Merci à nos bénévoles

La Semaine nationale de l’action bénévole se déroule du 24 au 30 avril 2022, alors que des organisations de partout au pays célèbrent ceux qui donnent généreusement de leur temps et de leurs compétences à leur communauté. 

Le thème de la Semaine nationale de l’action bénévole pour 2022, c’est « Le bénévolat, c’est l’empathie en action », affirmant le lien étroit entre le bénévolat et l’empathie. Le thème souligne également que les bénévoles apportent du cœur aux communautés canadiennes et que ce lien profondément humain est au cœur d’individus en meilleure santé et de communautés plus fortes. 

Les bénévoles de FRDJ sont incontestablement le cœur et l’âme de ce que nous faisons. Certains de nos bénévoles dévoués expliquent pourquoi ils consacrent leur temps à FRDJ et ce que signifie être bénévole pour eux. 

Pourquoi je fais du bénévolat 

Ariane Archambault, Montréal QC  
Diagnostiqué à 11 ans 

J’ai commencé à faire du bénévolat dans différentes organisations il y a de ça 4-5 ans, car je sentais que j’avais besoin de m’impliquer, de côtoyer des gens avec des réalités différentes de la mienne, de comprendre différents points de vue et surtout d’essayer d’être utile quelque part dans la société. 

J’ai longtemps voulu m’impliquer auprès des jeunes diabétiques de type 1, mais je ne me sentais pas encore assez forte mentalement pour rassurer, conseiller et outiller des gens qui affrontent les mêmes difficultés que moi au quotidien. J’avais besoin de détachement, de perspective, d’expérience et surtout de travailler d’abord à accepter la maladie avant d’essayer d’inspirer les autres à faire de même.   

Après 14 ans à vivre avec le diabète de type 1, à vivre les hauts et les bas, j’ai décidé d’aller chercher de l’aide auprès du programme de soutien entre pairs de la FRDJ, puisque je vivais une petite phase de découragement. Ça m’a tellement fait du bien de parler avec quelqu’un qui vivait les mêmes enjeux que moi, que j’ai tout de suite eu le goût de m’impliquer à mon tour !   

Depuis ce temps, j’ai eu la chance d’aider quelques personnes, récemment diagnostiquées, à passer au travers ce tourbillon d’émotions qu’apporte la tombée du diagnostic. Je me rends compte que j’aurais tellement aimé que quelqu’un soit là pour répondre à toutes mes questions et mes inquiétudes lorsque j’ai été diagnostiquée à l’âge de 11 ans. Ce n’est vraiment pas facile de voir son quotidien prendre un 180 degrés et de se sentir seule dans cette nouvelle réalité, alors tant mieux si j’ai pu contribuer, tant soit peu, à briser l’isolement. On devrait tous plus s’écouter les uns les autres et s’intéresser réellement à ce que les autres peuvent vivre, même si c’est à des kilomètres de notre réalité. 

Se faire demander comment on va, pour de vrai, et se faire écouter, ça change tout.   

Je m’implique aussi un peu dans le Marketing de FRDJ au Québec et je fais aussi partie du conseil consultatif sur la santé mentale, qui a été mis en place par FRDJ et qui a pour but de développer une stratégie en santé mentale afin de mieux appuyer les personnes vivant avec le diabète de type 1.   

J’essaie de sensibiliser le plus possible les gens autour de moi, puisqu’au fil des années, j’ai vite compris que le diabète de type 1 était très peu connu, donc très peu compris ce qui contribue notamment à l’isolement des personnes atteintes de la maladie. Bref, chaque fois que je peux aider quelqu’un qui vit la même chose que moi, je me sens toujours un peu plus sur mon X.   

Motria Iwan, Victoria C.-B. 
Diagnostiqué à 14 ans 

Motria est une bénévole de FRDJ à Victoria, en Colombie-Britannique, qui a reçu un diagnostic de diabète de type 1 à l’âge de 14 ans. Elle a participé à plusieurs événements de collecte de fonds de FRDJ depuis son diagnostic et elle fait actuellement du bénévolat en tant que graphiste à FRDJ.  

En novembre 2021, avec l’aide de l’équipe de FRDJ, Motria a organisé sa propre initiative de collecte de fonds du Mois national de sensibilisation au diabète qui a permis de recueillir plus de 10 000 $ pour FRDJ. Motria a également initié l’hôtel de ville de Langford en Colombie-Britannique à proclamer novembre comme Mois national de la sensibilisation au diabète et elle a organisé le Royal BC Museum, l’hôtel de ville de Victoria et l’édifice du Parlement de la Colombie-Britannique pour qu’ils s’illuminent en bleu le 14 novembre en l’honneur de la Journée mondiale du diabète et du centenaire de la découverte de l’insuline. 

Motria aime apporter ses capacités en tant que conceptrice d’expérience utilisateur et d’interface au profit de la communauté des diabétiques et elle vise à inspirer les personnes atteintes de diabète de type 1. 

Raj Huitin, Thornhill, ON 
Diagnostiqué à 2 ans 

Je m’appelle Raj et j’ai le diabète de type 1. Je vis avec cette maladie depuis près de 14 ans maintenant, et cela fait désormais partie de ma routine quotidienne. J’ai été diagnostiqué comme un bambin de 2 ans, ce qui était extrêmement accablant pour mes parents. Bien que l’hôpital ait fourni un grand soutien, mes parents se sont tout de suite appuyés sur FRDJ pour le mentorat d’autres parents, pour assister à des séances d’information et pour participer à des événements familiaux tels que le Roulons et la marche pour la guérison. 
 
Voir ce voyage m’a fait décider que j’aimerais aussi contribuer. Le bénévolat m’aide à redonner à la communauté qui m’a aidé et à tant d’autres. La partie la plus gratifiante du bénévolat est que je sais que j’aide les autres avec leurs conditions à apprendre comme je l’ai fait. Le diabète n’est pas une faiblesse ; je dirais même qu’il a aussi certains avantages. Cela m’a aidé à renforcer ma résilience à l’école et au sport. Sans faute, la FRDJ a aidé de nombreuses fois des enfants comme moi et ma famille et j’adore faire du bénévolat pour eux. 

Ruby Pilatzke, Petawawa, ON 
Diagnostiqué à 9 ans  

L’école était terminée pour l’été en juin 2013. J’avais 9 ans et j’avais hâte de passer du temps avec des amis, de profiter de tout le plaisir et de l’émerveillement que la pause avait généralement à offrir. Cet été était tout sauf typique. Cela a commencé avec moi mouillant le lit à nouveau. J’avais dépassé cela depuis longtemps. À cette époque aussi, j’avais tellement soif. Un week-end, j’ai bu bouteille d’eau après bouteille d’eau, mais ma soif n’a jamais été étanchée.  

La chose qui ne pouvait pas être ignorée était ma perte de poids soudaine. C’est arrivé sans avertissement, vraiment du jour au lendemain. C’était pour le moins drastique. Tellement dit, mon apparence a changé, me rendant à peine reconnaissable par ceux qui me connaissaient bien. Ma mère m’avait aidé à prendre un bain juste avant et elle ne pouvait pas croire à quel point j’étais mince. Maman est infirmière et savait ce qu’était le diabète, je le sais. Elle m’a même dit un soir « maman ne sait pas, Ruby. Peut-être que tu as le diabète. »  

Presque une semaine plus tard, la perte de poids ne pouvait être ignorée. Ce fut le point de basculement qui a déclenché le voyage aux urgences. En plus de mes signes vitaux, ma glycémie a été évaluée. La lecture était élevée, confirmant les soupçons de ma mère. Le 29 juillet 2013 a apporté le diagnostic de diabète de type 1 et un monde auquel aucun d’entre nous n’était préparé.    

J’ai entendu parler de FRDJ dès le début de mon diagnostic, lorsqu’on m’a suggéré de m’inscrire à leur Sac de l’espoir. Une trousse de bienvenue pour ainsi dire pour les personnes atteintes de diabète de type 1. Il contient des ressources utiles pour la personne atteinte de diabète et ses aidants. Je l’ai eu et, entre autres, il y avait des ressources pour aider à expliquer cette maladie complexe, des informations sur une marche annuelle et un animal en peluche avec des patchs pour aider aux injections, ironiquement, son nom était Ruby.  

Ma mère a eu accès aux ressources de l’organisation pour aider à préparer les élèves de mon école pour mon retour en septembre. J’étais intéressé par la Marche et j’ai invité des amis et de la famille à me joindre. Nous y sommes allés et je n’étais pas préparé pour le nombre de personnes là-bas. J’ai été submergé par le soutien que j’ai vu et ressenti. Tant de gens tous là avec un intérêt commun. Soudain, je ne me suis plus sentie si seule.  

Depuis, je participe à la marche annuelle de la FRDJ et je m’implique davantage. J’ai assisté deux fois au gala Dia-beat-it et j’ai apprécié d’avoir une avenue pour raconter mon histoire. Voir des donateurs contribuer à la lutte contre le diabète de type 1 était stimulant.   

À partir de là, on m’a demandé d’être un jeune ambassadeur. Valorisant la mission de FRDJ, « Améliorer les vies d’aujourd’hui et de demain en accélérant les percées qui changent la vie pour guérir, prévenir et traiter le diabète de type 1 et ses complications », cette désignation était un tel honneur.  

J’ai aimé composer des vidéos et des articles sur les réseaux sociaux pour sensibiliser à cette maladie. Même avec la pandémie lorsque les plans de la Marche ont dû changer, j’ai changé avec eux. J’ai fait une collecte de fonds virtuelle pour convaincre mes frères de se raser la tête, ce qui a permis de récolter 7 000 $.  

Une fois de plus, l’année suivante, la marche a été forcée de pivoter de ce qu’elle avait été traditionnellement. Avec la découverte de l’insuline 100 ans auparavant, cela m’a fait réfléchir. L’idée de marcher 100 km est née et s’est concrétisée. J’ai marché pendant 22 heures d’affilée, attirant beaucoup d’attention grâce à la couverture médiatique et aux gens gentils qui conduisaient en klaxonnant dans leurs voitures.  

J’ai pu utiliser ma voix pour faire connaître les réalités et les luttes qui composent le diabète de type 1. J’ai également dépassé mon objectif de collecte de fonds de 10 000 $. À la ligne d’arrivée, il a été annoncé que j’avais amassé un total d’un peu plus de 28 000 $. Je sais que les membres de ma communauté en savent plus sur la maladie grâce à moi et c’est un bon sentiment. La connaissance est le pouvoir. Cela ne peut qu’améliorer les choses pour moi et pour les autres qui vivent avec cette maladie et jusqu’à ce qu’il y ait un remède, c’est ce que je peux demander.   

Célébrons nos jeunes champions nationaux FRDJ (JCN)  

Un groupe très spécial de bénévoles de FRDJ est composé d’adolescents extraordinaires qui défendent le leadership dans leurs communautés. Résidant tout au long du Canada, nos 11 JCN FRDJ ont été sélectionnés pour sensibiliser, défendre les intérêts de tous les Canadiens et responsabiliser les jeunes qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1. 

Ces bénévoles profondément motivés ont créé une campagne de démystification du DT1, participé à des événements de FRDJ et lancé leur propre projet intitulé The 100 Project qui a permis de recueillir 9 497,00 $ en quelques mois seulement. Ces bénévoles ont été présentés sur les stations de radio locales, dans les écoles et dans de nombreux journaux locaux. Ils sont de fervents défenseurs du changement et d’un remède. Un grand merci aux bénévoles de NYC 2021 qui ont créé des parcours pour les jeunes vivant avec le DT1 à travers le Canada. 

« Le bénévolat en tant que JCN m’a permis de rencontrer des personnes partageant les mêmes objectifs. J’ai aimé faire partie du groupe pour collecter des fonds et partager mon histoire commune avec les autres ! » — Miranda DeFazio 

« Être une JCN a été une opportunité incroyable. Entendre toutes les idées d’autres types sur la façon dont nous pouvons sensibiliser et amasser des fonds pour FRDJ a été quelque chose que j’ai toujours voulu faire ! J’adore pouvoir utiliser ma voix pour d’autres personnes dans les mêmes situations que moi ! » — Anika Dyck,  

« Pour moi, être une jeune championne nationale ça veut dire m’impliquer à plus grande échelle pour la cause. C’est de prendre un plus grand pas, non seulement en apprivoisant ma maladie, mais aussi en me battant pour faire connaître la réalité de la vie avec le DT1 avec des jeunes de partout à travers le Canada. » – Juliette Benoît 

« Pouvoir faire du bénévolat avec FRDJ dans ce rôle n’a été que gratifiant et stimulant ! J’ai tellement aimé avoir l’occasion de faire une différence pour les diabétiques de type 1 au Canada grâce au travail de collecte de fonds et de plaidoyer que j’ai eu à faire en tant que membre national de FRDJ. Champion de la jeunesse. FRDJ aide à changer le monde, et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir eu la chance d’en faire partie.» — Anne Pettigrew  

« Être une JCN signifie que je peux éduquer et apprendre des autres sur le DT1 ! Cela me permet à la fois de collecter des fonds ET de sensibiliser à une cause qui me passionne et me connecte avec d’autres qui ressentent la même chose. » – Aaliyah Cook 

Pour en savoir plus sur le Projet 100, visitez : https://jdrf.akaraisin.com/ui/pc/p/The100Project?Lang=en-CA 

Merci à nos jeunes champions nationaux 

Sophia Orth, 18 

Tora Yacey, 17 

Anne Pettigrew, 16 

Miranda DeFazio, 14 

Juliette Benoît, 18 

Ruby Pilatzke, 18 

Anika Dyck, 18 

Kurtis Samagalski, 17 

Édouard Chatigny, 17 

Vanessa Galluchon, 16 

Aaliyah Cook, 16 

Abbottsford, C.-B. 

Calgary, AB 

Etobicoke, ON 

Brampton, ON 

L’ Assomption, QC 

Petawawa, ON 

Regina, SK 

Sherwood Park, AB 

Ville de Québec, QC 

Moncton, NB 

Halifax, NS 

Et merci à tous nos bénévoles dévoués et passionnés. Alors que nous reconnaissons nos bénévoles au cours de cette semaine, nous sommes reconnaissants leur remercions pour tout ce qu’ils font chaque jour. Ils sont véritablement au cœur de FRDJ et ensemble, ils nous rapprocheront d’un monde sans diabète de type 1. 

Nous avons écrit une nouvelle page d’histoire

Écrire l’histoire n’est pas simple. Après avoir découvert l’insuline il y a 100 ans, les chercheurs Frederick Banting et Charles Best ont passé d’interminables nuits à l’isoler et à la purifier pour traiter le diabète de type 1 (DT1). Leur découverte a sauvé des millions de vies. Les généreux donateurs ont donné un élan à d’autres percées dans les recherches, mais les personnes atteintes de DT1 dépendent toujours de l’insuline pour rester en vie. Le Canada a donné au monde le premier traitement, encore le seul aujourd’hui, pour le diabète, et FRDJ sait que le moment est venu de donner au monde une guérison.

C’est ce qui a motivé FRDJ à lancer une campagne pour accélérer les recherches sur le diabète, invitant toutes les personnes au Canada à se joindre à nous sur la voie d’une guérison. La Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ Canada a atteint plus de 70 pour cent de son objectif en à peine 20 mois.

Pour soutenir publiquement le lancement de la campagne, le lundi 4 avril 2022, cinq braves Canadiens ont entrepris de relever un défi historique. Ils se sont installés au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour y rester 100 heures dans le cadre de notre événement Écrivons à nouveau l’histoire et ainsi, aider à sensibiliser les gens à la cause et à amasser des fonds pour trouver une guérison au DT1, une maladie qui afflige plus de 300 000 personnes au Canada. L’originalité de cet événement et la conception ingénieuse des mâts situés à Montréal, à Vancouver, à Calgary et à deux endroits à Toronto, ont suscité beaucoup d’intérêt et de fascination, et ont aidé à sensibiliser les gens aux réalités de ce qu’est la vie avec le DT1.

« Écrivons à nouveau l’histoire est un véritable cri de ralliement pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens touchés par le diabète », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada.

Leader de l'Histoire, Leanne Souquet, avec l'équipe Dexcom, à Montréal

« La découverte de l’insuline au Canada il y a 100 ans a sauvé des millions de vies, mais l’insuline demeure un traitement, elle ne guérit pas la maladie. Le moment est venu de tracer la voie de la prochaine ère de découvertes dans les recherches sur le diabète de type 1. Cet événement fournira non seulement des fonds pour accélérer notre travail visant à trouver une guérison pour la maladie, c’est aussi incroyablement inspirant de voir toutes ces personnes et ces familles au Canada qui se mobilisent pour cette cause qui touche la vie de tant de gens », ajoute-t-il.

Malgré des conditions météorologiques peu favorables et les défis uniques que représente la vie au sommet d’un mât porte-drapeau, une page d’histoire a été écrite. Les Leaders de l’histoire ont relevé avec brio le Défi 100 Mât porte-drapeau.

FRDJ remercie sincèrement nos Leaders : Vanessa, Leanne, Wilson, Chris et Ryan, de même que notre premier Leader de l’histoire, Peter Oliver.

En 1990, Peter Oliver fut le premier à s’installer au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour amasser des fonds et sensibiliser les gens au diabète de type 1 (DT1), dans l’objectif de recueillir 250 000 $. Appuyée de son leadership et inspirée par son initiative, FRDJ a repris sa campagne originale pour célébrer le 100e anniversaire de la première injection administrée avec succès et sensibiliser les gens à la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

Les leaders de l'Histoire, Peter et Vanessa Oliver, devant leur mât porte-drapeau, à Toronto.

« Je me souviens encore de l’appel qui nous a annoncé le diagnostic de ma fille Vanessa qui était alors âgée de six ans », dit Peter Oliver. « On n’oublie jamais le moment où on apprend que notre enfant est atteint d’une maladie et qu’il devra la gérer le reste de sa vie. Depuis, je me suis engagé personnellement à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer qu’aucune autre famille ne vive cette expérience. Je suis très fier de nos Leaders de l’histoire, des bénévoles et du personnel de FRDJ qui ont travaillé sans relâche pour redonner vie à cet événement. Je crois vraiment que nous sommes sur le point de trouver une guérison pour le diabète, et une telle découverte marquera de nouveau une incroyable réalisation canadienne dans le domaine de la médecine », poursuit-il.

Ce fut une semaine exceptionnelle marquée d’émotions, d’échanges et d’un formidable élan. Les Leaders de l’histoire ont généreusement partagé leurs 100 heures en participant à des séances IG lives, en publiant des messages sur les médias sociaux, en recevant la visite d’invités spéciaux, en donnant des entrevues aux médias et en communiquant avec des donateurs par téléphone. Tout cela, pour parler de leur expérience au sommet de leur mât porte-drapeau, de ce que l’événement signifie pour eux et de l’impact des technologies pour le diabète dans leur vie au quotidien, exprimant également de quelle manière une guérison changerait leur vie, celle de leur famille et celle de millions d’autres personnes partout dans le monde.

Miriam DosAnjos, ambassadrice et bénévole de longue date de FRDJ, et son fils, Mason DosAnjos, jeune ambassadeur.

Mais ils n’étaient pas seuls. Des personnes et des familles Ambassadrices de l’histoire partout au pays ont campé en solidarité avec eux, et une armée de sympathisants motivés d’un bout à l’autre du pays se sont aussi mobilisés pour soutenir la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ.  

« Il n’y a pas de mot pour décrire combien cette semaine fut spéciale pour FRDJ », dit Dave Prowten.

« C’est incroyablement inspirant de voir toute cette énergie autour de notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est un remarquable accomplissement, en plus de la grande couverture médiatique, des dons et du travail acharné de notre personnel et de nos dévoués bénévoles. J’ai eu le privilège de visiter les sites des mâts, et j’en ai retiré une grande fierté. Il faut un groupe de personnes merveilleuses et dévouées pour rendre un tel événement possible, et cet excellent travail a rayonné partout », ajoute-t-il.

FRDJ souligne aussi l’apport de James et Louise Temerty qui ont généreusement offert d’égaler tous les dons jusqu’à concurrence de 10 millions $ par l’entremise de la Fondation Temerty jusqu’au 31 mai 2022. Il s’agit du don le plus important jamais versé pour financer les recherches sur le DT1 de l’histoire au Canada. Ce don a été remis dans l’espoir d’inspirer les autres à s’avancer pour soutenir les recherches sur le diabète et nous rapprocher d’une guérison.

Leur générosité a interpellé Susan et Brian Beamish de la Fondation de la famille WB et alliés de longue date de FRDJ, qui ont fait un don de 3 millions $ en appui à la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

En date du 21 avril 2022, l’événement Écrivons à nouveau l’histoire a permis d’amasser près de 11 millions de dollars pour soutenir les recherches les plus prometteuses dans le domaine du DT1.

Cette initiative n’aurait pas été possible sans le soutien inlassable des dévoués bénévoles, donateurs et entreprises partenaires de FRDJ. Les cinq structures des mâts porte-drapeau ont été fabriquées et peintes entièrement par des bénévoles. De même, le matériel pour les structures, les accessoires et des services ont été généreusement offerts sans frais à FRDJ pour donner vie à la vision de Peter Oliver. Nous remercions tout un chacun très sincèrement.

FRDJ est profondément reconnaissante du soutien de nos nombreux sympathisants qui se sont mobilisés pour une guérison et pour aider le Canada à écrire à nouveau l’histoire :

Advocate Printing
Anrep
Atlas Tube
B+H Architects
Bercon Rentals Inc
Canadian Pacific
Chop Steakhouse & Bar
CIBC
Crawford Metal Corp
D. Dyment Haulage
Delsan-AIM
Denny’s
Desjardins Assurances
Equal Parts Hospitality
EXP
Flipp Advertising
Glenform
Gradient Wind Engineering
Groupe Atwill-Morin Inc.
Grouse Mountain Resort
Insulet Corporation
Island Marketing
Janco Steel
Lawlor Safety
Les entreprises d’électricité E.G. Ltée
Menkes
Moduloc Fence Rentals
Moxies
Mulvey & Banani International Inc
Myshak Crane & Rigging
Northern Mat & Bridge LP
Northland Properties
Pomp & Circumstance
PPG Paints Canada
Precision Bolts
Priestly Demolition
Protec Installation Group
Read Jones Christoffersen
Revelstoke Mountain Resort
Richard Steel
RKM Crane Services LTD
Roche Soins du diabète
RTI Industrial Ltd
RWDI
Safety First Consulting
Salit Steel
Sandman Hotel Group
SCAFOM Canada
SDK
Shadeview Structures Inc.
Supersave
Tandem Diabetes Care Canada, Inc.
The Sutton Place Hotels
United Rentals
Vertex Pharmaceuticals (Canada)
Westcan Scaffolding Inc
Western Electrical Management Ltd.

Le moment n’aura jamais été aussi propice pour les recherches sur le DT1, et avec votre soutien, nous nous rapprochons chaque jour d’un monde sans diabète de type 1. Merci, Canada!

Canadian Tire contribue à écrire à nouveau l’histoire canadienne

À partir du 4 avril 2022, pour honorer le centenaire de la première injection réussie d’insuline de Leonard Thompson, cinq bénévoles braveront les éléments et vivront au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds pendant 100 heures afin d’unir les Canadiens et Canadiennes et d’amasser des fonds pour la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ visant à appuyer la recherche sur le diabète de type 1 (DT1).

En 1990, Peter Oliver, fondateur d’Oliver & Bonacini et coprésident de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ, a vécu au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour collecter des fonds et sensibiliser au DT1. Maintenant, 32 ans plus tard, FRDJ recrée cet événement unique.

Le DT1 est une maladie auto-immune chronique dans laquelle les cellules bêta productrices d’insuline du pancréas sont détruites par erreur par le système immunitaire du corps. Le DT1 semble avoir une composante génétique et peut être diagnostiqué à un stade précoce de la vie mais également à l’âge adulte. Ses causes ne sont pas complètement connues et il n’existe actuellement aucune guérison. Les personnes atteintes de DT1 dépendent de l’insuline injectée ou pompée pour survivre.

L’événement Écrivons à nouveau l’histoire est le lancement public de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ visant à sensibiliser aux effets de cette maladie tout en amassant des fonds pour appuyer la recherche indispensable. De plus, cent familles de tout le Canada qui sont touchées par le DT1, connues sous le nom de « 100 Ambassadeurs de l’histoire », camperont et collecteront des fonds en solidarité avec les cinq personnes qui vivent au sommet d’un mât porte-drapeau, les « Leaders de l’histoire » de FRDJ.

FRDJ était ravie que Canadian Tire se joigne à l’événement Écrivons à nouveau l’histoire, à titre de partenaire officiel de l’équipement. L’année 2022 marque aussi le 100ème anniversaire de Canadian Tire, alors nos deux organismes ont beaucoup à célébrer.

« La Société Canadian Tire est fière d’appuyer FRDJ et sa campagne Écrivons à nouveau l’histoire. Nous sommes ici pour rendre la vie au Canada meilleure, et cela passe par le soutien des nombreuses personnes qui sont atteintes de diabète de type 1 (DT1) »affirme Susan O’Brien, chef de marque et de la clientèle, Société Canadian Tire.

Canadian Tire offre un financement et des produits importants pour l’événement, en équipant chaque Leader de l’histoire et son enceinte de mât porte-drapeau de vêtements, de literie chaude, de matériel de camping et de tous les articles dont ils peuvent avoir besoin pour se sentir plus à l’aise au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds pendant 100 heures. L’entreprise équipe également le personnel et les bénévoles sur place avec des vêtements pour les garder au chaud et confortables.

De plus, Canadian Tire a remis des cartes-cadeaux à chacune des familles/équipes des 100 Ambassadeurs de l’histoire, ainsi que des tuques confortables et élégantes. Les cartes-cadeaux permettront aux 100 Ambassadeurs d’acheter tout ce dont ils ont besoin pour camper, tout en aidant à amasser des fonds pour la recherche révolutionnaire sur le diabète.

L’année 2022 marque le 100ème anniversaire de Canadian Tire, ainsi que le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline – deux jalons extrêmement importants dans l’histoire de notre

pays. Le fait d’exister depuis 100 ans et le fait d’avoir des magasins de vente au détail à moins de 10 minutes de route pour les grande majorité des Canadiens et des Canadiennes a permis Canadian Tire de faire partie intégrante de la vie des gens.

« Nous sommes une entreprise qui se targue d’être profondément ancrée dans les communautés que nous servons. Qu’il s’agisse de donner une chance aux enfants par le biais des organismes de bienfaisance Canadian Tire Jumpstart ou d’aider les Canadiens et les Canadiennes à affronter ensemble les imprévus en offrant des secours en cas de catastrophe, nous sommes fiers d’aider les communautés de tout le Canada à se relever. Sachant qu’une guérison du DT1 rendrait la vie de milliers de Canadiens et de Canadiennes vraiment meilleure, c’est une cause que nous sommes fiers de défendre. Grâce au travail de FRDJ, nous gardons l’espoir qu’un jour, le Canada trouvera une guérison », affirme Susan O’Brien, chef de marque et de la clientèle, Société Canadian Tire.

FRDJ est extrêmement reconnaissante envers Canadian Tire pour son appui à l’événement Écrivons à nouveau l’histoire, contribuant ainsi à financer les recherches les plus innovatrices pour trouver des thérapies de guérison du DT1.

La société Canadian Tire est l’une des sociétés les plus admirées et en qui le public a le plus confiance au Canada. Avec des marques maison de calibre mondial et des stratégies de présentation attrayantes qui dominent le marché, Canadian Tire innove constamment dans un seul objectif : créer un engouement et servir les gens d’un bout à l’autre du pays.

Vous pouvez trouver des renseignements supplémentaires ici.

Dexcom contribue à écrire à nouveau l’histoire

Environ 300 000 Canadiennes et Canadiens sont atteints de diabète de type 1 (DT1), une maladie auto-immune qui détruit les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. La découverte de l’insuline, il y a plus de 100 ans, a donné lieu au premier traitement de la maladie, dont le diagnostic signifiait auparavant une mort certaine. Mais un siècle plus tard, elle demeure le seul traitement. 

Le 4 avril 2022, en vue du lancement officiel de la Campagne pour accélérer de 100 millions de dollars de FRDJ, cinq courageux Canadiens et Canadiennes deviendront des Leaders de l’histoire, dans le cadre de l’événement de collecte de fonds de FRDJ, Écrivons à nouveau l’histoire.

Ils passeront 100 heures au sommet d’un mât porte-drapeau dans leur ville respective. L’événement souligne le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline, qui a été faite en janvier 1922. Le but de cet événement phare de collecte de fonds consiste à permettre à nos Leaders – ainsi qu’aux sympathisants de tout le pays – de recueillir un montant collectif de 15 millions de dollars et de nous rapprocher de notre objectif d’un avenir sans DT1.

Dexcom, une fidèle entreprise sympathisante de FRDJ, a une fois de plus accepté de commanditer l’événement. L’importance du 100ème anniversaire revêtait une signification particulière pour cette entreprise qui a été à l’avant-garde de l’innovation en matière de diabète grâce à sa technologie de surveillance du glucose en continu (SGC). Le système SGC Dexcom G6 est utilisé par de nombreux participants à l’événement, atteints de DT1.

Le corps est en constante évolution et les facteurs qui influent sur la glycémie ne sont pas nécessairement prévisibles, y compris le sommeil, le stress, les hormones, l’activité physique, les médicaments et d’autres conditions médicales. 

Pour préserver la santé, la vitalité et la longévité, il est essentiel de maintenir le taux de glycémie à un niveau acceptable, ce qui exige une surveillance attentive pour gérer l’équilibre délicat de l’insuline et de ces autres facteurs, au fur et à mesure qu’ils se présentent. Grâce à d’autres technologies complémentaires comme les pompes à insuline et les progrès réalisés dans le domaine de l’insuline, la gestion du DT1 peut devenir plus facile pour les individus et leurs familles.    

Comment la gestion du diabète de type 1 a évolué

Évolution de l’insuline – Les personnes atteintes de DT1 ont désormais accès à des insulines à action prolongée et à action brève, qui peuvent leur offrir un peu plus de souplesse dans la vie.  Avant l’arrivée de ces types d’insuline, une personne atteinte de DT1 devait suivre une routine répétitive avec la même quantité d’insuline, la même activité et la même proportion d’aliments/de glucides à la même heure chaque jour.

Surveillance de la glycémie – Avant les tests par piqûre au doigt et les technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, il fallait uriner sur un bâtonnet et on avait seulement une vague idée de l’état de sa glycémie. Les premières formes de glucomètres prélevaient un échantillon de sang et il fallait ensuite attendre pour obtenir les résultats – d’abord quelques minutes, puis finalement quelques secondes. Cela pouvait encore se révéler difficile, surtout pour les parents de jeunes enfants. Les piqûres constantes au doigt étaient douloureuses et il était difficile d’avoir une idée de l’évolution de la glycémie ou de la durée du temps dans la cible.

À présent, grâce aux détecteurs de glycémie, l’utilisateur peut mieux comprendre les tendances de sa glycémie et prendre des décisions plus éclairées en matière de dosage et de traitement de l’insuline. De plus, ces détecteurs offrent l’avantage d’aider à prévenir un épisode d’hypoglycémie sévère – ce qui change la vie. La surveillance à distance étant désormais également possible (pour les parents, les soignants et autres) par le biais d’applications telles que l’application Dexcom Follow, elle a transformé la vie de toute la famille.

Pompes à insuline – Ces pompes, qui avaient auparavant la taille d’un sac à dos, ont évolué au fil du temps, parallèlement à l’insuline et au type d’ingénierie de précision nécessaire pour pouvoir administrer de petites doses que le patient peut contrôler. Aujourd’hui, elles ont la taille d’un téléphone portable, voire plus petites, et permettent à l’individu d’ajuster plus précisément son dosage d’insuline pour un contrôle plus étroit et des corrections plus faciles. Grâce à la possibilité de diminuer ou d’augmenter les taux basaux ou de prolonger les bolus pour qu’ils soient libérés au fil du temps, l’individu peut mieux se rapprocher de ce qu’un pancréas fonctionnel pourrait faire.

Aujourd’hui, avec les pompes à insuline qui sont intégrées à la technologie des détecteurs de surveillance du glucose en continu, l’administration de l’insuline peut être automatisée dans une certaine mesure. Même si une gestion active du diabète demeure nécessaire, la charge pour l’utilisateur s’en trouve considérablement allégée.

En 2022, la technologie du diabète n’est pas seulement meilleure – il est démontré que le recours à ces dispositifs améliore la qualité de vie. On se pose moins de questions. On peut vérifier son taux de glycémie au premier coup d’œil et savoir s’il est temps de prendre une collation ou de se reposer, ou si quelque chose d’autre se passe. Et la charge des parents se trouve considérablement réduite. Avant l’arrivée des technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, la surveillance dépendait de l’enfant qui devait suivre lui-même son taux de glycémie à l’aide d’un glucomètre et consigner les résultats dans un carnet. À présent, grâce aux détecteurs et à la surveillance à distance, les parents peuvent suivre ce qui se passe sur leur téléphone et intervenir, le cas échéant, pour la sécurité de l’enfant. Cela améliore la tranquillité d’esprit de toute la famille

Pour les personnes atteintes de DT1, une meilleure gestion de la maladie est désormais possible avec moins d’efforts. Et avec un meilleur contrôle, on se sent mieux et en meilleure santé, ce qui permet à la vie de s’épanouir. La campagne #Accèspourtous de FRDJ vise à rendre les technologies du diabète de type 1 (DT1) abordables et accessibles pour toutes les personnes atteintes de cette maladie, en œuvrant avec la communauté du DT1 pour élargir la couverture publique et privée des pompes à insuline et des technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu (les dispositifs SGC et FSG).

Dexcom a toujours été un fervent sympathisant de FRDJ, et nous servons la même communauté de personnes et de familles aux prises avec le diabète de type 1. De nombreux employés de Dexcom sont eux-mêmes atteints de cette maladie et, jusqu’à ce qu’on trouve une guérison, l’entreprise vise à améliorer les choses grâce à des outils qui donnent aux personnes les moyens de prendre en charge leur diabète. La recherche devient de plus en plus prometteuse et un événement comme Écrivons à nouveau l’histoire peut faire beaucoup pour attirer l’attention sur cette cause importante et sur la communauté du DT1.

FRDJ remercie Dexcom pour son importante contribution à notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est grâce au soutien d’importantes entreprises partenaires que nous pouvons financer les recherches les plus prometteuses sur le DT1 et nous rapprocher, un jour, de notre objectif d’un monde sans diabète de type 1. D’ici là, les technologies avancées en matière de diabète rendent la vie avec le DT1 plus facile et meilleure au quotidien.

Pour en savoir plus :  www.guerisondiabetecanada.ca

Cadillac Fairview contribue à écrire à nouveau l’histoire

Environ 300 000 Canadiens et Canadiennes sont atteints de diabète de type 1 (DT1), une maladie auto-immune qui détruit les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. La découverte de l’insuline, il y a plus de 100 ans, a donné lieu au premier traitement de la maladie, dont le diagnostic signifiait auparavant une mort certaine. Mais un siècle plus tard, elle demeure le seul traitement.

Le 4 avril 2022, en vue du lancement officiel de la Campagne pour accélérer de 100 millions de dollars de FRDJ, cinq courageux Canadiens et Canadiennes deviendront des Leaders de l’histoire, dans le cadre de l’événement de collecte de fonds de FRDJ, Écrivons à nouveau l’histoire.

Ils passeront 100 heures au sommet d’un mât porte-drapeau dans leur ville respective. L’événement souligne le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline, qui a été faite en janvier 1922. Le but de cet événement phare de collecte de fonds consiste à permettre à nos Leaders – ainsi qu’à leurs sympathisants de tout le pays – de recueillir un montant collectif de 15 millions de dollars et de nous rapprocher de notre objectif d’un avenir sans DT1.

Cadillac Fairview (CF) s’est immédiatement proposée pour être la principale partenaire de l’événement. Nous avons parlé à Sal Iacono, vice-président directeur à l’exploitation à CF, de l’appui à l’événement de collecte de fonds de cette année.

Pourquoi CF a-t-elle décidé d’appuyer FRDJ Canada et son événement Écrivons à nouveau l’histoire?

CF appuie FRDJ depuis 20 ans. Cette année, nous propulsons nos relations vers de nouveaux sommets (littéralement) en faisant en sorte que quatre propriétés de CF dans tout le pays soient le théâtre de cet événement palpitant et marquant, et aident FRDJ à sensibiliser les gens à une cause importante. Ensemble, avec notre partenaire de longue date, Oliver & Bonacini, nous sommes heureux d’écrire à nouveau l’histoire avec FRDJ.

Comment votre appui à cet événement se rattache-t-il aux objectifs de responsabilité sociale de votre entreprise?

À CF, notre objectif de transformer les communautés pour un vibrant avenir se veut notre Étoile du Nord. C’est notre raison d’être et elle se manifeste dans la façon dont nous appuyons notre personnel, nos partenaires et nos communautés. Nous apportons depuis longtemps notre soutien à nos communautés, à nos clients et à nos partenaires, ainsi qu’aux causes qui leur sont chères, dans le but de susciter des changements importants. Il s’agit là d’un véritable exemple de renforcement de notre appui à notre partenaire de longue date, Oliver & Bonacini, en favorisant des changements notables au sein de notre main-d’œuvre nationale.

Nos Leaders de l’histoire vivront au sommet de mâts porte-drapeaux sur plusieurs de vos propriétés pour appuyer la recherche sur le diabète de type 1, en avril. Comment avez-vous mobilisé (ou mobiliserez-vous) votre personnel pour soutenir la participation de CF à Écrivons à nouveau l’histoire?

Nous sommes fiers d’appuyer la campagne en organisant le Défi 100 Mât porte-drapeau dans quatre tours de bureaux de CF au Canada. Nous avons déjà commencé à annoncer l’événement à l’interne afin

de stimuler nos équipes et nous encouragerons les membres de CF de la région et ceux qui soutiennent FRDJ depuis des années à venir témoigner leur soutien en personne, si cela est possible de le faire en toute sécurité.

En plus de l’organisation du Défi 100 Mât porte-drapeau, CF a fait un don de 100 000 $ à FRDJ, renforçant ainsi son soutien continu dans le combat pour trouver une guérison au diabète de type 1.

Que représenterait pour le Canada la guérison du diabète de type 1?

Aujourd’hui plus que jamais, la santé se trouve au cœur des préoccupations. Il s’agirait d’une réalisation incroyable qui transformerait la vie de centaines de milliers de Canadiens et Canadiennes en leur permettant de vivre sans complication et en leur donnant les moyens de vivre leur vie à fond. De plus, la guérison continuerait d’inspirer les personnes et les communautés en leur montrant qu’ensemble, tout est possible.

FRDJ remercie CF pour sa contribution considérable à notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est grâce à l’appui d’importantes entreprises partenaires comme CF que nous pouvons trouver les recherches les plus prometteuses sur le DT1 et nous rapprocher de notre objectif de parvenir à une guérison. Pour en savoir plus : www.canadacuresdiabetes.ca

La Journée internationale de la femme 2022

Le mardi 2 mars 2022 marque la Journée internationale de la femme (JIF) aux quatre coins du monde. Cette année, le thème est #Casserlespréjugés. Ce thème nous incite à imaginer un monde égalitaire entre les sexes, exempt de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Envisager un monde caractérisé par la diversité, l’équité et l’inclusion, où la différence est valorisée et célébrée.

FRDJ est ravie de relever le défi en cassant le préjugé selon lequel la science serait un domaine seulement réservé aux hommes, alors que nous célébrons notre service de recherche entièrement composé de femmes. FRDJ est le principal bailleur de fonds philanthropique de la recherche sur les thérapies de guérison et les thérapies de modification de la maladie pour le diabète de type 1 (DT1). La Dre Anne Marie MacDonald et Sarah Linklater, Ph. D., respectivement responsable nationale des programmes de recherche et de communication et conseillère scientifique en chef, contribuent à définir ces recherches.

Anne Marie MacDonald a étudié dans le monde entier et détient un diplôme de premier cycle en physiologie de l’Université McGill et de La Sorbonne (Montréal, Canada et Paris, France), un diplôme de médecine de l’Université Jagiellonian Collegium Medicum (Cracovie, Pologne) et une maîtrise ès sciences en réadaptation du cancer de l’Université de Toronto.

Parfaitement bilingue en anglais et en français, Dre MacDonald utilise son expérience pour militer en faveur d’une vie active saine et de l’autogestion des maladies chroniques. Sa carrière s’est concentrée sur ce en quoi elle croit le plus : encourager les Canadiennes et les Canadiens à mener une vie active et saine, que ce soit par des interventions en matière d’activité physique, des programmes de changement de comportement numérique ou la défense des intérêts de la santé publique. Elle vit à Oakville, en Ontario, avec son mari et sa petite fille. Quand elle ne travaille pas, elle est probablement en train de nager, de faire de la bicyclette ou de courir, ou encore de savourer un café fort avec un bon livre.

La docteure MacDonald comprend personnellement ce que cela signifie de vivre avec le DT1, et c’est ce qui nourrit sa passion pour appuyer les recherches les plus prometteuses sur le diabète.

« C’est une période palpitante pour la recherche sur le diabète. Il se passe beaucoup de choses chez nous, à un rythme accéléré. J’aime la science et je connais le diabète de type 1 (j’ai reçu le diagnostic de DT1 il y a plus de trente ans). Par conséquent, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de travailler avec FRDJ Canada dans un rôle de recherche important (et dans une équipe exclusivement féminine!). Ce n’est pas le moment de se tenir à l’écart et je suis donc honorée de pouvoir aider l’organisme à atteindre ses objectifs », déclare Dre MacDonald.

Sarah Linklater, Ph. D. est conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada, où elle dirige la stratégie de recherche, les programmes de financement et les partenariats de l’organisme, et supervise les essais cliniques et les projets de recherche financés par l’organisation au Canada.

Avant de se joindre à FRDJ Canada en 2019, Sarah a travaillé dans le domaine de l’édition scientifique et médicale au Royaume-Uni pendant 11 ans, plus récemment à titre de rédactrice en chef de The Lancet Diabetes & Endocrinology, qu’elle a aidé à lancer en 2013. Elle a obtenu son doctorat en étudiant la régulation immunitaire et les approches de thérapie génique à l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, et à San Raffaele Telethon Institute for Gene Therapy à Milan, en Italie.

Madame Linklater s’intéresse à tout ce qui se rapporte au diabète de type 1, à l’accès à l’insuline dans le monde et à la recherche orientée vers le patient. Elle habite avec son mari et ses deux enfants à Nanaimo, en Colombie-Britannique.

« FRDJ Canada est fière de compter un si grand nombre de femmes parmi nos chercheurs subventionnés, et tout particulièrement parmi nos stagiaires, qui deviendront la prochaine génération de chefs de file canadiens de la recherche sur le DT1. Je suis reconnaissante envers toutes les femmes mentors incroyables avec qui j’ai travaillé tout au long de ma carrière – aujourd’hui, je fais de mon mieux pour leur rendre la pareille.

C’est un tel privilège de travailler avec FRDJ! Chaque jour, je suis motivée par les progrès que nous accomplissons, par la passion de nos chercheurs et par nos relations avec la communauté du DT1 », affirme madame Linklater.

C’est une période palpitante pour la recherche sur le DT1, car de nombreuses nouvelles thérapies potentielles de modification de la maladie et des études sur les thérapies de guérison sont en cours d’essais cliniques, avec pour objectif de les commercialiser et de changer la réalité des personnes atteintes de diabète. Une bonne partie de cette recherche pourrait mener à de meilleures options de traitement pour le diabète de type 2, et avoir également des répercussions sur d’autres maladies auto-immunes chroniques, telles que la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, la maladie cœliaque et la polyarthrite rhumatoïde.

Dre MacDonald et Linklater, Ph. D. sont les principales décideuses pour déterminer les recherches les plus prometteuses à financer, et FRDJ leur est très reconnaissante pour leurs efforts à nous aider à nous rapprocher de notre objectif d’un monde sans DT1.

****Pour en savoir plus sur les chercheuses financées par FRDJ : https://www.frdj.ca/celebrer-nos-chercheuses-a-l-occasion-de-la-journee-internationale-des-femmes/

La Fondation Brain Canada et FRDJ financent trois projets de recherche novateurs en réponse à des préoccupations de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1

L’été dernier, la Fondation Brain Canada et FRDJ ont lancé officiellement les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1, un programme unique qui appuie la recherche sur les interventions en réponse aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Il n’est pas facile de vivre avec une maladie chronique comme le diabète. Le fardeau qu’impose le contrôle du diabète aux personnes atteintes de DT1 leur fait courir un risque accru de développer un trouble de santé mentale comme la dépression, l’anxiété, l’idéation suicidaire, les troubles alimentaires et la détresse diabétique, un terme cliniquement validé décrivant le sentiment d’impuissance, le stress, la culpabilité, l’inquiétude incessante et le déni qui sont associés au fait de vivre avec le diabète et au fardeau de l’autogestion de la maladie. Nous savons que les personnes atteintes de DT1 qui développent des troubles de la santé mentale, en particulier la dépression et la détresse diabétique, ont une qualité de vie moindre, maîtrisent moins bien leur glycémie (c.-à-d. une hausse du taux HbA1c), mesurent leur glycémie moins souvent, ont des épisodes plus fréquents ou graves d’hypoglycémie et d’acidocétose diabétique et sont hospitalisées plus souvent. En revanche, la résilience, l’autonomisation, un bon réseau de soutien et le mieux-être sont liés à une qualité de vie élevée et à une meilleure santé chez les personnes atteintes de DT1.

La santé mentale est rarement un aspect fondamental de la gestion du diabète au quotidien, et les préoccupations passent souvent inaperçues ou sont négligées jusqu’à ce qu’elles deviennent graves et difficiles à gérer. Bien que l’on sache que les interventions en santé mentale améliorent la qualité de vie et les résultats de certaines personnes atteintes de diabète, cet aspect est rarement intégré aux soins usuels.

Les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1 parrainées par FRDJ et la Fondation Brain Canada octroient jusqu’à 250 000 $ sur deux ans pour financer le développement et la mise à l’essai de trois projets durables et évolutifs qui visent à améliorer le soutien des personnes vivant avec le DT1 et souffrant de troubles de la santé mentale au Canada. Ces stratégies pourraient améliorer la qualité de vie et les effets du diabète sur la santé des personnes atteintes du DT1.

Découvrez les trois projets :

Tricia Tang, Ph. D.

Utilisation d’une plateforme de soins virtuels pour offrir du soutien en santé mentale dirigé par des pairs à des collectivités rurales et éloignées de la Colombie-Britannique : un essai clinique randomisé fondé sur une liste d’attente de l’intervention REACHOUT

Dre Tang et son équipe à l’Université de la Colombie-Britannique utiliseront une plateforme de soins virtuels pour offrir du soutien en santé mentale dirigé par des pairs à des collectivités rurales et éloignées de la Colombie-Britannique, dans le cadre d’une intervention appelée REACHOUT, créée grâce au soutien d’une subvention précédente de FRDJ.

Compte tenu de la pénurie de professionnels de la santé mentale qui ont reçu une formation sur le DT1, les adultes qui vivent dans les régions rurales et éloignées ont le plus de mal à accéder aux services dont ils ont besoin. Cette lacune des soins de santé est la raison pour laquelle la Colombie-Britannique a fait des soins de santé mentale et des services de santé dans les régions rurales et éloignées deux des cinq priorités provinciales en soins de santé. L’équipe deDre Tang cherchera à relever trois défis en matière de traitement du diabète en Colombie-Britannique : la disponibilité, l’abordabilité et l’accessibilité du soutien en santé mentale pour les adultes vivant avec le DT1 dans des milieux aux ressources limitées.

Il a été démontré que le soutien par les pairs est une approche peu coûteuse et viable du soutien de l’autogestion à long terme. De plus, on a constaté que les interventions qui utilisent des technologies (p. ex., les plateformes de santé numériques) améliorent la santé mentale et la santé émotionnelle.

REACHOUT est une application mobile élaborée en collaboration avec des adultes atteints de DT1, des psychologues cliniciens, des ingénieurs biomédicaux, des spécialistes du comportement et des experts en santé rurale. REACHOUT utilise une technologie de santé numérique pour « stimuler » le soutien en santé mentale pour les personnes vivant avec le DT1 qui en ont le plus besoin. Si elle est fructueuse, cette approche innovante qui cherche à joindre une population « difficile à atteindre » pourra être adaptée aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes atteints de DT1 en Colombie-Britannique et dans l’ensemble du Canada.

Dr Peter Selby

Soins complets basés sur des technologies pour les jeunes adultes atteints de diabète de type 1 (DT1) souffrant de détresse diabétique

Le Dr Selby et son équipe du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) à Toronto, réunissent des experts en santé mentale et en traitement du DT1 et des personnes qui vivent avec le DT1 afin d’élaborer conjointement une solution à la détresse diabétique, accessible et acceptable pour les personnes atteintes de DT1, leurs soignants et les professionnels de la santé. Le programme s’adresse aux adultes de 18 à 29 ans, un groupe disproportionnellement vulnérable à la détresse diabétique. La voix du patient occupera une place prépondérante tout au long du projet.

Ce projet s’appuiera sur la littératie numérique de cette population pour donner à distance (au moyen de vidéoconférences, d’appels téléphoniques et de messages texte) une intervention efficace, qui sera prise en charge et dirigée par des experts en santé mentale et en DT1. Les participants seront invités à participer au programme, qui comprendra huit séances planifiées, complétées par le soutien d’un accompagnateur de soins et de pairs.

Dans le cadre de l’évaluation de l’intervention, les chercheurs examineront la faisabilité et l’acceptabilité du programme, ainsi que son efficacité à réduire la détresse diabétique. Ils mesureront également l’effet sur l’autogestion du diabète, la glycémie globale et les épisodes d’hypoglycémie.

FRDJ s’est engagée à soutenir et à créer un cadre global pour les traitements et les soins de santé mentale pour toutes les personnes vivant avec le DT1 au Canada. Le soutien de FRDJ dans le cadre de ce projet représente un autre pas dans cette direction.

Dre Marie-Eve Robinson

Enseignement de l’autocompassion aux adolescents atteints de diabète de type 1 afin de réduire la détresse diabétique : essai clinique randomisé

L’autocompassion consiste à se traiter soi-même comme le ferait un ami ou un être cher en faisant preuve de bonté et de compréhension envers soi. L’autocompassion étant une aptitude qui s’apprend, la Dre Robinson et son équipe du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario croient que cette approche pourrait atténuer la détresse diabétique et d’autres problèmes de santé mentale chez les jeunes atteints de DT1. L’étude vise à évaluer l’efficacité d’un programme d’autocompassion pleine conscience à atténuer la détresse diabétique chez des jeunes de 12 à 17 ans atteints de DT1. Le programme d’autocompassion pleine conscience comportera des séances ou des ateliers virtuels hebdomadaires de 1,5 heure pendant huit semaines, sous la direction d’un animateur qualifié. On y abordera diverses pratiques d’autocompassion, comme la gestion d’émotions difficiles et le développement d’une voix intérieure bienveillante. L’équipe s’attend à ce que les symptômes d’anxiété, de dépression, de troubles alimentaires et d’idéation suicidaire soient moindres au sein du groupe d’autocompassion pleine conscience que dans le groupe témoin. Cette étude pourrait réduire la détresse diabétique, le problème de santé mentale le plus fréquent chez les jeunes atteints de DT1, en augmentant leur autocompassion. Au bout du compte, l’équipe a l’intention de militer en faveur de l’inclusion de programmes semblables dans les soins usuels pour les jeunes dans l’ensemble du Canada, ce qui aura une incidence directe sur leur santé mentale et leur contrôle glycémique.

Les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1 parrainées par FRDJ et la Fondation Brain Canada sont rendues possibles grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), une entente novatrice conclue par le gouvernement du Canada (par l’entremise de Santé Canada), la Fondation Brain Canada et FRDJ Canada.

Selon ses propres mots

Christine MacGibbon : Étudiante à l’université, ancienne danseuse et mannequin

Diagnostic à l’âge de 9 ans

Le parcours de combattante de Christine contre le DT1 a commencé il y a 24 ans. Il a représenté un moment déterminant pour elle et sa famille, car la maladie a eu des répercussions immenses sur le plan émotionnel et physique.

Dans sa vie personnelle et professionnelle, Christine est naturellement devenue une militante, consciente que la connaissance peut servir d’outil pour informer et finalement transformer la façon dont nous traitons et gérons le diabète. Elle croit que la santé est plus qu’un état physique et constitue plutôt la somme des facettes émotionnelles, mentales, physiques, spirituelles, financières et sociales de la vie d’une personne.

Par conséquent, son objectif consiste à militer avec FRDJ pour chaque facette du diabète de manière holistique afin d’améliorer la qualité de vie et de guider d’autres personnes atteintes de DT1 ainsi que leurs familles.

Lettre à une version plus jeune de moi-même

Chère petite Christine,

Je sais que tu as peur et que tu es un peu perdue. Tu as 9 ans, le médecin annonce à tes parents que le résultat « est positif » et tu peux sentir les larmes couler sur ton visage. Tu viens de recevoir un diagnostic de diabète de type 1 à l’hôpital Sick Kids et tu as pensé que tu ne pourrais plus jamais consommer de sucre et que tu allais mourir. Tu as l’impression que tu es à l’origine de cette maladie et que tu es à blâmer. Il y a une infinité d’aiguilles qui te piquent et les médecins font peur. Tu es loin de te douter que la fille qui se trouve au bout du couloir, dans le même programme de formation sur le diabète, deviendra ta meilleure amie. Le retour à l’école sera difficile. Les autres enfants ne comprendront pas et penseront que tu trouves des excuses lorsque tu dois prendre des pauses pour les collations, vérifier ta glycémie et manquer l’école. Tu te sentiras exclue et, à cause de l’insuline, tu prendras du poids plus vite que prévu. On t’intimidera, on te traitera « d’hippopotame » au cours de danse parce que tu es plus ronde que les autres filles de ton âge. Même si la pompe à insuline que tu portes te rend malade et te rend différente des autres, elle deviendra l’un de tes plus grands superpouvoirs. Je sais que tu veux oublier ton diagnostic et ne plus subir de régime draconien parce que tu as envie de t’intégrer.

À 15 ans, refuser de prendre de l’insuline pour pouvoir maigrir conduira à l’autorestriction insulinique et éventuellement à des complications telles que la gastroparésie, l’ostéoporose, les calculs rénaux et les déficiences visuelles. Obtenir une couverture pour l’insuline, les bandelettes réactives et les services paramédicaux sera difficile. Les systèmes de soins de santé et les lieux de travail te discrimineront parce que tu es handicapée. Ta santé mentale se détériorera à cause de l’auto-stigmatisation de la vie avec le diabète (épuisement du diabète). Il sera difficile de trouver une aide en matière de santé mentale en raison des exigences d’âge, de l’emplacement et des listes d’attente.

Tu finiras par te faire admettre dans un service psychiatrique où tu apprendras enfin des mécanismes d’adaptation et bénéficieras de la thérapie dont tu as besoin. Ce sera la meilleure décision de ta vie et tu te sentiras comme la super héroïne que tu as toujours été, après tout. Les rendez-vous galants sont difficiles à cause de la stigmatisation, mais tu rencontreras quelqu’un qui deviendra ton complice et t’aidera à te rendre compte à quel point tu es belle. L’amour est puissant. Je veux que tu saches que tout va bien. Tu n’incarnes pas ta maladie. On t’aime toujours et tu es compétente. Même si tu te fais intimider à cause de ton diabète et que tu te sens isolée, tu ne dois pas laisser le « monstre du diabète » prendre le contrôle de ta vie. Un pouvoir immense vient avec de grandes responsabilités et, dans le cas du diabète, l’insuline, une alimentation nutritive et l’exercice physique te donnent ton ou tes superpouvoirs. Cela prend du temps de trouver la dose d’insuline qui te convient et d’écouter ton corps. Il peut y avoir de mauvais jours, mais ne pense jamais que c’est de ta faute. Prends les choses comme elles viennent, un jour à la fois. Laisse ton insuline faire partie de tes soins personnels et de ta routine. Cela t’aidera à devenir la super héroïne de ta propre vie et à exploiter tes plus grands pouvoirs et ton potentiel. Obtiens de l’aide le plus tôt possible. Le diabète touche tout le monde, y compris tes parents et tes frères et sœurs. Si j’avais su qu’il existait des groupes de soutien en ligne pour les parents et les enfants, j’aurais pu trouver un(e) « ami(e) de jour » et ne pas me sentir seule. Il est difficile pour tes parents de ne pas être parfois intransigeants sur ton diabète, mais sache que cela provient du fait qu’ils se soucient de ta santé. Le diabète n’est pas forcément synonyme de perte d’enfance et il existe des moyens de mieux contrôler la gestion de ton diabète, pour que tes parents n’aient pas à se sentir si anxieux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Tu n’es pas seule et il existe de nombreux organismes pour t’aider à composer avec les facteurs de stress physiques, mentaux et financiers du diabète. Il y a ainsi la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ), Diabète Canada, SickKids, le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et la Mental Health Helpline. Tu ignores que, parmi les défis que tu as dû affronter au cours de ton parcours avec le diabète, tu t’élèveras au-dessus de tout et trouveras ta voix en devenant une militante du diabète. Tu te rendras compte à quel point tu es puissante. Tu t’inscriras au programme de baccalauréat en santé et société avec une mineure en psychologie à l’Université York et tu feras campagne afin d’obtenir des appuis pour la santé mentale des diabétiques, l’accessibilité ainsi que l’éducation à la maladie et sa prévention.

Cela va être une sacrée aventure, ma petite. Rappelle-toi juste que l’insuline s’avère ton ultime super pouvoir. Ta famille t’aimera toujours et fera de son mieux pour te soutenir. Et tu ne seras jamais seule avec ton acolyte, les services paramédicaux et l’alliance secrète des super-héros du diabète qui s’encouragent mutuellement, tandis que nous combattons un monstre du diabète à la fois.

Affectueusement,

Christine

FRDJ pour la Journée Bell Cause pour la cause

Tous les ans, Bell tient sa campagne #BellCausepourlacause afin d’accroître la sensibilisation du public et de faire tomber les préjugés entourant la santé mentale au Canada.

Vivre avec le diabète de type 1 (DT1), que ce soit vous, votre enfant ou un proche, a des impacts qui s’étendent bien au-delà de la santé physique. Les effets du stress d’avoir à gérer une maladie chronique, du diagnostic jusqu’à même des décennies plus tard, ont des conséquences directes sur le bien-être général. Les problèmes de santé mentale sont courants chez les personnes atteintes de DT1, quel que soit leur âge.

La Journée #BellCausepourlacause aura lieu le 26 janvier 2022. Nous profitons de cette journée à la grandeur du pays pour souligner et insister sur l’importance des traitements pour les problèmes de santé mentale, dont ceux qui affligent les personnes atteintes ou touchées par le DT1.

Vivre avec le DT1

Le DT1 est une maladie auto-immune chronique qui peut être diagnostiquée à tout âge, mais plus couramment durant l’enfance.

Les personnes atteintes de DT1 doivent suivre un plan de traitement strict à vie qui exige de surveiller constamment la glycémie, de calculer les glucides et de prendre de l’insuline plusieurs fois par jour pour rester en vie. La maladie est incurable et l’insuline est le seul traitement.

Le DT1 peut entraîner des effets sur la santé mentale, émotionnelle et psychosociale

Les défis de santé mentale figurent parmi les problèmes de santé les plus répandus qui affligent les Canadiennes et les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’il faut composer avec une maladie chronique comme le DT1 en plus, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés.

Le DT1 entraîne fréquemment des effets sur le bien-être émotionnel, social et comportemental d’une personne tout le long de sa vie, lesquels sont regroupés sous le terme de santé psychosociale. Une jeune personne atteinte de DT1 sur cinq souffre d’anxiété, et comparativement aux personnes qui ne sont pas aux prises avec cette maladie, les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer des troubles alimentaires.

Le diabète est une maladie qui ne se voit pas. Les personnes qui en sont atteintes se sentent isolées et seules, surtout les enfants et les adolescents.

Les soins de santé traditionnels pour le DT1 sont principalement axés sur le contrôle du glucose afin d’éviter les complications possibles qui y sont liées. Les défis de santé mentale qui viennent avec la maladie sont souvent négligés, ce qui peut entraîner des risques pour la santé.

Plusieurs personnes atteintes de DT1 souffrent de « détresse diabétique », un terme pour décrire le sentiment d’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes interminables et le déni qu’entraîne la nécessité de constamment gérer soi-même la maladie et de maintenir un équilibre. 

Nous savons aussi que les besoins non satisfaits en matière de problèmes de santé mentale peuvent entraîner une hausse du taux HbA1c et des risques de complications. Malgré cela, les soins de santé mentale demeurent sous-estimés par le système de santé au Canada pour les personnes atteintes de DT1.

Que fait FRDJ Canada pour combler les lacunes dans les soins de santé mentale pour les personnes atteintes de DT1

En janvier 2021, FRDJ Canada a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $. Cette campagne comprend une approche à six piliers pour le financement des recherches et d’autres programmes qui accélèrent les progrès vers des thérapies de guérison et améliorent la vie des personnes atteintes de DT1 aujourd’hui. L’un des piliers de cette campagne est consacré aux problèmes de santé mentale et à l’élargissement du soutien offert à la communauté du DT1.

La stratégie de FRDJ Canada en matière de santé mentale fut officiellement présentée à la fin de septembre 2021.

Cette initiative audacieuse comprend cinq domaines d’action au départ : financer des recherches pour mettre au point des interventions psychosociales, éduquer les fournisseurs de soins de santé sur les enjeux psychosociaux en matière de diabète, soutenir l’octroi de bourses de recherches postdoctorales à des psychologues cliniciens en formation, offrir un soutien et des ressources aux personnes atteintes de DT1 et développer et lancer un programme de formation virtuelle sur le diabète pour les fournisseurs de soins de santé mentale autorisés.

FRDJ développera et lancera également un répertoire pour mettre en contact la communauté du diabète avec des fournisseurs de soins qui comprennent les besoins particuliers de santé mentale de cette population.

FRDJ s’associera à diverses organisations de diabète et de santé mentale, dont celles qui apportent un soutien aux personnes atteintes de diabète de type 2.  

Le programme de formation virtuelle sur le diabète et les soins de santé mentale pour les fournisseurs de soins de santé mentale sera amorcé plus tard cette année. Si vous êtes un professionnel de la santé mentale et que vous souhaitez en apprendre davantage, veuillez nous écrire à mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Ressources additionnelles offertes par FRDJ

Du moment du diagnostic à des années de vie plus tard, pouvoir entretenir des liens avec la communauté et d’autres personnes touchées par le DT1 offre un soutien crucial et rappelle aux gens qu’ils ne sont pas seuls.

Pour aider à soutenir la communauté du DT1 partout au pays et favoriser son essor, FRDJ a mis en place une solide équipe d’engagement communautaire qui s’affaire à offrir les sources de soutien suivantes :

  • Notre série de discussions virtuelles Parlons DT1 – laquelle comprend des conversations animées par des personnes bénévoles atteintes de DT1 et offre une plateforme sécuritaire pour favoriser les échanges entre les participants.
  • Parlons DT1 – un programme de mentorat qui offre un soutien personnalisé aux familles touchées par le DT1 par des bénévoles formés qui ont vécu les mêmes expériences.
  • Notre programme de défense d’intérêts avec nos jeunes ambassadeurs – offert aux enfants de 4 à 18 ans qui souhaitent partager leurs expériences avec le DT1, inspirer leurs collectivités, accroître la sensibilisation au DT1 et se joindre à des centaines d’enfants d’un bout à l’autre du pays qui aident FRDJ à amasser des fonds pour une guérison.
  • Notre section Ressources pour la santé mentale.

Lors de la Journée #BellCausepourlacause, et dans nos efforts pour combattre les préjugés entourant les problèmes de santé mentale, nous reconnaissons que la santé psychosociale et mentale est un élément clé de la santé en général et qu’elle doit être intégrée à un plan de soins de santé global pour toutes les personnes atteintes de DT1 au Canada.

Une année en revue : Pourquoi le défense des droits est important

Pourquoi la défense d’intérêts est importante 

La force motrice de la stratégie de relations gouvernementales et de défense d’intérêts de FRDJ vise à aider les décideurs du Canada à comprendre les répercussions du diabète de type 1 (DT1) et ce qui doit être fait pour améliorer la vie des personnes touchées par la maladie. Nous mettons le DT1 à l’ordre du jour du gouvernement en participant activement au processus décisionnel législatif et en donnant une voix aux enjeux les plus pressants auxquels fait face la communauté du DT1.  

Bilan de l’année 

En 2021, nous avons cherché à renouveler les investissements continus dans la recherche sur le DT1 par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, à élargir l’accès au crédit d’impôt pour personnes handicapées et à appuyer la création d’un cadre national pour le diabète. Le gouvernement fédéral a annoncé son engagement envers ces trois enjeux dans le budget de 2021 et a démarré le processus de leur mise en œuvre. 

À l’échelle provinciale, notre campagne Accès pour tous a permis d’accroître l’accès, l’accessibilité financière et l’utilisation de technologies avancées pour la surveillance du glucose grâce à une nouvelle couverture publique en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. De plus, un élargissement des programmes de pompe à insuline au Manitoba et en Saskatchewan signifie que davantage de personnes peuvent accéder à ces dispositifs. 

Ce travail ne serait pas possible sans nos bénévoles incroyables et passionnés. Nous continuons toujours à monter notre réseau communautaire de défense d’intérêts dans le but de réussir à parvenir à l’Accès pour tous pour un plus grand nombre de Canadiens affectés par le DT1. 

Réalisations fédérales 
  • Le gouvernement du Canada a renouvelé le financement pour le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC 
  • Le cadre national pour le diabète, à savoir Diabète 360⁰, les améliorations du CIPH également apportées dans le budget de 2021  
  • Donner vie au progrès : Symposium de recherche sur le diabète de type 1 a attiré 228 participants dont le personnel de Santé Canada, les chercheurs, les cliniciens, les organismes de lutte contre le diabète et autres organismes. 
Réalisations provinciales 
  • Les consultations en ligne de la communauté de la Colombie-Britannique pour l’Accès pour tous a attiré 128 participants (y compris une douzaine de députés de la Colombie-Britannique) – Tous les députés ont envoyé par courriel une vidéo récapitulant l’événement et contenant des extraits de celui-ci. 
  • Des présentations au parti libéral et au caucus du NPD de la Colombie-Britannique 
  • Un élargissement de l’accès à la couverture des pompes à insuline dans deux provinces – Manitoba (jusqu’à l’âge de 25 ans) et Saskatchewan (tous les âges) 
  • Nouvelle couverture pour les glucomètres continus dans quatre provinces – dont le Manitoba (jusqu’à l’âge de 25 ans), le Saskatchewan (jusqu’à l’âge de 18 ans), le Québec et la Colombie-Britannique (tous les âges mais avec des critères d’admissibilité et un seul fournisseur) 

Il reste encore beaucoup de travail à accomplir et nos efforts de défense d’intérêts, ainsi que ceux de la communauté du DT1, continueront à se concentrer sur le choix des patients, l’accessibilité universelle et l’amélioration des vies aujourd’hui. 

Selon ses propres mots.  

Anne Pettigrew, défenseure interne de FRDJ, explique pourquoi elle fait du bénévolat 

Novembre est le mois national de la sensibilisation au diabète (MNSD) ! Le MNSD revêt une signification différente pour chaque personne atteinte ou touchée par le DT1. Le DT1 est une maladie très personnelle et individuelle, et il n’y a pas deux personnes atteintes de diabète de type 1 qui soient exactement les mêmes en ce qui concerne la manière dont elles gèrent leur diabète, les technologies qu’elles utilisent ou leur histoire personnelle. Nous sommes tous des individus qui souffrent de la même maladie. C’est la raison pour laquelle il est logique que le MNSD revête une signification légèrement différente pour chacun d’entre nous. 

Personnellement, j’ai l’impression que s’il y avait un moment idéal pour faire entendre ma voix sur le DT1, ce serait durant le mois consacré à la sensibilisation au diabète. Cependant, si novembre est un mois où je fais entendre ma voix sur le DT1, c’est également un mois où je médite tranquillement sur mon parcours, sur tout ce que j’ai accompli et sur tout ce qu’il me reste à faire. Pour moi, le MNSD constitue un moment de fierté, d’émerveillement, de réflexion et de deuil, tout à la fois. Il s’agit d’un mois en dents de scie, parfois effrayant, mais je l’attends chaque année avec impatience car c’est – pour moi du moins – l’occasion idéale de défendre les intérêts du DT1. 

La défense d’intérêts est plus efficace lorsqu’elle est personnalisée pour le défenseur. Ceci est particulièrement vrai lorsque la défense d’intérêts concerne quelque chose d’aussi individuel que le DT1. Pour cette raison, lorsque je parle du DT1 afin de le faire connaître, je m’assure que mes propos sont très personnels. Je raconte mon histoire, je parle de mes expériences personnelles et je défends les enjeux du DT1 qui me tiennent à cœur et que je connais le mieux. 

Cela ne veut pas dire que l’un des nombreux problèmes auxquels les personnes atteintes de DT1 font face est plus important que les autres. Le DT1 est une maladie à multiples facettes, tridimensionnelle, qui exige beaucoup d’une personne – financièrement, émotionnellement, mentalement, physiquement et en matière de temps. Aucune de ces exigences n’est moins valable qu’une autre pour être défendue.  

Il existe de nombreuses façons tout aussi importantes de simplifier la gestion du DT1 grâce à un plus grand appui de la part du gouvernement, des communautés et des fournisseurs de soins de santé ; mais, avec autant de problèmes à régler, cela représente beaucoup trop pour un seul défenseur. C’est pourquoi la défense d’intérêts doit être personnelle – il y a environ 300 000 personnes atteintes de DT1 au Canada, chacune d’entre nous ayant sa propre histoire qui mérite d’être racontée et chacune d’entre nous étant affectée différemment par des aspects comme le prix de l’insuline, l’accès à la technologie médicale et le fardeau physique et mental que représente la vie avec cette maladie. Une seule personne ne peut pas raconter 300 000 histoires de manière à laisser une impression durable ; c’est beaucoup plus efficace si chacun d’entre nous s’attache à raconter sa propre histoire.  

Par exemple, j’utilise un glucomètre continu pour assurer une gestion plus sûre et plus facile de mon diabète, et ces dispositifs ne sont pas couverts par le gouvernement provincial de l’Ontario où je réside. Cela a des conséquences personnelles sur moi et sur mon diabète, alors il m’est facile de participer à la campagne Accès pour tous de FRDJ en expliquant aux représentants du gouvernement de l’Ontario pourquoi les glucomètres continus devraient être financés par la province. L’astuce pour personnaliser votre défense d’intérêts consiste à choisir quelques aspects clés du DT1 sur lesquels se concentrer et à vous assurer que ces aspects vous tiennent à cœur. 

Une dernière façon de garantir l’efficacité et les effets de votre défense d’intérêts consiste à vous assurer de le faire d’une manière qui vous permette de rester dans votre zone de confort – la défense d’intérêts est personnelle, le MNSD est personnel et le DT1 est personnel. Il n’existe pas qu’une seule bonne façon de faire entendre sa voix sur le DT1. Vous pouvez communiquer avec un représentant de votre gouvernement local pour parler du DT1, publier des messages sur les réseaux sociaux au sujet du DT1 ou parler du DT1 à votre famille et à vos amis.  

Quoi que vous fassiez pour marquer ce Mois national de la sensibilisation au diabète, peu importe comment vous militez et où vous en êtes dans votre parcours de DT1, FRDJ se trouve à vos côtés ! 

Anne Pettigrew, bénévole et défenseure de FRDJ 

Diagnostiquée deux semaines avant son 12ème anniversaire. 

Vous souhaitez devenir un défenseur de FRDJ comme Anne ? Inscrivez-vous ici. 

Lancement par FRDJ d’une nouvelle stratégie de santé mentale pour soutenir les Canadiens atteints du diabète de type 1

Pour les 300 000 Canadiens vivant avec le diabète de type 1 (DT1), chaque jour apporte son lot de défis — des défis que bien des gens ignorent. Les personnes atteintes du DT1 doivent suivre un plan de traitement astreignant tout au long de leur vie, qui comprend la surveillance constante de la glycémie, le comptage des glucides et la prise d’insuline plusieurs fois par jour pour demeurer en vie. En raison de ce lourd fardeau d’autogestion et d’autres facteurs tels que la stigmatisation sociale, les personnes vivant avec le diabète de type 1 sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont souffrent pas.

Cependant, il existe actuellement de nombreuses lacunes dans les connaissances, le système de soins de santé et le soutien communautaire qui font que cet aspect essentiel de la gestion du diabète est souvent négligé. C’est pourquoi FRDJ Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a lancé une campagne de financement de deux millions de dollars visant exclusivement à soutenir l’élaboration de sa première stratégie en matière de santé mentale.

L’année 2021 souligne le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Plus tôt cette année, en l’honneur de cet anniversaire, FRDJ Canada, le plus important bailleur de fonds philanthropique des recherches sur le diabète de type 1 (DT1) au pays, a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour bâtir sur un long héritage de recherches canadiennes exceptionnelles sur le diabète, d’accélérer la découverte de guérisons et d’améliorer la vie des personnes atteintes du diabète de type 1. La campagne adopte une approche à six piliers pour financer de manière agressive la recherche de guérisons, afin de pouvoir aider les personnes atteintes du DT1 à vivre plus sainement dès maintenant. — et étant donné l’importance de la santé mentale pour le DT1, elle est au centre de l’un des piliers de la campagne. Le DT1 ne prend jamais un jour de repos, et sa gestion sans interruption, associée aux inquiétudes concernant les complications liées au diabète, peut avoir des répercussions sur la santé mentale et émotionnelle. Comparativement aux personnes non atteintes, les personnes vivant avec le DT1 sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer un trouble de l’alimentation,1-3, et un jeune sur cinq atteint du DT1 souffre d’anxiété4.

C’est pourquoi nous lançons une stratégie pour la santé mentale

« Je vais bien, mais je ne suis pas heureux. Nous avons compris les choses — en grande partie — après dix longues années. Le diabète m’épuise beaucoup, émotionnellement et physiquement, et me gêne chaque jour. J’ai beaucoup pleuré, j’ai été frustrée, triste et en colère. Le diabète occupe une grande partie de ma capacité émotionnelle et j’en ai assez… Le diabète me fait sentir que je ne suis pas à la hauteur, mais je fais de mon mieux. »

– Maryna Ell, une jeune adulte vivant avec le DT1

Bien que la santé mentale soit un élément crucial de la gestion holistique du diabète, elle est souvent négligée prise à la légère dans les soins du diabète. Les rendez-vous de routine avec les personnes vivant avec le DT1 sont souvent concentrés sur les aspects urgents des soins du diabète, comme la gestion de la glycémie, et n’ont pas le temps d’aborder le bien-être émotionnel et la santé mentale. De plus, il n’y a qu’un petit nombre de fournisseurs de soins de santé mentale au Canada qui se spécialisent dans les besoins de la communauté du DT1.

Présentement, il n’existe aucune procédure normalisée pour l’identification, le dépistage et l’aiguillage en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1. Enfin, la recherche dans le domaine de la santé mentale et du DT1 est terriblement sous-financée.

« Les problèmes de santé mentale représentent collectivement l’un des problèmes de santé les plus répandus qui touchent les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’on y ajoute une maladie chronique comme le DT1, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés, ce qui peut nuire à la santé physique. La pression de la santé mentale témoigne clairement que cette maladie a sur les personnes vivant avec le DT1 et les lacunes évidentes dans les soins, qu’il est temps d’agir et c’est pourquoi nous recueillons 2 millions de dollars et lançons notre première stratégie de santé mentale. »

– Dre Sarah Linklater, directrice scientifique de FRDJ Canada

Nos projets pour répondre aux besoins

« La santé mentale doit faire partie intégrante des soins, surtout pour les adolescents atteints de diabète. Il y a tellement de pression sur le plan social, scolaire et hormonal, qu’il est difficile de trouver quelqu’un qui comprend la difficulté de gérer le diabète en plus de tout cela. »

Jenna, jeune ambassadrice de FRDJ, qui a reçu un diagnostic de DT1 à l’âge de 12 ans

L’idée de la stratégie en matière de santé mentale de FRDJ Canada consiste à élargir et à créer de nouvelles avenues pour que les enfants, les adolescents et les adultes atteints de diabète aient accès à un soutien en santé psychosociale et à des services de santé mentale, pour finalement améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé.

La stratégie comprendra de multiples initiatives axées sur trois domaines principaux : le financement de la recherche sur la santé mentale et le DT1, l’information et l’éducation des fournisseurs de soins de santé et l’élaboration de nouveaux programmes pour soutenir la communauté du DT1. Plusieurs initiatives, dont des possibilités de financement de la recherche et l’élaboration d’un nouveau programme de formation virtuelle sur le diabète à l’intention des prestataires de soins de santé mentale canadiens autorisés, sont déjà en cours.

« J’ai commencé à fournir des services psychologiques aux personnes vivant avec le diabète en 1985. À l’époque, je ne faisais partie que d’un petit nombre de prestataires canadiens de services de santé mentale ayant une expertise en matière de diabète. Trente-cinq ans plus tard, presque rien n’a changé. La plupart des personnes vivant avec le diabète sont confrontées à des défis psychosociaux qui ont un effet négatif sur leur santé et leur qualité de vie. Les problèmes psychosociaux sont parmi les plus grandes lacunes en matière de soins dans la gestion du diabète. »

Dr Michael Vallis, psychologue agréé et professeur associé, médecine familiale, Université Dalhousie, Halifax, N.-É.

Avec l’aide des donateurs et de nos partenaires initiaux, dont Brain Canada, BD, iA Groupe Financier, Canucks for Kids et The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, FRDJ est bien placée pour prendre l’initiative de combler les lacunes en matière de soins et de s’attaquer à l’un des plus importants problèmes de santé auxquels sont confrontés les Canadiens atteints de diabète.

Grâce au soutien supplémentaire des donateurs et des partenaires, FRDJ peut se permettre d’offrir une approche unifiée pour aider les familles du Canada à surmonter les difficultés et à composer avec le DT1.

Faits et chiffres

Les personnes atteintes du DT1 sont plus susceptibles de souffrir de troubles de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont pas atteints :

  • La prévalence de la dépression est 3 fois plus élevée chez les personnes atteintes du DT1 que chez les personnes non diabétiques, les femmes présentant des taux plus élevés que les hommes1.
  • Les adolescentes atteintes du DT1 sont 2,4 fois plus susceptibles de développer un trouble de l’alimentation, et plus de 30 % des femmes atteintes du DT1 auraient restreint leur consommation d’insuline pour contrôler leur poids.2,3
  • Un jeune sur cinq atteint d’un DT1 est anxieux4.
  • La moitié des adultes atteints de DT1 éprouvent une « détresse liée au diabète », un terme clinique pour décrire l’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes incessantes et le déni qui accompagnent la vie avec le diabète et le fardeau de l’autogestion5.
  • Les problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète sont associés à de plus mauvais résultats, notamment un contrôle glycémique moins bon6-9 des hypoglycémies plus fréquentes et plus sévères10 et des acidocétoses diabétiques (ACD) plus fréquentes,6 une fréquence accrue des complications du diabète11.

***

Pour en savoir plus sur le partenariat avec FRDJ Canada et obtenir plus de détails sur notre stratégie en matière de santé mentale, ou pour partager votre histoire sur les effets du DT1 sur votre santé psychosociale et votre bien-être émotionnel, veuillez communiquer avec nous :

mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Références

1) Roy T et Lloyd CE. Épidémiologie de la dépression et du diabète : un examen systématique. Journal des troubles affectif. 2012. 142 Suppl : S8-21.

2) Goebel-Fabbri, A. Diabète et troubles de l’alimentation. J Diabetes Sci Technol. 2008. Mai; 2: 530-532.

3) Hanlan ME et al. Troubles de l’alimentation et alimentation désordonnée dans le diabète de Type 1 : Prévalence, dépistage et options de traitement. Curr Diab Rep. 2013. Sep 12:10.1007/s11892-013-0418-4.

4) Herzer M et Hood KK. Symptômes d’anxiété chez les adolescents atteints de diabète de type 1 : Association avec la surveillance de la glycémie et le contrôle glycémique. J Pediatr Psychol. 2010. May ; 35 : 415-425.

5) Vallis M et al. Deuxième étude sur les attitudes, les souhaits et les besoins du diabète (DAWN2) : Comprendre les résultats psychosociaux liés au diabète chez les Canadiens atteints de diabète. Can J Diabète. 2016. Juin ; 40 : bv234-41.

6) Plener PL et al. Dépression, contrôle métabolique et antidépresseurs chez les jeunes patients atteints de diabète de type 1. Pédiatre Diabète 2015 ; 16 : 58-66.

7) Corathers SD et al. Améliorer le dépistage de la dépression chez les adolescents atteints de diabète de type 1. Pédiatrie. 2013. 132 : e1395-402.

8) Lustman PJ et al. Dépression et mauvais contrôle glycémique : une revue méta-analytique de la littérature. Soins du diabète 2000. 23:934-942.

9) Strandberg RB et al. Relation longitudinale entre la détresse émotionnelle spécifique au diabète et le suivi de l’HbA1c chez les adultes atteints de diabète sucré de type 1. Médecine diabétique. 2015. 32 : 1304-10.

10) Katon WJ et al. Association de la dépression avec un risque accru d’épisodes hypoglycémiques sévères chez les patients diabétiques. Annales de médecine familiale. 2013. 11 : 245-50.

11) de Groot M et al. Association de la dépression et des complications du diabète : une méta-analyse. Médecine psychosomatique 2001. 63 : 619-630.

Le retour à l’école et l’hypoglycémie

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Commencer une nouvelle année scolaire peut être très stressant, même sans souffrir du diabète, en particulier pendant une pandémie. De nombreux élèves ont suivi leurs cours virtuellement l’année dernière, cet automne pourrait donc être la première fois qu’ils suivront des cours dans une école, un cégep ou une université, et ce depuis plus d’un an.

Peu importe le niveau, reprendre la routine scolaire demande beaucoup de préparation et de planification. Il est toujours bon d’avoir prévu un plan qui comprend des numéros d’urgence ainsi que des informations sur l’insuline et la façon de traiter les bas et les hauts niveaux de sucre dans le sang.

Dans le meilleur des mondes, tous les enseignants et le personnel de l’établissement scolaire comprendraient comment gérer le diabète de type 1. Puisque rien n’est parfait, la communication est essentielle. Il est important de rencontrer et de former les enseignants sur le diabète de type 1 ainsi que de renseigner les étudiants sur le diabète, la gestion et la reconnaissance des signes d’hypoglycémie. Ceci aidera les enfants à se sentir à l’aise pour le retour à l’école et, surtout, les gardera en sécurité et en bonne santé, peu importe ce que la journée scolaire apporte.


L’hypoglycémie peut être causée par l’un des facteurs suivants1 :

  • Ne pas suivre votre plan de repas, comme sauter ou retarder un repas
  • Faire trop d’exercice ou faire de l’exercice pendant une longue période sans manger de collation ou sans ajuster l’insuline avant de faire de l’exercice
  • Trop d’insuline ou un changement du moment de la prise d’insuline
  • Stress (tests, examens, etc.)
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Il est important de toujours ÊTRE PRÊT !

Fournissez toujours au personnel de l’école du glucose à action rapide comme des comprimés, des gels et du liquide Dex4, et ce, dans l’éventualité où les niveaux de sucre dans le sang d’une personne tomberaient sous la barre du 4 mmol/L. Si les enseignants remarquent une différence de comportement liée aux signes d’hypoglycémie ou que les enfants ressentent l’un des signes avant-coureurs d’hypoglycémie, vérifiez la glycémie et traitez-la sans délais. En cas d’indisponibilité d’un lecteur de glycémie, mais que l’on soupçonne une hypoglycémie, traitez-la immédiatement.

Pour traiter la glycémie, il faut manger ou boire du sucre à action rapide tel que1 :

Attendez ensuite 15 minutes, puis vérifiez à nouveau le niveau de glycémie.

Une hypoglycémie pouvant survenir à tout moment, il est important de se préparer à l’avance. Les produits de glucose de Dex4 aident à augmenter le niveau de glucose RAPIDEMENT.

Les produits de glucose Dex4 sont :

  • À action rapide
  • Prémesurés pour que vous sachiez exactement combien de glucose vous consommez
  • Sans matières grasses
  • Sans caféine, sans gluten et sans cholestérol
  • Offerts sous de nombreuses saveurs délicieuses.

Ressources supplémentaires :

La Diabetes Hope Foundation soutient des programmes de mentorat pour les jeunes. Des systèmes d’amis sont disponibles, pour plus de renseignements, visitez www.diabeteshopefoundation.com/mentor-biographies (site en anglais)

1 Comité d’experts sur les lignes directrices de pratique clinique de l’Association canadienne du diabète. Canadian Diabetes Association 2013 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2013;37(suppl 1):S1-S212.

Déni de responsabilité :

Les informations dans cet article sont fournies à titre informatif seulement et ne constituent pas un substitut à un avis médical professionnel.