Une réponse conjointe de Diabète Canada et de FRDJ Canada au projet de loi C-64, Loi concernant l’assurance médicaments, qui a reçu la sanction royale.

Ottawa, Ontario (11 octobre 2024) – Pour les plus de quatre millions de personnes vivant avec le diabète au Canada, l’accès à des médicaments abordables est essentiel. Alors que le projet de loi C-64, Loi concernant l’assurance médicaments, a reçu la sanction royale, nous félicitons le gouvernement du Canada d’avoir pris les premières mesures en vue de l’élaboration d’un plan visant à assurer la couverture d’une gamme de médicaments contre le diabète.  Cela aidera des dizaines de milliers de personnes vivant au Canada qui n’ont actuellement pas accès à ces médicaments.   

Cependant, de nombreuses préoccupations soulevées par Diabète Canada et FRDJ Canada restent sans réponse. Bien que l’adoption de cette législation soit considérée comme la première étape vers un programme national d’assurance médicaments, l’impact sur la vie des personnes vivant avec le diabète n’a pas encore été pleinement compris.  Au cours du débat parlementaire sur le projet de loi C-64, Diabète Canada et FRDJ Canada, ainsi que de nombreuses autres parties prenantes, ont souligné que la meilleure approche pour établir un programme national d’assurance médicaments serait de se concentrer sur l’aide aux personnes qui ne bénéficient pas d’une couverture adéquate pour les traitements qui leur sont prescrits, et de veiller à ce qu’il n’y ait pas de perturbation de la couverture privée. Nous avons recommandé l’inclusion d’une disposition précisant qu’un programme fédéral d’assurance médicaments ne mettra pas en péril l’assurance privée.  

Nous avons fait part de nos préoccupations directement au ministre de la Santé et nous avons reçu personnellement l’assurance que la couverture de l’assurance maladie privée resterait inchangée et que le projet de loi C-64 ne ferait qu’améliorer l’accès aux soins. Nous apprécions ses assurances et sa collaboration, mais les personnes vivant avec le diabète au Canada méritent la certitude d’une législation claire et juridiquement contraignante.  

Nous avons également exprimé des préoccupations concernant la version actuelle du formulaire pour les médicaments contre le diabète dans le cadre du projet de loi C-64, car elle n’est pas conforme aux lignes directrices de pratique clinique de Diabète Canada, qui sont rigoureusement élaborées pour orienter les pratiques générales de soins et les politiques publiques.  Le diabète est une maladie complexe qui s’accompagne d’un éventail toujours plus large de nouvelles thérapies et de nouveaux médicaments qui devraient être disponibles et couverts en tant qu’options de soins. 

Avec l’adoption de cette loi, le ministre de la Santé est désormais tenu d’ordonner à l’Agence des médicaments du Canada de dresser une liste de médicaments essentiels qui servira de base au formulaire national. C’est pourquoi Diabète Canada et FRDJ Canada continuent de réclamer l’élargissement et la mise à jour immédiats de la liste de médicaments de base pour tenir compte des lignes directrices de pratique clinique, afin que les personnes atteintes de diabète puissent avoir accès aux médicaments dont elles ont besoin pour obtenir les meilleurs résultats possibles pour leur santé.   

Alors que les négociations bilatérales débutent, nous appelons les gouvernements provinciaux et territoriaux à se concentrer sur nos préoccupations afin de s’assurer que les besoins des personnes vivant avec le diabète soient entendus et que leurs préoccupations soient prises en compte. 

Pour plus d’information :

Ruth Kapelus
Gestionnaire nationale du contenu et des relations avec les médias, FRDJ Canada
Tél. : 647.789.2322
Courriel : rkapelus@jdrf.ca

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