FRDJ Canada est heureuse d’appuyer quatre nouveaux stagiaires en partenariat avec le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada

FRDJ Canada est ravie de poursuivre son partenariat fructueux avec le Réseau canadien de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC) et d’annoncer une deuxième cohorte de stagiaires cofinancés à compter de 2024.

Le R2FIC a été créé en 2020 en tant que réseau de formation et de recherche de classe mondiale grâce à des contributions conjointes de l’Université de l’Alberta, de l’Université de la Colombie-Britannique, de l’Université du Manitoba, de l’Université de Montréal, de l’Institut de recherches cliniques de Montréal et de l’Université de Toronto. Il compte maintenant 12 établissements au Canada.  FRDJ Canada vient d’établir un partenariat en 2023 avec le R2FIC afin d’obtenir du financement pour ce réseau par le biais du programme NESERC-CREATE (National Science and Engineering Research Council – Collaborative Research and Training Experience). Découvrez les stagiaires de la cohorte 2023 ici.

Nerea Cuesta-Gomez, PhD

Boursière postdoctorale

Superviseur : Greg Korbutt, Université de l’Alberta

Amélioration de la greffe et de la survie des cellules b grâce à des systèmes d’administration thérapeutique localisés au niveau de la greffe.

La greffe d’îlots de Langerhans peut inverser le diabète, mais environ 60 % des cellules meurent peu après la greffe. En raison du nombre limité de donneurs et de la nécessité d’une immunosuppression, cette approche n’est accessible qu’à environ 10 % des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). Par conséquent, les approches qui augmentent la survie des îlots et réduisent les besoins d’immunosuppression rendront la greffe d’îlots accessible à une plus large population de patients atteints de DT1. Cette recherche utilisera deux systèmes d’administration thérapeutique, composés de biomatériaux (acide polylactique-co-glycolique; PLGA), pour améliorer la survie et la fonction des greffons d’îlots lorsqu’ils sont transplantés dans le site sous-cutané (sous la peau). Tout d’abord, un échafaudage bioactif fournira un soutien structurel aux îlots transplantés et créera un environnement sous-cutané qui facilitera leur fonctionnement optimal. De plus, les systèmes d’administration libéreront des substances thérapeutiques de manière contrôlée, en ciblant les facteurs clés qui influencent le succès de la greffe d’îlots de Langerhans. De cette manière, nous cherchons à améliorer la survie et la fonction des îlots et à améliorer les résultats globaux de la greffe.

Alejandro Schcolnik-Cabrera, MD/PhD

Boursier postdoctoral

Superviseure : Sue Tsai, Université de l’Alberta

Les déterminants de la progression du DT1 au début de la vie – vus sous l’angle de l’axe intestin-pancréas

Le diabète de type 1 (DT1) est une maladie auto-immune dans laquelle les lymphocytes T attaquent les cellules pancréatiques productrices d’insuline. Cette maladie est associée à des altérations métaboliques liées au microbiote intestinal, qui est modulé par une exposition précoce à des facteurs maternels tels que le lait maternel. Il est intéressant de noter que le lait maternel est une source importante d’immunoglobuline A, qui maintient l’homéostasie du microbiote. Dans ce projet, nous identifierons les rôles de l’IgA et d’autres métabolites présents dans le lait maternel dans les voies immunitaires et métaboliques de l’intestin, en essayant de disséquer la façon dont ils régulent le microbiote et le DT1. Nous prévoyons prédire les voies clés liées à l’évolution lente ou rapide des personnes atteintes de DT1, en utilisant des biopsies du côlon par endoscopie, le séquençage de l’ARN et des algorithmes d’apprentissage automatique. 

Youngmin Song

Étudiant au doctorat

Superviseure : Cristina Nostro, Université de Toronto

Amélioration des thérapies de remplacement des îlots de Langerhans dérivées de cellules souches pour le traitement du diabète de type 1 par la co-greffe de cellules d’îlots de Langerhans et de macrophages

Les cellules de type îlots peuvent être générées in vitro à partir de cellules souches pluripotentes humaines et peuvent constituer une alternative potentielle aux pancréas de cadavres dans les thérapies de greffe pour les patients atteints de DT1. Des essais cliniques utilisant des cellules pancréatiques dérivées de cellules souches ont été lancés et apportent la preuve de principe que cette approche est viable. Cependant, l’amélioration de la prise de greffe et la prévention du rejet pour assurer la fonctionnalité à long terme du greffon restent des problèmes tant pour les îlots provenant de donneurs décédés que pour les îlots dérivés de cellules souches. Ce projet explorera les moyens d’utiliser les macrophages dérivés de cellules souches, un type de cellule immunitaire innée aux fonctions très diverses, pour améliorer la greffe d’îlots de Langerhans dérivés de cellules souches. 

Jia Zhao

Boursière postdoctorale

Superviseur : Timothy Kieffer, Université de la Colombie-Britannique

Modélisation des maladies du pancréas humain à l’aide d’un nouveau système de sphéroïdes d’îlots dérivés de cellules souches

Grâce aux progrès réalisés dans la découverte du processus par lequel les cellules des îlots de Langerhans se développent naturellement dans l’organisme, il est désormais possible de reproduire de nombreuses étapes de ce processus en laboratoire avec des cellules souches cultivées, pour aboutir à des îlots de Langerhans producteurs d’insuline. Cette recherche permettra d’améliorer les approches actuelles de fabrication de cellules d’îlots en incorporant une morphogenèse définie qui se produit au cours du développement normal des îlots. De cette manière, nous pouvons établir un modèle expérimental et biomimétique d’îlot humain à partir de cellules souches en laboratoire. Ce nouveau système modèle servira ensuite de plateforme pour faciliter les études visant à expliquer les mécanismes de la maladie du pancréas et à tester de nouvelles thérapies pour promouvoir la (re)génération d’îlots.

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