Imaginez recevoir un traitement pour une maladie et apprendre que cette forme de traitement pourrait entraîner une autre maladie grave. Une nouvelle recherche a révélé que des maladies auto-immunes sont parfois diagnostiquées chez certains patients après un traitement d’immunothérapie contre le cancer. Selon une étude (en anglais seulement) publiée dans le journal Diabetes, près de 1 % de personnes développent une forme de diabète insulinodépendant semblable au diabète de type 1 (DT1).
FRDJ International, le Parker Institute for Cancer Immunotherapy et le Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust ont récemment annoncé une initiative de recherche en collaboration visant à mieux comprendre ce phénomène et à identifier les causes du DT1 suivant la thérapie par points de contrôle pour le cancer. Les trois organismes sans but lucratif fournissent conjointement un financement de 10 millions $ pour la recherche sur l’auto-immunité sur une période de trois ans.
« Cette collaboration allie l’expertise de spécialistes de renom dans le domaine de l’immunologie du diabète et du cancer pour réaliser un exploit qui n’a jamais été atteint : éliminer définitivement la réponse auto-immune chez les humains », dit le Dr Aaron J. Kowalski, président et chef de la direction de FRDJ International. « Investir dans cette recherche nous aidera à mieux comprendre, en temps réel, le mécanisme de développement du DT1 et possiblement à désactiver le système immunitaire de sorte que la progression de la maladie n’ait jamais lieu. »
Cette initiative marque la première fois que des organisations de recherche réputées dans l’immunothérapie contre le cancer et le diabète s’associent pour explorer le lien entre ces deux maladies chroniques. Les chercheurs espèrent que leurs résultats permettront également d’approfondir les connaissances sur les causes du DT1 dans l’ensemble de la population.
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