La conférence annuelle de l’American Diabetes Association fournit des mises à jour sur les développements passionnants de la recherche sur le diabète de type 1 

Les 83e Scientific Sessions de l’American Diabetes Assocation se sont tenus du 21 au 24 juin 2024. Cette conférence annuelle rassemble des chercheurs et des scientifiques pour présenter et s’informer sur les dernières recherches et percées technologiques dans le domaine du diabète de type 1. Nombre des présentations mettent en avant les résultats d’études menées par des chercheurs financés par Breakthrough T1D (anciennement JDRF International) et FRDJ Canada. Les travaux présentés à l’ADA permettront de faire progresser la recherche et, ultimement, d’améliorer les résultats pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).  

Mises à jour dans la recherche sur la thérapie cellulaire : 

La thérapie cellulaire vise à remplacer les cellules bêta productrices d’insuline qui sont détruites chez les personnes atteintes de diabète de type 1, afin qu’elles puissent à nouveau produire leur propre insuline.  

Vertex Pharmaceuticals a présenté une mise à jour de son produit VX-880, une thérapie de remplacement dérivée de cellules souches avec immunosuppression. Sur les 12 patients qui ont été dosés, presque tous (11 sur 12) ont vu une réduction ou une élimination de l’utilisation d’insuline exogène (par pompe ou injection). Tous les patients ont atteint un taux d’HbA1C inférieur à 7,0 % et un temps dans la cible supérieur à 70 % grâce à la surveillance continue du glucose et à la réduction ou à l’élimination de l’administration d’insuline. Aucun événement indésirable grave n’a été signalé.  L’essai est en cours de recrutement pour 37 participants afin de progresser vers le développement pivot.  

De plus, Vertex recrute actuellement des patients à Edmonton pour sa thérapie VX-264. Ce traitement utilisera la même thérapie cellulaire que le VX-880 mais encapsulera les cellules dans un dispositif conçu pour protéger les cellules du système immunitaire du corps, ce qui signifie que l’immunosuppression ne devrait pas être nécessaire. 

Cette recherche a été rendue possible grâce à des années de financement par FRDJ et le Fonds DT1 à Doug Melton, Ph.D., et à Semma Therapeutics, une entreprise de biotechnologie fondée par Melton pour développer une thérapie d’îlots de Langerhans dérivés de cellules souches pour le DT1, qui a été acquise par Vertex Pharmaceuticals en 2019. 

Cristina Nostro, du Réseau universitaire de santé, a présenté un aperçu de ses travaux financés par FRDJ sur la conception d’un substitut optimal des cellules bêta. Ses travaux vont de l’élaboration de produits optimisés à base de cellules souches à l’utilisation de microvaisseaux dans le but d’augmenter la prise de greffe de cellules après la transplantation.  

Alice Tomei, de l’Université de Miami et du Diabetes Research Institute, est financée par Breakthrough T1D (auparavant JDRF International) pour étudier les stratégies de protection immunitaire des cellules bêta transplantées. Elle a présenté une mise à jour de la recherche qui vise à co-diffuser des immunomodulateurs via des biomatériaux avec des cellules bêta transplantées afin de fournir une protection immunitaire locale et spécifique.  

Jeffrey Millman, de l’Université de Washington, a présenté les résultats de ses recherches visant à rendre les cellules bêta dérivées de cellules souches plus fonctionnelles afin qu’elles produisent des niveaux d’insuline similaires à ceux des cellules bêta humaines saines. Jusqu’à présent, les cellules bêta dérivées de cellules souches n’ont pas donné les mêmes résultats que les cellules bêta humaines saines.  

Katy Digovich, de Minutia, a présenté les recherches en cours financées par une subvention de l’Industry Discovery & Development Partnership de Breakthrough T1D. Ils développent des traceurs de nanoparticules qui permettent un suivi en temps réel afin d’évaluer et de modifier la santé des cellules bêta transplantées après la greffe chez les patients atteints de DT1.  

Harald Stover d’Allarta Life Science (Hamilton, ON) a présenté une recherche en cours financée par une subvention de l’Industry Discovery & Development Partnership de Breakthrough T1D. Ses travaux portent sur des revêtements de gel synthétiques conçus pour soutenir (par le transfert de nutriments et d’oxygène) et protéger (par l’évasion immunitaire) les cellules bêta au cours de la transplantation. 

Mises à jour dans les thérapies modificatrices de la maladie

Kevan Herold, M.D., a présenté une analyse secondaire de l’essai clinique PROTECT de phase III. En octobre 2023, le Tzield™ (teplizumab-mzwv) a montré qu’il pouvait ralentir la perte de cellules bêta et préserver la fonction des cellules bêta chez les enfants et les adolescents âgés de 8 à 17 ans nouvellement diagnostiqués (stade 3 du DT1). Cette analyse a démontré qu’en plus de ralentir la perte de cellules bêta dans le DT1 naissant, le Tzield peut réduire la dose d’insuline et améliorer le temps dans la cible. Cela renforce notre engagement à soutenir les thérapies qui préservent les cellules bêta dès l’apparition de la maladie, ce qui est important pour la prévention des complications et l’amélioration des facteurs cliniques d’apparition de la maladie.  
 
Pour en savoir plus : https://www.breakthrought1d.org/news-and-updates/ada-takeaways-day-1/

Mises à jour dans le dépistage et le suivi du DT1 au stade précoce : 

Breakthrough T1D a dirigé un effort visant à élaborer les premiers conseils internationalement reconnus pour toute personne dont le test est positif aux auto-anticorps du DT1, co-publiés dans les revues Diabetes Care et Diabetologia.   

Ils fournissent des lignes directrices pour la surveillance des enfants, des adolescents et des adultes dont le test de dépistage des auto-anticorps du DT1 est positif, ainsi que des recommandations sur la fréquence des contrôles et les mesures à prendre par les professionnels de la santé lorsque le risque d’évolution vers un DT1 symptomatique est élevé.   

Le guide comprend également des recommandations en matière d’éducation et de soutien psychosocial pour les personnes porteuses d’un anticorps du DT1, y compris leur famille et leurs soignants. Il pourrait également inciter les médecins de premier recours à effectuer des dépistages plus fréquents, puisqu’ils disposent de lignes directrices de surveillance exploitables.    

Pour la première fois, les individus, les familles et les professionnels de la santé disposent de mesures concrètes pour surveiller la progression du DT1 à un stade précoce et détecter les symptômes à temps afin de prévenir l’ACD.    

Ce guide a été élaboré avec plus de 60 experts internationaux, représentant 10 pays, et approuvé par 11 sociétés nationales et internationales.  

La liste des auteurs comprend la Dre Diane Wherrett de l’hôpital SickKids, responsable du Consortium canadien de recherche sur le dépistage CanScreenT1D financé par FRDJ et les IRSC https://frdj.ca/canscreent1d-annonce-dun-consortium-de-recherche-sur-le-depistage-au-canada/ 

Pour en savoir plus : https://www.breakthrought1d.org/news-and-updates/breakthrough-t1d-spearheads-formation-of-monitoring-guidelines/ 

Mises à jour dans les dispositifs pour le DT1 : 

  • Le Medtronic MiniMed 780G, en particulier l’importance de l’initier dès que possible après le diagnostic (ce qui est maintenant recommandé dans les normes de soins de l’ADA pour les enfants et les adultes), en citant l’essai CLVer, qui a trouvé des améliorations cliniquement significatives et durables dans la gestion de la glycémie après l’initiation précoce de l’administration automatisée d’insuline. 
  • Le Medtronic MiniMed 780G chez des jeunes à haut risque atteints de DT1, avec 80 participants âgés de 7 à 25 ans, qui ont démontré une réduction moyenne du taux d’HbA1c de 2,5 % (d’un taux d’HbA1c de base moyenne de 10,5 % à 8 %), une amélioration du temps dans la cible et une réduction des événements d’hypoglycémie. 

Pour en savoir plus : https://www.breakthrought1d.org/news-and-updates/ada-takeaways-day-2/ 

Mises à jour dans les complications du DT1

Le SGLT2i se révèle être une solution potentielle pour aider à gérer les complications rénales et améliorer le contrôle glycémique chez les jeunes atteints de diabète de type 1.  

Les conclusions de l’étude ATTEMPT du Dr Farid Mahmud, financée par FRDJ, ont montré qu’une faible dose d’inhibiteur du SGLT2 pouvait être administrée en toute sécurité aux jeunes et aux adolescents atteints de diabète de type 1 (DT1) pour améliorer la fonction rénale et la gestion de la glycémie. ATTEMPT est le premier essai historique de ce type, conçu pour évaluer l’efficacité des inhibiteurs du SGLT2 pour optimiser le contrôle du diabète et prévenir les complications rénales subcliniques précoces dans une population pédiatrique à risque atteinte de DT1.  

Ce médicament a été évalué parallèlement à des protocoles de sécurité visant à réduire le risque d’acidocétose diabétique. Il n’est pas approuvé par Santé Canada pour le DT1.  

Pour en savoir plus : https://ow.ly/FYuL50SoFxT 

Mises à jour dans les aspects psychosociaux de la vie avec le DT1

Présentation de BETTER 

Maya Nehme, RD/Dt.P, Centre de recherche CHUM, a présenté les résultats d’une étude transversale qui a exploré la détresse liée au diabète chez les personnes vivant avec un diabète auto-immun latent chez les adultes de la cohorte canadienne BETTER. Initialement financée par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, FRDJ Canada a prolongé de trois ans le financement du projet BETTER

Le projet BETTER comprend un registre canadien de personnes vivant avec le DT1, appelé registre BETTER, dans lequel les personnes vivant avec le DT1 (ou LADA pour « Latent Autoimmune Diabetes in Adults ») – ou qui ont un enfant vivant avec le DT1 – peuvent partager leur expérience par le biais de questionnaires en ligne afin d’enrichir la recherche et les connaissances sur le DT1.  

L’étude a montré que le fardeau émotionnel est significativement plus important chez les personnes atteintes de LADA que chez les personnes atteintes de diabète de type 1. FRDJ Canada est heureuse de continuer à soutenir le projet BETTER et de permettre à de telles études de faire la lumière sur les défis quotidiens des personnes atteintes de DT1. 

Trois chercheurs canadiens reçoivent des subventions internationales de FRDJ pour l’innovation

FRDJ offre un financement initial pour des recherches hautement innovantes qui ont un potentiel significatif pour accélérer les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1), tant en ce qui concerne la guérison que les approches visant à améliorer la gestion de la maladie. Les subventions de FRDJ pour l’innovation abordent les questions clés en suspens dans le domaine du DT1 et ont le potentiel de donner lieu à des changements dans les façons traditionnelles d’aborder les recherches sur le DT1 ou de stimuler des découvertes révolutionnaires. 

FRDJ a le plaisir d’annoncer que trois chercheurs canadiens ont récemment reçu des subventions d’un an pour l’innovation pour leurs études sur le DT1. 

Le Dr Robert Screaton et son laboratoire du Sunnybrook Research Institute de Toronto, en Ontario, ont reçu une subvention pour étudier des stratégies visant à maximiser la longévité des cellules bêta. Les cellules bêta ont une très longue durée de vie, et on pense qu’elles peuvent avoir des gènes qui favorisent leur longévité tout au long de la vie. Ces gènes et leur fonctionnement pour favoriser la longévité des cellules bêta sont cependant largement inconnus. Auparavant, l’équipe du Dr Screaton avait effectué un criblage génétique à grande échelle pour identifier les gènes qui aident les cellules bêta à survivre et à fonctionner.

Dans le cadre du nouveau projet, l’équipe s’appuiera sur ce travail pour exploiter la fonction de gènes sélectionnés afin d’aider à favoriser la survie des cellules bêta, non seulement dans le cadre de greffes (greffes dérivées de cellules souches qui remplacent les cellules bêta qui meurent pendant le processus de DT1), mais aussi pour prévenir la perte de cellules bêta à l’origine du DT1. L’équipe étudiera dans quelle mesure les médicaments déjà disponibles qui peuvent potentiellement « activer » ces gènes peuvent également favoriser la survie des cellules bêta humaines. Des résultats prometteurs pourraient potentiellement conduire à une pharmacothérapie qui pourrait prolonger la durée de vie des thérapies de remplacement cellulaire ou même empêcher le développement du DT1.

La deuxième subvention pour l’innovation a été attribuée au Dr Derek van der Kooy de l’Université de Toronto. Le Dr Van der Kooy et les membres de son laboratoire du département de génétique moléculaire travaillent sur divers projets de recherche en biologie des cellules souches et en biologie du développement. La subvention financera les travaux visant à optimiser la production de nouvelles cellules bêta à partir de cellules précurseures endogènes. L’équipe veut voir s’il existe un mécanisme pour activer les cellules précurseures pancréatiques adultes pour fabriquer de nouvelles cellules bêta productrices d’insuline. Au fur et à mesure que l’équipe en apprend davantage sur ces cellules pancréatiques adultes, elle espère mieux comprendre les récepteurs de surface cellulaire pouvant être potentiellement « déverrouillés » par certains médicaments.

L’équipe compte également étudier une banque existante de médicaments régénératifs pour trouver de nouveaux médicaments susceptibles de favoriser la prolifération de ces cellules pancréatiques. L’avantage potentiel d’une telle activation cellulaire est qu’une future thérapie basée sur ces travaux permettrait d’éviter la chirurgie invasive et de maintenir les structures vasculaire et spatiale du pancréas, toutes deux importantes pour que les cellules bêta contrôlent la glycémie de manière sûre et efficace.

Le troisième récipiendaire d’une subvention pour l’innovation est la Dre Sylvie Lesage de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, au Québec. La Dre Lesage et son équipe veulent mieux comprendre l’insuffisance pancréatique, plus précisément lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’enzymes nécessaires à la digestion de certains aliments, comme les matières grasses. 
 
L’insuffisance pancréatique est présente chez environ la moitié des personnes atteintes de DT1; elle peut contribuer aux difficultés de gestion de la glycémie et augmenter le risque d’hypoglycémie.

La Dre Lesage étudiera pourquoi certaines personnes atteintes de DT1 présentent une insuffisance pancréatique. De graves défectuosités dans une protéine, appelée gène régulateur transmembranaire de la fibrose kystique (CFTR), provoquent la fibrose kystique. Cette même protéine CFTR, lorsque présente dans le pancréas de personnes atteintes de mucoviscidose, provoque une insuffisance pancréatique. Des anomalies mineures du CFTR ont plus récemment été associées à un risque accru de DT1. Une fois que l’insuffisance pancréatique sera mieux comprise chez les personnes atteintes de DT1, la Dre Lesage pourra faire l’essai de médicaments utilisés pour traiter la fibrose kystique (initialement sur la souris) afin de voir s’ils peuvent corriger ces défectuosités du CFTR chez les personnes atteintes de DT1 qui souffrent d’insuffisance pancréatique et améliorer la gestion du diabète. 
 
FRDJ Canada continuera de soutenir les travaux qui visent à prévenir et à traiter le DT1 et à améliorer la vie des personnes qui en sont atteintes. Nous transmettrons des mises à jour sur ces passionnantes subventions pour l’innovation dès qu’elles seront disponibles. 

Un pas en avant pour appuyer les Canadiens et les Canadiennes atteints de Diabéte de Type 1

Après des années de combat pour obtenir le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH), Wendell Dempsey a éprouvé un certain soulagement la semaine dernière lorsque tous les membres du Comité permanent des finances de la Chambre des communes (FINA) ont appuyé à l’unanimité un amendement au budget fédéral qui permettrait à tous les Canadiens et les Canadiennes atteints de diabète de type 1 (DT1) d’avoir accès à ce crédit d’impôt.

Pour Wendell, la mise à jour apportée au CIPH signifierait qu’il serait moins imposé sur son revenu, réduisant ainsi une partie du stress engendré par les frais élevés associés à la liste croissante de complications de santé résultant de son DT1.

« Ce changement signifierait que nous n’aurions plus à nous battre avec le médecin pour faire signer des documents, et que nous n’aurions plus à compter le nombre d’heures par semaine nécessaires pour essayer de contrôler cette maladie. », affirme-t-il.

Bien qu’il soit atteint de diabète de type 1 depuis plus de 20 ans, Wendell n’a été approuvé pour le CIPH que très rarement. « Parfois, je suis approuvé et parfois, je ne le suis pas. Cependant, mon diabète est toujours resté constant et mes dépenses n’ont fait qu’augmenter. ».

Des milliers d’autres personnes ont exprimé leur reconnaissance en ligne à l’égard de cette avancée positive, y compris Joanna Stimpson qui a utilisé les médias sociaux pour dire

« Enfin! » en remerciant son mari Matt atteint de DT1 qui a courageusement partagé son histoire avec le Comité de la Chambre des communes. Matt a fait une demande de crédit d’impôt pour personnes handicapées en même temps que sa fille de 14 ans, Tilly. Tilly a été approuvée, mais pas Matt, alors qu’ils souffrent tous deux de la même maladie et que les frais encourus et le temps consacré à l’autogestion sont pratiquement les mêmes.

Toutes les Canadiennes et tous les Canadiens atteints de DT1 peuvent témoigner des coûts exorbitants qui accompagnent la gestion quotidienne de cette maladie. De l’insuline aux dispositifs, en passant par les fournitures, les personnes et les familles peuvent payer jusqu’à 15 000 $ par an de leur poche pour survivre. Le DT1 est une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque et détruit les cellules productrices d’insuline dans le pancréas d’une personne. Les personnes atteintes de DT1 doivent s’administrer une forme externe d’insuline, par injection, pompe ou stylo, plusieurs fois par jour pour survivre. Il n’existe pas de guérison, mais les technologies et les dispositifs de traitement du diabète ont très bien progressé pour aider les gens à mieux gérer la maladie et à mener une vie plus saine, plus facile et plus sûre. Toutefois, même avec une gestion rigoureuse, il subsiste un risque de complications liées au diabète, à savoir le coma, les amputations, l’insuffisance rénale, et même la mort.

L’objectif du CIPH consiste à assurer l’équité fiscale en permettant une certaine réduction des frais liés au handicap, puisque ce sont des frais inévitables que les autres contribuables n’ont pas à payer. Cependant, il peut se révéler difficile pour les personnes atteintes de DT1 d’y avoir droit. De nombreux professionnels de la santé, comme le Dr Bruce Perkins, un endocrinologue de l’hôpital Mount Sinai à Toronto, en Ontario, indiquent que le processus d’admissibilité actuel est lourd. Il affirme que l’exigence des 14 heures s’avère arbitraire, archaïque et présente trop de défis injustes pour les personnes qui essaient d’accéder à la prestation.

Le Dr Perkins est un farouche opposant à l’exigence des 14 heures, déclarant que « le simple fait de recevoir un diagnostic de diabète de type 1 signifie que l’on subit déjà des soins thérapeutiques essentiels à la vie, que l’on porte un fardeau physique hebdomadaire supplémentaire, et que l’on doit faire face à des difficultés psychologiques ainsi qu’à d’importants fardeaux financiers liés aux frais directs et indirects du diabète de type 1. L’exigence selon laquelle une personne atteinte de DT1 doit justifier un nombre arbitraire d’heures consacrées à sa maladie ne trouve pas écho auprès de la communauté médicale, fait peser un fardeau injuste sur le fournisseur de soins de santé et induit une partialité majeure dans la façon dont les personnes atteintes de DT1 bénéficient d’un crédit d’impôt. ». L’amendement proposé au projet de loi budgétaire peut lever cette barrière à l’accès en qualifiant automatiquement les personnes atteintes de DT1 et permettre à la communauté de dire : « Enfin! ».