehors d’une clinique et comparera un système qui administre à la fois de l’insuline et du pramlintide à un système qui administre uniquement de l’insuline. L’étude comparera également les techniques traditionnelles de calcul des glucides à un simple avis d’annonce de repas.

FRDJ est heureuse de soutenir les travaux de Haidar pendant deux autres années grâce à une subvention de 760 000 $ US dans ce domaine important de la gestion du diabète et elle remercie ses donateurs pour leur appui continu à la recherche sur le DT1.

Une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique travaille à découvrir de nouvelles thérapies cellulaires qui pourraient un jour permettre de vaincre le diabète de type 1

UBC

FRDJ Canada renouvelle sa subvention à une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique qui cherche des thérapies cellulaires potentielles pour la régénération des cellules des îlots de Langerhans.

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Verchere

FRDJ Canada est heureuse d’annoncer le maintien de son soutien au chercheur de l’université de la Colombie-Britannique, le docteur Bruce Verchere, chef du programme de recherche sur le diabète au Child & Family Research Institute. Verchere et son équipe cherchent des façons de régénérer les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline qui font l’objet d’une attaque immunitaire dans le diabète de type 1 (DT1).

Le laboratoire de Verchere cherche à savoir comment certains types de globules blancs, connus sous le nom de macrophages, pourraient être impliqués dans l’activation du système immunitaire. Les macrophages sont souvent appelés les « mangeurs de déchets » du corps car ils mangent les cellules mortes et les bactéries afin de les éliminer en toute sécurité. La recherche a également montré que ces macrophages interviennent dans la réparation des tissus et la cicatrisation des plaies. En s’appuyant sur ces connaissances, Verchere prévoit observer si les macrophages peuvent produire des protéines qui stimuleront la production de nouvelles cellules bêta ou même amélioreront la fonction des cellules bêta existantes. 

L’appui de FRDJ permettra à Verchere et à son équipe d’étudier comment les macrophages des îlots de Langerhans réagissent à la mort des cellules bêta productrices d’insuline voisines. Confrontés à des situations stressantes, les macrophages ont le potentiel de libérer des protéines qui peuvent régénérer les cellules bêta. L’équipe examinera de près les gènes et les protéines qui sont produits en réponse au stress de la mort des cellules bêta. En comprenant les nouveaux gènes et protéines produits par les macrophages des îlots de Langerhans dans ces conditions, l’équipe espère identifier de nouvelles voies thérapeutiques pour stimuler la régénération des cellules bêta – et découvrir de nouvelles pistes pour soigner le DT1.

L’équipe va soumettre des îlots humains à un stress en laboratoire et identifier les gènes qui sont ensuite exprimés dans les macrophages de ces îlots. L’objectif de ce stress simulé consistera à observer lesquelles des protéines produites peuvent stimuler la formation de nouvelles cellules bêta ou améliorer leur fonction. Considérez la mort initiale des cellules bêta comme un déclencheur. Ce déclencheur active ensuite le macrophage voisin de l’îlot afin qu’il exprime, ou active, des gènes particuliers. La mécanique du macrophage produit ensuite, ou pompe, de nouvelles protéines qui peuvent stimuler la production de nouvelles cellules bêta.

La subvention de FRDJ, d’un montant de 300 000 $ US sur deux ans, aidera l’équipe alors qu’elle vise à identifier une liste de gènes pouvant potentiellement stimuler la régénération des cellules bêta humaines. L’équipe testera également certaines des principales protéines candidates que produisent ces gènes. Les chercheurs prévoient finalement dresser une liste des protéines qui pourront un jour être utilisées en vue de mettre au point de nouveaux traitements des cellules bêta dans le contexte du DT1.

Merci à nos donateurs de soutenir FRDJ Canada. C’est grâce à votre générosité que FRDJ peut financer ce travail passionnant et nous aider à nous rapprocher de notre objectif de mettre un point final au diabète de type 1.

Connect1d Canada vise à accélérer la recherche sur le DT1

Connect1d Canada est une plateforme numérique qui permet aux personnes qui vivent avec le diabète de type 1 (DT1) de facilement en savoir plus sur la recherche qui est réalisée au Canada et de contribuer à la recherche dans les domaines qui sont les plus importants pour elles. La plateforme permet aussi aux chercheurs de facilement entrer en contact avec les personnes qui vivent avec le DT1, permettant ainsi le recrutement rapide de divers participants partout au Canada pour les études de recherche.   

L’objectif général est d’accélérer la recherche sur le DT1 en augmentant la participation de divers groupes de participants à des études cliniques sur le DT1. Trop souvent, les études cliniques n’avancent pas par manque de participants appropriés, ce qui ralentit la progression de la recherche et retarde l’accès à des traitements potentiels pour les personnes qui vivent avec le DT1. Et la raison la plus courante pour laquelle les gens ne participant pas aux études de recherche, c’est parce qu’ils n’étaient pas au courant.  

La plateforme élimine aussi les principaux obstacles qui existent dans la recherche sur le DT1, y compris la connaissance et la compréhension des projets de recherche qui sont offerts et ceux qui recrutent des participants. En fournissant ce lien direct entre les personnes qui vivent avec le DT1 et les chercheurs spécialisés dans ce domaine, plus de personnes qui vivent avec le DT1 sont au courant des occasions de participer à une étude et les équipes de recherche ont accès à une représentation plus diversifiée de la communauté.  
   
« Je suis fier de la communauté canadienne des personnes qui vivent avec le diabète et la communauté des chercheurs dévoués », dit le Dr Bruce Perkins, endocrinologue et directeur du Leadership Sinai Centre for Diabetes à Toronto. « Connect1d Canada favorise l’interaction entre ces gens pour qu’ensemble nous puissions atteindre notre objectif commun de transformer significativement la vie des personnes qui vivent avec le DT1 ».     

Le Dr Perkins, qui vit avec le DT1, codirige le volet scientifique du programme avec le Dr Peter Senior, endocrinologue et chercheur principal au Alberta Diabetes Institute. La patiente partenaire Kate Farnsworth, qui codirige le projet, fait équipe avec eux.   

La plateforme Connect1d Canada a été conçue par des personnes qui vivent avec le DT1 et des chercheurs pour s’assurer que les besoins et les désirs des deux groupes soient pris en compte. Il s’agit d’un registre auquel on s’inscrit, ce qui signifie que tous les adultes canadiens qui vivent avec le DT1 peuvent choisir de partager leurs renseignements avec les équipes de recherche. Les gens qui participent décident comment leurs renseignements sont partagés et avec qui. Avec du financement supplémentaire, l’équipe prévoit développer la plateforme pour permettre à des enfants et des jeunes qui vivent avec le DT1, ainsi que leurs parents de participer.      

L’équipe du programme considère qu’une vaste consultation de la communauté DT1 et des personnes qui vivent avec cette affection est essentielle pour la réussite de celui-ci. « À l’origine, quand nous avons partagé nos idées avec les personnes qui vivent avec le DT1, elles nous ont clairement fait comprendre que ce que nous proposions avait peu de valeur pour elles », mentionne le Dr Senior. « Ceci a permis d’ouvrir un dialogue qui se poursuit à ce jour puisque nous nous sommes donné comme priorité de non seulement consulter les personnes qui vivent avec le diabète et les personnes qui prennent soin d’elles, nous les avons aussi complètement intégrées dans notre planification et dans notre développement ».     

Par conséquent, l’équipe Connect1d Canada crée un comité consultatif communautaire qui fournira les conseils de la communauté TD1 au fur et à mesure que le projet grandira et se développera. Pour toutes les personnes qui contribuent à cette initiative, il est évident que le succès de ce projet ne peut être assuré que si les intervenants s’investissent pleinement. 

Pour Kate Farnsworth, cette consultation est un autre élément essentiel de l’engagement véritable de la communauté. « Pendant trop longtemps, la recherche n’a pas permis aux personnes qui vivent avec le diabète de type 1 de donner leur opinion ou les gens ont senti qu’ils étaient représentés de façon purement symbolique », confie-t-elle. « Cela a fait en sorte que des projets se sont soldés par un échec parce qu’ils n’étaient pas adaptés à la communauté et souvent après que des millions de dollars aient été investis. Avec Connect1d Canada, nous voulons nous assurer que les personnes qui vivent avec le DT1 soient à l’avant-plan dans chaque aspect ».     

Actuellement, de nombreuses études sont publiées sur le site Web de Connect1d Canada. Les Canadiens qui vivent avec le DT1 peuvent manifester leur intérêt envers des projets précis, remplir des sondages de recherche et s’inscrire pour recevoir des mises à jour sur les nouveaux projets qui pourraient les intéresser.  

Avec le financement de FRDJ Canada et le soutien de Action diabète Canada, en partenariat avec eHealth Innovation du UHN, ce projet représente une solution numérique à un problème complexe et de longue date. 

Inscrivez-vous à Connect1d Canada dès maintenant! 

Vous désirez faire partie du comité consultatif communautaire? Inscrivez-vous ici

Résumé de la recherche sur le diabète de type 1 pour l’été 2021

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Découvrez les dernières mises à jour de la recherche sur le diabète de type 1
Notre tour d’horizon de la recherche vous présente les histoires les plus passionnantes de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) dans le monde, y compris les nouveaux essais cliniques, les avancées en matière de traitement et les projets de recherche qui ont la plus grande influence sur la guérison et la prévention du DT1, tout en améliorant des vies aujourd’hui.

Voici ce qu’il faut savoir sur la recherche du diabète de type 1 pour l’été :
American Diabetes Association Annual Meeting
Du 25 au 29 juin, l’association américaine du diabète (ADA) a tenu sa réunion annuelle. En raison de la pandémie, il s’agissait d’une réunion virtuelle, mais elle a tout de même rassemblé des chercheurs et des cliniciens du monde entier pour partager leurs recherches, les résultats des essais cliniques et les dernières innovations en matière de technologie du diabète.

Il convient de signaler une mise à jour de ViaCyte Inc., une société de médecine régénérative au stade clinique centrée sur le développement de thérapies cellulaires vers un remède fonctionnel pour les patients atteints de diabète insulino-dépendant. Ils ont présenté des données cliniques préliminaires convaincantes de leur thérapie de remplacement des cellules des îlots de Langerhans dérivées de cellules souches, PEC-Direct, pour le DT1. Les résultats montrent que PEC-Direct abaisse l’HbA1c, augmente le temps dans la plage et entraîne la production de peptide C (un biomarqueur de la production d’insuline par les cellules bêta fonctionnelles). Ces données représentent la première fois qu’il a été prouvé que des cellules progénitrices pancréatiques implantées produisent du peptide C à des niveaux cliniquement pertinents chez un participant à un essai clinique. D’autres résultats de l’étude sont attendus l’année prochaine.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

D’autres chercheurs financés par FRDJ ont présenté des données de fine pointe sur le ciblage du système immunitaire pour traiter le DT1, les approches de dépistage du risque de DT1, les systèmes en boucle fermée de la prochaine génération, la télésanté pour améliorer les résultats des DT1 et les insulines sensibles au glucose ou intelligentes, qui sont conçues pour « s’activer » uniquement au besoin pour réduire la glycémie et « s’arrêter » lorsque la glycémie se situe dans la plage normale.
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Mise à jour sur le médicament de prévention de l’hypoglycémie de Zucara Thérapeutiques
L’hypoglycémie est une conséquence fréquente et involontaire de l’insulinothérapie chez les personnes atteintes de DT1 et d’autres types de diabète insulinodépendant. L’hypoglycémie est associée à une morbidité et une mortalité importante, mais il n’existe actuellement aucun médicament pour la prévenir.

À La société canadienne Zucara Thérapeutiques on essaie de trouver une réponse. Un traitement à prise unique quotidienne appelé ZT-01 est mis au point, il rétablit la réponse naturelle au glucagon d’une personne atteinte de DT1 afin qu’elle puisse lutter contre l’hypoglycémie – et ainsi prévenir les dépressions graves. Auparavant, FRDJ avait financé le projet Zucara pour qu’il franchisse la « vallée de la mort », c’est-à-dire la phase où une découverte de recherche se traduit par une thérapie ou une technologie, mais où il y a un manque d’aide financière la concrétiser. Puis, en avril 2020, Zucara a obtenu le soutien d’un important fonds de capital de risque pour faire passer le ZT-01 aux essais cliniques.

L’entreprise passe maintenant à une étude de phase 1b qui testera l’effet du ZT-01 sur les niveaux de glucagon pendant l’épisode de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes de DT1. En novembre 2020, Zucara a également annoncé un nouveau financement pour élargir le développement du ZT-01 pour la prévention de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2 nécessitant de l’insuline, ce qui indique qu’un nombre encore plus grand de personnes pourraient bénéficier de ce nouveau médicament.

Plus d’informations ici.
Le Teplizumab n’a pas été encore approuvé par la FDA américaine….

Un essai clinique financé par FRDJ a récemment démontré qu’un médicament de thérapie immunitaire appelé Teplizumab retardait de trois ans en moyenne l’apparition du DT1 chez les personnes à risque élevé. Le médicament, actuellement développé par Provention Bio, a récemment été soumis à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis – le premier médicament modificateur de la maladie jamais soumis à l’approbation de l’organisme de réglementation. Le 27 mai 2021, un comité consultatif de la FDA a recommandé que le Teplizumab soit approuvé pour la prévention du DT1.

Cependant, le 2 juillet, la FDA a émis une lettre de réponse complète à Provention Bio, ce qui signifie que le Téplizumab n’a pas été approuvé pour retarder le DT1 clinique chez les personnes à risque à ce jour. Toutefois, cette décision était attendue, car Provention Bio avait précédemment indiqué que la FDA avait soulevé des questions sur la comparabilité entre le produit commercial et le médicament utilisé dans l’essai clinique. Fait important, la lettre de réponse complète « n’a pas cité de déficiences cliniques liées aux ensembles de données sur l’efficacité et la sécurité qui ont soumises. »

FRDJ est reconnaissante à la FDA pour sa considération et son examen de ce médicament et attend avec impatience que Provention Bio règle les questions en suspens et travaille avec la FDA pour mettre cette thérapie sur le marché en toute sécurité.

Lisez le communiqué de presse de Provention Bio ici.

L’intelligence artificielle identifie les facteurs de risque de DT1 chez les enfants
Une collaboration entre FRDJ et IBM a donné lieu à une publication qui ajoute de nouvelles informations sur le risque de DT1 chez les enfants. Dans le cadre de l’étude Type 1 données intelligentes (T1DI) – la plus importante du genre pour les indicateurs du T1 chez les enfants – on a combiné les données de 5 études dans 4 pays et appliqué l’intelligence artificielle pour révéler de nouvelles perspectives. Les résultats indiquent que les enfants présentant de multiples autoanticorps (marqueurs de l’auto-immunité du DT1) ont 90 % de chances de développer le DT1 à l’intérieur de 15 années, alors que les enfants dont le test est systématiquement positif pour un seul autoanticorps n’ont que 30 % de chances.  

Non seulement ces résultats ouvrent-ils la voie à une meilleure compréhension des facteurs de risque de DT1, mais ils contribueront à l’élaboration de lignes directrices pour le dépistage systématique, la surveillance et la gestion des enfants à risque dans différents milieux de soins de santé.
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Annonce d’une nouvelle subvention de Brain Canada et de FRDJ pour la recherche en santé mentale
Le 29 juin, Brain Canada et FRDJ ont officiellement lancé les subventions d’équipe FRDJ Canada – Brain Canada pour la santé mentale des personnes atteintes du diabète de type 1, un programme visant à soutenir la recherche sur le développement, la validation ou la mise en œuvre d’interventions qui permettent de s’attaquer aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du diabète de type 1.  

Cette nouvelle opportunité de financement est ouverte aux équipes de recherche composées d’au moins deux chercheurs indépendants provenant d’institutions différentes, ou de départements distincts au sein d’une même institution.  

Pour plus d’informations sur cette collaboration et sur la manière dont elle vise à améliorer les résultats en matière de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1, veuillez lire ici.
La recherche financée par FRDJ est mise à profit pour développer une plateforme virtuelle de soutien par les pairs pour les jeunes atteints de DT1
Avec le soutien d’une subvention de FRDJ, la Dre Tricia Tang développe une plateforme numérique innovante appelée REACHOUT qui relie le soutien en santé mentale dirigé par des pairs pour les adultes vivant avec le DT1 en Colombie-Britannique. La plate-forme a le potentiel de combler un vide majeur pour de nombreuses personnes atteintes de DT1 qui souffrent de diabète, en particulier pour celles vivant dans des zones rurales et éloignées où les soutiens sont limités.

Grâce à un financement nouvellement attribué par le biais d’un Prix de la recherche en santé numérique de la Colombie-Britannique Children, le Dr Tang adaptera la plate-forme pour les jeunes atteints de DT1 et créera REACHOUT NexGEN.

L’objectif ultime est de traduire la plate-forme REACHOUT pour offrir un soutien en santé mentale dirigé par des pairs, aux enfants et aux adolescents atteints de DT1, ainsi qu’à leurs parents, afin de réduire la détresse et d’améliorer la qualité de vie et les résultats en matière de santé.

Nous vous tiendrons au courant des résultats de ces essais et de ce qu’ils signifient pour le passage éventuel du produit du laboratoire au marché. Nous vous fournirons également des mises à jour sur les progrès de la recherche et sur ce qu’ils pourraient signifier pour la communauté canadienne du diabète de type 1.

Un essai clinique financé par FRDJ sur le traitement d’appoint à l’insuline cherche des participants adolescents atteints du DT1.

L’adolescence peut se révéler une période difficile pour la gestion du diabète de type 1 (DT1). La vie (et les hormones !) change de toutes sortes de façons et de nombreux adolescents présentent des taux de glycémie supérieurs aux recommandations, ce qui peut signifier un risque plus élevé de complications plus tard dans la vie. L’étude de nouveaux traitements pouvant améliorer le contrôle glycémique chez les adolescents atteints du DT1 et réduire le risque de complications du diabète est essentielle à l’amélioration de la vie de ces jeunes.

Le traitement d’appoint à l’insuline – c’est-à-dire, la prise d’un autre médicament en plus du traitement habituel à l’insuline – constitue une approche qui pourrait s’avérer utile sur les deux fronts. Par exemple, les inhibiteurs du SGLT2 représentent une classe de médicaments par voie orale approuvés pour le diabète de type 2 qui empêchent les reins d’absorber le glucose présent dans le sang, favorisant ainsi son évacuation dans l’urine. Le docteur Farid Mahmud et son équipe de l’Hospital for Sick Children de Toronto cherchent actuellement à recruter des participants pour un essai clinique financé par FRDJ qui vérifiera la sûreté et l’efficacité d’un inhibiteur du SGLT2 appelé dapagliflozin chez des adolescents atteints du DT1.

L’équipe de recherche cherche des participants âgés de 12 à 18 ans, atteints du diabète de type 1 dans la région du Grand Toronto (Hospital for Sick Children) et dans le Sud-Ouest de l’Ontario (Children’s Hospital of Western Ontario, London) qui pourraient être admissibles à participer à l’essai Traitement du diabète de type 1 chez les adolescents avec SGLT2i pour l’hyperglycémie et l’hyperfiltration – également connu sous le nom d’ATTEMPT attempt.study@sickkids.ca.

Les inhibiteurs du SGLT2, comme la dapagliflozine, peuvent améliorer la glycémie, augmenter le temps dans l’intervalle et diminuer la pression rénale, appelée hyperfiltration. Des études menées auprès d’adultes atteints du DT1 ont montré que les inhibiteurs du SGLT2 pouvaient réduire le taux d’HbA1c, la dose d’insuline et le poids. En réduisant l’absorption du glucose par les reins, ces médicaments peuvent également contribuer à prévenir les lésions à long terme de ces organes.

Qu’est-ce que l’étude ATTEMPT ?

ATTEMPT est un essai clinique de 22 semaines qui vise à déterminer la sûreté et l’efficacité d’un inhibiteur du SGLT2 appelé dapagliflozine dans la gestion de la glycémie et l’amélioration de la fonction rénale chez les adolescents âgés de 12 à 18 ans atteints du DT1. L’étude est menée afin de déterminer comment ce traitement peut bénéficier et être utilisé de manière efficace chez ces adolescents.

ATTEMPT est dirigé par le Dr Farid Mahmud, endocrinologue et chercheur à l’Hospital for Sick Children de Toronto. Les recherches du Dr Mahmud se concentrent sur le diabète, la recherche clinique et translationnelle liée à d’autres maladies auto-immunes (comme la maladie cœliaque), ainsi que l’évaluation précoce et la prévention des complications liées au diabète. Ses travaux de recherche comprennent l’évaluation des interventions sur les médicaments et le mode de vie dans les  groupes d’enfants à haut risque et l’évaluation des répercussions des facteurs sociaux sur la santé chez les jeunes atteints du diabète. Il participe aussi activement à la recherche axée sur le patient dans le cadre des Stratégies de recherche axée sur le patient des IRSC (SRAP-Can-SOLVE CKD) et de l’essai AdDIT (Intervention cardio-rénale en présence de diabète de type 1 chez les adolescents) financé par FRDJ. 

En quoi consiste la participation à l’étude ATTEMPT ?

Une fois inscrit à cette étude, un participant peut s’attendre à :

  • 5 visites en personne sur 22 semaines
  • Une affectation arbitraire au groupe dapagliflozine ou au groupe placebo (une petite pilule qui ne contient aucun médicament actif)

Au cours de l’étude, les participants :

  • continueront à prendre de l’insuline
  • porteront un système de surveillance du glucose en continu (SGC)
  • subiront un test pour connaître leur taux de cétones dans le sang
  • signaleront tout effet indésirable

Les participants à l’étude seront indemnisés et bénéficieront d’une aide pour couvrir les frais de déplacement ou de stationnement.

Pour en apprendre davantage sur l’étude et sur la manière de s’y inscrire, veuillez communiquer au : 416-813-7654, poste 204517 ou par courriel à attempt.study@sickkids.ca