Annonce de subventions du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC

Le rythme de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) est plus rapide que jamais.  

En novembre 2021, pour marquer le Mois national de sensibilisation au diabète, FRDJ a annoncé un nouvel investissement de sept millions de dollars pour le financement, dans le cadre du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, de quatre équipes canadiennes de recherche qui aideront à accélérer la mise au point de thérapies à base de cellules souches pour le DT1, qui amélioreront la recherche sur le diabète pédiatrique et la qualité au Canada, de même que notre compréhension des variations dans la production d’insuline chez les humains.  

Ces projets font partie des résultats du concours Subvention d’équipe : Mécanismes du diabète et solutions translationnelles, un investissement de 20 millions de dollars dans 10 projets de recherche. Diabète Canada, la Fondation canadienne du rein et le FRQSC ont également reçu du financement dans le cadre de ce concours et tous collaborent à l’amélioration des résultats de santé des Canadiennes et des Canadiens.  

FRDJ est heureuse de publier les résumés des quatre subventions de recherche :  

Créer des îlots à partir de cellules souches pour traiter le diabète

Timothy Kieffer, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique), Nika Shakiba (Université de la Colombie-Britannique), Elizabeth Rideout, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique; Chaire en science du sexe et du genre), Corinne Hoesli, Ph. D. (Université McGill), Christophers Moraes, Ph. D. (Université McGill)

Les personnes souffrant de diabète de type 1 sont privées des cellules qui libèrent l’insuline. Des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont apporté des améliorations novatrices à la transplantation de grappes de cellules sécrétrices d’insuline. Malheureusement, les donneurs récemment décédés constituent actuellement l’unique source d’îlots pour la transplantation, et seulement une infime partie des patients ayant besoin de cette intervention y ont accès.

Au cours des dernières années, des progrès remarquables ont été accomplis dans la compréhension du processus de développement naturel des îlots dans le corps humain. Ainsi, il est aujourd’hui possible de reproduire en laboratoire de nombreuses étapes de ce processus avec des cellules souches cultivées afin de créer des cellules sécrétrices d’insuline. M. Kieffer et son équipe ont pour objectif d’améliorer significativement la fabrication des îlots et d’ainsi consolider le transport de l’insuline afin d’optimiser le processus de production de masse d’îlots dérivés de cellules souches qui constitueront la base de nouveaux essais cliniques sur des patients atteints de diabète de type 1.

Premier essai sur l’utilisation d’îlots dérivés de cellules souches pluripotentes induites (CSPI) autologues sur des humains — Personnaliser le traitement du diabète

Dr James Shapiro, (Université de l’Alberta), Timothy Kieffer, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique), Dr Gregory Korbutt, (Université de l’Alberta), Patrick MacDonald, Ph. D. (Université de l’Alberta), Andrew Pepper, Ph. D. (Université de l’Alberta), Dre Blaire Anderson (Université de l’Alberta), Dre Anna Lam (Université de l’Alberta), Dr Peter Senior (Université de l’Alberta), Dr Khaled Dajani (Université de l’Alberta) 

 Dans le diabète de type 1 (DT1, ~10 %), les cellules bêta sont détruites par le système immunitaire des patients. Dans le diabète de type 2 (DT2, ~90 %), l’organisme devient plus résistant à l’insuline, ce qui en augmente la demande et finit par endommager les cellules bêta. Notre équipe mettra au point un traitement à base de cellules souches visant à remplacer ou à renforcer les cellules bêta endommagées chez les personnes souffrant de tous les types de diabète.

L’équipe propose de fabriquer de nouvelles cellules semblables aux cellules bêta à partir des propres cellules sanguines des patients, ce qui en assurera l’acceptation par leur système immunitaire et éliminera ou réduira le besoin de médicaments antirejet. Dans ce premier essai sur des humains, elle implantera ces cellules sous la peau des patients et évaluera leur innocuité et leur efficacité préliminaire.  

La possibilité de produire une quantité illimitée d’îlots à partir des propres cellules des patients, éliminant ainsi le besoin d’immunosuppresseurs, ouvre de nouvelles possibilités dans le traitement de toutes les formes de diabète.

Un réseau de phénotypage approfondi pour comprendre la variation des îlots chez l’humain diabétique et en bonne santé

Patrick MacDonald, Ph. D., chercheur principal désigné, titulaire d’une Chaire de recherche du Canada, Université de l’Alberta, et son équipe : James D. Johnson, Ph. D. (Université de la Colombie-Britannique), Jennifer Bruin, Ph. D. (Université Carleton) et Dr Jianguo (Jeff) Xia (Université McGill) 

L’insuline est la principale hormone responsable du contrôle de la glycémie. Les niveaux de cette hormone, sécrétée par les îlots de Langerhans dans le pancréas, montent après un repas afin de promouvoir le stockage énergétique, et redescendent lorsqu’on est à jeun, pour permettre la mobilisation énergétique. Les niveaux d’insuline dans le sang varient énormément d’une personne à l’autre. La nutrition, l’âge, le sexe, la génétique et les expositions environnementales sont tous des facteurs importants susceptibles d’influencer les niveaux d’insuline. Les mécanismes sous-jacents par lesquels ces facteurs influent sur la sécrétion d’insuline par les îlots au niveau cellulaire demeurent cependant obscurs.    

L’équipe cherche à comprendre la variabilité de la fonction des îlots chez l’humain au niveau des impacts génétiques et environnementaux sur les risques de diabète, ainsi qu’à définir les mécanismes associés à la dysfonction des îlots dans les cas de diabète. Pour ce faire, elle exploitera les données détaillées existantes, tirées d’organes donnés, sur les fonctions moléculaires, cellulaires et physiologiques des îlots. Elle créera également des outils et des ressources pour permettre à d’autres chercheurs d’explorer ces données afin de répondre à leurs propres questions sur la dysfonction des îlots qui accompagne le diabète.  

Développer les capacités de recherche sur le diabète pédiatrique et améliorer la qualité partout au Canada  

Dre Shazhan Amed, chercheuse principale désignée : B.C Children’s Hospital, et son équipe,

Dre Meranda Nakhla, (Hôpital de Montréal pour enfants; Université McGill), Dre Julia von Oettingen, (Hôpital de Montréal pour enfants; Université McGill) et Dr Ian Zenlea, (Trillium Health Partners; Université de Toronto) 

Malgré les nombreux progrès accomplis dans le traitement du diabète depuis la découverte de l’insuline il y a 100 ans, les jeunes souffrant de diabète demeurent plus vulnérables à certaines maladies que les autres jeunes, en plus d’avoir une qualité et une espérance de vie réduites. Cette disparité en santé est probablement attribuable en partie à l’accès sous-optimal aux soins pour le diabète et au manque d’efficacité dans la prestation des soins, surtout dans les populations défavorisées partout au pays. Notre projet vise à élaborer des stratégies pour combattre cette disparité. 

Le réseau CAPACIty (Canadian Pediatric Diabetes Consortium) est un regroupement de 15 centres de recherche sur le diabète infantile au pays. Les chercheurs font équipe avec des patients/familles et des professionnels de la santé afin de concevoir un registre et une plateforme de recherche sur le diabète pédiatrique pour tout le Canada. Le registre leur permettra d’améliorer le traitement du diabète et les résultats sur la santé pour les jeunes qui en sont atteints grâce à la comparaison de la qualité des soins et des résultats de la maladie entre les centres de recherche sur le diabète au Canada; des initiatives d’amélioration de la qualité; des projets de recherche axés sur les patients partout au pays; et une action revendicatrice efficace. 

Les chercheurs s’attendent à ce que le registre de CAPACIty influe positivement sur les résultats de santé et serve d’outil puissant aux gouvernements et aux décideurs pour la mise en œuvre de décisions stratégiques motivées par nos données. Enfin, le conseil consultatif des patients assurera une meilleure représentation des jeunes souffrant du diabète et de leurs parents au sein des associations nationales et provinciales qui défendent les intérêts des personnes diabétiques.  

Alors que nous célébrons le centenaire de la première injection d’insuline réussie, une réalisation révolutionnaire qui a sauvé des millions de vies, nous reconnaissons la nécessité de continuer d’investir dans la recherche qui nous mènera au-delà de l’insuline, à une guérison.   

Ces nouvelles subventions sont des pas importants dans cette direction.  

Pour en savoir plus sur le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC : www.frdj.ca/la-recherche/projets-finances-par-frdj-irsc

Nouvelle étude des CDC : Les enfants qui se sont rétablis de la COVID-19 pourraient être exposés à un risque plus élevé de diabète

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FRDJ s’engage à fournir en temps opportun des informations sur les derniers comptes rendus de recherches pertinents pour la communauté du diabète. Au début de janvier 2022, des chercheurs des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) aux États-Unis ont rapporté que les enfants qui se sont rétablis de la COVID-19 pourraient courir un risque plus élevé de recevoir un diagnostic de diabète.

L’analyse des CDC a été publiée dans le numéro du 7 janvier 2022 de l’organisation intitulé Morbidity and Mortality Weekly Report (en anglais seulement).

Le New York Times a publié les résultats le 7 janvier 2022 (l’abonnement peut être requis pour lire l’article au complet).

Selon l’article de The New York Times, « …L’étude des CDC est parmi les premières à examiner les grandes bases de données de réclamations d’assurance aux États-Unis afin d’estimer la prévalence des nouveaux diagnostics de diabète chez les enfants de moins de 18 ans qui ont contracté la COVID-19 ou dont on sait qu’ils ont été infectés par le coronavirus. »

Il est important de noter que l’étude, laquelle n’établit pas de distinction entre le diabète de type 1 (DT1) et le diabète de type 2 (DT2) ou toute autre forme de diabète, ne souligne qu’un lien qui découle des données examinées.

L’étude n’établit pas de quelle manière la COVID-19 peut entraîner (ni ne fournit de preuve qu’elle est en cause) une augmentation du risque pour les enfants de développer le diabète.

« En tant qu’organisation de recherche, FRDJ continuera à analyser ces faits et d’autres données liées à la COVID-19 et à tenir notre communauté au courant », dit Sanjoy Dutta, Ph. D., vice-président de la recherche, FRDJ International. « D’autres données dans le monde ne démontrent pas de lien entre la COVID-19 et l’apparition du diabète. Nous discutons avec des experts cliniciens afin d’évaluer les faits de manière plus approfondie. En attendant, nous exhortons les gens à surveiller de près les signes de DT1 et à prendre des mesures dont celle de la vaccination pour se protéger et protéger leurs proches. »

De quelle manière l’étude a-t-elle été menée?

L’étude des CDC se fonde sur un résumé de conclusions provenant de deux bases de données de réclamations médicales aux États-Unis, IQVIA et HealthVerity.

Les données examinées de ces deux bases de données concernaient environ 500 000 enfants de moins de 18 ans qui ont reçu un test positif de la COVID-19 entre le 1er mars 2020 et le 28 juin 2021.

L’incidence du diabète chez les personnes ayant contracté la COVID-19 est 166 pour cent plus élevée dans la cohorte IQVIA et 31 pour cent plus élevée dans la cohorte HealthVerity (les deux ont été comparées aux personnes qui ont reçu un test négatif de la COVID-19).

Il n’y avait pas de différence significative dans l’incidence du diabète entre les sous-groupes d’âge ou les sexes.

De plus, il n’y a aucune information dans les données examinées sur d’autres problèmes de santé qui pourraient avoir un lien avec le diagnostic de diabète (comme l’indice de masse corporelle, la tension artérielle, etc.). Les données ne tiennent pas compte non plus de la différence entre les origines ou ethnies ni ne comparent les résultats à d’autres cohortes dont l’accès aux soins de santé peut être différent (y compris un accès moins qu’adéquat aux soins de santé).

Une étude similaire n’a pas été menée au Canada avec une cohorte canadienne.

Le meilleur remède demeure la prévention.

Vaccins et DT1

Assurer la vaccination de tous est la meilleure défense contre la maladie grave et l’hospitalisation découlant de la COVID-19.

Toutes les données montrent que les vaccins approuvés contre la COVID-19 sont sécuritaires et efficaces pour les personnes atteintes de DT1. Les vaccins ont été testés chez des personnes atteintes de diabète (9,4 % avec Moderna, 8,4 % avec Pfizer-BioNTech et 0,5 % chez des participants à l’essai clinique de J&J qui sont atteints de diabète) et aucun effet indésirable n’a été signalé dans ces groupes.

FRDJ ne possède pas d’information à l’heure actuelle sur le nombre de personnes atteintes de DT1 qui ont participé à ces essais cliniques, ni sur tout effet indésirable lié au DT1 ayant été rapporté dans la littérature scientifique jusqu’à présent, et il n’y a pas de preuve maintenant qui indique que ces vaccins ne sont pas sécuritaires pour les personnes atteintes de DT1.

Au début de l’hiver 2021, FRDJ Canada a milité avec succès pour qu’une priorité soit accordée aux personnes atteintes de DT1 pour recevoir les vaccins contre la COVID-19 et ce, basé sur les données qui montrent que les adultes qui contractent la COVID-19 et qui sont atteints de diabète courent trois à quatre fois plus de risques de maladie grave et d’hospitalisation que les personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie.

Depuis la fin de 2021, le vaccin de Pfizer-BioNTech a été approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans.  

Aucun vaccin n’a été approuvé encore pour les enfants de 6 mois à 4 ans, mais Pfizer mène des essais cliniques auprès d’enfants dans ce groupe d’âge.

Que faire si vous contractez la COVID-19 et que vous êtes atteint de DT1

Une personne atteinte de DT1 qui contracte la COVID-19 peut courir un risque plus élevé d’hyperglycémie (taux de sucre élevé dans le sang) et d’acidocétose diabétique.

Les symptômes d’acidocétose diabétique peuvent s’apparenter à ceux de la grippe, comme c’est le cas pour la COVID-19. Il est essentiel de vérifier les taux de glycémie continuellement et de consulter un professionnel de la santé en cas d’apparition de symptômes d’acidocétose diabétique.

Pour en savoir plus sur la gestion du DT1 avec la COVID-19 : www.frdj.ca/point-sur-la-covid-19-et-le-diabete-de-type-1-dt1/

Connaître les signes de DT1

Selon l’article du The New York Times sur l’analyse des données des CDC, « Plusieurs des enfants de l’étude n’ont reçu le diagnostic (de diabète) qu’après avoir subi un épisode d’acidocétose diabétique, une complication qui peut mettre la vie en danger et qui survient lorsque l’organisme ne possède pas assez d’insuline pour permettre aux cellules de transformer le sucre dans le sang en énergie ».

Les membres de la communauté du DT1 savent combien l’acidocétose diabétique peut être terrifiante et c’est souvent ce qui mène au diagnostic.

Il est important de connaître les signes de DT1 pour éviter un diagnostic d’acidocétose diabétique au diagnostic et de consulter vos fournisseurs de soins de santé primaires si l’un ou l’autre de ces signes se manifestent :

Fréquent besoin d’uriner

Augmentation de la soif

Bouche sèche

Démangeaisons ou peau sèche

Augmentation de l’appétit

Perte de poids non expliquée

Infections à levure

Pour en savoir plus sur les signes et les symptômes du DT1 : www.frdj.ca/les-principes-de-base-du-dt1/signes-et-symptomes

Si vous venez de recevoir un diagnostic de DT1, ou un proche, FRDJ Canada offre des ressources et un soutien pour vous aider à vous adapter à votre nouvelle réalité avec cette maladie. Consultez  https://www.frdj.ca/nouvellement-diagnostique pour plus d’informations ou contactez notre équipe d’engagement communautaire par l’entremise de nos services de soutien à www.frdj.ca/soutien/

FRDJ continuera de suivre les comptes rendus des recherches en lien avec la COVID-19 et le DT1 et fournira plus d’informations à mesure qu’elles sont disponibles.

Bilan de l’année 2021

2021 a été une année de force et nous pensons que 2022 sera une année d’espoir.

Les Canadiens sont résilients, et bien que cette pandémie continue de nous mettre au défi, vous avez prouvé qu’elle n’ébranlerait pas l’esprit tenace de la communauté de FRDJ. Par conséquent, FRDJ a pu faire progresser son important travail de soutien à la recherche qui nous rapprochera d’une guérison, tout en améliorant la vie des personnes touchées par le DT1 aujourd’hui.

Grâce à votre générosité et à votre esprit, FRDJ a connu une année révolutionnaire en finançant davantage la recherche, en établissant de nouveaux partenariats stratégiques, en continuant à soutenir les familles nouvellement diagnostiquées et en partageant les dernières nouvelles qui ont un impact sur la communauté du diabète de type 1.

2021 a marqué le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Ensemble, nous avons commémoré cette étape importante en sensibilisant la population au diabète de type 1 (DT1), mais surtout, nous avons reconnu l’urgence d’accélérer la recherche d’une guérison.


Parmi les faits marquants de l’année passée, citons :

– Lancer la Campagne pour accélérer de 100 M $ et recueillir près de 50 % de notre objectif en un an et demi !

– Lancer le premier Centre d’excellence de FRDJ au Canada, à l’Université de la Colombie-Britannique, qui se consacre exclusivement à la recherche d’un moyen de guérir le DT1.

– Commencer à combler les lacunes critiques en matière de soins de santé mentale pour les personnes atteintes du DT1 en lançant notre nouvelle stratégie sur la santé mentale et le DT1.

Obtenir une meilleure couverture des dispositifs DT1 en Saskatchewan, en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario.

– Faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il renouvelle son engagement envers le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, avec un investissement de 30 millions de dollars de la part des donateurs de la FRDJ, et élargir l’accès au crédit d’impôt pour personnes handicapées

– Soutenir deux défis à l’échelle de l’industrie dans les secteurs de l’immobilier commercial et de la gestion du patrimoine qui ont rapporté 4,2 millions de dollars à notre Partenariat FRDJ-IRSC.

– Élargir notre programme Sac d’espoirMD de FRDJ en lançant de nouvelles Trousses de soins sans limites adaptées à l’âge des adolescents et des adultes qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1.

– Rallier vos communautés pour soutenir FRDJ par le biais de la Marche, du Roulons, de galas virtuels et d’autres collectes de fonds uniques.

Le remplacement des cellules :

o Vertex a annoncé les résultats prometteurs de sa thérapie à base de cellules souches, initialement mise au point par Douglas Melton, un chercheur financé par FRDJ.

o ViaCyte et CRISPR Therapeutics, financés par FRDJ, lancent un essai clinique canadien de la première thérapie de remplacement cellulaire par génie génétique pour le DT1.

Les thérapies modificatrices de la maladie :

o Des chercheurs financés par FRDJ effectuent des essais cliniques avancés sur un médicament appelé ustekinumab, déjà approuvé pour traiter d’autres maladies auto-immunes, qui pourrait contribuer à ralentir et à arrêter la progression du DT1.

Les traitements pour améliorer des vies :

o FRDJ finance plusieurs études pour réduire les risques et les répercussions de l’hypoglycémie, ainsi que d’autres études pour atténuer les complications du DT1, comme les complications rénales et la maladie oculaire diabétique.

Le dépistage :

o FRDJ a lancé un projet de dépistage universel du DT1 chez les enfants en Israël, qui pourrait servir de base à un dépistage similaire dans la population générale du monde entier.

o FRDJ contribue à faciliter le dépistage pour les proches des personnes atteintes du DT1 à l’hôpital Sick Kids, par le biais de TrialNet

Pour en savoir plus sur les mises à jour de la recherche, consultez le site www.jdrf/ca/blog pour lire les articles sur les progrès encore plus incroyables qui ont eu lieu au cours de la dernière année en matière de recherche et de développement sur le DT1.

Malgré les défis que pose la poursuite de la pandémie, FRDJ est plus déterminée que jamais à faire tout ce qu’elle peut pour accélérer les percées qui changent la vie de toutes les personnes touchées par le DT1.

Il y a cent ans, le Canada a découvert l’insuline. Grâce à la puissance de la communauté de FRDJ, nous croyons que le Canada peut guérir le diabète.

Des nouvelles excitantes : des traitements à base de cellules souches produisent de l’insuline chez les participants atteints de diabète de type 1

*Illustration tirée de viacyte.com/pipeline/

L’une des priorités importantes de FRDJ consiste à financer les recherches les plus prometteuses qui pourraient mener à des thérapies curatives potentielles pour le diabète de type 1 (DT1).

ViaCyte, une entreprise de remplacement des cellules soutenue par FRDJ depuis longtemps, dispose de trois produits distincts de thérapie de remplacement des cellules souches en cours d’élaboration, tous dans le but de réduire ou d’éliminer le besoin d’insuline externe pour les personnes atteintes de DT1.

Les chercheurs explorent des moyens d’utiliser les cellules souches comme source renouvelable de cellules productrices d’insuline, lesquelles une fois transplantées, remplaceraient les cellules bêta qui sont détruites dans le corps d’une personne atteinte de DT1, leur permettant ainsi de produire de l’insuline de nouveau. Ceci viendrait réduire ou éliminer la quantité d’insuline externe requise par une personne atteinte de DT1 (par injection, stylo injecteur ou pompe) pendant des mois et même des décennies.

Les plus grands défis de la thérapie de remplacement de cellules souches consistent à identifier la source appropriée de cellules souches (c’est-à-dire, des cellules pancréatiques ou des cellules hépatiques) et à s’assurer qu’elles fonctionnent bien et qu’elles ne seront pas rejetées par le système immunitaire du receveur. Tout comme un organe transplanté, la plupart des thérapies de remplacement de cellules souches nécessitent des médicaments immunosuppresseurs pour éviter le rejet.

Mises à jour sur les essais cliniques de ViaCyte

PEC-Encap (VC-01™ ; voir sur l’illustration, deuxième ligne) était le premier produit de ViaCyte comprenant un précurseur dérivé de cellules souches qui, une fois implanté chez l’homme, a prouvé que ces cellules mûrissent pour devenir des cellules bêta produisant de l’insuline.

La deuxième technologie de l’entreprise, PEC Direct (VC-02™ ; voir sur l’illustration, première ligne), fait maintenant l’objet de deux articles qui communiquent les résultats préliminaires de son étude clinique, à laquelle a participé une équipe internationale de cliniciens et de chercheurs, dont plusieurs de l’Université d’Alberta et de la Faculté de médecine de l’Université de Colombie-Britannique et de Vancouver Coastal Health (VCH).

L’étude de l’UCB-VCH fait partie des essais cliniques internationaux plus vastes menés par ViaCyte, qui examine également l’efficacité de la thérapie de remplacement des cellules sur des participants dans des sites au Canada, aux États-Unis et en Belgique.

L’un des nouveaux articles étudie 15 participants à l’essai sur le site de Vancouver. Au début de l’étude de l’UCB-VCH, chaque participant s’est vu implanter plusieurs dispositifs contenant des cellules ViaCyte juste sous la peau. Chaque dispositif, aussi mince qu’une carte de crédit, contenait des millions de cellules cultivées en laboratoire et provenant initialement d’une seule lignée de cellules souches. Ces cellules avaient été préparées pour devenir des cellules bêta productrices d’insuline.

Six mois après l’implantation, les cellules avaient non seulement survécu mais étaient devenues des cellules bêta productrices d’insuline, ce qui a aidé les participants à l’essai à connaître leurs taux de glycémie et à libérer de l’insuline quand cela était nécessaire.

Cette étude a utilisé les taux de peptide C (libéré dans le sang comme sous-produit de la production d’insuline) pour mesurer l’insuline produite par les cellules implantées. Les chercheurs ont trouvé que les taux de peptide C augmentaient après que les patients aient mangé un repas, preuve d’une fonction normale des cellules bêta. Ce résultat est significatif car l’insuline externe (qu’elle soit reçue par injection, pompe ou stylo injecteur) ne génère pas de peptide C.

Les participants ont également passé 13 % de temps en plus dans la fourchette cible de glycémie et certains ont pu réduire la quantité d’insuline qu’ils s’injectaient.

L’insuline produite par les cellules implantées n’était pas suffisante pour inciter les participants à renoncer complètement à l’insuline externe, mais les cellules ont survécu et maintenu leur fonction une année complète après la transplantation. Cela témoigne du potentiel de durabilité de ce type de thérapie de remplacement des cellules et peut idéalement éviter les implantations fréquentes qui doivent être effectuées par intervention chirurgicale. Fait important, l’essai n’a révélé aucun problème de sécurité.

Cette recherche a été financée par FRDJ Canada, ainsi que par le Réseau de cellules souches du Canada, Vancouver Coastal Health Research Institute, les Instituts de recherche en santé du Canada, ViaCyte Inc. et California Institute for Regenerative Medicine.

Qu’est-ce que cela signifie pour les personnes atteintes de DT1 ?

Ces études apportent de l’espoir et un optimisme prudent concernant la thérapie de remplacement des cellules comme une voie possible vers un traitement curatif du DT1.

« Nos résultats prouvent l’incroyable potentiel de ce traitement à base de cellules souches. Grâce à des recherches plus approfondies, ce traitement pourrait un jour éliminer la dépendance aux injections d’insuline et transformer la gestion du diabète de type 1. », a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Dr Timothy Kieffer, professeur aux départements de chirurgie et de sciences cellulaires et physiologiques de la faculté de médecine de l’UCB, et récemment nommé conseiller scientifique en chef de ViaCyte.   

La prochaine étape consiste pour les chercheurs à déterminer les cellules optimales pour la transplantation et le meilleur site de transplantation. Il faudra également étudier davantage la durée pendant laquelle les cellules fonctionnent efficacement, restent sûres, si un plus grand nombre de cellules est requis pour la production d’insuline à long terme et s’il est possible de se passer d’un traitement immunosuppresseur.

Un troisième produit de remplacement des cellules ViaCyte comprenant une source de cellules souches génétiquement modifiées, VCTX210, mis au point en partenariat avec CRISPR Technologies, a récemment été approuvé pour un essai clinique par Santé Canada. Contrairement au produit PEC-Direct utilisé dans les nouveaux résultats publiés, ce produit ne requière pas d’immunosuppression – une prochaine étape clé sur la feuille de route du remplacement des cellules. (Voir dernière ligne de l’illustration)

Apprenez-en plus ici : frdj.ca/des-nouvelles-excitantes-sur-les-nouveaux-essais-cliniques-approuves-par-sante-canada/

Les essais cliniques de ViaCyte sont l’un des nombreux traitements potentiels de remplacement des cellules que FRDJ appuie à l’échelle mondiale, dans le cadre de sa stratégie de recherche globale.  Apprenez-en plus à ce sujet ici : frdj.ca/la-recherche/

Une année en revue : Pourquoi le défense des droits est important

Pourquoi la défense d’intérêts est importante 

La force motrice de la stratégie de relations gouvernementales et de défense d’intérêts de FRDJ vise à aider les décideurs du Canada à comprendre les répercussions du diabète de type 1 (DT1) et ce qui doit être fait pour améliorer la vie des personnes touchées par la maladie. Nous mettons le DT1 à l’ordre du jour du gouvernement en participant activement au processus décisionnel législatif et en donnant une voix aux enjeux les plus pressants auxquels fait face la communauté du DT1.  

Bilan de l’année 

En 2021, nous avons cherché à renouveler les investissements continus dans la recherche sur le DT1 par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, à élargir l’accès au crédit d’impôt pour personnes handicapées et à appuyer la création d’un cadre national pour le diabète. Le gouvernement fédéral a annoncé son engagement envers ces trois enjeux dans le budget de 2021 et a démarré le processus de leur mise en œuvre. 

À l’échelle provinciale, notre campagne Accès pour tous a permis d’accroître l’accès, l’accessibilité financière et l’utilisation de technologies avancées pour la surveillance du glucose grâce à une nouvelle couverture publique en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. De plus, un élargissement des programmes de pompe à insuline au Manitoba et en Saskatchewan signifie que davantage de personnes peuvent accéder à ces dispositifs. 

Ce travail ne serait pas possible sans nos bénévoles incroyables et passionnés. Nous continuons toujours à monter notre réseau communautaire de défense d’intérêts dans le but de réussir à parvenir à l’Accès pour tous pour un plus grand nombre de Canadiens affectés par le DT1. 

Réalisations fédérales 
  • Le gouvernement du Canada a renouvelé le financement pour le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC 
  • Le cadre national pour le diabète, à savoir Diabète 360⁰, les améliorations du CIPH également apportées dans le budget de 2021  
  • Donner vie au progrès : Symposium de recherche sur le diabète de type 1 a attiré 228 participants dont le personnel de Santé Canada, les chercheurs, les cliniciens, les organismes de lutte contre le diabète et autres organismes. 
Réalisations provinciales 
  • Les consultations en ligne de la communauté de la Colombie-Britannique pour l’Accès pour tous a attiré 128 participants (y compris une douzaine de députés de la Colombie-Britannique) – Tous les députés ont envoyé par courriel une vidéo récapitulant l’événement et contenant des extraits de celui-ci. 
  • Des présentations au parti libéral et au caucus du NPD de la Colombie-Britannique 
  • Un élargissement de l’accès à la couverture des pompes à insuline dans deux provinces – Manitoba (jusqu’à l’âge de 25 ans) et Saskatchewan (tous les âges) 
  • Nouvelle couverture pour les glucomètres continus dans quatre provinces – dont le Manitoba (jusqu’à l’âge de 25 ans), le Saskatchewan (jusqu’à l’âge de 18 ans), le Québec et la Colombie-Britannique (tous les âges mais avec des critères d’admissibilité et un seul fournisseur) 

Il reste encore beaucoup de travail à accomplir et nos efforts de défense d’intérêts, ainsi que ceux de la communauté du DT1, continueront à se concentrer sur le choix des patients, l’accessibilité universelle et l’amélioration des vies aujourd’hui. 

Selon ses propres mots.  

Anne Pettigrew, défenseure interne de FRDJ, explique pourquoi elle fait du bénévolat 

Novembre est le mois national de la sensibilisation au diabète (MNSD) ! Le MNSD revêt une signification différente pour chaque personne atteinte ou touchée par le DT1. Le DT1 est une maladie très personnelle et individuelle, et il n’y a pas deux personnes atteintes de diabète de type 1 qui soient exactement les mêmes en ce qui concerne la manière dont elles gèrent leur diabète, les technologies qu’elles utilisent ou leur histoire personnelle. Nous sommes tous des individus qui souffrent de la même maladie. C’est la raison pour laquelle il est logique que le MNSD revête une signification légèrement différente pour chacun d’entre nous. 

Personnellement, j’ai l’impression que s’il y avait un moment idéal pour faire entendre ma voix sur le DT1, ce serait durant le mois consacré à la sensibilisation au diabète. Cependant, si novembre est un mois où je fais entendre ma voix sur le DT1, c’est également un mois où je médite tranquillement sur mon parcours, sur tout ce que j’ai accompli et sur tout ce qu’il me reste à faire. Pour moi, le MNSD constitue un moment de fierté, d’émerveillement, de réflexion et de deuil, tout à la fois. Il s’agit d’un mois en dents de scie, parfois effrayant, mais je l’attends chaque année avec impatience car c’est – pour moi du moins – l’occasion idéale de défendre les intérêts du DT1. 

La défense d’intérêts est plus efficace lorsqu’elle est personnalisée pour le défenseur. Ceci est particulièrement vrai lorsque la défense d’intérêts concerne quelque chose d’aussi individuel que le DT1. Pour cette raison, lorsque je parle du DT1 afin de le faire connaître, je m’assure que mes propos sont très personnels. Je raconte mon histoire, je parle de mes expériences personnelles et je défends les enjeux du DT1 qui me tiennent à cœur et que je connais le mieux. 

Cela ne veut pas dire que l’un des nombreux problèmes auxquels les personnes atteintes de DT1 font face est plus important que les autres. Le DT1 est une maladie à multiples facettes, tridimensionnelle, qui exige beaucoup d’une personne – financièrement, émotionnellement, mentalement, physiquement et en matière de temps. Aucune de ces exigences n’est moins valable qu’une autre pour être défendue.  

Il existe de nombreuses façons tout aussi importantes de simplifier la gestion du DT1 grâce à un plus grand appui de la part du gouvernement, des communautés et des fournisseurs de soins de santé ; mais, avec autant de problèmes à régler, cela représente beaucoup trop pour un seul défenseur. C’est pourquoi la défense d’intérêts doit être personnelle – il y a environ 300 000 personnes atteintes de DT1 au Canada, chacune d’entre nous ayant sa propre histoire qui mérite d’être racontée et chacune d’entre nous étant affectée différemment par des aspects comme le prix de l’insuline, l’accès à la technologie médicale et le fardeau physique et mental que représente la vie avec cette maladie. Une seule personne ne peut pas raconter 300 000 histoires de manière à laisser une impression durable ; c’est beaucoup plus efficace si chacun d’entre nous s’attache à raconter sa propre histoire.  

Par exemple, j’utilise un glucomètre continu pour assurer une gestion plus sûre et plus facile de mon diabète, et ces dispositifs ne sont pas couverts par le gouvernement provincial de l’Ontario où je réside. Cela a des conséquences personnelles sur moi et sur mon diabète, alors il m’est facile de participer à la campagne Accès pour tous de FRDJ en expliquant aux représentants du gouvernement de l’Ontario pourquoi les glucomètres continus devraient être financés par la province. L’astuce pour personnaliser votre défense d’intérêts consiste à choisir quelques aspects clés du DT1 sur lesquels se concentrer et à vous assurer que ces aspects vous tiennent à cœur. 

Une dernière façon de garantir l’efficacité et les effets de votre défense d’intérêts consiste à vous assurer de le faire d’une manière qui vous permette de rester dans votre zone de confort – la défense d’intérêts est personnelle, le MNSD est personnel et le DT1 est personnel. Il n’existe pas qu’une seule bonne façon de faire entendre sa voix sur le DT1. Vous pouvez communiquer avec un représentant de votre gouvernement local pour parler du DT1, publier des messages sur les réseaux sociaux au sujet du DT1 ou parler du DT1 à votre famille et à vos amis.  

Quoi que vous fassiez pour marquer ce Mois national de la sensibilisation au diabète, peu importe comment vous militez et où vous en êtes dans votre parcours de DT1, FRDJ se trouve à vos côtés ! 

Anne Pettigrew, bénévole et défenseure de FRDJ 

Diagnostiquée deux semaines avant son 12ème anniversaire. 

Vous souhaitez devenir un défenseur de FRDJ comme Anne ? Inscrivez-vous ici. 

L’histoire de Nancy Tout

Lorsque Nancy Tout a poursuivi sa passion pour les sciences en faisant des études de doctorat en immunologie, elle n’a jamais pensé que son travail et sa vie personnelle auraient autant en commun. Son fils Alex était âgé de deux ans lorsqu’elle et son mari ont remarqué qu’il avait toujours soif et qu’il urinait fréquemment. Nancy avait étudié les maladies auto-immunes et elle connaissait les signes et les symptômes du diabète de type 1 (DT1), mais elle ne se doutait pas que son fils était atteint de la maladie. Une visite chez le médecin a pourtant révélé le diagnostic, et leurs vies ont changé pour toujours.

« Il n’était qu’un enfant et ne pouvait pas exprimer ce qu’il ressentait, ce qui a occasionné beaucoup de suppositions et de calculs », se souvient Nancy. « Je pesais tous ses aliments et j’avais toujours une calculatrice à portée de la main afin d’établir une cible sécuritaire pour les glucides. Je me souviens de son regard lorsque nous devions le tenir immobile pour les injections. Il était très courageux. »

La famille Tout a contacté FRDJ peu de temps après le diagnostic d’Alex. Ce fut le point de départ d’une relation de bénévolat de près de 20 ans qui a évolué avec l’incroyable dévouement de la famille envers la mission de FRDJ, notamment en participant à notre Marche pour la guérison du diabète et en militant auprès du gouvernement pour la couverture des appareils, en plus de soutenir les recherches de FRDJ.

« Nous avons saisi les occasions sans hésiter et je crois que nous avons probablement participé à toutes les activités bénévoles de FRDJ », dit Nancy. « La mission de FRDJ visant à traiter, à prévenir et à guérir le diabète de type 1 par l’appui à la recherche m’a vraiment interpellée. »

« Il suffit d’une percée en laboratoire pour trouver une guérison »

Maintenant dans la vingtaine, Alex vit dans une autre province et réussit à gérer son diabète grâce aux percées technologiques qui ont été réalisées depuis son diagnostic, dont plusieurs ont été rendues possibles par les recherches soutenues par FRDJ et son travail de défense d’intérêts, et avec l’aide de Nancy et de sa famille.

Lorsque Nancy a quitté Guelph pour s’établir avec son mari à Edmonton en 2019, elle s’est empressée de faire un appel. Un mois plus tard, elle visitait le laboratoire du docteur James Shapiro où il travaille sans relâche pour faire avancer la recherche sur les cellules souches et trouver une guérison pour le DT1.

« Il suffit d’une percée en laboratoire pour trouver une guérison », dit Nancy. « Le docteur Shapiro m’a accueillie et m’a fait visiter l’endroit où le Protocole d’Edmonton (lien en anglais seulement) a vu le jour, c’était formidable. »

Nancy est particulièrement enthousiaste par rapport à la recherche de FRDJ sur le remplacement de cellules bêta et elle croit qu’elle mènera à une guérison du vivant de son fils. En attendant, elle est ravie d’appuyer les recherches qui améliorent des vies aujourd’hui, comme celle sur le pancréas artificiel qui allège grandement le fardeau constant de la vérification de la glycémie et du dosage de l’insuline. Son fils utilise le premier système d’administration de l’insuline hybride en boucle fermée au monde, ce qui donne une tranquillité d’esprit à Nancy tandis qu’Alex amorce un nouveau chapitre dans une carrière exigeante et valorisante qui comprend des quarts de travail en rotation.

Son désir de changer les choses, maintenant et dans le futur, est ce qui la motive à appuyer FRDJ de plusieurs façons stratégiques. Elle fait un don annuellement pour soutenir les initiatives de recherche en cours et a aussi laissé un don dans son testament.

« Lors d’une rencontre avec notre planificateur financier, il a demandé ce qui était le plus important pour nous. FRDJ figurait en haut de la liste », dit Nancy. « FRDJ a changé nos vies pour toujours et nous voulons nous assurer qu’elle peut continuer à changer la vie d’autres personnes pour des années à venir. »

Nancy croit que faire un don dans son testament maintenant plutôt qu’à la retraite est un moyen intelligent d’assurer que tout est organisé bien à l’avance. Ses deux enfants ont presque terminé leurs études postsecondaires et sont financièrement autonomes, elle a donc pensé que le moment était bien choisi.

Elle reconnaît aussi que d’autres personnes n’ont pas autant de chance que sa famille. Des connaissances approfondies sur les maladies auto-immunes et l’accès à des soins de santé et à des technologies efficaces ont aidé son fils à composer avec la maladie et à éviter les complications trop fréquentes qui sont associées au DT1. Nancy et sa famille souhaitent par-dessus tout que les recherches sur le DT1 facilitent la vie des personnes aux prises avec cette maladie aujourd’hui et qu’un jour, elles mènent à une guérison.

« La décision de faire un don dans notre testament était évidente pour nous. Nous espérons que d’autres familles qui bénéficient de l’appui de FRDJ reconnaîtront l’impact qu’elles peuvent avoir en posant le même geste. L’argent sera judicieusement dépensé et cela me remplit de fierté et de bonheur d’en faire partie. »

Pour en savoir plus, remplissez une demande d’information, ou contactez :

Leanne Scott
Responsable nationale, collectes de fonds annuelle
1.877.287.3533
plannedgiving@jdrf.ca
Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 111897 6604 RR0001

Lancement par FRDJ d’une nouvelle stratégie de santé mentale pour soutenir les Canadiens atteints du diabète de type 1

Pour les 300 000 Canadiens vivant avec le diabète de type 1 (DT1), chaque jour apporte son lot de défis — des défis que bien des gens ignorent. Les personnes atteintes du DT1 doivent suivre un plan de traitement astreignant tout au long de leur vie, qui comprend la surveillance constante de la glycémie, le comptage des glucides et la prise d’insuline plusieurs fois par jour pour demeurer en vie. En raison de ce lourd fardeau d’autogestion et d’autres facteurs tels que la stigmatisation sociale, les personnes vivant avec le diabète de type 1 sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont souffrent pas.

Cependant, il existe actuellement de nombreuses lacunes dans les connaissances, le système de soins de santé et le soutien communautaire qui font que cet aspect essentiel de la gestion du diabète est souvent négligé. C’est pourquoi FRDJ Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a lancé une campagne de financement de deux millions de dollars visant exclusivement à soutenir l’élaboration de sa première stratégie en matière de santé mentale.

L’année 2021 souligne le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Plus tôt cette année, en l’honneur de cet anniversaire, FRDJ Canada, le plus important bailleur de fonds philanthropique des recherches sur le diabète de type 1 (DT1) au pays, a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour bâtir sur un long héritage de recherches canadiennes exceptionnelles sur le diabète, d’accélérer la découverte de guérisons et d’améliorer la vie des personnes atteintes du diabète de type 1. La campagne adopte une approche à six piliers pour financer de manière agressive la recherche de guérisons, afin de pouvoir aider les personnes atteintes du DT1 à vivre plus sainement dès maintenant. — et étant donné l’importance de la santé mentale pour le DT1, elle est au centre de l’un des piliers de la campagne. Le DT1 ne prend jamais un jour de repos, et sa gestion sans interruption, associée aux inquiétudes concernant les complications liées au diabète, peut avoir des répercussions sur la santé mentale et émotionnelle. Comparativement aux personnes non atteintes, les personnes vivant avec le DT1 sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer un trouble de l’alimentation,1-3, et un jeune sur cinq atteint du DT1 souffre d’anxiété4.

C’est pourquoi nous lançons une stratégie pour la santé mentale

« Je vais bien, mais je ne suis pas heureux. Nous avons compris les choses — en grande partie — après dix longues années. Le diabète m’épuise beaucoup, émotionnellement et physiquement, et me gêne chaque jour. J’ai beaucoup pleuré, j’ai été frustrée, triste et en colère. Le diabète occupe une grande partie de ma capacité émotionnelle et j’en ai assez… Le diabète me fait sentir que je ne suis pas à la hauteur, mais je fais de mon mieux. »

– Maryna Ell, une jeune adulte vivant avec le DT1

Bien que la santé mentale soit un élément crucial de la gestion holistique du diabète, elle est souvent négligée prise à la légère dans les soins du diabète. Les rendez-vous de routine avec les personnes vivant avec le DT1 sont souvent concentrés sur les aspects urgents des soins du diabète, comme la gestion de la glycémie, et n’ont pas le temps d’aborder le bien-être émotionnel et la santé mentale. De plus, il n’y a qu’un petit nombre de fournisseurs de soins de santé mentale au Canada qui se spécialisent dans les besoins de la communauté du DT1.

Présentement, il n’existe aucune procédure normalisée pour l’identification, le dépistage et l’aiguillage en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1. Enfin, la recherche dans le domaine de la santé mentale et du DT1 est terriblement sous-financée.

« Les problèmes de santé mentale représentent collectivement l’un des problèmes de santé les plus répandus qui touchent les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’on y ajoute une maladie chronique comme le DT1, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés, ce qui peut nuire à la santé physique. La pression de la santé mentale témoigne clairement que cette maladie a sur les personnes vivant avec le DT1 et les lacunes évidentes dans les soins, qu’il est temps d’agir et c’est pourquoi nous recueillons 2 millions de dollars et lançons notre première stratégie de santé mentale. »

– Dre Sarah Linklater, directrice scientifique de FRDJ Canada

Nos projets pour répondre aux besoins

« La santé mentale doit faire partie intégrante des soins, surtout pour les adolescents atteints de diabète. Il y a tellement de pression sur le plan social, scolaire et hormonal, qu’il est difficile de trouver quelqu’un qui comprend la difficulté de gérer le diabète en plus de tout cela. »

Jenna, jeune ambassadrice de FRDJ, qui a reçu un diagnostic de DT1 à l’âge de 12 ans

L’idée de la stratégie en matière de santé mentale de FRDJ Canada consiste à élargir et à créer de nouvelles avenues pour que les enfants, les adolescents et les adultes atteints de diabète aient accès à un soutien en santé psychosociale et à des services de santé mentale, pour finalement améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé.

La stratégie comprendra de multiples initiatives axées sur trois domaines principaux : le financement de la recherche sur la santé mentale et le DT1, l’information et l’éducation des fournisseurs de soins de santé et l’élaboration de nouveaux programmes pour soutenir la communauté du DT1. Plusieurs initiatives, dont des possibilités de financement de la recherche et l’élaboration d’un nouveau programme de formation virtuelle sur le diabète à l’intention des prestataires de soins de santé mentale canadiens autorisés, sont déjà en cours.

« J’ai commencé à fournir des services psychologiques aux personnes vivant avec le diabète en 1985. À l’époque, je ne faisais partie que d’un petit nombre de prestataires canadiens de services de santé mentale ayant une expertise en matière de diabète. Trente-cinq ans plus tard, presque rien n’a changé. La plupart des personnes vivant avec le diabète sont confrontées à des défis psychosociaux qui ont un effet négatif sur leur santé et leur qualité de vie. Les problèmes psychosociaux sont parmi les plus grandes lacunes en matière de soins dans la gestion du diabète. »

Dr Michael Vallis, psychologue agréé et professeur associé, médecine familiale, Université Dalhousie, Halifax, N.-É.

Avec l’aide des donateurs et de nos partenaires initiaux, dont Brain Canada, BD, iA Groupe Financier, Canucks for Kids et The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, FRDJ est bien placée pour prendre l’initiative de combler les lacunes en matière de soins et de s’attaquer à l’un des plus importants problèmes de santé auxquels sont confrontés les Canadiens atteints de diabète.

Grâce au soutien supplémentaire des donateurs et des partenaires, FRDJ peut se permettre d’offrir une approche unifiée pour aider les familles du Canada à surmonter les difficultés et à composer avec le DT1.

Faits et chiffres

Les personnes atteintes du DT1 sont plus susceptibles de souffrir de troubles de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont pas atteints :

  • La prévalence de la dépression est 3 fois plus élevée chez les personnes atteintes du DT1 que chez les personnes non diabétiques, les femmes présentant des taux plus élevés que les hommes1.
  • Les adolescentes atteintes du DT1 sont 2,4 fois plus susceptibles de développer un trouble de l’alimentation, et plus de 30 % des femmes atteintes du DT1 auraient restreint leur consommation d’insuline pour contrôler leur poids.2,3
  • Un jeune sur cinq atteint d’un DT1 est anxieux4.
  • La moitié des adultes atteints de DT1 éprouvent une « détresse liée au diabète », un terme clinique pour décrire l’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes incessantes et le déni qui accompagnent la vie avec le diabète et le fardeau de l’autogestion5.
  • Les problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète sont associés à de plus mauvais résultats, notamment un contrôle glycémique moins bon6-9 des hypoglycémies plus fréquentes et plus sévères10 et des acidocétoses diabétiques (ACD) plus fréquentes,6 une fréquence accrue des complications du diabète11.

***

Pour en savoir plus sur le partenariat avec FRDJ Canada et obtenir plus de détails sur notre stratégie en matière de santé mentale, ou pour partager votre histoire sur les effets du DT1 sur votre santé psychosociale et votre bien-être émotionnel, veuillez communiquer avec nous :

mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Références

1) Roy T et Lloyd CE. Épidémiologie de la dépression et du diabète : un examen systématique. Journal des troubles affectif. 2012. 142 Suppl : S8-21.

2) Goebel-Fabbri, A. Diabète et troubles de l’alimentation. J Diabetes Sci Technol. 2008. Mai; 2: 530-532.

3) Hanlan ME et al. Troubles de l’alimentation et alimentation désordonnée dans le diabète de Type 1 : Prévalence, dépistage et options de traitement. Curr Diab Rep. 2013. Sep 12:10.1007/s11892-013-0418-4.

4) Herzer M et Hood KK. Symptômes d’anxiété chez les adolescents atteints de diabète de type 1 : Association avec la surveillance de la glycémie et le contrôle glycémique. J Pediatr Psychol. 2010. May ; 35 : 415-425.

5) Vallis M et al. Deuxième étude sur les attitudes, les souhaits et les besoins du diabète (DAWN2) : Comprendre les résultats psychosociaux liés au diabète chez les Canadiens atteints de diabète. Can J Diabète. 2016. Juin ; 40 : bv234-41.

6) Plener PL et al. Dépression, contrôle métabolique et antidépresseurs chez les jeunes patients atteints de diabète de type 1. Pédiatre Diabète 2015 ; 16 : 58-66.

7) Corathers SD et al. Améliorer le dépistage de la dépression chez les adolescents atteints de diabète de type 1. Pédiatrie. 2013. 132 : e1395-402.

8) Lustman PJ et al. Dépression et mauvais contrôle glycémique : une revue méta-analytique de la littérature. Soins du diabète 2000. 23:934-942.

9) Strandberg RB et al. Relation longitudinale entre la détresse émotionnelle spécifique au diabète et le suivi de l’HbA1c chez les adultes atteints de diabète sucré de type 1. Médecine diabétique. 2015. 32 : 1304-10.

10) Katon WJ et al. Association de la dépression avec un risque accru d’épisodes hypoglycémiques sévères chez les patients diabétiques. Annales de médecine familiale. 2013. 11 : 245-50.

11) de Groot M et al. Association de la dépression et des complications du diabète : une méta-analyse. Médecine psychosomatique 2001. 63 : 619-630.

Les cellules de la peau peuvent permettre de trouver un meilleur traitement pour les personnes atteintes de diabète de type 1

Researcher

FRDJ renouvelle son appui financier à une étude sur les greffes de cellules souches pour le diabète

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Sefton

Dans le cadre de cet engagement, FRDJ renouvelle son appui à une importante étude dirigée par le département de bio-ingénierie Medicine by Design de l’université de Toronto. Le directeur général, le docteur Michael Sefton, se voit attribuer près de 430 000 $ US pour étudier les effets des cellules de la peau sur la mise en place d’un environnement propice à la réussite des greffes de cellules souches pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Sefton et son équipe cherches de nouvelles façons de greffer des cellules productrices d’insuline à des personnes atteintes de DT1. Leurs recherches portent sur les manières d’améliorer les tissus pour que les cellules productrices d’insuline greffées ne soient pas rejetées par la réponse immunitaire. Dans le cadre d’une greffe clinique d’îlots de Langerhans, les cellules productrices d’insuline sont greffées dans le foie des personnes atteintes de DT1. Dans ce scénario, toutefois, le système immunitaire se déclenche souvent et fait du foie un environnement hostile pour les cellules greffées.

Même avec l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs, les cellules productrices d’insuline greffées peuvent cesser de fonctionner et les personnes doivent reprendre un traitement par insuline. La réussite de la greffe peut donc être de courte durée.

Le laboratoire de Sefton cherche les façons d’utiliser la peau, plutôt que le foie, comme emplacement de la greffe. En utilisant un emplacement plus accessible, on espère que les cellules greffées pourront recevoir des nutriments des vaisseaux sanguins pour finalement survivre et produire de l’insuline lorsque la glycémie est élevée. De plus, l’équipe enquête sur des façons de prévenir le rejet des cellules greffées qui ne nécessiteront pas l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs traditionnels, ceux-ci pouvant avoir de graves effets secondaires.

La subvention de FRDJ accordée au docteur Sefton sera déterminante pour aider son équipe, alors qu’elle continue à chercher des façons de créer un environnement propice à la greffe de cellules productrices d’insuline. Ce financement renouvelé aidera l’équipe qui cherche à répondre aux questions importantes suivantes :

  1. Peut-on créer des vaisseaux sanguins de façon à ce que la peau dispose d’un meilleur approvisionnement en nutriments pour la survie des cellules greffées ? Les cellules productrices d’insuline qui ont accès à des vaisseaux sanguins après une greffe peuvent être plus saines et plus aptes à produire de l’insuline sur de plus longues périodes. Ayant auparavant étudié un tissu qui contient de l’acide méthacrylique (MAA) pouvant stimuler la création de nouveaux vaisseaux sanguins, le laboratoire de Sefton continuera à comprendre comment le MAA peut contribuer à la greffe des cellules productrices d’insuline.
  2. Y a-t-il des façons pour le système immunitaire de la personne atteinte de DT1 de ne pas rejeter les nouvelles cellules greffées ? L’équipe examinera s’il est possible de minimiser la réponse immunitaire en administrant des cellules immunitaires spéciales présentes dans la peau, connues sous le nom de cellules dendritiques, afin que les cellules greffées soient reconnues par le système immunitaire et ne soient pas considérées comme étrangères et rejetées. Se servir de la capacité naturelle du système immunitaire à protéger, plutôt qu’à rejeter, les cellules greffées s’avèrera crucial pour que la thérapie par greffe ait une incidence clinique potentielle.

FRDJ est heureuse de financer une fois de plus ce travail innovant et nous avons hâte de partager les mises à jour de la recherche dès qu’elles deviendront disponibles. Merci à nos donateurs qui appuient ce travail important.

Peut-on éliminer le calcul des glucides pour les personnes atteintes de diabète de type 1 ?

Carb Counting

La recherche explore la possibilité qu’un système en boucle fermée insuline + pramlintide élimine le calcul des glucides pour les personnes atteintes de DT1.

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Haider

FRDJ Canada est heureuse de continuer à appuyer les recherches dirigées par le docteur Ahmad Haidar, un scientifique de McGill. Haidar et son équipe cherchent des façons d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) grâce à un nouveau pancréas artificiel à base d’insuline et de pramlintide qui pourrait éviter le besoin de calculer les glucides.

Un système en boucle fermée, ou « pancréas artificiel », automatise l’administration d’insuline selon les taux de glycémie obtenus à partir de glucomètres continus. Il a été démontré que les personnes utilisant un système en boucle fermée sont souvent moins éprouvées par le processus décisionnel de la gestion quotidienne de l’insuline et peuvent bénéficier d’un meilleur contrôle de la glycémie, de moins d’épisodes d’hypoglycémie et d’une meilleure qualité de vie.   

Haidar et son équipe de recherche prévoient étudier un système en boucle fermée qui administre à la fois de l’insuline et du pramlintide. Le pramlintide est un médicament similaire à une hormone naturelle produite par des cellules bêta saines, l’amyline, qui ralentit le passage de la nourriture dans l’estomac. Cette hormone peut freiner la transformation des sucres, permettant ainsi à un repas de faire moins monter la glycémie. Le travail effectué auparavant par l’équipe a montré qu’un tel système était sûr et efficace chez les personnes atteintes de DT1. Ils veulent à présent déterminer si la combinaison d’une insuline à action rapide et du pramlintide peut éviter le calcul des glucides sans compromettre le contrôle glycémique.

Haidar examinera comment ce système en boucle fermée affectera les taux de glycémie cibles chez les adultes et les adolescents, ainsi que la qualité de vie de ces personnes, dans le cadre d’un essai contrôlé aléatoire. L’étude durera deux semaines, se déroulera en dehors d’une clinique et comparera un système qui administre à la fois de l’insuline et du pramlintide à un système qui administre uniquement de l’insuline. L’étude comparera également les techniques traditionnelles de calcul des glucides à un simple avis d’annonce de repas.

FRDJ est heureuse de soutenir les travaux de Haidar pendant deux autres années grâce à une subvention de 760 000 $ US dans ce domaine important de la gestion du diabète et elle remercie ses donateurs pour leur appui continu à la recherche sur le DT1.

Une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique travaille à découvrir de nouvelles thérapies cellulaires qui pourraient un jour permettre de vaincre le diabète de type 1

UBC

FRDJ Canada renouvelle sa subvention à une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique qui cherche des thérapies cellulaires potentielles pour la régénération des cellules des îlots de Langerhans.

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Verchere

FRDJ Canada est heureuse d’annoncer le maintien de son soutien au chercheur de l’université de la Colombie-Britannique, le docteur Bruce Verchere, chef du programme de recherche sur le diabète au Child & Family Research Institute. Verchere et son équipe cherchent des façons de régénérer les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline qui font l’objet d’une attaque immunitaire dans le diabète de type 1 (DT1).

Le laboratoire de Verchere cherche à savoir comment certains types de globules blancs, connus sous le nom de macrophages, pourraient être impliqués dans l’activation du système immunitaire. Les macrophages sont souvent appelés les « mangeurs de déchets » du corps car ils mangent les cellules mortes et les bactéries afin de les éliminer en toute sécurité. La recherche a également montré que ces macrophages interviennent dans la réparation des tissus et la cicatrisation des plaies. En s’appuyant sur ces connaissances, Verchere prévoit observer si les macrophages peuvent produire des protéines qui stimuleront la production de nouvelles cellules bêta ou même amélioreront la fonction des cellules bêta existantes. 

L’appui de FRDJ permettra à Verchere et à son équipe d’étudier comment les macrophages des îlots de Langerhans réagissent à la mort des cellules bêta productrices d’insuline voisines. Confrontés à des situations stressantes, les macrophages ont le potentiel de libérer des protéines qui peuvent régénérer les cellules bêta. L’équipe examinera de près les gènes et les protéines qui sont produits en réponse au stress de la mort des cellules bêta. En comprenant les nouveaux gènes et protéines produits par les macrophages des îlots de Langerhans dans ces conditions, l’équipe espère identifier de nouvelles voies thérapeutiques pour stimuler la régénération des cellules bêta – et découvrir de nouvelles pistes pour soigner le DT1.

L’équipe va soumettre des îlots humains à un stress en laboratoire et identifier les gènes qui sont ensuite exprimés dans les macrophages de ces îlots. L’objectif de ce stress simulé consistera à observer lesquelles des protéines produites peuvent stimuler la formation de nouvelles cellules bêta ou améliorer leur fonction. Considérez la mort initiale des cellules bêta comme un déclencheur. Ce déclencheur active ensuite le macrophage voisin de l’îlot afin qu’il exprime, ou active, des gènes particuliers. La mécanique du macrophage produit ensuite, ou pompe, de nouvelles protéines qui peuvent stimuler la production de nouvelles cellules bêta.

La subvention de FRDJ, d’un montant de 300 000 $ US sur deux ans, aidera l’équipe alors qu’elle vise à identifier une liste de gènes pouvant potentiellement stimuler la régénération des cellules bêta humaines. L’équipe testera également certaines des principales protéines candidates que produisent ces gènes. Les chercheurs prévoient finalement dresser une liste des protéines qui pourront un jour être utilisées en vue de mettre au point de nouveaux traitements des cellules bêta dans le contexte du DT1.

Merci à nos donateurs de soutenir FRDJ Canada. C’est grâce à votre générosité que FRDJ peut financer ce travail passionnant et nous aider à nous rapprocher de notre objectif de mettre un point final au diabète de type 1.

Merci à tous.

La Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ 2021 a rassemblé des Canadiens à travers le pays pour s’unir et recueillir des fonds afin d’accélérer le rythme de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1). Nous étions ravis de voir les membres de la communauté se rassembler dans notre tout nouvel environnement de marche virtuelle, se réunir avec d’anciens et de nouveaux amis, explorer notre salon des commanditaires et visiter les terrains de la Marche comme si vous y étiez en personne !  

Grâce à votre incroyable soutien, vous avez aidé à collecter plus de 2,37 millions de dollars pour des fonds essentiels qui soutiendront la recherche de pointe et des programmes communautaires 
significatifs. Un énorme merci ! 

En participant à la Marche, vous avez contribué à soutenir les percées qui nous rapprochent d’une guérison. Vous nous avez rapprochés à mettre un point final au diabète de type 1. Ensemble, nous avons fait la différence.  

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à nos commanditaires, qui ont contribué au succès de la Marche et nous ont permis de collecter les fonds nécessaires à la recherche sur le diabète de type 1. Grâce à leur soutien, nous avons également pu offrir une journée incroyable remplie de divertissements, d’invités spéciaux, d’histoires inspirantes et de ressources pour les familles atteintes de DT1.  

Merci à tous pour votre incroyable soutien. Nous sommes impatients de vous voir l’année prochaine.  



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Résumé de la recherche sur le diabète de type 1 pour l’été 2021

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Découvrez les dernières mises à jour de la recherche sur le diabète de type 1
Notre tour d’horizon de la recherche vous présente les histoires les plus passionnantes de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) dans le monde, y compris les nouveaux essais cliniques, les avancées en matière de traitement et les projets de recherche qui ont la plus grande influence sur la guérison et la prévention du DT1, tout en améliorant des vies aujourd’hui.

Voici ce qu’il faut savoir sur la recherche du diabète de type 1 pour l’été :
American Diabetes Association Annual Meeting
Du 25 au 29 juin, l’association américaine du diabète (ADA) a tenu sa réunion annuelle. En raison de la pandémie, il s’agissait d’une réunion virtuelle, mais elle a tout de même rassemblé des chercheurs et des cliniciens du monde entier pour partager leurs recherches, les résultats des essais cliniques et les dernières innovations en matière de technologie du diabète.

Il convient de signaler une mise à jour de ViaCyte Inc., une société de médecine régénérative au stade clinique centrée sur le développement de thérapies cellulaires vers un remède fonctionnel pour les patients atteints de diabète insulino-dépendant. Ils ont présenté des données cliniques préliminaires convaincantes de leur thérapie de remplacement des cellules des îlots de Langerhans dérivées de cellules souches, PEC-Direct, pour le DT1. Les résultats montrent que PEC-Direct abaisse l’HbA1c, augmente le temps dans la plage et entraîne la production de peptide C (un biomarqueur de la production d’insuline par les cellules bêta fonctionnelles). Ces données représentent la première fois qu’il a été prouvé que des cellules progénitrices pancréatiques implantées produisent du peptide C à des niveaux cliniquement pertinents chez un participant à un essai clinique. D’autres résultats de l’étude sont attendus l’année prochaine.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

D’autres chercheurs financés par FRDJ ont présenté des données de fine pointe sur le ciblage du système immunitaire pour traiter le DT1, les approches de dépistage du risque de DT1, les systèmes en boucle fermée de la prochaine génération, la télésanté pour améliorer les résultats des DT1 et les insulines sensibles au glucose ou intelligentes, qui sont conçues pour « s’activer » uniquement au besoin pour réduire la glycémie et « s’arrêter » lorsque la glycémie se situe dans la plage normale.
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Mise à jour sur le médicament de prévention de l’hypoglycémie de Zucara Thérapeutiques
L’hypoglycémie est une conséquence fréquente et involontaire de l’insulinothérapie chez les personnes atteintes de DT1 et d’autres types de diabète insulinodépendant. L’hypoglycémie est associée à une morbidité et une mortalité importante, mais il n’existe actuellement aucun médicament pour la prévenir.

À La société canadienne Zucara Thérapeutiques on essaie de trouver une réponse. Un traitement à prise unique quotidienne appelé ZT-01 est mis au point, il rétablit la réponse naturelle au glucagon d’une personne atteinte de DT1 afin qu’elle puisse lutter contre l’hypoglycémie – et ainsi prévenir les dépressions graves. Auparavant, FRDJ avait financé le projet Zucara pour qu’il franchisse la « vallée de la mort », c’est-à-dire la phase où une découverte de recherche se traduit par une thérapie ou une technologie, mais où il y a un manque d’aide financière la concrétiser. Puis, en avril 2020, Zucara a obtenu le soutien d’un important fonds de capital de risque pour faire passer le ZT-01 aux essais cliniques.

L’entreprise passe maintenant à une étude de phase 1b qui testera l’effet du ZT-01 sur les niveaux de glucagon pendant l’épisode de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes de DT1. En novembre 2020, Zucara a également annoncé un nouveau financement pour élargir le développement du ZT-01 pour la prévention de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2 nécessitant de l’insuline, ce qui indique qu’un nombre encore plus grand de personnes pourraient bénéficier de ce nouveau médicament.

Plus d’informations ici.
Le Teplizumab n’a pas été encore approuvé par la FDA américaine….

Un essai clinique financé par FRDJ a récemment démontré qu’un médicament de thérapie immunitaire appelé Teplizumab retardait de trois ans en moyenne l’apparition du DT1 chez les personnes à risque élevé. Le médicament, actuellement développé par Provention Bio, a récemment été soumis à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis – le premier médicament modificateur de la maladie jamais soumis à l’approbation de l’organisme de réglementation. Le 27 mai 2021, un comité consultatif de la FDA a recommandé que le Teplizumab soit approuvé pour la prévention du DT1.

Cependant, le 2 juillet, la FDA a émis une lettre de réponse complète à Provention Bio, ce qui signifie que le Téplizumab n’a pas été approuvé pour retarder le DT1 clinique chez les personnes à risque à ce jour. Toutefois, cette décision était attendue, car Provention Bio avait précédemment indiqué que la FDA avait soulevé des questions sur la comparabilité entre le produit commercial et le médicament utilisé dans l’essai clinique. Fait important, la lettre de réponse complète « n’a pas cité de déficiences cliniques liées aux ensembles de données sur l’efficacité et la sécurité qui ont soumises. »

FRDJ est reconnaissante à la FDA pour sa considération et son examen de ce médicament et attend avec impatience que Provention Bio règle les questions en suspens et travaille avec la FDA pour mettre cette thérapie sur le marché en toute sécurité.

Lisez le communiqué de presse de Provention Bio ici.

L’intelligence artificielle identifie les facteurs de risque de DT1 chez les enfants
Une collaboration entre FRDJ et IBM a donné lieu à une publication qui ajoute de nouvelles informations sur le risque de DT1 chez les enfants. Dans le cadre de l’étude Type 1 données intelligentes (T1DI) – la plus importante du genre pour les indicateurs du T1 chez les enfants – on a combiné les données de 5 études dans 4 pays et appliqué l’intelligence artificielle pour révéler de nouvelles perspectives. Les résultats indiquent que les enfants présentant de multiples autoanticorps (marqueurs de l’auto-immunité du DT1) ont 90 % de chances de développer le DT1 à l’intérieur de 15 années, alors que les enfants dont le test est systématiquement positif pour un seul autoanticorps n’ont que 30 % de chances.  

Non seulement ces résultats ouvrent-ils la voie à une meilleure compréhension des facteurs de risque de DT1, mais ils contribueront à l’élaboration de lignes directrices pour le dépistage systématique, la surveillance et la gestion des enfants à risque dans différents milieux de soins de santé.
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Annonce d’une nouvelle subvention de Brain Canada et de FRDJ pour la recherche en santé mentale
Le 29 juin, Brain Canada et FRDJ ont officiellement lancé les subventions d’équipe FRDJ Canada – Brain Canada pour la santé mentale des personnes atteintes du diabète de type 1, un programme visant à soutenir la recherche sur le développement, la validation ou la mise en œuvre d’interventions qui permettent de s’attaquer aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du diabète de type 1.  

Cette nouvelle opportunité de financement est ouverte aux équipes de recherche composées d’au moins deux chercheurs indépendants provenant d’institutions différentes, ou de départements distincts au sein d’une même institution.  

Pour plus d’informations sur cette collaboration et sur la manière dont elle vise à améliorer les résultats en matière de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1, veuillez lire ici.
La recherche financée par FRDJ est mise à profit pour développer une plateforme virtuelle de soutien par les pairs pour les jeunes atteints de DT1
Avec le soutien d’une subvention de FRDJ, la Dre Tricia Tang développe une plateforme numérique innovante appelée REACHOUT qui relie le soutien en santé mentale dirigé par des pairs pour les adultes vivant avec le DT1 en Colombie-Britannique. La plate-forme a le potentiel de combler un vide majeur pour de nombreuses personnes atteintes de DT1 qui souffrent de diabète, en particulier pour celles vivant dans des zones rurales et éloignées où les soutiens sont limités.

Grâce à un financement nouvellement attribué par le biais d’un Prix de la recherche en santé numérique de la Colombie-Britannique Children, le Dr Tang adaptera la plate-forme pour les jeunes atteints de DT1 et créera REACHOUT NexGEN.

L’objectif ultime est de traduire la plate-forme REACHOUT pour offrir un soutien en santé mentale dirigé par des pairs, aux enfants et aux adolescents atteints de DT1, ainsi qu’à leurs parents, afin de réduire la détresse et d’améliorer la qualité de vie et les résultats en matière de santé.

Nous vous tiendrons au courant des résultats de ces essais et de ce qu’ils signifient pour le passage éventuel du produit du laboratoire au marché. Nous vous fournirons également des mises à jour sur les progrès de la recherche et sur ce qu’ils pourraient signifier pour la communauté canadienne du diabète de type 1.