Anne Marie
« Bien que ces chiffres ne me surprennent pas, ils me font réaliser que j’ai certainement perdu beaucoup de sommeil au cours de mes plus de trois décennies de vie avec le DT1. Pour moi, une guérison serait une combinaison de meilleures technologies qui élimineraient le fardeau d’avoir à microgérer cette maladie chronique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, que ce soit par le biais de dispositifs hybrides plus avancés ou de thérapies cellulaires. En bénéficiant d’un sommeil ininterrompu, j’aurais plus d’énergie pour courir après mon enfant, je ne manquerais pas les séances d’entraînement du triathlon Ironman qui ont lieu à la première heure du matin, et je me présenterais aux réunions matinales avec l’esprit plus vif. La perte et l’interruption du sommeil peuvent constituer un lourd fardeau pour les personnes atteintes de DT1, et peu de gens en sont conscients. En continuant à travailler pour une guérison du DT1, nous pourrons éventuellement retrouver notre sommeil et améliorer notre qualité de vie. À mon avis, il s’agit de deux grandes victoires. »