Célébrer nos chercheuses à l’occasion de la Journée internationale des femmes

8 mars, 2021

Le 8 mars marque la Journée internationale des femmes (JIF) dans le monde entier. Le thème de la campagne 2021 est #Choisissonsdecombattre

« Un monde qui présente des défis est un monde vigilant. En tant qu’individu, nous sommes tous responsables de nos pensées et de nos actions – toute la journée, chaque jour. Nous pouvons tous choisir de combattre et de dénoncer les préjugés et l’inégalité entre les sexes. Nous pouvons tous choisir de chercher et de célébrer les accomplissements des femmes. Ensemble, nous pouvons tous contribuer à créer un monde inclusif. Le changement naît du combat, alors choisissons tous de combattre». https://www.internationalwomensday.com/

FRDJ est heureuse de relever le défi en célébrant les réalisations de nos chercheuses. Nous sommes le principal organisme caritatif de financement des recherches sur les thérapies de guérison et les thérapies de modification de la maladie pour le diabète de type 1 (DT1). Parmi les nombreuses personnes qui travaillent sans relâche pour aider à créer un monde sans DT1, on trouve un certain nombre de femmes exceptionnellement talentueuses.

Faites connaissance avec certaines de nos chercheuses :

Dre Gillian Booth, chercheuse financée par FRDJ au Centre for Urban Health Solutions du Li Ka Shing Knowledge Institute de l’Hôpital St Michael à Toronto, et une équipe de chercheurs visent à améliorer le contrôle du glucose et les expériences des patients en ayant recours à des technologies modernes pour optimiser la façon dont les soins de santé sont prodigués aux personnes atteintes du DT1.

Yi-Chun Chen, Ph.D., est une boursière postdoctorale de l’Université de Colombie-Britannique. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences de laboratoire médical à la Taipei Medical University à Taïwan, une maîtrise en sciences de biologie cellulaire à l’Université du Connecticut et un doctorat en physiologie cellulaire et intégrative à l’Indiana University School of Medicine aux États-Unis.

Jayne Danska, Ph.D., est titulaire de la chaire de recherche Anne et Max Tanenbaum en médecine moléculaire. Elle est professeure à la Faculté de médecine à l’Université de Toronto et scientifique principale au Hospital for Sick Children. Par ses recherches, elle aborde l’idée que l’importante augmentation du nombre de maladies auto-immunes et inflammatoires depuis les 50 dernières années est causée, en partie, par les changements dans notre exposition aux microbes. Elle étudie le rôle de la communauté de microbes de l’intestin humain (le microbiome) dans la variation des risques et la progression du DT1. L’objectif ultime de son travail vise à trouver de nouveaux traitements pour prévenir la maladie.

Heather Denroche (C-B), Ph.D., est une boursière postdoctorale de la Faculté de médecine à l’Université de Colombie-Britannique. Elle étudie actuellement une hormone du nom de polypeptide amyloïde des îlots pancréatiques (IAPP), produite par les cellules bêta pancréatiques et libérée en réponse à des taux élevés de glucose afin de mieux comprendre son rôle dans la perte de cellules bêta menant à l’apparition du DT1 ainsi que dans les îlots issus de cellules souches.

Suheda Erener, Ph.D., est associée de recherche à la Faculté de médecine de l’Université de Colombie-Britannique. Sa recherche met l’accent sur la mise au point de biomarqueurs capables de prédire le développement du DT1. Elle étudie également le rôle des ARN non codants dans la disparition des cellules bêta durant la pathogenèse du DT1 afin de dévoiler les voies de transmission pour arrêter la destruction des cellules bêta et/ou améliorer la survie et les fonctions des cellules bêta.

Kirsten Ward Hartstonge, Ph.D., est une boursière postdoctorale de l’Université de Colombie-Britannique. Sa recherche met l’accent sur le rôle des lymphocytes T régulateurs (Treg) dans les maladies humaines comme le DT1. Elle étudie les moyens d’utiliser le nombre et la fonction des Treg en tant que biomarqueurs afin de prédire si un patient réagira ou non à un traitement.

Ya-Ching (Amanda) Huang, Ph.D., MSN, RN, est une chercheuse focalisée sur l’autogestion du diabète et sur les enjeux de santé publique touchant les populations mal desservies. Elle étudie l’association entre les activités physiques, le sommeil et la gestion du diabète ; leurs mécanismes psychosociaux ; et les programmes qui sont culturellement adaptés pour aider à améliorer la qualité de vie des patients ainsi que l’efficacité des aidants.

Megan Levings, Ph.D., du Children’s Hospital Research Institute de la Colombie-Britannique, en collaboration avec le Dr Jan Dutz (C-B), étudie si l’administration d’un anticorps appelé ustekinumab (inclure le lien du blogue ici lorsqu’il sera prêt) chez les adultes et les enfants ayant récemment reçu un diagnostic de DT1 peut protéger les cellules bêta productrices d’insuline.

Despoina Manousaki, Ph.D., est une boursière postdoctorale à l’Université McGill et une chercheuse à l’Hôpital général juif (Institut Lady Davis) à Montréal. Son étude récemment publiée a démontré que de faibles taux de vitamine D ne sont pas associés à une augmentation de la probabilité du DT1.

Kathy McCoy, Ph.D., est professeure au Département de physiologie et de pharmacologie, membre du Snyder Institute for Chronic Diseases et directrice de l’International Microbiome Center à l’Université de Calgary. Elle s’intéresse à l’interaction dynamique du microbiote intestinal et des systèmes immunitaires inné et adaptatif aux sites mucosaux et systémiques. Ses travaux visent à comprendre comment l’exposition aux microbes intestinaux, en particulier au début de la vie, forme et régule le système immunitaire et comment elle peut influencer la vulnérabilité à des maladies dont le DT1.

Adriana Migliorini, Ph.D., est une boursière postdoctorale du Réseau universitaire de santé qui travaille dans l’équipe de Madame Nostro pour étudier la transplantation des îlots et les thérapies par les cellules souches de donneurs universels.

Maria Cristina Nostro (ON), Ph.D., est une chercheuse principale au Centre de médecine régénérative McEwen au Réseau universitaire de santé et professeure agrégée à l’Université de Toronto. Son équipe et elle ont reçu des fonds qui leur permettront d’utiliser de nouvelles stratégies de transplantation et les cellules souches de donneurs universels pour mettre au point un produit supérieur semblable aux îlots qui nécessitera peu ou pas d’immunosuppression chez les personnes atteintes du DT1.

Dre Tricia Tang est professeure agrégée à la division de l’endocrinologie, Faculté de médecine, à l’Université de Colombie-Britannique. Également psychologue clinique agréée et spécialiste du comportement, elle possède plus de 20 ans d’expérience dans le développement et l’évaluation de modèles durables à faible coût pour améliorer les résultats de santé à long terme liés au diabète chez les groupes de patients qui présentent des risques élevés et sont mal desservis d’un point de vue médical. Elle a récemment reçu la subvention Telehealth in Type 1 Diabetes Behavioral Health and Psychology (télésanté et psychologie pour la santé comportementale en contexte de diabète de type 1) de FRDJ pour mettre au point une plateforme de soins virtuels visant à améliorer la santé mentale chez les personnes qui vivent avec la maladie dans les régions rurales et éloignées de la Colombie-Britannique. Cliquez ici pour visionner son récent FB Live sur la santé mentale et le T1D.

« La santé mentale est la pierre angulaire de l’autogestion de toute maladie chronique, en particulier le diabète. Bien qu’un nombre impressionnant d’adultes atteints de diabète déclarent souffrir de cette maladie, moins de la moitié d’entre eux cherchent à obtenir des conseils. Les fournisseurs de soins de santé ne sont pas officiellement formés aux aspects psychosociaux et comportementaux du diabète et n’ont donc pas les compétences nécessaires pour aborder ces préoccupations avec les patients. Plus problématique encore, il y a une pénurie de psychologues cliniques spécialisés dans le diabète au Canada. Il est essentiel que nous élaborions et mettions en place des initiatives de formation pour satisfaire les besoins de la communauté des diabétiques en matière de santé mentale. »Dre Tricia Tang

Notre conseillère scientifique en chef, Sarah Linklater, Ph.D., nous aide à définir nos priorités de financement de la recherche qui déterminent celle sur le DT1 au Canada et dans le monde, tout en communiquant les dernières mises à jour à nos donateurs, à nos partisans et à la communauté du DT1 .

« Je suis si fière de faire partie de cette organisation qui contribue au changement et travaille à la croisée de la recherche mondiale de pointe et de la communauté du DT1. Chaque journée est enrichissante car j’ai vraiment le sentiment que nous faisons des progrès réels et rapides vers l’amélioration des vies et, au final, vers la guérison du DT1. »
 -Dre Sarah Linklater

Nous reconnaissons également les nombreuses autres femmes qui travaillent à FRDJ, font du bénévolat et amassent des fonds. Ensemble, nous #choisissonsdecombattre le DT1 et nous visons à mettre un point final au diabète de type 1.

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