FRDJ-IRSC : Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) Initiative sur les essais cliniques novateurs

Utilisation de nouvelles thérapies et de technologies interactives pour réduire le risque d'hypoglycémie

Le projet BETTER (BEhaviors, Therapies, TEchnologies and hypoglycemic Risk de Type 1 prédiabète porte sur la mesure et la réduction de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes de DT1. 

Le Dr Rémi Rabasa-Lhoret  (l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)) et son équipe ont développé un registre des personnes atteintes du DT1 afin de mieux cerner les besoins et les réalités liés à la maladie. En mars 2021, le registre comptait plus de 1 500 personnes atteintes du DT1. Ils réalisent également plusieurs petits essais testant de nouvelles approches pour le traitement de l’hypoglycémie.

Améliorer le contrôle de la glycémie et prévenir les complications chez les adolescents atteints de DT1

Le Dr Farid Mahmud (The Hospital for Sick Children) dirige un essai clinique (anglais seulement) qui teste les effets de la dapagliflozine (un médicament actuellement autorisé pour le traitement du diabète de type 2 et connu pour ses bienfaits sur le métabolisme et la santé) ajoutée à l’insulinothérapie chez les adolescents et les jeunes adultes atteints de DT1 qui présentent un risque plus élevé de développer des complications, comme des maladies rénales et cardiaques. La dapagliflozine réduit la quantité de glucose que les reins réabsorbent dans le sang, permettant ainsi à une plus grande quantité de passer dans l’urine, ce qui améliore le contrôle du glucose.

Amélioration des résultats pour les personnes atteintes de DT1 grâce à une nouvelle plateforme de soins virtuels

La Dre Gillian Booth (Centre de Solutions en santé urbaine du Li Ka Shing Knowledge Institute de l’hôpital St. Michael)  explore une nouvelle approche des soins aux personnes atteintes du DT1 dans le cadre de l’essai T1ME (anglais seulement) (Type 1 Diabètes Formation et soutien à l’autogestion virtuelle). 

Dans le cadre de cet essai, le Dr Booth et son équipe vérifient si une nouvelle plateforme numérique qui optimise la façon dont les soins de santé sont dispensés aux personnes atteintes du DT1 peut améliorer le contrôle de la glycémie et l’expérience des patients. La plateforme a été développée en consultation avec des personnes vivant avec le DT1 et comprend une « bibliothèque virtuelle » sur la gestion du DT1.

FRDJ-IRSC : l’avancement des traitements à base de cellules souches contre le diabète de type 1

Thérapie de remplacement des cellules sans immunosuppression

Dre Maria Cristina Nostro (l’Institut McEwen Stem Cell du Réseau universitaire) ainsi que son équipe développent de nouvelles stratégies de transplantation et des cellules souches de donneurs universels afin de mettre au point un produit supérieur de type îlot pour les personnes atteintes de DT1 qui ne nécessitera que peu ou pas d’immunosuppression. 

L’équipe de la Dre Nostro mettra à profit son expertise en biologie des cellules souches, en biologie vasculaire, en transplantation d’îlots et en biologie des cellules bêta pour relever ces défis et travailler à la mise au point d’un produit de qualité clinique sûr et efficace pour la thérapie. Les résultats de ces études permettront d’accélérer les thérapies universelles à base de cellules souches de donneurs pour le DT1.

Mise à l'échelle et perfectionnement d'un produit de remplacement des cellules de conception

Le Dr Francis Lynn (Université de la Colombie-Britannique et BC Children’s Research Institute) a réuni une équipe qui créera des cellules productrices d’insuline à partir de cellules souches humaines. En combinant leur expertise dans les technologies unicellulaires, l’édition du génome, l’immunologie et la biologie des cellules souches et des îlots de Langerhans, l’équipe produira une source de cellules nouvelle et améliorée pour la thérapie de remplacement cellulaire pour le DT1. Idéalement, la nouvelle source de cellules sera prête pour les essais cliniques dans quelques années.

FRDJ-IRSC : Initiative canadienne microbiome

L'étude du microbiome intestinal permet de mieux comprendre les causes de l'hyperactivité vésicale

Le nombre de nouveaux cas de DT1 est en augmentation et il ne fait aucun doute que notre environnement joue un rôle. Le microbiome intestinal — la communauté complexe de bactéries qui vivent dans l’intestin — est apparu comme un facteur qui pourrait être important dans la détermination du risque de DT1.

Dre Jayne Danska (l’Hôpital pour enfants maladies) dirige une équipe multidisciplinaire qui examinera comment différents microbes protègent ou augmentent le DT1, ce que font ces microbes chez les nourrissons en développement, ce qui contribuera au développement de nouvelles thérapies qui préviennent ou traitent la maladie et de progresser vers la guérison.

FRDJ-IRSC : Initiative en immunologie humaine

Démêler l'immunologie du DT1 pour découvrir de nouvelles voies de guérison

Dans le cadre de cette subvention d’équipe, Dre Megan Levings (l’Université de la Colombie-Britannique  et de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique) réunit une équipe de chercheurs canadiens spécialisés dans le domaine du DT1 pour entreprendre des études visant à répondre aux questions suivantes : quels sont les réseaux essentiels de régulation immunitaire qui sont compromis chez les personnes atteintes du DT1 ? Comment pouvons-nous rétablir ces réseaux pour stimuler la régénération de cellules bêta et guérir le DT1? 

L’équipe recueille et étudie des échantillons provenant de dizaines de personnes atteintes du DT1, ainsi que de personnes à risque de DT1, afin d’identifier les brèches dans la régulation immunitaire normale qui causent la maladie. En parallèle, l’équipe explorera également de nouvelles approches pour les thérapies par cellules immunitaires qui pourraient guérir la maladie.

FRDJ-IRSC : Mécanismes du diabète et solutions translationnelles

Développer les capacités de recherche sur le diabète pédiatrique et d’amélioration de la qualité partout au Canada

La Dre Shazhan Amed (BC Children’s Hospital) et son équipe ont créé le CAnadian PediAtric diabetes Consortium (CAPACIty) – un réseau de 15 centres de traitement du diabète juvénile à travers le Canada – pour concevoir et développer conjointement un registre du diabète juvénile et une plateforme de recherche à l’échelle du Canada. Grâce à la participation étroite des patients, des familles et des fournisseurs de soins de santé, le registre améliorera les soins du diabète et les résultats pour la santé des jeunes Canadiennes et Canadiens atteints de DT1. Le registre permettra de comparer la qualité et les résultats des soins du diabète entre les centres canadiens du diabète, les initiatives d’amélioration de la qualité, les initiatives de recherche informées par les patients à travers le Canada et les activités de défense d’intérêts. 

Développer une thérapie personnalisée pour le diabète : Premier essai chez l'homme d'îlots autologues dérivés de cellules souches pluripotentes induites (ipsc)

Le Dr James Shapiro (Université d’Alberta) et son équipe développeront une thérapie à base de cellules souches pour remplacer ou compléter les cellules B endommagées chez les personnes atteintes de tous les types de diabète.   

Ils proposent de fabriquer de nouvelles cellules de type B à partir des propres cellules sanguines des patients, de sorte qu’elles soient acceptées par le système immunitaire et qu’aucun médicament anti-rejet ne soit nécessaire. Dans le cadre de ce projet, ils mèneront un premier essai sur l’homme pour implanter ces cellules sous la peau du patient et évaluer leur sécurité et leur efficacité préliminaire.  

La possibilité de transplanter un nombre illimité de cellules d’îlots de Langerhans autodérivées sans immunosuppresseurs constitue une nouvelle approche pour traiter toutes les formes de diabète. 

Un réseau de phénotypage approfondi pour comprendre la variation des îlots chez l’humain diabétique et en bonne santé

Dr  Patrick MacDonald (titulaire d’une chaire de recherche du Canada, Université de l’Alberta) et son équipe cherche à comprendre la variabilité de la fonction des îlots chez l’humain au niveau des impacts génétiques et environnementaux sur les risques de diabète, ainsi qu’à définir les mécanismes associés à la dysfonction des îlots dans les cas de diabète. Pour ce faire, nous exploiterons les données détaillées existantes, tirées d’organes donnés, sur les fonctions moléculaires, cellulaires et physiologiques des îlots. Nous créerons également des outils et des ressources pour permettre aux chercheurs d’explorer ces données afin de répondre à leurs propres questions sur la dysfonction des îlots qui accompagne le diabète.

Conception d’îlots issus de cellules souches pour le traitement du diabète

Le Dr Tim Kieffer (Université de la Colombie-Britannique, Centre d’excellence de FRDJ) et son équipe fabriquent des îlots de Langerhans dérivés de cellules souches pour la transplantation. À ce jour, la transplantation d’îlots de Langerhans est une procédure très réussie, mais elle est entravée par la nécessité de disposer d’îlots de Langerhans provenant d’un donneur et d’un traitement immunosuppresseur continu.  

Au cours des dernières années, des progrès remarquables ont été réalisés dans la compréhension du processus par lequel les cellules des îlots de Langerhans se développent naturellement dans l’organisme. Par conséquent, le Dr Kieffer et son équipe visent à améliorer considérablement la fabrication des cellules d’îlots de Langerhans afin d’obtenir une libération d’insuline plus robuste, en se concentrant sur la création d’un processus optimisé pour produire en masse des cellules d’îlots de Langerhans dérivées de cellules souches qui constitueront la base de nouveaux essais cliniques chez les patients atteints de diabète de type 1. 

FRDJ-IRSC : Médecine de précision dans le diabète de type 1

Traitement précis du diabète pédiatrique : l’administration du bon traitement, pour le bon patient, au bon moment, au fil du temps

Dre Shazhan Amed (Université de la Colombie-Britannique) et son équipe utiliseront cette subvention pour combler les lacunes en matière de gestion de l’information dans les soins du DT1 pédiatrique. TrustSphere sera le « lieu de confiance unique » pour les enfants vivant avec le DT1, qui les réunit, ainsi que leurs familles et leurs prestataires de soins de santé, afin de gérer l’information relative à leur diabète et de fournir les bons soins au bon patient et au bon moment. Les patients, leurs familles et leurs prestataires de soins de santé auront accès à de l’information importante sur le diabète, comme la glycémie et les doses d’insuline fournies par les capteurs de glucose et les pompes à insuline, ou les recommandations de l’équipe chargée du diabète, le tout dans un seul et même outil numérique.

EVERYONE: Renforcer la capacité d’action des jeunes vivant avec le diabète grâce à la médecine de précision

Dr Farid Mahmud (The Hospital for Sick Children; SickKids) et son équipe examineront l’impact de la diversité (génétique, race, sexe, genre, revenu, soutien familial, santé mentale, etc.) sur la gestion du diabète chez les jeunes en appliquant des approches d’intelligence artificielle. Les expériences et les obstacles rencontrés lors de la prise en charge du diabète seront recueillis par le biais d’entretiens et de commentaires de jeunes atteints du DT1 et de leurs familles. Forte de ces informations, l’équipe élaborera des stratégies de traitement individualisées qui tiendront compte de la diversité des patients et mènera un essai clinique pour déterminer la faisabilité, l’acceptabilité et l’adéquation du programme.

Exploiter le sexe biologique et la génétique pour une médecine de précision axée sur les cellules bêta dans le diabète de type 1

Dre Elizabeth Rideout (Université de la Colombie-Britannique) portent sur l’effet du sexe biologique sur les gènes et les voies métaboliques. Dans le cadre de cette subvention FRDJ-IRSC, son équipe appliquera ce travail au DT1 en examinant comment le dysfonctionnement des cellules bêta diffère entre les hommes et les femmes biologiques au cours de la progression du DT1. Les taux de DT1 sont plus élevés chez les hommes biologiques que chez les femmes, et il est prouvé que les réponses à l’insuline et le fonctionnement des cellules bêta sont spécifiques au sexe dans le DT1. Malgré cela, la plupart des études sur le DT1 n’ont utilisé que des modèles animaux et des participants masculins, et parmi celles qui ont utilisé les deux sexes, la plupart n’ont pas comparé les données entre les sexes. 

Dynamique spatio-temporelle des lésions immunitaires et non immunitaires des îlots de Langerhans dans le diabète de type 1

Dr Peter Thompson (Université du Manitoba) portent sur l’hétérogénéité (différences individuelles) des cellules bêta au sein d’un îlot de Langerhans et sur la manière dont ces cellules peuvent réagir différemment aux attaques du système immunitaire et aux facteurs de stress. Le DT1 varie considérablement d’un individu à l’autre en termes de délai d’apparition, de vitesse de progression et de besoins en insuline, mais les raisons sous-jacentes à ces différences sont inconnues. Cette subvention d’équipe permettra d’étudier les « hiérarchies » fonctionnelles qui semblent être présentes dans les cellules bêta. Plus précisément, l’équipe étudiera les cellules bêta « leaders » ou « pivots » au sein d’un îlot de Langerhans qui guident et coordonnent la fonction du reste des cellules.

FRDJ-IRSC : Diabète et santé psychosociale, prévention et autoprise en charge

Une approche plus en douceur : Soutenir les jeunes atteints de diabète de type 1 pendant la transition entre les soins pédiatriques et les soins pour adultes

Dre Sonia Butalia (Université de Calgary) et son équipe étudient la transition des soins du diabète pédiatriques aux soins pour adultes chez les personnes atteintes de DT1. La Dre Butalia et son équipe ont précédemment mis au point une intervention de transition qui soutient les adolescents par le biais de textos, de courriels, d’appels téléphoniques et de groupes de médias sociaux par l’intermédiaire de coordinateurs de transition non médicaux. La Dre Butalia utilisera la subvention de FRDJ et des IRSC pour étendre ce programme à cinq sites majeurs en Alberta et évaluer l’impact du programme sur la santé mentale des participants, la gestion du diabète et la transition des soins, ainsi que la rentabilité du programme. 

Adaptation et évaluation pilote d’une intervention numérique ciblant les besoins psychosociaux des personnes atteintes de diabète prégestationnel

Dre Deborah Da Costa (Université McGill) et son équipe sont des spécialistes en santé mentale maternelle et ont précédemment mis au point une intervention numérique réussie auprès de femmes enceintes, celles en période post-partum et qui ont accouché. Ils utiliseront maintenant la subvention de FRDJ et des IRSC pour collaborer avec des spécialistes en diabète – principalement ceux qui vivent avec le diabète de type 1 et de type 2 – afin d’adapter leur plateforme aux femmes et à celles qui ont accouché et sont atteintes de diabète prégestationnel.  La nouvelle adaptation – HealthyMoms DM+ – sera évaluée afin d’établir son impact sur la santé mentale des personnes atteintes de diabète prégestationnel (c’est-à-dire de diabète de type 1 ou de type 2 avant la grossesse) qui planifient une grossesse, sont actuellement enceintes ou se trouvent dans la période post-partum d’un an.

Essai sur le diabète de type 1, l’exercice et le mentorat (TEAM) : Le mentorat par les pairs pour augmenter l’activité physique et la qualité de vie des adolescents atteints de diabète de type 1

Dr Jonathan McGavock (Université du Manitoba) et son équipe mettent l’accent sur l’amélioration de la responsabilisation, de la résilience et de l’autonomie chez les adolescents atteints de DT1 par le biais de l’activité physique. Le Dr McGavock et son équipe mèneront un programme de 12 semaines d’exercices en groupe dirigés par des mentors atteints de DT1 qui ont un mode de vie sain et actif. Ce programme vise à transmettre aux participants un sentiment de maîtrise, de rapprochement et de création de liens avec les pairs, ainsi qu’un sentiment d’autonomie pour améliorer leur qualité de vie grâce à un mode de vie sain et actif.

Trouvez votre CommuniDT1 : Soutien virtuel personnalisé par les pairs pour les personnes atteintes de diabète de type 1

Dre Holly Witteman (Université Laval) et son équipe créeront un programme durable de soutien par les pairs, dirigé par des personnes atteintes de DT1, afin d’améliorer la santé mentale et la qualité de vie des personnes atteintes de DT1 partout au Canada. CommuniDT1 sera une communauté virtuelle dirigée par des personnes atteintes de DT1 et soutenue par l’équipe de recherche qui contribue par son expertise en santé mentale, soins du diabète, psychologie et soutien social. Ce programme est destiné à s’adapter en continu aux besoins de la communauté, tandis que la recherche mettra l’accent sur la faisabilité et l’acceptabilité du programme, ainsi que sur son impact sur la détresse diabétique, la qualité de vie, le bien-être, la gestion du diabète et l’utilisation des ressources.  

FRDJ-IRSC : d’un consortium de recherche sur le dépistage du DT1

CanScreenT1D dirigée par la Dre Diane Wherrett (The Hospital for Sick Children; SickKids)

Cette subvention de 12 millions de dollars permettra de mettre en place un réseau de recherche unique coordonné au niveau national afin d’explorer les principales questions de recherche concernant la faisabilité et l’acceptabilité du dépistage du DT1 au stade précoce au sein de la population générale au Canada.

CanScreenT1D est composé de plus de 30 membres, dont des chercheurs universitaires et cliniciens, des endocrinologues, des personnes ayant une expérience vécue du DT1 et des utilisateurs de connaissances, notamment une infirmière spécialisée dans le diabète, un conseiller en génétique et un représentant du ministère de la Santé. L’acceptabilité du dépistage du DT1 dans les communautés autochtones sera étudiée, sous la direction de Sasha Delorme du Cercle des patients autochtones d’Action contre le diabète Canada et de personnes autochtones ayant une expérience vécue du diabète.  

CanScreenT1D étudiera différentes approches de dépistage, ainsi que l’efficacité de l’éducation et du suivi des personnes atteintes de DT1 au stade précoce. CanScreenT1D explorera la manière dont le dépistage du DT1 au stade précoce dans la population générale pourrait être effectué dans les systèmes de soins de santé canadiens, et mènera des études pilotes sur les approches afin d’éclairer la mise en œuvre future dans l’ensemble du Canada.